Un petit texte gentillet pour amuser et faire passer le temps !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Un petit texte gentillet pour amuser et faire passer le temps !
L'auto édition est aujourd'hui à la portée de toutes et tous.
Est-ce que cette pratique débouche sur une reconnaissance quelconque ?
Certains prétendent que oui .. sans en donner de preuves formelles. Ils pensent sans doute que prétendre à des milliers de ventes leur fera de la pub … ceux qui pratiquent l’auto édition se marrent de tant de naïveté !
Les ventes sont rares (et appréciées).
Le travail les efforts et la patience indispensables à l'auto édition ne sont pas vraiment récompensés.
Il faut écrire. Relire et corriger. Puis il faut passer du temps, souvent beaucoup trop de temps, à l'enregistrement du bouquin sur internet avec ses pièges, ses errements et les bugs du producteur (puisque l'éditeur, c'est vous).
Puis, il faut suivre ses enfants car personne ne le fera à votre place. Revenir cent fois sur le métier car le producteur change son interface sans crier gare ou bien vous égare sur quelque voie désaffectée sans rime ni raison ...
Et enfin, il faut faire sa promo ... et là ... forcément, on tombe sur les imbéciles qui vous traitent de nombriliste, de prétentieux, de crétin qui se prend pour un écrivain ... etc ... les noms d'oiseaux ne manquent pas ... et tout ça par des personnes qui ne vous connaissent ni d'Ève ni de brosse à dent et qui ne vous ont jamais lu et ne vous liront jamais ... bref ...
Si vous vous auto éditez ... commencez par vous blinder contre l'ironie, les sarcasmes et la mauvaise foi !
Qui prendra le risque d’acheter sur internet l’ouvrage d’un auteur inconnu ? Sauf, bien entendu la famille ou des amis proches ou pas … (mais soit ils déclinent, soit ils achètent pour être tranquille sans lire).
Pour vendre, il faudrait investir, passer des annonces à la radio à des tarifs prohibitifs, donner de gros bakchichs à des présentatrices présentateurs vedettes de la télé … Dans le meilleur des cas, vous êtes potes avec l'amant de la présentatrice ou le giton du présentateur ... et là, comme dit l'autre, c'est le coup de piston via les roustons ...
Mais alors .... Pourquoi s'auto éditer si ça ne débouche pas sur la gloire ?
Je n’y vois, personnellement qu’une seule et unique raison : prendre date et protéger gratuitement vos textes, même s’ils ne valent rien … une bonne idée, de nos jours, ça se fait de plus en plus rare et certains finiront par faire les poubelles pour en trouver …
Pour le reste … ça relève du fantasme et des rêves.
GOOGLE PLAY : tous mes bouquins
3. Dialogues à la noix dans la salle d’attente !
Bon ! il faut savoir faire contre mauvaise fortune bonne figure !
J’ai donc fait mon plus beau sourire au téléphone en appelant le psy qu’un ami m’a indiqué comme étant spécialiste des causes perdues de mon espèce. Il est par ailleurs « expert auprès des tribunaux » ce qui est une preuve irréfutable d’équilibre psychique et intellectuel.
Moi : « Allô ! ?»
Le Psy : « Allô ! ? »
M : « Vous êtes bien le docteur Chabraque ? »
LP : « Vous êtes bien au cabinet du docteur Chabraque, je suis sa secrétaire. Que puis-je pour vous ? »
M : « Je souhaiterais parler au docteur Chabraque. »
LP : « Mais certainement, je vous propose lundi à 14h, c’est à prendre ou à laisser ! »
M : « Je prends »
Et en mon for intérieur, je me dis en aparté : « Si je peux pas y aller on pourra pas dire que je n’ai pas essayé ! ».
J’ai donc pris un RTT et le lundi, je me pointe au cabinet du docteur Chabraque.
C’est une belle villa de trois étages en pierres de tailles meulières (comme la truite éponyme). Elle est ornée de colombages (pans de bois) en chêne peints en vert SNCF et Les volets en frêne sont peints de rouge.
Elle est plantée là, si haute avec sa toiture pentue de tuiles rouges en plein milieu d’un parc arboré et on y accède par longue une allée blanche de gravillons de Saint Omer.
Puis on gravit sept marches pour accéder au perron couvert d’une verrière du XVIIIème siècle donnant sur une grande porte ferronnière à double vantaux vitrés.
Sur le côté droit de la porte, une grande plaque en cuivre jaune sur laquelle est gravé :
«
»
Franchement, ça vous fiche un de ces frissons toutes ces compétences réunies en un seul et même homme !
On se dit qu’on va sonner à la bonne porte … si on la trouve … la sonnette …
Mais, comme par magie et sans qu’on ait rien à entreprendre, la porte s’ouvre.
Une grande femme nue sous sa blouse blanche, les tétons en batterie, les lèvres rubicondes et les dents blanches comme de l’ivoire, blonde comme les épis de blé avant la moisson, les yeux bleus, les paupières bleues, les cils noirs et longs comme des poils de chameau, battant comme un métronome tous les dix centièmes de seconde …
Forcément, vous restez là, les bras ballants, la tempe claquante, la respiration haletante, le regard perdu dans le bleu de ses yeux, les mains moites et les jambes flageolantes.
Elle, professionnelle et habituée à faire cet effet là sur les hommes, s’efface et vous invite à entrer puis à la suivre jusqu’à la salle d’attente.
Elle est pleine (la salle d’attente).
C’est une pièce rectangulaire assez grande avec une table basse au milieu sur laquelle diverses revues s’étalent languissantes. Les murs sont ornés de sérigraphies usées représentant des squelettes et des cadavres.
D’un rapide regard circulaire on peut comprendre que les gens qui sont là ne sont pas comme tout le monde.
Une femme a tourné sa chaise pour s’asseoir le dos tourné à la salle. Certains ont la tête baissée, d’autres se cachent derrière un journal ou un éventail … il y a une dame âgée qui tient une cage sur ses genoux. La cage contient un perroquet gris et vert du Gabon, de ceux qui sont des plus loquaces.
Un vieux monsieur chenu a sous sa chaise un lévrier couché en chien de fusil.
Soudain, la porte de la salle d’attente s’entrouvre et l’infirmière secrétaire accoucheuse passe sa tête blonde bleue pour annoncer :
« Le docteur est arrivé ».
La porte se referme sur une espèce de murmure qui court comme une rumeur en faisant tout le tour de la salle d’attente.
Puis le silence revient. On entendrait une mouche se faire violer !
La dame qui tourne le dos à la compagnie s’exprime comme dans un souffle :
« C’est qui qui commence ? »
La dame au perroquet annonce :
« Il y a un nouveau. »
Le perroquet répète :
« Un nouveau » sur un ton nasillard.
Il s’ébroue et un nuage de poussière envahit la cage avant de se répandre.
Le lévrier lève sort la tête d’entre ses pattes puis la remet.
J’éternue, sous l’effet de la poussière.
« AAAAAATTTCCCHHHOOUUMMM !!! »
Tous :
« À vos souhaits ! »
La porte s’entrouvre et l’infirmière multi cartes passe sa tête polychrome pour demander :
« Madame Lamaison ».
Une dame cachée derrière son éventail se lève sans montrer son visage et sort de la pièce.
