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  • Tata Baluchon a besoin de vous .... liste des épisodes déjà écrits et à venir .... et liste des personnages à interpréter


    Ça vous  dirait de participer à l’aventure extraordinaire de la création d’un feuilleton radiophonique qu’on appellera « les aventures extraordinaires de tata baluchon » ?

     

    J’ai besoin de votre voix. Vous pourrez ‘dire’ et interpréter un ou deux des personnages de ce feuilleton.

    On mettra des chansons et des bruitages .....  et on mettra tout ça sur le web ... avant de le proposer à des radios ....

    D'autre part, si vous souhaitez vous engager à différents autres niveaux comme :

    la musique, l'illustration, le bruitage .....  etc ..... vous êtes bienvenu(e)s.


    Titres des épisodes déjà  écrits :


    courts se situant à Paris


    0 - Pilote                                        (cliquez)
    1 - Tata Baluchon organise des soirées libertines  (cliquez)
    2 - Tata Baluchon apprend le kungfu   (cliquez)
    3 - Tata Baluchon fait du babysitting  (cliquez)
    4 - Tata Baluchon donne des cours de philo
    5 - Tata Baluchon se lance en politique 

    5 bis- Tata Baluchon en politique 2eme partie
    5 ter- Tata Baluchon en politique 3eme partie
    6 - Tata Baluchon surf dans internet
    7 - Tata Baluchon gagne le premier prix
    8 - Tata Baluchon experte en art contemporain
    10 - Tata Baluchon explique l'économie de marché
    11 - Tata Baluchon et la généalogie
    12 - Tata Baluchon au salon de beauté

    D'autres épisodes sont en gestation (dans la série courts à Paris) ....

    Moyens courts hors Paris
    31 - Tata Baluchon à st Tropez
    32 - Tata Baluchon en Égypte
    33 - Tata Baluchon au Soudan.

    exemples de titre à venir dans cette sous série :


    34 - Tata Baluchon espionne au service de sa majesté

     

    35 - Tata Baluchon les pissenlits pas la racine
    36 - Tata Baluchon sic transit gloria mundi
    37 - Tata Baluchon chasse le kangourou
    38 - Tata Baluchon saute en parachute sur Pretoria

    etc ...

     

    Liste des personnages :

    Cette liste n'est pas exhaustive, elle inclut les locataires de l'immeuble mais n'inclus pas les personnages des séries à l'étranger ...

     

     

    Tata Baluchon Madame Octavie  BALUCHON

    Propriétaires du 1er Jeannot et Jeannette Lapin  Un bébé et une fillette de 3 ans

    Docteur Patrack Elie

    Son fils Patrick

    Sa fille Rita

    Docteur Jésus Delatrique

    Sa femme Fadéla Delatrique

    Voisine du 3ème G  : Marie-Madeleine veuve Poignet remariée Couilloux

    Propriétaire 3ème droite    Sevy Dralliev

    PROPRIÉTAIRE 5ÉME GAUCHE  Julot Bogosse

    Madame veuve Lepied (voir episode 3)



  • Yfig fait sa pub !

     

    Avez-vous jamais prêté attention aux pubs télé ??????

    Je viens de me rendre compte que Coluche, ce précurseur de la réclame efficace et pragmatique, avait raison. C’est donc avec un enthousiasme non dissimulé qu’à mon tour je me lance dans ce périlleux exercice d’auto publicitaire pour moi-même en personne !

    Souvenez-vous que tout repose sur le slogan !

     

    Vous en avez marre de votre pauvre vie de taré ….. venez lire mon blog vous aurez confirmation de votre débilité !

    Votre famille ne veut plus vous voir  …… sur mon blog devenez le voyeur !

    Dehors il fait mauvais temps, le gris du ciel vous déprime, la neige brûle vos yeux et le verglas vos pneus ….  N’hésitez pas, venez sur mon blog vous réchauffer, reprendre force et vie !

