Enfin un poème minimaliste
Ravines
Cartilages face pile orle
Ma peau chatoie
Pinceaux feu et or
Grince le verre dentier
L’immeuble se balance
L’évier tranche le lard
Sur le comptoir
Une tête sans corps
Dans les toilettes
Un corps
Sans tête
Poète exulte parano
Au dôme du piano
En levrette staccato
Chante muse
Rote pète existe