La dame qui tourne le dos :
« Celle-là, elle est irrécupérable, elle croit qu’elle est espagnole alors qu’elle est née à Dunkerque d’un père allemand et d’une niçoise. »
Le monsieur qui a le lévrier sous sa chaise :
« C’est pas à vous de donner des leçons aux autres, quand on se prend pour une diva on se tait ! »
La dame qui a un chapeau avec des oiseaux vivants attachés par les pattes :
« Les divas c’est juste bon à se coucher sur un divan ! »
Un monsieur qui se cache le visage derrière le Canard Enchaîné du 11 août 1975 (le journal est à l’envers mais on arrive quand même à en lire des bribes) :
« Le divan du docteur est vieux et déchiré, il sent le tabac froid et le dégobillé, moi, je prends toujours une couverture avec moi pour m’y étendre ! »
La dame qui a le dos tourné se lève puis se rassied :
« Vous ne m’aurez pas avec vos stupides provocations, je ne chanterai pas, pas aujourd’hui ! »
Le chien se lève, va à la chaise de la dame qui a le dos tourné et lève la patte sur un des pieds … La dame qui a le dos tourné lui crie :
« Dégage de là sale cabot, va pisser sur ton maître ! »
Un long silence s’installe pendant que le sale cabot retourne se coucher sous son maître.
J’en profite pour jeter un coup d’œil circulaire plus circonspect.
Nous sommes sept. Une chaise est vide, celle de madame Lamaison.
En sus de moi-même, les six autres sont tous plus bizarres les uns que les autres.
La dame qui nous tourne le dos voûté les cheveux gris sale, les épaules couvertes d’un vieux pull marron côtelé à mailles larges fait comme une tâche sur sa chaise. Elle se situe juste en face de moi ce qui fait que je ne peux même pas voir son profil.
Elle me fait tant penser à tata Baluchon que je lui garde ce surnom.
En tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, à ma droite un vieux monsieur à la barbe courte, aux gros sourcils broussailleux blancs sur des yeux caves aux minuscules orbites, des lèvres charnues et brunâtres, un front rabougri le tout sur un cou quasi inexistant.
Je le surnomme illico « le vieux singe ».
Sous sa chaise, un lévrier afghan qui pue comme une vieille négligée.
La dame qui est à sa droite est plus ou moins cachée à mes yeux, mais je peux la voir un peu en me penchant en avant en arrière. Elle n’a pas de visage, il est caché sous un foulard bleu pâle. Elle porte un gilet gris en laine et une robe ou une jupe, je ne sais trop, en tissus moiré qui lui descend le long de ses jambes croisées jusqu’aux chaussures plates noires.
Elle, je lui attribue le pseudo de « Mamma ».
Sur ses genoux le perroquet du Gabon dans sa cage.
À ma droite 90°, non loin de la porte, un petit monsieur sans âge qui lit son journal à l’envers : le Canard Enchaîné du 11 août 1975. Il ne bouge pas, seul le journal tremblote faisant un bruit incongru comme le vent dans les feuilles mortes d’un orme. Sous son pantalon crème on devine des jambes anémiées. Il les tient bien serrées et ses pieds chaussés de pantoufles ne touchent pas terre.
« C’est peut-être un enfant ? » me dis-je en douce.
Seuls ses petits doigts noirs boudinés serrant maladroitement le journal trahissent sa couleur.
Je lui donne donc le surnom de « pygmée ».
À ma droite à 45° et à la droite de la dame qui nous tourne le dos, une dame qui a un chapeau avec des oiseaux vivants attachés par les pattes. De temps à autre, un oiseau cherche à s’envoler, mais il retombe inexorablement sur le chapeau en jurant comme un charretier mal embouché. L’un des trois oiseaux pend lamentablement sur le bord du bibi, tenu par une patte attachée. De temps à autre il est pris de soubresauts alors la dame lève la main pour le remettre sur le chapeau mais il ne tient jamais bien longtemps.
Je lui accorde le doux nom de « pervenche »
Le lévrier susurre sans même se donner la peine de lever le museau :
« Si c’est pas malheureux ! ».
Je sursaute un peu, histoire de marquer le coup, mais sans plus.
Personne ne semble avoir prêté attention à la remarque du lévrier.
Je demande au singe :
« Il s’appelle comment votre chien ? »
C’est le chien qui me répond :
« Ata-Truc ». Personne ne moufte !
Je continue et termine mon tour de salle en lorgnant vers la dame élégante qui est à ma gauche à 315° et à gauche de la dame qui a le dos tourné.
Elle est roide sur sa chaise, engoncée dans un grand manteau sombre, le cou entouré d’une fourrure naturelle de bichon. Son visage anguleux est plâtré de fard, ses petits yeux chafouins disparaissent sous de lourdes paupières lestées de pâte épaisse qui coule jusqu’à ses cils courts noircis au khôl de Monoprix. Son nez évoque Pinocchio et son chapeau Don Quichotte.
Je l’appelle « la fée Carabistouille » parce que ça rime avec citrouille.
« Et toi, tu t’appelles comment ? » Me demande le chien.
« Yfig »
Le singe tance son chien : « Tais-toi Ata-Truc, ne dérange pas le monsieur ! ».
Moi : « Mais il ne me dérange pas. »
« Laisse tomber ! il ne parle pas aux étrangers ! » Me répond le klébar.
Tata Baluchon, qui nous tourne le dos, m’interpelle :
« Vous êtes là pourquoi, monsieur Yfig » … et elle dit ça avec une espèce de dégout perceptible dans sa voix, surtout sur le ‘monsieur’.
A ce moment un oiseau tente de s’échapper et retombe sur le chapeau avec un grand :
« MERDE ! ».
Moi : « Je suis venu consulter le psy parce que j’entends les objets, les légumes, les animaux … parler. »
Le pygmée me lance d’une voix de basson :
« Et en quoi ça gêne ? »
Moi : « Oh pour tout plein de choses ! »
La fée Carabistouille parle d’une voix suraigüe sans bouger les lèvres, un peu comme une ventriloque :
« Comme ? »
« Eh bien, par rapport aux autres, je passe pour un dingue. »
La pervenche s’en mêle :
« Passer pour un dingue aux yeux des fous, ça n’a pas d’importance. »
Le lévrier se grattant le cou :
« Faut pas prêter attention aux humains ordinaires, ils n’ont rien dans le crâne, tout ce qui n’est pas comme eux, banal, les horripile et les rend racistes ! »
Le perroquet ajoute, pendu tête en bas à un barreau :
« L’homme est un animal qui s’ignore, il ne parle pas avec les autres animaux parce qu’il est imbu de sa soi-disant supériorité mais dans le fond c’est le plus con de nous tous ! »
Après un silence éloquent, je tente un timide :
« Il y a un autre inconvénient majeur … »
Tout le monde se tait. Le journal tremblote plus fort. Le chien fait un pet malodorant mais en harmonie avec sa puanteur naturelle. Le perroquet s’épouille, tata Baluchon renifle bruyamment et Pervenche remet l’oiseau qui pend sur son chapeau. La fée Carabistouille se lève et prend une revue de mode sur la table basse et se rassied en silence.
Moi : « Ça ne vous intéresse pas de savoir ? »
La voix de la Mamma se fait entendre pour la première fois. C’est une voix d’outre tombe, une voix glacée comme un iceberg qui vous donne des frissons jusque dans les tibias :
« On le sait déjà. »
Vlan !
Je me renfrogne et garde pour moi mes extrapolations.
Au bout d’un moment, tata Baluchon demande :
« Lafleur, vous avez fait des progrès depuis la dernière fois ? »
J’attends de voir qui est ’Lafleur’ !