    Votre patron vous a foutu à la porte, votre femme ne veut plus vous voir et vos enfants vous jettent des pierres  ……  sur mon blog vous rigolerez un bon coup et vous oublierez tous vos soucis !

    Vous désespérez de ne lire que des catastrophes et même des mauvaises nouvelles dans la presse et sur le WEB …..  positivez, venez vous transcender sur mon blog où la vie est belle mais pas autant que les femmes et où le chorizo a le vrai goût de l’âne puisqu’après tout c’est fait de ça !

    Demain la fin du monde vous effraie et vous fait peur …. Venez sur mon blog, le seul qui ne sera pas dézinguer par les mayas parce que sur mon blog, les mayas y z’y viennent tous pour échapper à madame la Camarde. D’ailleurs, la Camarde elle-même vient régulièrement prendre des nouvelles du reste du monde.

     

    Alors ! ?

    Convaincus ?

    Ben oui, forcément puisque pour lire mes conneries faut venir sur mon blog !!!  CDFD !!!  

     

    Ah Ah Ah !!!

  • Des questions sur la protection des écrits ...... et des réponses :)

     

    Ma première question : "c'est quand qu'on me pique un texte ?"
    Parce que franchement, depuis le temps que j'écris ..... on ne m'a encore jamais piraté. Avouez que c'est vexant ! Cela tend à dire que mes textes ne valent pas tripette !
    Pourtant, je suis souvent sollicité ... mais c'est vrai que la dernière fois que j'ai écrit (des sketches), la maison de prod ne voulait rien entendre pour contractualiser nos relations. Du coup, s'ils me piquent mes textes, ça ne vaudra certainement pas la peine de leur intenté un procès que je serais sûr de gagner puisque tous mes textes sont protégés .... mais honnêtement, faire un procès pour trois francs six sous ....
    Conclusion : le piratage existe, personne ne le niera, mais ça ne concerne que des textes qui ont déjà acquis une certaine valeur commerciale (pas forcément littéraire). Il est donc vain de se faire une montagne de ce type de risque.
    Le jour où je verrai mes textes usurpés et vendus à mes dépens .... il sera grand temps d'y porter une plus grande attention.

    Ma deuxième question :
    "Pourquoi protéger un texte ?"
    En fait, ça ne vaut la peine de payer la SACD (ou autre) que si le texte est exploité car la SACD se charge du recouvrement des droits d'auteur auprès de l'éditeur ou de la prod ou de l'exploitant et dispose de moyens de pression et juridiques qu'un particulier seul ne peut s'offrir.
    Mais rien n'oblige personne à passer par un tel organisme.

    Ma troisième question (pour celles et ceux qui ont le courage de lire jusque là ...) :
    "Existe-t-il un moyen simple, sûr et gratuit de protéger ses textes ?"
    Oui.
    Ah bon !
    Et lequel ?
    Simple : l'édition avec identification isbn.
    Et on fait ça où ?
    Chez les éditeurs numériques .... attention ….  Pas tous et surtout pas chez les éditeurs bidons qui vous demandent de l’argent pour vous mettre sur internet !!!
    Voilà !
    Vous savez tout, et je reste à votre écoute si vous avez d'autres questions.

  • J'ai de nombreux projets d'écriture en cours. En voici un qui me tient particulièrement à coeur.

     

    Les aventures extraordinaires   

    de

    tata Baluchon

     

     

     

     

    Épisode 1 : Tata Baluchon à Saint Tropez

    Connaissez-vous ma tante Baluchon ?

    Un sacré personnage, c’est moi qui vous le dis ….  Elle n’a pas sa langue dans la poche de sa blouse, non ….  Elle l’a plutôt bien pendue à l’entrée de sa loge !

    Attention, sa loge ne signifie pas qu’elle soit franc maçonne …. Ou alors maçonne comme la guêpe éponyme qui pique plus vite que son ombre !

    Sa loge, figurez-vous, c’est un deux pièces au rez-de-chaussée de l’immeuble où j’habite rue puce-pique …. Euh ! …  non, pardon, Pic-Puce !

