Quand satan s'invite à la table du diable ....
Un petit texte gentillet pour amuser et faire passer le temps !
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Un petit texte gentillet pour amuser et faire passer le temps !
C'est parti mon kiki
J’aime bien les documentaires animaliers, ils sont toujours pleins d’enseignements.
Tenez, les poissons chats, par exemple, ces hideux animaux qui vivent aux fonds des eaux opaques et se nourrissent de vermines, de cadavres en décomposition laissés par les crocodiles délicats qui ne consomment pas la chair trop putride.
Ces poissons là vivent et se développent sans trop de désagréments tant que les eaux sont hautes à la saison des pluies.
Ils parcourent les fonds, leur bouche suceuse fouissant la vase, les moustaches en bataille, tactiles et graciles, détectant à tâtons les mets qu’ils affectionnent.
Ils grossissent, font de la graisse et fraient puis pondent dans la vase qui bientôt redeviendra terre sèche et craquelée.
Les œufs résisteront jusqu’aux prochaines pluies.
Mais en attendant, voilà nos poissons chats, poussés par la sécheresse et le tarissement, entassés pêle-mêle dans un trou d’eau qui s’évapore un peu plus chaque jour.
Si on voulait faire un bon mot, on dirait qu’ils s’entassent comme des sardines.
Mais pour eux ce n’est pas drôle.
Frétillants comme des brèles pour se faire de la place ils deviennent des proies faciles pour tous les prédateurs qui s’en repaissent.
Les crocodiles et les horribles marabouts (d’ficelle) les dévorent sans cérémonies et quand ils sont repus et qu’il n’y a plus d’eau, les poissons desséchés forment une masse noire qui nourrira la terre en azote et minéraux.
C’est pas marrant la vie du poisson chat.
Être entassés, les uns par-dessus les autres, sans échappatoires, sans autre lieu où aller et se retrouver à la merci des prédateurs sans pitié, voilà la vie affreuse des poissons chats hideux.
OOOOOOHHHH ne voyez là aucune métaphore illustrant un comportement quelconque humain … non, les hommes ne mangent pas de ce pain là ! Les hommes sont, certes cruels, mais jamais ils ne massacreraient leurs prochains entassés dans la nasse comme des sardines.
La cérémonie d’ouverture et les projections auront lieue dans le cinéma Henri Jeanson
Et le pot d’ouverture ainsi que la cérémonie de clôture dans les greniers à sel (Rue de la Ville) .
32 films ont été retenus sur 800 proposés. (Depardieu a été recalé)
3 prix seront remis lors de la clôture.
Le premier prix est doté d'une aide complète à la réalisation d'un moyen métrage ( matériel, lieux, décors, montage, post prod ...) d'une valeur d'environ 100.000 €.
Pour acheter un passe : (Office de Tourisme de Honfleur) http://www.ot-honfleur.fr/
Demandez le programme : http://www.honfleurtoutcourt.com/page/weekend
Bon week end à tous !
Un psy peut en cacher un autre
enfin mis en scène pour la première fois !
J’ai reçu un message ... suivi d'une conversation téléphonique d'une dame très sympathique et dynamique metteur en scène qui réside dans un petit village non loin de Béziers et qui me demande d'autres saynètes.
Elle a monté et fait jouer 5 saynètes (sur 10) de ma pièce :
"un psy peut en cacher un autre"
devant 200 personnes (vous pourrez vérifier la véracité de cette information avec le lien vers le Midi Libre plus bas …).
La salle a beaucoup ri et beaucoup apprécié. Certains ont même eu l’audace de critiquer en disant que c’était trop court ou pas assez long …. Non mais !!!
Ils rejoueront ce spectacle en septembre et octobre (avec une saynète en plus) dans d'autres petites communes mais la troupe me sollicite déjà pour d'autres textes ...
Je vais leur envoyer des sketchs de
"tata Baluchon" ....
Et j'attends qu'elle ait mis sur internet des photos et des vidéos extraites du spectacle ... dès que je les reçois je vous tiens au courant avec une seconde chronique sur ce même sujet.
Elle dit que grâce aux vidéos et aux rires éclatants des spectateurs, les autres associations se battent pour obtenir le spectacle .... ils ont même refusé le Zénith de Béziers ... pas assez de places ! (bon … ça c’est pas vrai mais j’ai bien le droit de rêver !)
On peut dire que j'aurais vraiment commencé tout en bas, sans le moindre piston, sans relation, sans rien .... mais bon .... à partir du moment où le public en redemande, même si c'est dans un bled perdu au milieu de nulle part du Languedoc Roussillon ... moi, j'en suis fier ! (J’espère que la troupe ne prendra pas ombrage de cette dernière remarque si jamais ils tombent dessus car je m’associe totalement à eux en qualité d’inconnu dans son trou perdu !!!)
C'est pas à Honfleur qu'on verra ça avec tous les trouducs qui ont pris la culture en otage et qui font des spectacles minables pour des spectateurs indigents !!! :)
Ce n'est qu'un début ... je continue le combat ....
Ils ont pris, me dit-elle, un véritable perroquet pour jouer le rôle du perroquet et c'est quelqu'un en coulisse qui parle pour lui et dit la réplique devenue immortelle : "espèce de salope !"
Moi, madame, j'exporte la culture Normande jusqu'au fin fond de la France très profonde pendant qu'à Honfleur on se gargarise des auteurs pédants et tristes !
Faut aussi que j'écrive la suite des dialogues à la noix .... je suis débordé !!!!!!! MDR !!!