Le vieux monsieur que j’ai surnommé ‘le singe’ ouvre enfin la bouche. Sa voix est solennel, sourde, lente, avec des pointes d’accents aigües qui me font penser à des baïonnettes :
« Affirmatif ! Le docteur fait du bon boulot, bonne tactique, fine mouche et Scaramouche. »
Le chien : « Ouah ouah … gaaaarde à vous ! »
« Merci monsieur le ministre de la défense. » Les congratule tata Baluchon.
Tata Baluchon : « Et vous monsieur Mamadou Pape Ben Jamal Al Arabia, mon cher ministre de l’économie, qu’en pensez-vous ? »
La Pygmé lui répond de derrière son journal :
« Un peu cher, monsieur le président, mais ça vaut le coup si on tient compte du retour sur investissements ! »
Monsieur le président ! ? voilà la tata devenue un monsieur !
Le président : « Et vous madame la ministre de l’écologie ? »
La Pervenche avec son chapeau aux oiseaux lui répond :
« Certes, ça manque un peu de vert mais le respect de la nature est présent, nul ne peut le nier ! … surtout dans le jardin ! »
Le président : « Madame Pouzzi, ma très chère ministre de la jeunesse et des sports, vous avez bien un avis ? »
La Mamma se fend d’un généreux : « Euh …. »
Et le perroquet du Gabon la soutient d’un : « On a connu mieux …. Mais c’était plus cher ! »
Ça n’a pas l’air de faire plaisir au président qui se mouche très bruyamment !
Le président : « Il ne reste plus que vous, madame la ministre de la culture qui n’ayez pas donné votre point de vue ! »
La fée Carabistouille se lève, solennelle et constipée : « Comme disait Jean-Patrick Valesoleil, ‘les prix du carburant suivent souvent la courbe des produits minéraliers qui dépendent de l’extraction en mer du Nord avec la dimension subséquente de l’anthropomorphisme périculaire circonvulatoire des instituts de conservation des arts séculaires.’
Et je suis du même avis ! »
Le président : « Ouais ! Pas la peine de se demander pourquoi je vous ai mise à la culture ! Au prochain remaniement, je vous mets à l’agriculture ! »
Le chien se lève, s’ébroue et dit : « Jean-Patrick Valesoleil est un con ! »
La fée Carabistouille lui rétorque : « C’est celui qu’il l’dit qu’y est ! »
Le président : « Je suis bien déçu, je ne vous entends pas parler de l’emploi ! ».
Le pygmée : « C’est Lamaison la ministre du travail. »
Le président : « L’emploi est l’affaire de tous, c’est la priorité des priorités je veux créer une commission chargée de trouver de nouvelles voix contre l’emploi pour le travail et le chômage. »
Le pygmée : « Vous voulez dire contre le chômage et pour l’emploi ! »
Le président : « Au lieu de faire le malin, débloquez-moi des crédits pour ma commission anti-chomedu ! »
Le pygmée : « Où voulez-vous que je trouve l’argent, les caisses sont vides et l’écologie nous empêche d’exploiter nos mines de protoxyde d’azote ! »
La Pervenche ministre de l’écologie avec son chapeau aux oiseaux lui répond : « Vous vous croyez drôle avec votre gaz hilarant (*) ? »
Le président : « Vous n’avez qu’à prendre l’argent des militaires qui ne servent à rien en temps de paix ! »
Le singe : « Prenez garde que la Russie ne nous fasse le coup de la Crimée, vous savez bien que les slaves ont le sang chaud et le vin mauvais. Dépouiller la défense c’est livrer la France aux convoitises des tyrannies. »
Le pygmée revient à la charge : « De toute façon, vous savez bien, monsieur le président, que le patronat préfère que l’État paie le RSA aux inactifs plutôt que de leur donner du travail qui coûte plus cher à cause des cotisations sociales, des RTT et des congés payés. »
Le président : « ce n’est pas faux, mais il faudrait que les patrons paient le RSA plutôt que le gouvernement. »
Vous vous imaginez bien que je suis dans mes petits souliers, je me demande de quoi il retourne, si c’est du lard ou des cochonnailles ?
La porte s’ouvre le la blonde bleue appelle : « Monsieur Yfig »
OUF ! Sauvé par le gong, par la blonde peroxydée aux yeux bleus cérulés.
(*) le protoxyde d’azote est aussi appelé gaz hilarant.
1 EXT.DAY PLACE SAINT ANDRE
A sunny shine day with blue blue sky.
At the foot of the statue of Bayard
A small band of tourists expecting their guide come
out of the restaurant where they ate and drank well with full stomachs.
They are dissipated and dispersed.
Vincenzo arrives late, his hands in his pockets,
haranguing noisy visitors to gather them for the tour.
1 VINCENZO
Hello! Hello! Messieurs, Mesdames , ladies and gentlemen please come closer to me, I am your guide
...
Tourists gather by inciting each others ...
2 FIRST TOURIST
Well, you 're ten minutes late!
3 VINCENZO
Yes, but you 're not going to regret this.
Well, is everyone here ?
4 TOURISTS
Yes yes yes we are here, we all are there!
5 SECOND TOURIST
Oh no , I'm not here ah ah ah !
6 VINCENZO
Ladies and gentlemen and others, let me introduce myself,
I am Vincenzo your guide and I'll be showing you our charming city ...
or at least a part because ... it is huge !
Tell me ! Have you eaten well, enjoyed your meal, at least ?
7 TOURISTS
Oh Yes, it was good, very good ...
8 FIRST TOURIST
We had a ‘gratin Dauphinois’ delicious!
9 VINCENZO
Good!
I'll start by talking about Grenoble‘s origins.
It started back to in antiquity to the time when
Grenoble was called ' Cularo ' 50 years before Jesus Christ.
Cularo was built by the Gauls, or Celts called : Allobroge, if you prefer ...
(… He is interrupted by a tourist ...)
10 SECOND TOURIST
( grinning mockingly )
What does “Cularo” mean?
11 VINCENZO
Do not worry , I do leave no stone unturned , I will tell you all and even more if
that’s what you want ... but ... do not ... stop me , OK ? !
12 TOURISTS
( In chorus)
OK !
13 SECOND TOURIST
( makes a grimace)
14 VINCENZO
Where was I ? Ah ... yes , Cularo
... Well, now, later on we will see a vestige of the Roman enclosure
built in 290 after Jesus Christ , rue Lafayette .
A century later , Cularo became Gratianopolis then finally,
it got it’s name Grenoble in the XIVth century.
Before leaving this place, I want you to noticed this statue is that of Peter Terrail seigneur de Bayard called the “Knight without fear and without reproach. "
From a family of gentry, Bayard page was in the court of Charles the 1st
before being called to serve Kings Charles VIII , Louis XII and François 1er Francis I. ........
Come on, forward a little , If you’ll follow me, we’ll get started...
15 THIRD TOURIST
Mr. Vincenzo , please do not walk too fast, we are old and lame!
16 VINCENZO
Whomever If you can’t walk you can stay there. This is where we’ll finish the tour
(Some tourists grumble, some seek a bench or
something to sit their ass on.
Some wander off.
Vincenzo advance to Hector Berlioz street without realizing
he has lost his tourists and he is talking to no one.)
2 EXT.DAY LEAVING THE PLACE SAINT ANDRE
17 VINCENZO
On your left college Saint André and above you’ll notice the famous St. Andrew’s Bell Tower
Collegiate Church of Saint Andrew, on your right a theater and on your left the old Roman tower of Grenoble ...