    Il est coquet son petit appartement mais quand on passe devant sa porte, ce qui choque les narines c’est cette odeur de pisse de chat !

    Elle, c’est une femme d’une cinquantaine d’années, assez obèse, je dirais dans les cent dix cent quinze kilos,  avec des cheveux poivre et sel lavasses, tenus en chignon croûton par un lacet de chaussure, une robe large avec des dessins de légumes genre pomme de terre, poireaux, carotte, navets, cornichons …  d’ailleurs, ça sent souvent le chou dans les escaliers !

    Quand elle sourit, sa bouche se découvre sur deux rangées de chicots noirâtres et malodorants si on s’approche trop !

    Elle dispose d’une paire de nibards très impressionnante au point qu’elle n’a jamais trouvé de soutif à sa taille et qui reposent sur son bide proéminent alors que l’ensemble repose sur une paire de guiboles grosses comme des baguettes asiatiques (En fait ça doit être un effet d’optique !) elles-mêmes agrémentées de grosses chaussettes à motifs écossais fourrées dans des pantoufles usées de partout.

    ***

     

    L’ascenseur arrive ….  Une voix connue dans mon dos :

    « Hep ! mon neveu, faut que je lui dise … »

    Elle est comme ça, tata Baluchon, elle ne connaît ni le voussoiement, ou alors que très exceptionnellement, ni le tutoiement. Elle s’adresse toujours aux autres à la troisième personne.

    Je me retourne, elle m’alpague par la manche pour être certaine que je ne vais pas m’enfuir dans le lift !

    « Y va plus me voir … »

    Sûre de son petit effet, elle fait ‘teaser’ le suspens ….  Évidemment, mon air surpris, interrogatif et quelque peu dubitatif la ravit et elle reprend avant que j’aie le temps de me réjouir …

    « Pendant deux semaines ! »

    Ouais, je me disais aussi ….

    « Je pars en vacances. 

    Il le sait peut-être pas mais ça fait quinze ans que je n’ai pas pris de vacances, il était temps que je décompresse ! »

    C’est surtout à moi que ça va faire des vacances !

    « Et tu  pars quelque part ? »

    « J’ai réservé sur internet, je pars en covoiturage pour Morzine où j’ai de la famille, une tante éloignée, tatie Danièle, qui est concierge dans un immeuble coquet et bourgeois. »

    Je ne puis m’empêcher d’avoir une  pensée émue pour les pauvres covoiturés qui vont se retrouver  avec cette montagne de chair et de crasse pour compagne de route ! Heureusement elle compense par un cœur grand comme ça !

     

     

    ***

    A l’avant, un jeune homme d’une trentaine d’années conduit le véhicule qu’il a loué et qui lui rapporte un peu d’argent grâce à la participation qu’il demande aux covoiturés. Il fait d’une pierre deux coups puisqu’il va à Morzine retrouver sa copine pour deux semaines de ski et d’amour.

    Sa voisine, une jeune femme d’une trentaine d’années également, brune, au teint quelque peu livide et qui rentre à Morzine après avoir échoué dans ses recherches de travail à Paris. Elle n’est pas d’humeur loquace, elle déprime à l’idée de retourner vivre chez ses parents.

    A l’arrière droite, une femme d’âge mûr, les cheveux teints auburn descendants en boucles sur ses frêles épaules et au centre son compagnon, un gars bourru et renfrogné qui n’apprécie pas d’être assis là à côté de ma tata. Ce sont des saisonniers qui partent à Morzine pour travailler dans un restaurant comme cuisinière et factotum.

    Assise à l’arrière gauche, ma tante, toute tordue, elle a la joue contre la vitre. Il n’était pas prévu qu’ils soient 4 à l’arrière – si on considère que tata Baluchon compte pour 2 !

    Les autres font des tronches pas possibles ! Et il y a de quoi !

    C’est la sinistrose dans le véhicule.