Ci-dessous le lien vers l’article du Midi Libre par Geneviève Forasiepi :
Les habitants de Bassan pourraient chanter : "Dans la vie faut Bassan faireeee"!
Bon ... maintenant que je suis devenu un auteur incontournable du paysage culturel de la France profonde, je dois avouer que je suis très fier de figurer parmi les auteurs inconnus lus.
Ben oui !
Quand on sait les difficultés qu’il y a à se faire lire …. On apprécie mieux l’exploit !
Vous me connaissez, l'humilité est mon humus, le lit de feuilles de mes textes qui n'intéressent personne et forgent à la fois le froment et le composte de l'avenir de la culture de la France ...
Les petits enfants apprendront par cœur "le mot nu" (c'est Edmond (prof de lettres à la retraite) qui me l'a prédit) ... les plus vieux auront les lèvres pendues aux seins généreux de tata Baluchon et les caïds ne jureront que par DVDP ....
C'est comme ça, on n'y peut rien .... les premiers ministres se suivent et se succèdent .... les présidents président dans le vide ... et mes conneries me survivront si Allah Jéhovah Bouddha et tata Baluchon le veulent bien !
En conséquence, je vous le dis en vérité ... je vais me coucher avec bonheur et le sentiment du devoir accompli !
Poils au zizi !!!!!!
J’arrive au restaurant : « le bigorneau », fameux resto de fruits de mer sur la corniche sud de Honfleur.
Vous le connaissez peut-être ?
C’est un bâtiment construit sur pilotis qui avance sur la mer (« les pieds dans l’eau » comme on dit dans le reg).
On descend par un grand escalier en bois vers la partie du restaurant fermée et en traversant cette partie, on arrive sur un ponton en bois dont les pattes sont caressées par les vagues fougueuses qui font un clapotis perpétuel abasourdissant quand la tempête gronde aux équinoxes de novembre.
Le soir, quand le foehn souffle son souffle chaud et mouillé iodé sur le golf de l’estuaire, la terrasse maritime est éclairée de grands flambeaux rustiques aux flammes dansantes et tremblotantes qui donnent une ambiance ésotérique au ponton sur lequel les tables recouvertes de nappes blanches attendent sagement les panses affamées.
Chacune des ces tables immaculées est éclairée par des chandelles colorées et aromatisées, ornée de petits vases de fleurs des champs aux fragrances normandes et rurales.
Au ras de l’eau, au loin, les lumières scintillantes et sautillantes du port du Havre dansent en cadence avec les feux des navires enluminés sur leur erre et les éclairs du phare de la Hève.
C’est paradisiaque … et plus si affinités.
Je trouve une petite table pour deux le long de la rambarde fraîchement repeinte au vernis marine résistant aux UV.
J’e m’assieds, j’attrape la serviette drap qui recouvre mes cuisses et descend jusqu’à mes godasses, je me sers un verre de château d’eau que j’avale cul sec (par la bouche hè !) et je tape dans la petite assiette en carton à amuse-gueules des pistaches (poils au patriarche) … hi hi hi ! je me fais rire tout seul …. Je suis de belle humeur !
Dans ce décor de rêve de cinéaste, le client hypnotisé se laisse aller au spleen romantique et oublie la réalité de son compte en banque.
Les consommateurs s’émulent les uns les autres et c’est à qui commandera le plat le plus extatique, le plus onéreux.
Comme je suis interdit bancaire, je ne risque pas de tomber dans ces travers pécuniaires lapidaires.
Après un rapide inventaire de mon portemonnaie qui contient un billet de 5 €, je prends en main le menu pour faire le rapport entre mes moyens financiers et les tarifs pratiqués par le commerçant cinq étoiles (au guide du roublard).
Foutre dieu !
Même la bouteille d’eau, article le moins cher de la carte, est à 6 € !
Que faire ?
J’ai fini les pistaches et vidé la carafe … je me suis mouché dans la serviette …
Et si je faisais le coup des toilettes ?
Je fais semblant d’aller pisser et je me tire en loucedé …
« Et pour monsieur ? »
Merde ! le serveur est là avant que j’aie eu le temps de mettre mon plan B en œuvre ….
« Vous avez choisi monsieur ? »
« Si vous ne mettez pas la virgule après ‘choisi’, ça change le sens de la phrase » lui rétorque-je docte.
« Pardon ? »
« Non, rien, apportez-moi une bouteille de château Libertas, une douzaine d’huîtres de Dunkerque et des bigorneaux de Porto. »
« Et après ? »
Le con ! s’il savait que je n’ai que 5 € il n’insisterait pas !
« Je prendrai votre feuilleté de saint-Jacques de Compostel aux petits harengs de Camargue sur lit de feuilles d’érables du Japon.»
Il s’en va, cahin, caha car il boîte depuis qu’enfant il s’est fait bouffer une moitié de cuisse par un requin jaune du Maroc.
Merde de merde de merde me dis-je en aparté mais pas trop fort pour que les voisins ne m’entendent pas et ne s’inquiètent pas de ma schizo !
Justement, le couple à ma droite, des américains du Montana (je les reconnais à l’accent) sont énervés. Un couple d’Anglais de Manchester vient de s’attabler à leur gauche et ça ne leur plaît pas du tout. Les anglais et les amerlocks, c’est chiens et chats, ils ne peuvent pas se piffer les uns les autres !
« On était là les premiers » dit la dame « c’est à eux de changer de table … »
« C’est les plus gênés qui s’en vont » lui répond ex abrupto le mari (un gros gardien de vaches (cowboy) mal embouché).
Le serveur dépose devant moi un énorme plateau d’huîtres et de bigorneaux sur un trépied en inox luisant comme des pare-chocs de belle américaine.