( looking behind him ... he
stops and waits )
But ... I can’t believe it ! Go go, Macte animi, a little effort !
( when aggregated )
look at this Roman remains and ...above, there, you see, it is called a watchtower !
(A lady is surprised ...)
18 THE LADY
This is a Roman watchtower ?
19 VINCENZO
No, it was to see if you were listening !
FADE
3 EXT.DAY AT THE END OF THE STREET BERLIOZ
Vincenzo stops and waits for the stragglers to catch up.
20 VINCENZO
Look !
( He shows the mountains and the cable )
You see the mountain? Well we have a saying that goes :
" When you see the top of the mountain it is that it will rain
When ... you cannot see the top the mountain it is that it’s raining ! "
(Some tourists complacently laugh at the joke but ....)
21 SECOND TOURIST
And Cularo ... what does it mean ?
22 VINCENZO
I promised to tell you and I will tell you ... if you are wise,
good! Follow me , let us stay in the shade of the trees and
I’ll tell you a little more about Grenoble ...
4 EXT.DAY IN THE SHADOW OF LARGE TREES PARK CITY
Everyone ( what is left ) gathers around the guide.
23 VINCENZO
I must relate you the legend of Munatius Lucius Plancus which took place in May 43 BC,
saying that he came from the city of Lyon, which he founded and that he built a bridge
within only one day on the Isere river for laying siege of Cularo.
The St. Lawrence Bridge stands today on the site of the original bridge.
24 SECOND TOURIST
And what does it mean Cularo ?
25 VINCENZO
You, When you have something stuck in your head ! ...
Once the city was conquered, the inhabitants had to pay taxes to Rome.
In 379 , Emperor Gratian transformsed the vicus of Cularo into the city he named Gratianopolis .
Its name was changed to Graignovol and Grenoble after that there was associated word
on the orders of the noble king of France the owner of Dauphiné .
The city was renamed to Grelibre during the French revolution went back to Grenoble
It’s current name under Napoleon .....
Come on, let us walk a little and cross the shadowed side of the city Park ...
FADE
5 EXT.DAY AFTER PARK CITY (RUE BRESSIEUX )
Vincenzo expects the group to unite around him.
26 VINCENZO
I 'll talk about Grenoble(‘s) personalities.
We have already seen earlier the statue of Knight Bayard. Jacques de Vaucanson invented the loom weaving in the eighteenth century that was the pride of the heyday of Grenoble as will be much later the white coal ...
27 FIRST TOURIST
( interrupts the guide)
Sir, sir ...
28 VINCENZO
Yes ?
29 FIRST TOURIST
What is white coal ?
30 VINCENZO
The electricity produced by the dams , hence the name white coal as opposed to black (coal that you burn).
Well I will pick up where I was ...
On January 23, 1783 Henri Beyle was born in Grenoble ...
Henri Beyle, do you know whom he was ?
(Tourists have an interrogative look , puzzled when suddenly a
lady exclaims : )
31 THE LADY
Ah yes, I think he is Alexandre Dumas !
32 VINCENZO
( shocked embarrassed )
Well ... no, Alexandre Dumas, is Alexandre Dumas and Henri Beyle is better known under the name of Stendhal ...
you know ... the Charterhouse of Parma .... The Red and the Black ...
33 SECOND TOURIST
And ... Cularo !
34 VINCENZO
(ignores the remark)
Born in the nineteenth century in the quarter of cross Saint André was born the great composer Hector Berlioz.
Then, in the late nineteenth century Champollion was born here.
He is best remembered for having deciphered Egyptian hieroglyphics, thanks to the Rosetta Stone.
35 THE LADY
And Alexandre Dumas, where was he born ?
36 VINCENZO
Not in Grenoble ! But the triple Olympic medalist Jean- Claude Killy , yes!
Alright, now let’s keep moving
( He turns on his heel and goes quickly in order to avoid the question of the lady)
FADE
6 EXT.DAY AT THE END OF THE STREET BRESSIEUX
Vincenzo, as always, expects the tourists to congregate.
37 VINCENZO
Here we come to Grenette the oldest and busiest place in Grenoble.
Let's talk about our Grenoble nowadays ... Do you know, for example, that Grenoble is the largest flat city in the middle of France‘s mountains ?
Stendhal said ... " after each street a mountain . "
This is a town of nearly 500,000 people counting three universities with more than 60,000 students , the school of international management,
new engineering schools, several public research centers and private’s ones, particularly oriented to new technologies such as the synchrotron MINATEC LETI .
The most of these organizations research are concentrated in the north of Grenoble in what is called the scientific polygon
...
38 SECOND TOURIST
And pretty women, where are they ?
39 VINCENZO
(ignore the question)
And ... that is where in Grenoble that the 40th Olympic's Games were organized in 1968 .
On the other hand, In the city, you’ll find many museums, of which you can look up the coordonnées at the Office of Tourism.
You see, now We’re going to head ourselves on Felix Street Poulat to the church Notre-Dame of Hopes , but I want to show you something else, just in front of this church...
40 THIRD TOURIST
Do we have much farther to go ? My feet hurt !
41 VINCENZO
You can stay here, if you want , we will pick you up when we come back.
42 THIRD TOURIST
Okay ... Germaine , you stay with me ?
Vincenzo goes and the others follow.
FADE
7 EXT.DAY AT THE 5th STREET FELIX POULAT
those who have not abandoned the tour finds themselves in front of the church.
43 VINCENZO
Here is the place that I wanted to show you , it is called
" Building of the Elephants" elephants were put there in memory of
the famous crossing of the Alps by Hannibal's elephants in 218 BC.
44 THE LADY
This house does not look so old !
45 VINCENZO
( completely taken aback but eager to answer )
Oh you know , the mayor has made sure that the city’s heritage is well-maintained !
FADE
8 EXT.DAY PLACE SAINT ANDRE
Tourists are all found at the foot of the statue of Bayard to catch their bus.
46 VINCENZO
Well ladies and gentlemen,
The tour is over , you can go home, and I hope you will come back to Grenoble.
Thank you for not forgetting the guide.
(Some tourists slip a coin in his hand.
Upon leaving , he apostrophize the group for the last time : )
47 VINCENZO
In fact, I almost forgot ...
Cularo , it comes from the Gallic and word still exists in the “patois du Dauphiné” (or the Dauphine dialect).
' Courla ' means ' squash ' the vegetable.
Goodbye everyone!
( he goes waving to them)
END
Cast List:
YFIG 30
NUTS 2 9
ENDIVE 2 7
NUTS 1 6
ENDIVE 1 3
MATCH 1
NUTS 3 1
COMTÉ 1
SHALLOTS 1
1 INT. APARTMENT HONFLEUR - DAY
Yfig installs on the small coffee table , a bowl resting on
a piece of newspaper to collect walnut’s shells and their
bursts and a basket half filled with walnuts . Grabbing the
remote, he puts the TV on mute, in background if you prefer.
Ass in the TV chair, he grabs the first walnut and using a
knife with short but strong blade , he begins to disembowel
it to remove the delicious creamy kernels. When he
positioned the tip of his knife into the walnut slot, he
hears an unknown voice saying :
1 NUTS 1
Hééééééé! Hoooooo! stop, noooooooo!
?
2 YFIG
(very surprised, shocked!)
???????????
It is you who is speaking?
3 NUTS 1
Ouch! you’re nuts! ? it hurts,
remove your knife immediately!
4 YFIG
(to himself aside but strong enough
to be heard by the TV)
I have to sleep, I am making a kind
of nightmare ....