    Pour contrebalancer les odeurs insupportables qui flottent dans l’habitacle, ils roulent toutes vitres ouvertes et l’air qui s’engouffre dans le véhicule a fini par l’enrhumer …. C’est donc tout naturellement qu’elle éternue vigoureusement emplissant le véhicule d’une brume collante et malodorante.

    C’est bien connu, l’éternuement engendre l’éternuement …. C’est un véritable concert cataclysmique !

    Le chauffeur décide de faire une pause pipi.

    Dès que la tantine  a disparu dans les toilettes, la voiture repart en trombe laissant le gros sac imitation peau de lama andain de tata Baluchon sur le bas côté.

    Quand elle sort et comprend ce qui vient de passer, elle se met dans une rage digne d’un chien écumant prêt à mordre tout ce qui passe à sa portée. Sauf qu’avec ses chicots ….

    Après un long moment de révolte tapageuse qui fait peur aux enfants et terrorise les parents, tata Baluchon finit par s’assagir et à réfléchir à sa situation qui n’a rien d’enviable.

    Elle n’est arrivée qu’à Fontainebleau et maudit le chauffeur qui lui a prit cent euros de frais de participation.

    Après plusieurs tentatives infructueuses d’autostop auprès des automobilistes de l’aire de repos, elle finit par se diriger vers le parking des poids lourds. Les routiers sont sympas, elle finit par en trouver un pas trop bégueule qui accepte de la prendre à bord.

    C’est un brave homme qui conduit avec prudence son poids lourd qui transporte des pièces de rechange de voiture allemandes. Il est bonhomme et engage volontiers la conversation :

    « Alors comme ça on vous a laissé sur le bord de la route ? »

    « Oui, quand je rentrerai à la maison, il entendra parler du pays, je ne vais pas en rester là, c’est moi qui vous le dis ! »

    « Mais c’était des parents à vous ? »

    « Ben non, je les connais pas, j’avais trouvé un trip en covoiturage et il m’a pris 100 euros, faudra bien qu’y me les rende ! »

    « De nos jours, on ne sait plus à qui se fier ! »

    Tata Baluchon, bercée par le ronron régulier du moteur et la musique entêtante des pneus sur l’asphalte finit par s’endormir.

     

    ***

    « Hep ! Madame, faut vous réveiller, on est arrivés ! »

    « Déjà ! On est à Morzine ? »

    « A Morzine, mais ça va pas la tête, on est à Saint Trop ! »

    Et voilà tata Baluchon rendue sur un parking de supermarché non loin de la ville des fameux gendarmes.

    Elle traîne son gros sac simili lama andain jusqu’à un autobus qui l’amène jusqu’au port.

    Ah ! Elle est fringante avec sa robe bleue à pois noirs, son foulard jaune à voilette violette, ses chaussures rouges et son gros sac marron tout élimé !

    Faut dire qu’elle est un peu perdue la tante. Elle n’a pas été programmée pour ce genre de situation et puis …. Où aller ? À qui demander conseil ? Que faire ?

    Elle atterrit à la terrasse du café de Paris, sur le quai, fasse à la rade et aux luxueux yachts qui mouillent là, endormis par les légers clapotements de la mer bleue translucide.

    Elle demande un café et la carte …. Quand le garçon lui demande de payer le café avant de le lui servir, elle est toute ébouriffée !

    « Qu’est-ce qui s’passe ? j’ai une tête de voleuse, il l’a pas confiance, y croit que je vais me sauver sans payer, moi, une descendante des Baluchon, concierges depuis plus de quarante ans ! »

    Mais le garçon ne veut rien savoir !

    « C’est pour tout le monde pareil, madame, c’est pour éviter la fraude qui est courante ici ! »

    Elle s’étrangle en regardant le prix du café !

    « Mais c’est pas le prix d’un café, ça, c’est le prix d’un repas ! »

    Le garçon ne se démonte pas, il a l’habitude !