L’américaine voisine se lève et ses gros pare-chocs viennent heurter le serveur qui s’en trouve déstabilisé et dans un geste pour se rattraper à quelque chose me renverse le plateau plein de glace, d’huîtres et de bigorneaux sur le thorax !
Je me lève en sursaut et en criant !
Le serveur s’excuse vaguement, ramasse tant bien que mal les ingrédients du plateau pour remettre le tout sur le trépied pare-chocs !
C’est le bazar, les bigorneaux trempent dans les huîtres qui clapotent dans la glace fondue ….
Je suis si abasourdi que j’en oublie de faire valoir mes droits de client respectable et honnête (jusque là).
« Tiens ! Tu peux toujours courir pour le pourboire » me dis-je, vengeur, en aparté.
Faisant contre mauvaise fortune bonne figure, je me tartine de beurre avec largesse un toast qui a échappé au désastre et je chope une huître n’ayant pas trop mauvaise figure ni infortune.
Je glisse le couteau à poisson sous l’huître pour lui décolleter le pied et …
« NOONN pitié, ne me décollecte pas le pied, je suis encore vivante, je ne veux pas mourir, pitié, pitié, pitié … »
De stupeur ébahie je laisse tomber couteau et huître, me lève en tornade et me précipite vers la sortie.
Je suis intercepté par le serveur qui me colle au mur et me dit dans un souffle si alcoolisé que je tombe saoul sur le champ :
« Où qu’y va comme ça le client pressé ? Il a pas payé l’addition ! »
Je me doute bien un peu que m’a réponse ne le calmera pas mais je n’en trouve pas d’autre !
Je bégaie :
« L’huître … elle veut pas … elle parle … elle dit qu’elle ne veut pas être mangée !!! »
« Oh ! Mais il est très inventif ce petit monsieur ! il a rien trouvé de mieux pour partir sans payé ? »
« Mais … mais …. Mais je je je vous jure …. Elle parle !!! »
« Allez, sors ton fric avant que j’appelle la police pour qu’ils te repêchent à la baille ! »
Et la police m’a repêché à la baille !
Quant à ce salopard de serveur il m’a piqué mon portemonnaie et a empoché mes 5 € comme pourboire !!!!
J’avais décidé de mitonner une salade d’endives aux noix du jardin et petits dés de Comté.
Cette idée saugrenue m’est venue en retrouvant au fond d’un placard planqué une bannette pleine de noix ramassées l’an dernier sous le noyer.
Dans ces cas là, j’aime à m’installer sur la petite table du salon, le cul dans le fauteuil télé, une écuelle pour collecter les écales posée sur un papier journal pour récolter les éclats éclatés pendant l’éclatement de la noix.
Vous voyez le tableau … bien entendu, dans ces instants relaxes, je mets la télé en sourdine, en fond sonore si vous préférez.
J’attrape la première noix et à l’aide un couteau à lame courte mais solide, j’entreprends de l’éventrer afin d’en retirer les cerneaux crémeux délicieux.
Au moment où je positionne la pointe de mon couteau dans la fente de la noix, j’entends une voix aiguë inconnue m’interpeller :
La noix (LN) : Hééééééé ! Hoooooo ! ça va pas, nooooonnnnn ! ?
Moi (M) : ???????????
Mettez-vous à ma place ! Y’a de quoi tomber de haut, même le cul dans le fauteuil !
Une noix qui parle !
M (poussant la pointe du couteau dans l’interstice) : C’est toi qui parle ?
LN : Aïe ! ça va pas, noooonnnn ! ? ça fait mal, retire ça tout de suite !
M (à moi-même en aparté mais suffisamment fort pour que la télé entende) : Je dois dormir, faire une sorte de cauchemar ….
LN (fort) : Aïe te dis-je, retire la lame de mon cul, tu me fais mal non de dieu !
M (en aparté mais …. ) : Une noix athée ! elle ne met pas de majuscule à ‘dieu’ !
LN (crie) : Retire cette lame ou je te …
M : Tu me quoi ?
LN : Je te fais un procès pour torture physique !
M : Mais arrête un peu de déconner, une noix n’est pas un être, c’est une juglandacée oléagineuse, une noix ne parle pas, une noix ça ferme sa gueule …
Et hop, d’un coup sec, je décollecte les deux partie de coque pour atteindre le cœur tendre et savoureux de la noix.
LN (elle pousse un cri perçant et douloureux puis se tait).
M : C’est qui le chef ! ?
Après avoir soigneusement séparé les cerneaux des coques, je chope une deuxième noix …
LN (tremblotante comme une feuille morte …) : Noooonnnnn pitié, ne m’éventre pas, je suis jeune, j’ai encore quelques beaux jours à vivre …. Pitié !
M : Mais c’est quoi ce sketch ?
LN : J’ai vu ce que tu as fait à Caroline, s’il te plaît ne me fais pas subir le même martyr …
M : Toi aussi tu vas me faire un procès ?
LN : Non, non, je ne ferai rien, je ne t’embêterai pas, mais épargne moi, prends plutôt une autre noix, plus vieille qui a le droit de mourir dans la dignité …
M : Une vieille noix toute rabougrie au goût de carton, c’est ça que tu veux que je mette dans ma salade ?
LN : Ah ! Parce que tu fais une salade ?
M : Ben oui, pourquoi crois-tu que j’écale des noix ?
LN : Mais c’est quoi comme salade ?
M : Une salade aux noix.
LN : Y’a que des noix dans ta salade ?