5 NUTS 1
Ouch ! I tell you, withdraw the
blade of my ass, you hurt me by god
!
6 YFIG
(aside)
An atheist nuts! It does not put an
uppercase to ’god’!
7 NUTS 1
Withdraw the blade or I’ll ...
8 YFIG
You’ll make me what?
9 NUTS 1
I sue you for physical torture!
10 YFIG
But stop a while messing around, a
walnut is not a being, it is a
fruit, a walnut does not speak a
walnut it closes its mouth ...
And presto, with a jerk, he separe both shell portion to
reach the heart tender and tasty of walnut. )
11 NUTS 1
(it lets out a piercing cry of
pain and then shuts up)
12 YFIG
Who’s the boss! ?
After carefully separate the kernels of walnuts, he grabs a
second walnut ...
13 NUTS 2
((trembling like a leaf ...))
Noooooo pity, rip me not, I’m
young, I have a few good days to
live ... Pity!
14 YFIG
But what is this jest ?
15 NUTS 2
I saw what you did to Caroline,
please do not make me suffer the
same martyr ...
16 YFIG
You also going to sue me?
17 NUTS 2
No, I will not do anything, I will
not anger you, but spare me, rather
take another walnut, older than me
who has the right to die with
dignity ...
18 YFIG
An old stunted walnut tasting like
cardboard, that’s what you want me
to put in my salad?
19 NUTS 2
Ah! Because you make a salad?
20 YFIG
Yeah, why do you think I break
walnuts?
21 NUTS 2
But what kind of salad?
22 YFIG
A walnut salad.
23 NUTS 2
There’s only walnuts in your salad?
24 YFIG
Oh no, nuts are only some tasty
ingredients to make an endives
salade sweet and slightly bitter.
25 NUTS 2
But .... have You checked that you
had enough endives ?
26 YFIG
You think I am stupid ?
27 NUTS 2
No, not at all, but ... I was
thinking like that, it would be
beastly to peel nuts if you do not
succeed to make endive salad, as
walnuts, once opened, their little
hearts wither, shrivel, age and end
up taking a nasty taste like
cardboard.
28 YFIG
Yep! Don’t move, I cast a glance in
the fridge ...
Of course, he finds the endive package that he stored there.
He grabs it and opens it. He grabbed an endive and passes it
under cold water to wash ... when ...
29 ENDIVE 1
Ahhhhh! It’s cold!
30 YFIG
((aside ... amazed))
But ! You realize? A endive that
talks ! I’m going crazy or what???
31 ENDIVE 1
Please, stop, water’s too cold!
32 YFIG
If this is a joke, it is in very
bad taste!
(He picks a bowl in the
cupboard, a sharp knife in the
drawer and begins to cut the
endive into strips ...)
33 ENDIVE 1
(Pushes a great shrill and
desperate cry ! He grabs one
second endive and places it
under the tap to clean ...)
34 ENDIVE 2
(pleads)
Please, do not make to me what you
have done to my friend Julie, do
not cut me like a sausage , I do
not wanna die , I’m too young ...
Yfig interrupts .
35 YFIG
Do you intend to replay me the
walnut trick ?
36 ENDIVE 2
What is the " walnut trick "?
37 YFIG
Forget it!
38 ENDIVE 2
Why do you want to slice us?
39 YFIG
To make my salad, by Jove .
40 ENDIVE 2
What is it like salad?
41 YFIG
Endive salad with walnuts and
Comté.
42 ENDIVE 2
What is it ’Comté’ ?
43 YFIG
Well ... French cheese.
44 ENDIVE 2
And you have checked that you have
any?
45 YFIG
Ah ! I catch you in the act of
plagiarism , you’re making me the
walnut trick !
46 ENDIVE 2
And if you do not have a Comté ?
47 YFIG
It’s starting to piss me off !
He opens the fridge , grabs the county, and rips the
packaging .... the cheese cries
48 COMTÉ
NOOOOOO Please, do not behead me ,
I do not wanna die ...
49 YFIG
((surprised, he drops the
cheese. ))
Doggone non god ! What the fuck !
((He pinches himself ... ))
Ouch! But it’s painful, I do not
sleep , it’s crazy ... yes, that’s
it, I’m going crazy ...
He throws a quick look around him 360 ř without moving his
body ... He is in the kitchen, on the worktop the first bowl
of chicory , the second endive is lying down next to the
bowl on the other side , cheese he dropped ... and in the
lounge, on the coffee table the basket of nuts and a
container with two kernels and nuts on the table.
50 YFIG
(talking to himself)
There’s something wrong! But what?
So he sees the photophore on the mantel ... He goes to the
fireplace, install a brand new candle and catches the
matchbox. He takes a match, but being near to ignite it, the
match exclaims ...
51 MATCH
NOOOOOO, please, do not scratch me,
I do not want to burn, not already,
let me live a little ...
52 YFIG
Well, then, enough is enough!
He leave himself fall in the chair, closes his eyes and
falls asleep.
53 YFIG
(awaking)
How long have I been asleep? ...
Nothing has changed.
Nuts are ahead him and from far, he sees the endives’
package , the bowl and the Comté on the working plan of the
kitchen. He grabs the second walnut and a knife ...
54 NUTS 2
NOOOOOO pity, do not disembowels
me, I do not want to die ....
55 YFIG
((determined not to let
himself die of hunger ...))
Sorry, my dear, but it’s you or me!
Crac, he bursts it, she screams, he pulls out the beautiful
kernels and grabs the next walnut screaming ...
56 NUTS 3
NNNNNNNNOOOOOOOOOOOOO ...
Crac, crac, crac ... he guts, he dissects, he beheads, he
slices ... he hashes yelling, screaming, sobbing ...
57 YFIG
Good! Where are the shallots .....
In the cupboard one can hear shallots sobbing ...
58 SHALLOTS
no, no, mercy, pity we do not want
to die, please, do not peel us ...
59 YFIG
(Totally demotivated, he goes
to the door)
Good! I’m going to eat at the
restaurant ... there, at least,
everything is already dead in the
plate !
Ça vous dirait de participer à l’aventure extraordinaire de la création d’un feuilleton radiophonique qu’on appellera « les aventures extraordinaires de tata baluchon » ?
J’ai besoin de votre voix. Vous pourrez ‘dire’ et interpréter un ou deux des personnages de ce feuilleton.
On mettra des chansons et des bruitages ..... et on mettra tout ça sur le web ... avant de le proposer à des radios ....
D'autre part, si vous souhaitez vous engager à différents autres niveaux comme :
la musique, l'illustration, le bruitage ..... etc ..... vous êtes bienvenu(e)s.
Titres des épisodes déjà écrits :
courts se situant à Paris
0 - Pilote (cliquez)
1 - Tata Baluchon organise des soirées libertines (cliquez)
2 - Tata Baluchon apprend le kungfu (cliquez)
3 - Tata Baluchon fait du babysitting (cliquez)
4 - Tata Baluchon donne des cours de philo
5 - Tata Baluchon se lance en politique
5 bis- Tata Baluchon en politique 2eme partie
5 ter- Tata Baluchon en politique 3eme partie
6 - Tata Baluchon surf dans internet
7 - Tata Baluchon gagne le premier prix
8 - Tata Baluchon experte en art contemporain
10 - Tata Baluchon explique l'économie de marché
11 - Tata Baluchon et la généalogie
12 - Tata Baluchon au salon de beauté
D'autres épisodes sont en gestation (dans la série courts à Paris) ....