    « Vous êtes à St Trop, madame, pas à Deauville ! »

    Elle se lève et s’en va sans demander son reste ni boire son café qu’elle ne paie pas. Le garçon n’est pas surpris, il commente simplement :

    « Encore une fauchée paumée à St Trop ! »

    Et il repart avec son plateau et son café déjà froid.

    Elle  ne sait où aller, elle se sent perdue, abandonnée ….  Et finit par s’assoir sur son sac juste en face d’un magnifique yacht de milliardaire : le « Pacha d’al Beïda ».

    Elle ne le sait pas, madame Baluchon, mais ce yacht est la propriété du calife de Merguez, un émirat peu connu où il est coutume d’offrir l’hospitalité aux dames moyennant quelques privautés. D’ailleurs, les Merguéziens adorent les femmes obèses.

    Le cuisinier du yacht, sorti sur le pont arrière pour fumer un joint la repère et se dit que son maître pourrait bien le récompenser pour une si belle prise.

    Il descend donc l’air de rien sur le quai et commence à tourner autour de la concierge qui finit par se rendre compte de son manège.

    Le dialogue s’engage …

    « Qu’est-ce qu’il a à tournicoter comme ça autour de moi ? Y m’a jamais vue ? Y veut ma photo ?»

    L’homme a un fort accent mais il parle un peu le françaoui.

    « T’y es nouvelle ici ? »

    « Nouvelle ? Comment ça nouvelle ? »

    « J’y t’y jamais vue avant ! »

    « Ben oui, c’est normal, je viens juste d’arriver par erreur, je voulais aller à Morzine et je me retrouve ici … y parle d’une mésaventure ! Et je connais personne, je sais pas où aller, je suis perdue ! »

    Elle esquisse un sanglot.

    « T’y veut monter sur l’y bateau ? J’y vais t’y donner à manger, j’y suis cuisinier sur l’y bateau ! »

    Elle le scrute fort suspicieusement, mais le gars a l’air normal, comme un président de la République.

    « Ben je dis pas non, j’ai rien mangé depuis hier et on a roulé toute la nuit. »

    La voilà assise dans la cuisine du bateau à se goinfrer de plats hallal et épicés. Elle se régale !

    Soudain, le bateau est saisi de soubresauts. Le bruit s’amplifie et elle comprend que le bateau appareille … qu’il part, quoi !

    Elle se lève maladroitement, alpague son sac simili, manque tomber et cherche son chemin vers la sortie…. Qu’elle ne trouve pas. Mais il y a un hublot où elle colle son museau et voit défiler les quais et les autres bateaux …

    Madame Baluchon est inquiète … elle se pose des tas de questions qui ne resteront pas très longtemps sans réponse.

    Le cuisinier fourbe vient la chercher et ‘sirupeusement’, il l’invite à venir se rafraîchir sur le gaillard d’avant où, justement, le calife de Merguez se repose.

    Elle arrive tenant fermement contre son sein son baluchon …  son sac, quoi !

    Ignorante des coutumes merguéziennes, madame Baluchon serre la main que le calife lui tendait afin qu’elle la baise respectueusement.

    Le calife ne s’offense pas outre mesure de ce manque de civilité, de toute façon, ce n’est pas ce qu’il attend de la dame qu’il observe attentivement et sous toutes les coutures de sa robe à pois. Elle est vraiment parfaite, parfaitement désirable et aux goûts de son hôte.

    Celui-ci lui propose de partager un punch au rhum de Couscous , la capitale de l’émirat dont il est le puissant calife puis lui propose d’aller se rafraîchir sans sa cabine avant qu’elle ne le rejoigne dans le salon des privautés.

    Elle est prise en charge par deux belles femmes maures mais moins accortes, cependant, que la concierge en goguette …

    Après s’être douchée, les odalisques lui proposent une djellaba d’un blanc immaculé. D’ailleurs,  elle n’a plus rien d’autre à se mettre, ses vêtements ont disparus.

    Les deux femmes entraînent madame Baluchon jusqu’au salon des privautés et c’est là que les doutes commencent à l’assaillir car les murs sont couverts d’estampes japonaises toutes plus explicites les unes que les autres.