M : Ah non, les noix ne sont que des ingrédients gouteux qui exaucent le goût suave et légèrement amer de l’endive.
LN : Mais …. Tu as vérifié que tu avais des endives ?
M : Tu me prends pour un chicon ?
LN : Non, pas du tout, mais … je me disais, comme ça, que ce serait bête d’éplucher des noix si tu n’as pas d’endives pour faire la salade, parce que les noix, une fois ouvertes, leurs petits cœurs flétrissent, se racornissent, vieillissent et finissent pas prendre un vilain goût de carton.
M : Ouaip ! Bouge pas, je jette un coup d’œil au frigo …
Bien entendu, je retrouve le paquet d’endives que j’y avais mis la veille. Je l’attrape et je l’ouvre. Je saisis une endive et je la passe à l’eau froide pour la laver … lorsque …
L’endive (L) : Ahhhhh ! c’est froid !
Non mais ! Vous vous rendez compte ? Une endive qui parle ! Je deviens fou ou quoi ??????
L : S’il te plaît, arrête, c’est trop froid !
M (à moi-même, en aparté mais à voix haute et ferme) : Si c’est une blague, elle est de très mauvais goût !!!
J’attrape un saladier dans le placard, un couteau effilé dans le tiroir et je commence à découper l’endive en lamelles …
L : pousse un grand cri strident et désespéré puis se tait !
J’attrape une seconde endive et la place sous le robinet pour la nettoyer …
L’endive (L) (implorante) : S’il te plaît, ne me fais pas ce que tu as fait à mon amie Julie, ne me découpe pas comme un saucisson, je ne veux pas mourir, je suis trop jeune …
Je l’interromps …
M : Tu ne comptes tout de même pas me faire le coup de la noix ?
L : C’est quoi le « coup de la noix » ?
M : Laisse tomber !
L : Pourquoi veux-tu me saucissonner ?
M : Pour faire ma salade.
L : C’est quoi comme salade ?
M : Une salade d’endives aux noix et Comté.
L : C’est quoi du ‘Comté’ ?
M : Ben … du fromage.
L : Et tu as vérifié que tu en as ?
M : Ah ! Je te prends en flagrant délit de plagiat, tu me fais le coup de la noix !
L : Et si tu n’avais pas de Comté ?
Putain ! ça commence à me gonfler !
J’ouvre le frigo, saisis le comté, éventre le conditionnement et sors le fromage qui s’écrie
Le fromage (F) : NOOOONNN Pitié, ne me décapite pas, je ne veux pas mourir …
De surprise, je lâche le fromage.
M : Nom de dieu de non de dieu !!! C’est quoi ce bordel !
Je me pince …
M : Aïe ! Mais c’est dingue, je ne dors pas, c’est fou … oui, c’est ça, je deviens fou …
Je lance un coup d’œil circulaire tout autour de moi sur 360° sans que mon corps bouge …
Je suis dans la cuisine, sur le plan de travail le saladier avec le premier chicon, le deuxième repose à côté du saladier, de l’autre côté, le fromage que j’ai laissé tombé … et dans la salle, sur la table basse, le panier de noix et un récipient avec deux cerneaux et une noix sur la table.
M : (à moi-même …. Etc ….) : Y’a quelque chose qui cloche ! Mais quoi ?
C’est à ce moment exact que j’aperçois le photophore sur le manteau de la cheminée …
Je vais à l’âtre, place une bougie neuve et attrape la boîte d’allumette. Je prends une allumette, mais au moment de la gratter, l’allumette s’écrie …
Allumette (A) : NOOONNN, s’il te plaît, ne me gratte pas, je ne veux pas brûler, pas déjà, laisse-moi vivre encore un peu …
Bon, là, trop c’est trop !
Je me pose dans le fauteuil, je ferme les yeux et m’endors.
Combien de temps ai-je dormi … ?
Toujours est-il qu’à mon réveil, je me rends compte illico presto que tout est resté en état !
Les noix sont devant moi et de loin, j’aperçois le paquet d’endives, le saladier et le Comté sur le plan de travail de la cuisine.
J’attrape la noix …
LN : NOOONNN pitié, ne m’étripaille pas, je ne veux pas mourir ….
M (fermement décidé à ne pas me laisser mourir de faim…) : Désolé, ma belle, mais c’est toi ou moi !
Crac, je la craque, en extirpe les magnifiques cerneaux et attrape la prochaine noix qui hurle …
LN : NNNNNNNNNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNN …
Craque, craque, craque … et que j’étripe, que je décollecte, que je décortique, que j’étête, que je décapite, que je saucissonne …
Bon ! Où Ai-je mis les échalotes …..
Au fond du placard, j’entends les échalotes qui sanglotent …
Les échalotes (E) : non, non, pitié, pitié on ne veut pas mourir, pitié, ne nous épluchez pas …
J’ai pris ma bagnole et je suis allé bouffer au resto … là, au moins, tout est déjà mort dans l’assiette !
I don't mind singing like a monkey !
Ça vous dirait de participer à l’aventure extraordinaire de la création d’un feuilleton radiophonique qu’on appellera « les aventures extraordinaires de tata baluchon » ?
J’ai besoin de votre voix. Vous pourrez ‘dire’ et interpréter un ou deux des personnages de ce feuilleton.
On mettra des chansons et des bruitages ..... et on mettra tout ça sur le web ... avant de le proposer à des radios ....
D'autre part, si vous souhaitez vous engager à différents autres niveaux comme :
la musique, l'illustration, le bruitage ..... etc ..... vous êtes bienvenu(e)s.