Moyens courts hors Paris
31 - Tata Baluchon à st Tropez
32 - Tata Baluchon en Égypte
33 - Tata Baluchon au Soudan.
exemples de titre à venir dans cette sous série :
34 - Tata Baluchon espionne au service de sa majesté
35 - Tata Baluchon les pissenlits pas la racine
36 - Tata Baluchon sic transit gloria mundi
37 - Tata Baluchon chasse le kangourou
38 - Tata Baluchon saute en parachute sur Pretoria
etc ...
Liste des personnages :
Cette liste n'est pas exhaustive, elle inclut les locataires de l'immeuble mais n'inclus pas les personnages des séries à l'étranger ...
Tata Baluchon Madame Octavie BALUCHON
Propriétaires du 1er Jeannot et Jeannette Lapin Un bébé et une fillette de 3 ans
Docteur Patrack Elie
Son fils Patrick
Sa fille Rita
Docteur Jésus Delatrique
Sa femme Fadéla Delatrique
Voisine du 3ème G : Marie-Madeleine veuve Poignet remariée Couilloux
Propriétaire 3ème droite Sevy Dralliev
PROPRIÉTAIRE 5ÉME GAUCHE Julot Bogosse
Madame veuve Lepied (voir episode 3)
Ma première question : "c'est quand qu'on me pique un texte ?"
Parce que franchement, depuis le temps que j'écris ..... on ne m'a encore jamais piraté. Avouez que c'est vexant ! Cela tend à dire que mes textes ne valent pas tripette !
Pourtant, je suis souvent sollicité ... mais c'est vrai que la dernière fois que j'ai écrit (des sketches), la maison de prod ne voulait rien entendre pour contractualiser nos relations. Du coup, s'ils me piquent mes textes, ça ne vaudra certainement pas la peine de leur intenté un procès que je serais sûr de gagner puisque tous mes textes sont protégés .... mais honnêtement, faire un procès pour trois francs six sous ....
Conclusion : le piratage existe, personne ne le niera, mais ça ne concerne que des textes qui ont déjà acquis une certaine valeur commerciale (pas forcément littéraire). Il est donc vain de se faire une montagne de ce type de risque.
Le jour où je verrai mes textes usurpés et vendus à mes dépens .... il sera grand temps d'y porter une plus grande attention.
Ma deuxième question : "Pourquoi protéger un texte ?"
En fait, ça ne vaut la peine de payer la SACD (ou autre) que si le texte est exploité car la SACD se charge du recouvrement des droits d'auteur auprès de l'éditeur ou de la prod ou de l'exploitant et dispose de moyens de pression et juridiques qu'un particulier seul ne peut s'offrir.
Mais rien n'oblige personne à passer par un tel organisme.
Ma troisième question (pour celles et ceux qui ont le courage de lire jusque là ...) : "Existe-t-il un moyen simple, sûr et gratuit de protéger ses textes ?"
Oui.
Ah bon !
Et lequel ?
Simple : l'édition avec identification isbn.
Et on fait ça où ?
Chez les éditeurs numériques .... attention …. Pas tous et surtout pas chez les éditeurs bidons qui vous demandent de l’argent pour vous mettre sur internet !!!
Voilà !
Vous savez tout, et je reste à votre écoute si vous avez d'autres questions.
Avis !
Il s'agit d'une proposition d'investissement personnel dans le cadre d'une collaboration.
Je n'ai hélas pas les moyens d'avancer autre chose que mes scenarii.
Mais en cas de collaboration, je suis prêt à signer un contrat (synallagmatique de préférence) 50 50 droits d'auteur auprès de la SACD ou autre.
-----------------------------------------------------------
Les aventures extraordinaires de tata Baluchon.
-----------------------------------------------------------
L'héroïne : Tata Baluchon, une femme entre 2 âges est concierge dans un immeuble cossu d'une grande ville.
D'un naturel particulièrement curieux, elle s'intéresse à tout ... souvent à ses dépends.
Elle a des chats et un perroquet très bavard.
L'antagoniste est le propriétaire d'un appart dans l'immeuble qui subit les frasques de la concierge qui s'avère être une lointaine tante.
Les autres personnages sont nombreux. Inspecteur de police, agents, esthéticienne, boucher, journalistes, autres propriétaires dans l'immeuble ... etc.
Titres des épisodes déjà écrits :
courts se situant à Paris
0 - Pilote
1 - Tata Baluchon organise des soirées libertines
2 - Tata Baluchon apprend le kungfu
3 - Tata Baluchon fait du babysitting
4 - Tata Baluchon donne des cours de philo
5 - Tata Baluchon se lance en politique
5 bis- Tata Baluchon en politique 2eme partie
5 ter- Tata Baluchon en politique 3eme partie
6 - Tata Baluchon surf dans internet
7 - Tata Baluchon gagne le premier prix
8 - Tata Baluchon experte en art contemporain
10 - Tata Baluchon explique l'économie de marché
11 - Tata Baluchon et la généalogie
12 - Tata Baluchon au salon de beauté
D'autres épisodes sont en gestation (dans la série courts à Paris) ....
Moyens courts hors Paris (déjà écrits) :
31 - Tata Baluchon à st Tropez
32 - Tata Baluchon en Égypte
33 - Tata Baluchon au Soudan.
exemples de titre à venir dans cette sous série :
34 - Tata Baluchon espionne au service de sa majesté
35 - Tata Baluchon les pissenlits pas la racine
36 - Tata Baluchon sic transit gloria mundi
37 - Tata Baluchon chasse le kangourou
38 - Tata Baluchon saute en parachute sur Pretoria
etc ...
Livres numériques de Yfig
en vente sur Google Play
Scenarii de cinéma courts et longs métrages 298 pages 6€
Un raout chez les ploutocrates
Pièce de théâtre – comédie de boulevard 86 pages 9 €
Recueil de nouvelles 173 pages 4€
Pièce de théâtre - comédie de boulevard 60 pages 5€
Roman d’aventures 116 pages 9€
Sketches humoristiques 107 pages 4€
Roman - polar artistique 106 pages 7€
Théâtre- polar 57 pages 7€
Roman – scénars ciné courts 140 pages 6€
Ces créations sont mises à disposition sous un contrat Creative Commons
MAL DE MAIRE
L’expo d’art contemporain
MADAME DE LA COURS - DIRECTRICE DU THEATRE LOCAL (45ans)
Anaïs Hébrard
Metteur en scène. Actrice, artiste. Tout ce qui touche à la culture. Illuminée, chante, récite, improvise, joue, prête à tout pour être subventionnée. Elle est à chaque fois habillée dans le costume du rôle qu’elle joue (car elle sort de répét’)
Cette fois, elle vient demander de l’argent et des locaux à Mme Le Maire pour une exposition d’art contemporain et porte ce jour là un grand chapeau noir, une très grande écharpe rouge sur une cape bleue et elle porte des godasses rouges aussi.
SEQ1
MlM
Ah MADAME DE LA COURS , il ne fallait pas mettre vos beaux habits de rapin pour venir me voir, je ne suis pas daltonienne.
MADAME DE LA COURS
Vous aussi vous êtes ravissante Madame Le Maire.
MlM
Alors belle amie que vont me coûter ces louanges ?
MADAME DE LA COURS
Je trouve notre ville bien amorphe, pas une manifestation culturelle depuis des siècles et nos concitoyens s’emm … euh … s’ennuient ferme !