    Le calife la met à l’aise :

    « Viens ma belle, ma loukoum, ma biche sauvage, ma gazelle, viens me faire bouillir l’airo (pénis en arabe) et il sort un énorme vit turgescent !

    Vous imaginez le tableau ! ?

    Tata Baluchon, les yeux hors de la tête au vu de ce membre habituellement dissimulé mais n’ignorant pas complètement l’utilisation qui en est usuellement faite s’étrangle et tombe de son pouf avant de se redresser vivement et de hurler :

    « JAMAIS, vous m’entendez bien, jamais personne ne m’a traitée comme ça, je suis une jeune fille, monsieur, une vraie vierge et je tiens à le rester, je hais le sexe, je le hais … »

    Le cuisinier, les deux merguéziennes et le maître d’hôtel se sont saisis de l’excitée et se dépêchent de l’ôter à la vue du calife qui a fait un signe le poing fermé le pouce dirigé vers le bas tout en jurant dans sa langue que cette folle ne vaut pas un pet de chameau.

    Depuis le pont arrière, le cuisinier et le majordome pousse la concierge à la flotte pendant que les odalisques jettent les vêtements et le gros sac simili de tata Baluchon par-dessus bord alors que le yacht continue sa course à grande vitesse.

    La voici qui barbote empêtrée dans sa djellaba. Elle est en grand péril. Elle essaie bien d’appeler au secours mais l’eau qui lui rentre dans la bouche et le nez l’en empêchent.

     

    ***

     

    J’ai un petit coup de blues en passant devant la porte de la loge où est exposée une feuille sur laquelle il est inscrit : « la concierge prend des vacances ».

    Où est-elle, que fait-elle ?

    Ca ne fait que 4 jours, pas même une semaine qu’elle est partie, mais ça me semble bien plus.

    Ne plus l’avoir sur le dos, ne plus me sentir épié, surveillé, ne plus l’avoir sur ma route à me bloquer pour me narrer ses pérégrinations abracadabrantesques ….  Tout cela me manque un peu …  mais je sais que ça va passer et que cette quiétude doit être appréciée à sa juste valeur…

     

     FIN épisode 1


    ***

     

     

     

     

     

    Épisode 2 : Tata Baluchon en Égypte.

    Après avoir dûment bu la tasse, elle se retrouve au Caire où elle va quand même prendre le temps de visiter les pyramides pour son plus grand malheur.

     

    Épisode 3 : Tata Baluchon au Soudan.

    Enlevée par des touaregs elle arrive à dos de chameau dans la ville où s’unissent pour la fin de leurs vies le Nil bleu et le Nil blanc.

     

    Épisode 4 : Tata Baluchon espionne au service de sa majesté.

    Ayant réussi à se sauver des griffes de ses terribles geôliers, elle tombe de Charybde en Scylla et doit espionner pour la Reine d’Angleterre pour sauver sa peau !

     

    Épisode 5 : Tata Baluchon les pissenlits pas la racine.

    Pour survivre, tata Baluchon se fait marchande des quatre saisons à Djakarta où elle fait la connaissance du professeur Sevy, savant atomiste qui la demande en mariage.

     

    Épisode 6 : Tata Baluchon sic gloria mundi transit.

    Le savant a un petit accident qui empêche le mariage …. Elle part pour Bali contre son gré où elle va entrer dans un corps de balais Balinais pour le plus grand amusement des touristes.

     

    Épisode 7 : Tata Baluchon chasse le kangourou.

    Remarquée par un riche propriétaire Australien, elle se retrouve dans un ranch en plein bush. Elle ne devra son salut qu’à des bushmen qui pensent qu’elle est l’incarnation du dieu des kangourous.

     

    Épisode 8 : Tata Baluchon saute en parachute sur Prétoria.

    Elle part dans les bagages d’un sud africain qui n’apprécie guère de la retrouver dans la soute à bagages au moment d’atterrir. Il la jette par la portière de l’avion.