Titres des épisodes déjà écrits :
courts se situant à Paris
0 - Pilote (cliquez)
1 - Tata Baluchon organise des soirées libertines (cliquez)
2 - Tata Baluchon apprend le kungfu (cliquez)
3 - Tata Baluchon fait du babysitting (cliquez)
4 - Tata Baluchon donne des cours de philo
5 - Tata Baluchon se lance en politique
5 bis- Tata Baluchon en politique 2eme partie
5 ter- Tata Baluchon en politique 3eme partie
6 - Tata Baluchon surf dans internet
7 - Tata Baluchon gagne le premier prix
8 - Tata Baluchon experte en art contemporain
10 - Tata Baluchon explique l'économie de marché
11 - Tata Baluchon et la généalogie
12 - Tata Baluchon au salon de beauté
D'autres épisodes sont en gestation (dans la série courts à Paris) ....
Moyens courts hors Paris
31 - Tata Baluchon à st Tropez
32 - Tata Baluchon en Égypte
33 - Tata Baluchon au Soudan.
exemples de titre à venir dans cette sous série :
34 - Tata Baluchon espionne au service de sa majesté
35 - Tata Baluchon les pissenlits pas la racine
36 - Tata Baluchon sic transit gloria mundi
37 - Tata Baluchon chasse le kangourou
38 - Tata Baluchon saute en parachute sur Pretoria
etc ...
Liste des personnages :
Cette liste n'est pas exhaustive, elle inclut les locataires de l'immeuble mais n'inclus pas les personnages des séries à l'étranger ...
Tata Baluchon Madame Octavie BALUCHON
Propriétaires du 1er Jeannot et Jeannette Lapin Un bébé et une fillette de 3 ans
Docteur Patrack Elie
Son fils Patrick
Sa fille Rita
Docteur Jésus Delatrique
Sa femme Fadéla Delatrique
Voisine du 3ème G : Marie-Madeleine veuve Poignet remariée Couilloux
Propriétaire 3ème droite Sevy Dralliev
PROPRIÉTAIRE 5ÉME GAUCHE Julot Bogosse
Madame veuve Lepied (voir episode 3)
Livres numériques de Yfig
en vente sur Google Play
Scenarii de cinéma courts et longs métrages 298 pages 6€
Vous aimez le ciné ???
Le vrai, pas les couillonades de ch’ti ou autres marsupipilamimi !!!!!
Un raout chez les ploutocrates
Pièce de théâtre – comédie de boulevard 86 pages 9 €
Rigolades et pochades à toutes les pages !
Recueil de nouvelles 173 pages 4€
Pièce de théâtre - comédie de boulevard 60 pages 15€
Les mésaventures de 2 psys pris dans un maelstrom de clientes et clients déjantés.
Bah ! oui, c’est normal quand on est psy d’avoir à faire à des dingues !
Roman d’aventures 116 pages 9€
Première partie : chroniques Libyennes.
La Libye telle qu’on n’en parlera jamais ….. et une grande histoire d’amour.
Sketches humoristiques 107 pages 10€
Roman - polar artistique 106 pages 9€
DVDP (David Van Den Prout) est vraisemblablement le plus grand détective privé de tous les temps. En plus, il se mêle des affaires des autres et s’instruit des arts picturaux ….
Roman – scénars ciné courts 140 pages 10€
Tata Balluchon est une femme accorte, concierge dans mon immeuble de son état et qui est curieuse de tout. Elle s’intéresse aussi bien au Kung Fu qu’à la généalogie, la politique, l’épilation, la cuisine ou le baby sitting !
Las ! son principal problème c’est qu’elle ne fait que survoler ces domaines. En conséquence, elle mélange un peu tout et se fait des frayeurs effrayantes !
De l’humour, de l’humour et de l’humour !
On ne compte plus les longues, très longues minutes consacrées dans les JT à l'annonce de la faim du monde !
Les journaux ne sont pas en reste et font leurs unes du canular du siècle .... en attendant le prochain.
Moi, je dis qu'on doit parler de faim dans le monde.
Toujours est-il que l'actualité est si plate que tous les médias se concentrent comme un seul homme sur la prédiction fantaisiste des Mayas qui sont des gens sérieux qui passent leur temps à faire des blagues au reste du monde.
Car sincèrement, j'aimerais bien savoir en quoi c'est un scoop ?????
LA faim dans le monde, c'est tous les jours, pas uniquement le 21 décembre pas même le mois de décembre, non, la faim dans le monde est une affaire qui roule .... et ce n'est que raison !
Oui, parce que de la même façon qu'il faut des riches pour qu'il y ai des pauvres, il faut des affamés pour qu'on obtienne des obèses !
A quand la fin de la faim dans le monde ?
Les aventures extraordinaires
de
Tata Baluchon
Épisode 11 – Tata Baluchon se lance dans la généalogie
Brrrrr il fait frisquet ce soir … j’ai hâte d’être chez moi avec une soupe bien chaude et des petits croûtons au lard et à l’ail.
Ce crachin est gelé et traverse mes vêtements jusqu’aux os !
J’entre dans l’immeuble …. OHHHHH NONNNNNN !! pas ce soir !
Mais oui !
Elle est là, devant sa porte et je n’arrive pas à comprendre comment elle a pu savoir que j’arrivais ? Elle n’a tout de même pas attendu toute la soirée, je ne rentre jamais à la même heure !
« Comment y va mon p’tit monsieur du 3ème ? »
« Bonsoir madame Baluchon, il va très mal, il est trempé et gelé et il n’aspire qu’à se sécher et se mettre dans des vêtements chauds et secs ! »
Ignorant totalement mes desiderata, elle me lance :
« Dites ! y sait la dernière ? »
« Pas ce soir madame Baluchon, vous me raconterez ça demain … »
Elle s’est mise en travers de mon chemin, elle et ses cent dix ou cent vingt kilos.