MlM
Et vous venez me proposer, je suppute, un remède de cheval pour soigner nos chers villageois ?
MADAME DE LA COURS
Vous ne sauriez mieux dire, Madame le Maire. Je viens vous proposer une exposition qui fera date dans l’histoire de notre ville et bien au-delà.
MlM
Jusqu’où ?
MADAME DE LA COURS
Mais …. Justement ….. jusqu’à ….. euh …. Paris et même plus, à l’étranger et partout !
MlM
Partout …. Voulez-vous dire …. Non … vous pensez à ce que je pense ?
MlM regarde en l’air en faisant des mimiques qui simulent l’univers pendant que MADAME DE LA COURS opine du chef.
Marianne (moqueuse)
En voulant réveiller les villageois nous voici partis pour époustoufler les extra-terrestres …. Votre réputation va atteindre les étoiles ma chère !
Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille
SEQ 2
MADAME DE LA COURS fait de grandes gesticulations et annonce :
‘L’infini culturel’ une toile blanche apparaît puis disparaît pour laisser apparaître un vieux vélo tête en bas ‘Régénérescence’ … apparaissent alors un chameau et une tapette à rat : ‘Allégresse subliminale’, ‘Hylozoïsme quantique’
MlM est stupéfaite ! Elle demande timidement
Vous avez trouvé ça toute seule ?
MADAME DE LA COURS montre Madame Le Maire du doigt et l’autre main sur le cœur prononce cette sentence :
L’art est une affaire sérieuse et il convient d’y accorder toutes les ressources nécessaires pour que les hommes vivent leur humanité.
MlM
Et vous entendez quoi par ‘ressources’
Marianne
On parie qu’elle veut des sous !
Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille
SEQ 3
MADAME DE LA COURS (caresse le sein droit de Marianne tout en se passant l’autre main dans les cheveux la tête levée dans une posture des plus inspirées)
My kingdom for a horse
Marianne
Mais c’est horrible, cette femme est une perverse dites-lui de me lâcher immédiatement ou je fais un malheur !
MlM
Bon MADAME DE LA COURS , laissez ce buste, il faut conclure !
MADAME DE LA COURS (revient vers MLM)
J’ai besoin de la salle des fêtes pendant une semaine, les agents de service et 5000 euros pour l’installation ?
MLM
C’est tout ?
MADAME DE LA COURS (un brin décontenancée)
Vous pensez que j’ai pu oublier quelque chose ?
MLM
Je vous accorde 1000 € et n’oubliez pas votre cheval en partant !
Pré-générique -
Marianne
L’art contemporain est à l’humanité ce que le carré de l’hypoténuse est à la Vénus de Milo.
Ces créations sont mises à disposition sous un contrat Creative Commons
MAL DE MAIRE
Mariage gai pas gay
ROBERTA ESCLAFE DELRIO – TRANSSEXUEL (25 ans)
Ahmed Sylla
Elle vient voir MLM pour divers problèmes (cherche du travail,changements de sexe et toute les tracasseries administratives que ça occasionne etc..) in fine, elle prend madame le maire pour sa maman, problèmes de cœur, de boulot, etc. Elle donne aussi des conseils de beauté.
Roberta va à la mairie moitié nature en homme moitié maquillée en femme et demande à MLM de les marier …..
Ses témoins sont …. Le prêtre et le jardinier Binet
SEQ1
ROBERTA (entre dans le bureau de MLM, il-elle a rendez-vous, on ne film que son profil droit – garçon elle est accompagnée du jardinier et du prêtre)
Marianne (moqueuse)
On n’est pas carnaval !
MlM (regarde Roberta avec une certaine fascination)
Bonjour mad …. mons …. Euh … messieurs dames !
ROBERTA
Vous savez je crois que tout le village me juge avec malveillance !
MlM
Pourquoi dites-vous ça ?
ROBERTA
Faut voir comment les gens me regardent dans la rue !
MLM
Ah ! non, franchement je ne crois pas que ce soit pour cette raison.
Vous avez pris rendez-vous … vous avez quelque chose à me demander ?
ROBERTA
Oui, Robert et moi souhaitons publier les bans pour notre mariage, et
mes témoins sont le prêtre Benoît et monsieur Binet, ils viendront signer demain.
MlM
Qui est Robert ?
ROBERTA
(La caméra passe de l’autre côté – profile gauche Roberta est maquillée et habillée en fille)
Ben c’est lui ….(elle montre son profil droit avec sa main gauche portant vernis à ongle et bagouses)
MLM
J’ai bien peur que ce ne soit pas possible, il faut être deux.
ROBERTA
Alors les gays ont le droit de se marier mais nous on n’aurait pas le droit ?
Monsieur le curé, vous confirmera que c’est de la discrimination.
Marianne (moqueuse)
Elle ne manque pas de double personnalité en tout cas !
MlM
Le préfet n’acceptera jamais que je marie une personne à elle-même, ça n’a rien à voir avec de la discrimination mais ça peut être considéré comme un inceste !
Marianne (sentencieuse)
Alors là, madame le Maire, on est en plein délire psychiatrique cartésien : « cogito ergo sum » (je pense, donc je suis) »
Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille
SEQ 2
ROBERTA
Un inceste ! ? Alors on n’a plus le droit de s’aimer ?
MLM
Si, mais n’oubliez jamais : ‘cogito ergo sum’ !
ROBERTA
Et ça veut dire quoi ?
MLM
Quand le vin est tiré, il faut le boire.
ROBERTA
C’est quoi le rapport avec mon mariage ?
MLM
Il n’y en a pas, mais ça m’aide à réfléchir.
ROBERTA
Autrement dit vous gagnez du temps.
MlM
Et puis, pourquoi vouloir vous marier Roberta ?
ROBERTA
Ben, c’te bonne blague, d’abord parce qu’on s’aime … (il/elle réfléchit …) et aussi pour pouvoir adopter des enfants.
MlM
Mais vous ne touchez que le RSA, comment les élèveriez-vous ?
ROBERTA
Et les allocations familiales ?
Marianne
Elle a réponse à tout, c’est normal, ils sont deux dans un même corps !
Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille
SEQ 3
ROBERTA
Bon ! Alors madame le maire vous nous mariez oui ou zut ?
Marianne
C’est un ultimatum et je m’y connais !
MLM
Marianne n’a pas tort, il faut garder raison !
ROBERTA
Marianne ! ?
C’est qui celle-là ?
MLM
(Montre Marianne de la tête ou du doigt)
C’est elle, bien sûr, la République.
ROBERTA
Vous êtes sûre que vous allez bien madame le maire ?
MLM
(Ne peut s’empêcher de rire (ou au moins sourire))
La République, c’est elle en fin de compte qui décide de ce qu’on peut faire ou pas car elle est régie par des lois et pour votre cas, Roberta, les lois disent que je ne peux pas vous marier à vous-même.
ROBERTA
Eh bien ! vous savez ce que je lui dis à Ma…
MLM
NON ! Ne dites jamais ça, vous vous attireriez ses foudres !
Pré-générique -
Marianne
Les foudres ! ? de Jupiter ou de calvados ?
Ces créations sont mises à disposition sous un contrat Creative Commons
MAL DE MAIRE
Interview
DESIRE PIGEPAT - CORRESPONDANT LOCAL (30/40ène)
Babass
Constamment à la recherche d’un scoop. Veut coincer Mme le Maire à tout prix. Et lui met la pression en permanence. Pourtant se fait rouler grossièrement dans la farine à chaque fois.