     

    Épisode 9 : Tata Baluchon pêche le gros à Dakar.

    Elle descend jusqu’au Cap où elle embarque sur un chalutier Suisse qui part pour une campagne de pêche au marlin près des côtes Sénégalaises.

     

    Épisode 10 : Comment Tata Baluchon rentre enfin à Paris et décide d’ouvrir un sex shop !

     

  • Régis cherche salles de spectacle pour son one man show

     

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    Régis est-il un animal ?

     

    S’il l’était, à n’en point douter, ce serait un caméléon ou une pieuvre.

     

    L’un de ces animaux qui se fondent dans le paysage et qu’on ne reconnaît que lorsqu’il se déplace sur un autre fond dont il adopte les couleurs avant que vous n’ayez compté jusqu’à 3  !

     

    Oh ! il n’est pas à proprement parler ce genre de transformiste de foire qui doit son succès aux costumes qu’il change plus vite que l’éclair  ….  Non ! Régis, lui endosse des personnalités diverses et variées avec l’aisance d’un authentique acteur, de ceux qui ne craignent pas de jouer tous les rôles sans en devenir aucun pour de bon.

     

    Le voici charcutier et l’instant d’après il est psychiatre. A peine a-t-on le temps d’apprécier sa thérapie qu’il se transforme an pirate avec trois accessoires et un bandeau sur l’œil. Dès qu’il le retire le voici grand reporter international nous faisant découvrir les charmes de pays lointains et exotiques dont il revient célère pour nous faire partager son expérience de curé et de rocker ……

     

    Voilà qui est Régis quand il se lance corps et âme dans son « ouane mane chaud ».

     

    En quoi son spectacle est-il différent des autres (en sus de ne pas s’enliser dans ses personnages) ?

     

    Régis s’appuie sur des textes sérieusement écrits même si leur contenu est décalé et surréaliste.

     

    Régis interprète des textes qui ne contiennent ni vulgarité ni grossièretés, des textes plein d’humour intelligent qui redonne des couleurs à la vie et font oublier pour un instant magique le gris qu’il y a dehors.

     

    Et comment je le sais ?

     

    Parce que j’ai écrit les textes et que je soutiens Régis qui en vaut vraiment le ticket d’entrée dans la cour des grands …. Bientôt.

     

  • Savez-vous tweeter les tweets à la mode à la mode savez-vous tweeter les tweets à la mode de cheu nous ?

    Le gouvernement Boukistanais, préoccupé par la mode tweet m’a demandé de me pencher sur le phénomène tweet pour voir ce qu’il en retweet ?

     

    Voici un extrait de mes découvertes …….  Tweeteuses, n’est-il pas ?

     

     

     

    Un tweet vaut mieux que pas de tweet … tu  tweeteras !

     

    Je te tiens tu me tiens par la tweetechette le premier qui tweetera aura une tweetette !

     

    Tu ne tweeteras pas ton prochain tweet !

     

    C’éait un grand tweet plein de tweet on l’a tweeté dans son tweet !

     

    Les tontons tweeteurs : Hum ! il est bon ce tweet ! Y’aurait pas du tweet dedans ? …. Y’en a !

     

    Classique tweet : La main d’ma tweeteuse dans la culotte d’un tweeteur !

     

    Vénus Callytweet : touche pas mon tweet !  je ne suis ni tweet ni tweeteuse !

     

    Docteur tweetknock : n’auriez-vous pas tweeté ce tweet quand vous étiez petit ? Ne seriez-vous pas tombé sur ce tweet ?

     

    Victor Hugotweet : tweet quand même un tweet à ce tweeteur dit le père tweet !

     

    Si tous les tweeteurs du monde pouvaient s’passer de tweet ça tweeterait moins !

     

    En famille : Dis ! t’as pas vu passer mon tweet ?

     

    Professionnel du bâtitweet : C’est au pied du tweet qu’on reconnaît le tweeteur !