« J’ai répondu à une annonce sur internet et je fais de la géolo …. géléo …. Bref, je recherche mes ancêtres ! Ca vous épate, hein ! ? »
« Non madame Baluchon, je voudrais que vous me racontiez ça une autre fois … »
« Il est pas poli, ce soir le p’tit monsieur du 3ème, y m’envoie me balader, c’est ça ? »
Elle a pris son air des mauvais jours avec sa trogne renfrognée et sa voix menaçante …
« Mais il va être bien surpris quand je vais lui annoncer de qui je descends … »
Elle attend voir l’effet que ça me fait …. Mais je le sais bien de quoi elle descend cette satanée guenuche !
« Je descends soit d’un grand peintre de la Renaissance italienne soit directement des Borgia … »
Elle pourrait bien descendre de n’importe quel cocotier, ça ne me ferait pas plus d’effet que ça !
« En fait, un doute subsiste encore …. Ce qui est certain c’est qu’on a retrouvé un de mes ancêtres dans les archives du Vatican à Rome. »
Je commence à greloter, ça c’est vraiment très mauvais signe !
« Il va falloir que je m’y rende pour vérifier et je me ferai accompagner de mon coach en génalo … génola …. Enfin, bref, de mon coach ! »
« Bon, ben alors vous me tiendrez au courant … moi, faut que je me réchauffe, je commence à greloter, vous voyez ! »
« Ca ne vous fait pas rêver, vous une histoire comme la mienne ? Moi, la concierge d’un immeuble en plein Paris je suis en fait la descendante des Borgia ou d’un grand peintre comme Botticelli ou Rembrandt … »
« Il était pas Belge, Rembrandt ? »
« C’est une aventure extraordinaire et je vais aller me rendre à Rome pour consulter les archives du Vatican et trouver mes ancêtres … je vais sûrement devenir très riche, c’est mon coach qui me l’a dit ! »
« Dites, vous ne craignez pas que ce soit comme un genre d’arnaque votre histoire ? »
« Dites donc, il a qu’à me traiter de cruche pendant qu’il y est … et pourquoi pas de débile ou de tarée ! »
Ouille je l’ai mise en colère !!! J’en oublierai presque le froid qui refuse de passer …
« J’ai pas dit ça … mais …. »
« Y s’rend compte ce petit monsieur à qui il parle ? Une descendante des plus riches familles italiennes, une héritière cachée, une future comtesse ou duchesse …. Cet immeuble, je le rachèterai et je deviendrai votre propriétaire et j’aurai un chauffeur et j’engagerai une concierge et il faudra qu’elle fasse bien son boulot, parce que moi je m’y connais en conciergerie … »
Elle me toise de sous mon menton et elle fait l’imposante …. Pour être imposante, ça on peut dire qu’elle l’est !
« Et vous partez quand ? »
Ouf, ça la calme grave !
« Je sais pas, j’attends que mon coach m’envoie mon billet. »
« Vous partez en train ? »
« Mais non, bien sûr que je pars en avion, je suis trop impatiente de découvrir mes origines ! »
« Vous n’avez pas connu vos parents ? »
« Ben si … mon père était coiffeur à Belleville (Serge Reggiani) et ma mère concierge rue Saint Denis, mais ça veut rien dire, si ça s’trouve ils se cachaient pour pas qu’on les reconnaisse ! »
« Et vos grands parents ? »
« Mon grand père est mort dans les tranchées et ma grand-mère s’en n’est pas remise ! »
« Madame Baluchon, vous êtes certaine que vous allez pouvoir consulter les archives du Vatican ? »
« Alors ça lui reprend, il me traite de ‘dinde’ ! ?
Mais je vais vous le montrer, moi, le contrat … »
Elle entre dans sa loge comme une furie et en ressort toute furieuse.
« Et ça, c’est du boudin de Saint Romain, peut-être ! ?
Tout est là !
Les recherches sur mes ancêtres, le vol pour Rome, les frais du coach …»
Elle me tend le papier …. Comment refuser ?
Et je lis :
Entre madame Baluchon, concierge de son état et monsieur Ribouldingue, coach en généalogie est établi le contrat suivant par lequel madame Baluchon s’engage à payer les frais de monsieur Ribouldingue pour les recherches déjà effectuées et à faire l’avance des frais de voyage jusqu’à Rome en avion pour aller consulter les archives du Vatican.
En conséquence, madame Baluchon signe en bas à droite avec la mention lu et approuvé et remet en main propre à monsieur Ribouldingue la somme de cinq mille euros en liquide. »
Je ne sais trop quoi dire ? … elle va sentir ma gêne …. Vite, prendre l’initiative … Je ne peux tout de même pas lui dire le fond de ma pensée ... on va y passer la nuit ...
« Bon, ben je vois que c’est une affaire rondement menée ! Je vous félicite madame Baluchon et j’espère que tout ira bien ! »
Je lui rends son papier et, miracle, elle me laisse partir très satisfaite de sa prestation !
Je suis bien, au chaud, un petit whisky à portée de main et la zapette dans l’autre … je m’endors dans le canapé !
Ouille j’ai attrapé un torticolis à dormir en chien de fusil dans ce canapé trop petit !
C’est samedi, j’aurais pu faire la grasse matinée …. Bon, c’est pas grave, je passe un survêt et je vais aller m’acheter des croissants bien chauds !