Naïf, rêveur, pas très futfut, il mélange sans cesse les expressions et proverbe et pourtant il rêve d’être un grand journaliste.
Il vient faire l’interview de Mme Le Maire au sujet des élevages d’escargots clandestins il porte une gabardine beige, un chapeau tyrolien, des lunettes de soleil et des bottes vertes.
SEQ1
Melle Bolduque
Madame Le Maire, il y a là un individu suspect qui demande à vous voir.
MlM
Qu’a-t-il de suspect ?
Melle Bolduque
Il me fait peur avec son visage de brute et ses lunettes noires.
M. Desire Pigepat (entre en force bousculant un peu au passage Melle Bolduque mais il soulève légèrement son chapeau et ôte ses lunettes noires. Pigepat est bien connu de MLM, mais il veut se donner de l’importance, alors il se présente pompeusement comme si c’était la première fois ….)
Permettez-moi de me présenter, Désire Pigepat grand reporter international missionné par le journal local. (si ça ne convient pas, il peut tout simplement dire : « Bonjour madame le maire, merci de me recevoir. »)
MlM (n’est pas dupe du mensonge de Pigepat elle est légèrement irritée mais intriguée)
Ah ! c’est vous ! Que me vaut cette visite importune ?
Melle Bolduque se retire en marmonnant des trucs incompréhensibles mais pas aimables
M. Desire Pigepat
Nous faisons actuellement un reportage sur votre commune au sujet des élevages clandestins d’escargots et je voulais savoir si vous nous accorderiez une interview ?
MlM
Mais je n’ai rien à voir avec ces élevages !
M. Desire Pigepat
Nous aimerions quand même avoir votre opinion sur ce trafic.
MlM
Le mot n’est-il pas un peu fort ?
M. Desire Pigepat
Vos administrés sont sur les dents, leurs maisons sont envahies par les escargots clandestins fugueurs, vous devez les rassurer car qui aime bien …. Euh … protège son prochain !
MlM
Voulez-vous que nous organisions une battue ?
Marianne (moqueuse)
Heureusement qu’il n’ya pas de lions par ici, vous seriez obligée d’organiser un safari !
Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille
SEQ 2
MlM (se saisit du téléphone, compose rapidement un N°)
Attendez, j’appelle le président des chasseurs …
Allô, monsieur Jimmy Perdrix ? (prononcer le ‘x’)
Oui, j’ai là un journaliste qui se plaint que vous ne faites rien pour chasser les clandestins …… Euh ! …. les escargots clandestins … du village !
M. Desire Pigepat
Mais non, mais non … ce n’est pas ce que j’ai dit je …
MlM (fait des gestes de la main pour signifier que son correspondant n’est pas du tout content)
Oh la la ! il n’apprécie pas du tout votre critique des chasseurs ….
M. Desire Pigepat
Arrêtez, je ne critique pas les chasseurs, je ne critique personne, je vous en prie …. Je veux m’en aller maintenant ….
MlM
Allô, monsieur Perdrix, Ah ! Vous arrivez ! Vous voulez vous occuper personnellement du journaliste ….
M. Desire Pigepat (complètement paniqué)
Madame le maire, excusez-moi, je viens de me souvenir que j’ai un rendez-vous urgentissime …
MLM (repose le téléphone)
Ah ah ah ! (ou hi hi hi J) …. Mais non Pigepat, je n’ai pas appelé M. Perdrix, je voulais seulement vous donner une leçon !
Marianne
Malheureuse ! Il va essayer de se venger !
Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille
SEQ 3
M. Desire Pigepat
Je vais porter plainte pour entrave à la liberté de la presse !
MlM
Je peux voir votre carte de presse, monsieur Pigepat ?
Marianne
Bien joué !
M. Desire Pigepat
Euh … ! (il fouille dans ses poches et sort un bout de papier) … voilà !
MLM
Vous appelez-ça une carte de presse ?
M. Desire Pigepat (piteux)
J’ai du l’oubliée chez moi.
MLM
Je vais porter plainte contre vous pour tentative de moquerie envers un édile !
M. Desire Pigepat (penaud)
Non, SVP madame le maire, je voulais seulement vous faire une petite blague. Je vous laisse, vous avez du travail …. (il s’en va à reculons en se courbant une ou deux fois)
MLM
Attention ! vous marchez dans les cagouilles !
Il sautille en sortant pour éviter les escargots !
Pré-générique -
Marianne
Moralité : les escargots sont des bêtes à cornes et Pigepat est une bête … c’est tout.
Vous attendiez tous cet évènement depuis fort longtemps ..... et moi .... alors !
Mais ça y'est !!! Tout vient à point qui sait attendre !
Un raout chez les ploutocrates (pièce de théâtre et adaptation cinéma)
Métempsychose du bigorneau (receuil de nouvelles)
Aux ailes bleues du vent (poésies chansons mirlitons)
Yfig fait son cinéma (scenarii de courts et longs métrages)
et bientôt .....
Apocalypse nucléaire (scénar cinéma)
Mel pot littéraire (sketches humoristiques)
et
Psychédélies (pièce de théâtre et adaptation cinéma)
Bonne lecture, bon amusement !
Julio aime Roméette ..... mais .... Julio aussi est amoureux de Roméette.
Lequel de ces deux prétendants obtiendra la main de la jeune femme ?
La vie n'est pas simple, surtout quand les parents de la jeune fille s'opposent à toute union entre ces 3 enfants ..... heu .... non, entre ces 2 tourtereaux ..... enfin, bon ... regardez et vous comprendrez !!!!!
J'ai longtemps cru qu'il fallait éduquer le peuple, mais ce sont les artistes qu'il faut éduquer.
Tant que les artistes seront des produits de marketing, le peuple s'en détournera !
La loi hadopi ne fait que retarder leur disparition.
Ils peuvent toujours mettre tous les remparts qu’ils veulent autour d’eux, cela ne palliera jamais leur misérabilisme.
On ne remplace pas le talent par des lois.
Je me réjouis, personnellement de la décrépitude du monde des arts, c’est la réponse du peuple à l’élite et HURLER qu’on a du génie, c’est du bruit pour rien.
Certains privilégiés bénéficient de promotions exorbitantes sur les radios et les télés ….. mais ils continuent de s’enfoncer.
La CNC distribue généreusement 565 millions d’euros aux amis des amis et malgré cela, le cinéma est mort.
La dictature de l’argent ne se nourrit que d’argent ……. C’est l’histoire du roi Midas et de ses longues oreilles …… l’argent ne nourrit pas.
Acheter des encarts publicitaires peut donner le change un moment, mais le filon finit par s’épuiser des deux bouts : lassitude du public et ruine du commanditaire.
Ce n’est pas la qualité des textes qui est mise en cause, c’est son objet.
Quand on se croit au dessus des autres, on ne peut les entendre, et on ne peut les représenter.
Quand les politiques redescendront sur terre, ils seront particulièrement surpris de voir l’état du peuple !
Quand les artistes et les philosophes rejoindront le peuple (je ne parle pas de ce bouffon de Onfray qui enseigne Kant à des vieillards délabrés et béats d’admiration crédule), ils seront stupéfaits de constater la richesse intellectuelle des petites gens et l’ironie crasse dont ils sont les sujets.
Si Villon venait passer ses vacances sur terre, il serait effaré, puis, reprenant ses esprits, et puisant son inspiration de la foule, il nous chanterait notre connerie dans le tuyau de l’oreille jusqu’à nous faire péter le tympan.