     

    Économique : quand le tweet va …..  tout va !

     

    CSG : l’augmentation des tweets tweetera de nouveaux tweets qui tweeteront le tweeteur :

     

    Médical : non premium nocere du tweet ça pourrait vous tweeter le tweet !

     

    Archéolotweet : on a retweeté un tweet vieux de plusieurs tweets qui n’avait pas tweeté tous ses tweets. Les tweeteurs en sont restés tout tweet !!!!!

     

    Alcholotweet : tweeter hic ? Vous voulez hic ! que je tweet hic ! dans ce tweeteur hic ? Mais je n’ai pas hic ! tweeté monsieur le tweeteur !

     

    Respect du tweet : Tweetallah est le plus grand tweeteur de tous les tweeteurs ! vous devez le tweeter au nom du tweet et pis c’est tweet !

     

  • à chacun son opinion !

    Trouvé sur le web :

    http://www.mga.asso.fr/

     

    La nouvelle Marseillaise par Graeme Allwright - Sylvie Dien



    Pour tous les enfants de la terre
    Chantons amour et liberté.
    Contre toutes les haines et les guerres
    L'étendard d'espoir est levé
    L'étendard de justice et de paix.
    Rassemblons nos forces, notre courage
    Pour vaincre la misère et la peur
    Que règnent au fond de nos coeurs
    L'amitié la joie et le partage.
    La flamme qui nous éclaire,
    Traverse les frontières
    Partons, partons, amis, solidaires
    Marchons vers la lumière.

    © 2005, Graeme Allwright - Sylvie Dien

     

     

     

    La Marseillaise - paroles en français

     

    Allons enfants de la Patrie
    Le jour de gloire est arrivé !
    Contre nous de la tyrannie
    L'étendard sanglant est levé
    Entendez-vous dans nos campagnes
    Mugir ces féroces soldats?
    Ils viennent jusque dans vos bras.
    Égorger vos fils, vos compagnes!

    Aux armes citoyens
    Formez vos bataillons
    Marchons, marchons
    Qu'un sang impur
    Abreuve nos sillons

    Que veut cette horde d'esclaves
    De traîtres, de rois conjurés?
    Pour qui ces ignobles entraves
    Ces fers dès longtemps préparés?
    Français, pour nous, ah! quel outrage
    Quels transports il doit exciter?
    C'est nous qu'on ose méditer
    De rendre à l'antique esclavage!

    Quoi ces cohortes étrangères!
    Feraient la loi dans nos foyers!
    Quoi! ces phalanges mercenaires
    Terrasseraient nos fils guerriers!
    Grand Dieu! par des mains enchaînées
    Nos fronts sous le joug se ploieraient
    De vils despotes deviendraient
    Les maîtres des destinées.

    Tremblez, tyrans et vous perfides
    L'opprobre de tous les partis
    Tremblez! vos projets parricides
    Vont enfin recevoir leurs prix!
    Tout est soldat pour vous combattre
    S'ils tombent, nos jeunes héros
    La France en produit de nouveaux,
    Contre vous tout prêts à se battre.

    Français, en guerriers magnanimes
    Portez ou retenez vos coups!
    Épargnez ces tristes victimes
    À regret s'armant contre nous
    Mais ces despotes sanguinaires
    Mais ces complices de Bouillé
    Tous ces tigres qui, sans pitié
    Déchirent le sein de leur mère!

    Nous entrerons dans la carrière
    Quand nos aînés n'y seront plus
    Nous y trouverons leur poussière
    Et la trace de leurs vertus
    Bien moins jaloux de leur survivre
    Que de partager leur cercueil
    Nous aurons le sublime orgueil
    De les venger ou de les suivre!

    Amour sacré de la Patrie
    Conduis, soutiens nos bras vengeurs
    Liberté, Liberté chérie
    Combats avec tes défenseurs!
    Sous nos drapeaux, que la victoire
    Accoure à tes mâles accents
    Que tes ennemis expirants
    Voient ton triomphe et notre gloire!