C’est en revenant avec mes croissants que je trouve madame Baluchon en grande conversation avec le propriétaire du 5ème gauche, un type bizarre qui ne semble pas travailler et qui est pourtant bien habillé et même pomponner … Après tout, chacun vit sa vie comme il l’entend !
Toujours est-il qu’elle est en train de lui passer un savon et qu’il a l’air penaud avec son menton sur sa poitrine et ses yeux fixés sur la pointe de ses godasses en ‘crocro’ !
« Ah ! monsieur du 3ème, vous tombez bien, vous allez me servir de témoin contre le monsieur du 5ème qui se moque de moi et de mes origines … »
« Mais pas dut tout … j’émettais simplement un doute sur ….»
« Un doute sur mes ancêtres, c’est ça ! ? Parce que évidemment, une concierge qui descend d’un grand peintre italien de la Renaissance comme Dali ou Rubens, ça vous embête bien grave, ça vous rabaisse, ça vous … »
« Quel doute ? »
Me contente-je de demander.
« Ben ce contrat, j’ai l’impression que madame Baluchon a pu se faire avoir … il n’y a aucune adresse et le paiement en liquide … »
« Et alors ! ? »
Elle gronde, elle tonne, elle pète la concierge …
« Ca aussi ça vous dérange que j’ai un petit pécule de côté, toute ma vie que j’ai économisé centime après centime pour ces 5000 euros, je les ai pas volés, faut me croire ! »
Un silence.
« Il doit vous contacter quand ce monsieur Ribouldingue ? »
« Ben …. Dès qu’il a les billets … pourquoi ? »
« Et vous lui avez donné quand les 5000 euros ? »
« Il y a trois jours, pourquoi ? »
Et sa tête se décompose …. se déconfit ….. s’affaisse, se teinte d’un rouge si écarlate que l’entrée de l’immeuble s’enflamme de cette couleur …. Elle éclate dans un hurlement qui retentit jusqu’au gargouilles de Notre Dame !
« Putain ! si jamais ce trouducul m’a fait ça je le bute de mes propres mains, je le déchire, je l’écrabouille, j’en fais de la purée …. »
« Calmez-vous madame Baluchon … »
Plus facile à dire qu’à faire, elle continue de vociférer ….
« Je le prends par les couilles et je lui fais bouffer, je lui fourre mon balai dans l’cul à ce bandit à ce salaud à ce … »
« Madame Baluchon, vous feriez mieux de réfléchir à comment le retrouver, il faut prévenir le commissaire, il vous a à la bonne et il va tout faire pour retrouver votre argent en remontant jusqu’à votre escroc par internet ….. »
Le temps continue de fraîchir et le thermomètre est en berne. Les trottoirs luisants de la capitale n’incitent guère à musarder, tout le monde se dépêche de rentrer chez soi, bien au chaud ….
Je l’aperçois en entrant dans l’immeuble, elle est dans sa loge, la porte ouverte pour épier les entrées et les sorties (first in last out) et en m’apercevant elle me fait un large sourire …. Pas très blanc le sourire …. Mais un sourire, c’est toujours mieux qu’une grimace …. Oui, bon, je me comprends !
« A y’est ! »
« A y’est quoi, madame Baluchon ? »
« On l’a retrouvé ! »
« Votre escroc ? »
« Voui ! »
« Et vos sous ? »
« J’ai perdu 1000 euros mais j’ai récupéré le reste, c’est mieux que rien ! »
« Ben dites donc ! Vous devez être contente ! ? »
« Oh voui !!! Et puis vous savez quoi ? »
« Non »
« Je vais investir … »
« Ah oui ? dans quoi ? »
« Dans le miel. Sur internet, ils disent qu’une ruche qui coûte 4000 euros peut en rapporter plus de 1000 par mois, je vais vite me renflouer ! »
Yfig est attablé à la terrasse du bar des chasseurs pêcheurs de Troussebourg (Calvados) … FF arrive en formule 1 et fait un tête à queue incntrôlé sur les gravillons du parking …. Les 15 chasseurs sortent comme un seul homme et commencent à canarder tout ce qui bouge. Heureusement FF n’a pas bougé et Yfig a le temps de calmer les chasseurs qui retournent à leurs études du petit rouge.
Y : Bonjour monsieur Francis Fouillon, merci de vous être déplacé pour cette int …
F : Pardon, mais moi, c’est François Fillon.
Y : Oui monsieur Fillon, nous le savons, mais c’est un artifice, une fleur de rhétorique destinée à tromper l’ennemi pour qu’il n’y voit que du feu !
F : Ah bon ! Excellente idée !
Y : Je reprends où nous en étions resté …. Merci donc.
Ma première question sera de vous demander ce que vous pensez de l’affaire UMP (Usurpations et Manigances Politicardes) ?
F : Le résultat des sondages ne sauraient mentir, je suis élu avec 70% des intentions de votes.
Y : Niez-vous que le résultat des votes …
F : Je vous arrête tout de suite, il n’y a pas eu d’élection mais une manœuvre grossière et truquée par le truand qui manipule notre chère UMP !
Marie-Madeleine, la serveuse arrive avec deux bolées de cidre normand du Calvados (le meilleur) et des pains au chocolat au gros sel de Guérande.
Y : Francis, on peut se tutoyer ?
F : Mais oui, bien sûr, tu peux, no problo !
Y : Est-ce qu’il faut re-voter ?
F : Pourquoi faire, puisque j’ai été officiellement élu par les sondages ?
Y : Mais les sondages ne sont pas encore reconnus comme pratique démocratique de validation d’intentions des sondés.
F : Taratata ! Hollande a bien été élu …. Non ?
Y : Mais il y a eu des élections !
F : Certes, mais ce n’était qu’une formalité qui a tout simplement confirmé les sondages, voilà pourquoi les élections (piège à cons) ne servent à rien si ce n’est à dépenser des sous en pleine crise financière.
Y : Mais ….. les principes démocratiques …
F : (Éclate bruyamment de rires) Ah ! Ah ! Ah ! Laisse-moi rire coco, démocratie mon cul, nous sommes environ trois cent milles adhérents UMP plus PS et avec ça, nous dirigeons le pays depuis 1945 …. Les français l’ont dans l’baba et pis c’est tout !
Y : Vous avez une vision cataclysmique de la politique !
F : Non, pas du tout, je suis lucide et c’est pour ça que je dois absolument diriger le parti dont le président deviendra en 2017 le président de la France, des français et de tout ce qui va avec !
Y : Id est ?
F : Quid ?
Y : scripta manent, verba volant !
F : Et pour JFC, je conclurai comme il se doit : vae victis
Avis !
Il s'agit d'une proposition d'investissement personnel dans le cadre d'une collaboration.
Je n'ai hélas pas les moyens d'avancer autre chose que mes scenarii.
Mais en cas de collaboration, je suis prêt à signer un contrat (synallagmatique de préférence) 50 50 droits d'auteur auprès de la SACD ou autre.
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Les aventures extraordinaires de tata Baluchon.
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L'héroïne : Tata Baluchon, une femme entre 2 âges est concierge dans un immeuble cossu d'une grande ville.
D'un naturel particulièrement curieux, elle s'intéresse à tout ... souvent à ses dépends.
Elle a des chats et un perroquet très bavard.
L'antagoniste est le propriétaire d'un appart dans l'immeuble qui subit les frasques de la concierge qui s'avère être une lointaine tante.
Les autres personnages sont nombreux. Inspecteur de police, agents, esthéticienne, boucher, journalistes, autres propriétaires dans l'immeuble ... etc.
Titres des épisodes déjà écrits :
courts se situant à Paris
0 - Pilote
1 - Tata Baluchon organise des soirées libertines
2 - Tata Baluchon apprend le kungfu
3 - Tata Baluchon fait du babysitting
4 - Tata Baluchon donne des cours de philo
5 - Tata Baluchon se lance en politique
5 bis- Tata Baluchon en politique 2eme partie
5 ter- Tata Baluchon en politique 3eme partie
6 - Tata Baluchon surf dans internet
7 - Tata Baluchon gagne le premier prix
8 - Tata Baluchon experte en art contemporain
10 - Tata Baluchon explique l'économie de marché
11 - Tata Baluchon et la généalogie
12 - Tata Baluchon au salon de beauté
D'autres épisodes sont en gestation (dans la série courts à Paris) ....
Moyens courts hors Paris (déjà écrits) :
31 - Tata Baluchon à st Tropez
32 - Tata Baluchon en Égypte
33 - Tata Baluchon au Soudan.
exemples de titre à venir dans cette sous série :
34 - Tata Baluchon espionne au service de sa majesté
35 - Tata Baluchon les pissenlits pas la racine
36 - Tata Baluchon sic transit gloria mundi
37 - Tata Baluchon chasse le kangourou
38 - Tata Baluchon saute en parachute sur Pretoria
etc ...
Le temps passe vite !
L’important, c’est de ne pas céder à la panique, cette sourde panique qui chuchote à votre oreille que la fin approche chaque jour un peu plus et que rien n’a encore été fait qui soit gravé dans le granit.
Le Nobel de physique vient d’être attribué à un français et un américain. Ce français a travaillé sur les mécaniques quantiques depuis quelques décennies …. Né en 44 au Maroc ….. blablabla …. Comme d’hab. quoi !
Le prix Nobel de littérature s’est forgé une biographie digne des plus grandes concierges et a écrit 80 romans …. Ouais ! il n’avait que ça à foutre, faut croire !
Toujours est-il que pour moi, les carottes sont cuites !
Je ne suis pas né au Maroc et ma biographie ressemble à mon encéphalogramme, plat, raplaplat !
A défaut, j’accepterais volontiers un prix au concours de mirlitons de Trifouillis les Pètezouilles … mais même là les dés sont pipés et seuls les amis de la présidente ont une toute petite chance de se voir récompenser !
Non, décidément, il va falloir que je me contente de ma propre autosatisfaction, que je me décerne à moi-même les couronnes de laurier tressé qu’il me faudra entrelacer de mes propres mains !
Sic transit gloria mundi ….
Mais je ne suis pas encore dans la terre !
Je bouge, je remue, je gigote et j’emmerde tous les assassins qui me courent aux fesses dans l’espoir de me faire taire !
Que ce soit mon inspecteur des finances, mon médecin traitant obligatoire qui en sait plus sur moi que ma propre concierge, que ce soit ces vautours qui volent en rond au dessus de ma tête espérant se régaler de mes globes oculaires et de mes viscères au bon goût de calva …. Que ce soit la police vérolée par la corruption et les forfaitures ou bien encore ce gouvernement qui gouverne la France comme s’il s’agissait d’une barcarolle de branquignoles !
J’agite ma cape rouge comme le toréro dans son ballet de dupes où l’animal finira en saucisson inéluctablement.
Parce que quand je mourrais, c’est vous qui en serez pour votre compte puisque je ne vous dirai rien que vous ne savez déjà !
Aussi puis-je sereinement me taire …. Ça ne change rien excepté peut–être l’économie de forces que j’utiliserai à vieillir plus encore !