REVOLUTION
.
La télé est-elle la réalité ?
.
Chanson TRÈS colérique (mais pas cholérique)
.
.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
.
La télé est-elle la réalité ?
.
Chanson TRÈS colérique (mais pas cholérique)
.
.
Allégorie parabolique des imbéciles qui nous gouvernent et nous offrent leur tambouille pitoyable et dégueulasse !
Je suis un traqueur d’idées un chasseur de maux
Funambule sur un fil de rasoir à trois têtes
Je suis un fakir d’idées grand veneur de mots
Je jongle avec les verbes les temps les épithètes
J’ai fait cent fois le tour du monde
Appris des pays les facondes
De chaque homme appris le langage
Des jeunes comme des vieux les adages
Mais toujours m’en suis revenu
Au champ lexical de mon cru
La rhétorique n’a plus aucun secret pour moi
Je dresse les litotes je dompte les adverbes
J’adopte des diérèses venues de l’au-delà
Capture les synérèses parasites acerbes
Poursuis le catoblépas traque le dahu
Harcèle l’ithyphalle et conspue le bohu
Déniche l’incunable et chasse l’acronyme
Admire Athéna, déesse d'Athènes éponyme
J’ai fait les quat’cents coups centiles
Décliné les quantiques antiques
Vidé les vers de l’échanson
Quadruplé les valeurs quantile
Mais toujours m’en suis revenu
Au champ lexical de mon cru
Inutile de vous faire un dessin lénifiant
Illustrant mon propos comme je le ferais
Pour décrire le mandrill ou le babouin hurlant
Singe cynocéphale simien des forêts
J’étais zanni à Zanzibar
Danseur de zapatéado
Zélateur glabre zététique
Cavalcadour pilier de bar
Polycéphale de Bornéo
Fier cardinal apoplectique
J’ai prisé les alcools éthiques
Joui effrénément mystique
Contemplatif eudémoniste
Des plaisirs fous de l’atavisme
Qui mènent à l’ataraxie
À la divine cataplexie
Me voici devant vous attendant sagement
Les attendus caustiques de votre jugement
Les moqueries cyniques aux accents d’Antisthène
Le verdict inflexible m’infligeant l’anathème
On a gagné
Les doigts dans l'nez
Ils ont perdu
Le nez dans l'cul
J'aime les liesses électives
Les soirs de victoires votives
La joie collective
Des fois sélectives
On a gagné
Les doigts dans l'nez
Ils ont perdu
Mon pied dans l'cul
J'aime les alcools qui trinquent
Dans des lieux de bringues
L’entrechoc des verres
Le nez rouge des mémères
On a gagné
Les doigts dans l'nez
Ils ont perdu
Le nez dans l'cul
Ça fait plaisir à voir
Ces tronches hilares
Ces bonheurs simples
Ces cris du coeur
On a gagné
Les doigts dans l'nez
Ils ont perdu
Le nez dans l'cul
Surtout si à coté
Sur le bas côté
On a des tristounets
Tout mélenchounets
On a gagné
Les doigts dans l'nez
Ils ont perdu
Mon pied dans l'cul
J'aime autant la joie que la tristesse
Tout me ravit dans la détresse
Tout me séduit dans l'allégresse
Ça me donne envie de fesses
On a gagné
Les doigts dans l'nez
Ils ont perdu
Le nez dans l'cul
Les roms sont des roumains, à ce titre, ils méritent d'être respectés surtout qu'ils font partie de l'U.E.
Les roms parcourent nos routes depuis des millénaires ... les romains même les croisaient pendant les croisades (ben quoi ?)
Les roms sont des êtres humains. Que celles qui en doute aillent passer une nuit dans leurs bras.
Les roms mangent nos enfants ... bon, ils ne vont tout de même pas se laisser crever de faim pour nous faire plaisir !
Les roms font les poches des touristes étrangers dans le métro et le RER ... et alors ! ? ce ne sont que des étrangers, ne soyons pas xénophobes !
Les roms, c'est bien connu, jouent du violon, de l'harmonica et de la crécelle de Sarcelles ... tant pis pour les sarcelliens !
Les roms font chier ... prenons-les en laxatif ... et positivons !
Les roms nous volent nos poules ... ouais ... ben faut avouer qu'elles aiment ça, les salopes !!!
Les roms ... les roms ... merde, putain ! y'a pas que les roms sur terre !!!!! :)
On n’est jamais si bon
Que dans l’indignation
Faut s’indigner de tout
S’indigner comme des fous
Des anti conformistes
Des anti communistes
Des anti pas racistes
Des anti si sionistes
Des anti sémitismes
Des anti trop podes
Des anti la mode
Des anti européens
Des anti balladuriens
Des anti lit baldaquin
Quand on s’indigne
On est si digne
Digne dingue dong !
Faut t’indigner mon pote
Si tu veux pas qu’on t’note
Qu’on t’case dans un casier
Judiciaire dévirginisé
Allez ! tous à la fois
On s’indigne dans la joie
Je m’indigne
Tu t’indignes
S’indigner c’est si bon
C’est comme dans le jambon
C’est tout bon tout bonbon
On s’indigne
On est digne
Digne dingue dong !
Aux ailes bleues du vent
La République fornique rue du Cirque !
Chers citoyennes chers citoyens
Amis des reines ou plébéiens
Syndicalistes entrepreneurs
Unijambistes enlumineurs
À toutes les femmes ainsi qu’aux hommes
Je dis mesdames et gentilshommes
Fermez les yeux et restez cois
Cela ne nous regarde pas
La vie privée de notre roi
Ça doit rester de bon aloi
Ne pas tomber dans le gaulois
Récupéré par les médias
La République est bonne fille
Quand elle fornique à la Bastille
Rue du cirque ou sous la charmille
Où qu’elle astique les jeunes filles
Faut montrer aux bons citoyens
Que notre roi n’est pas un saint
Qu’il est comme eux qu’il a une queue
N’en déplaise aux acrimonieux
La vie privée de notre roi
Ça doit rester de bon aloi
Ne pas tomber dans le gaulois
Récupéré par les médias
Sur mon scooter je roule à fond
Je passe au vert comme un frelon
Et je fends l’air comme un ballon
N’en déplaise aux caméléons
C’est des histoires pas politiques
Des excursions pornographiques
Libertinages libidineux
Dévergondages un peu scabreux
La vie privée de notre roi
Ça doit rester de bon aloi
Ne pas tomber dans le gaulois
Récupéré par les médias
Le populo c’est bien connu
Ç’sont des ballots qui pensent qu’au cul
Alors bien sûr pour le zizi
Il compte sur’les paparazzis
Hop ! Circulez y’a rien à voir
Hop ! Éteignez faites nuit noire
Hop ! Hop ! Couchez fini la foire
Allez ronfler dans le dortoir
La vie privée de notre roi
Ça doit rester de bon aloi
Ne pas tomber dans le gaulois
Récupéré par les médias
Les richesses du charity business !
Allez, faut pas s'laisser emmerder par les poètes, ils nous foutent le moral dans les chaussettes !
I don't mind singing like a monkey !
(chanson enfantine)
Ah joyeuse fiesta
La basse-cour en folie
Bruyant chambardement
En tenues de gala
Les cocotes jolies
Caquètent follement
Vive le festival
De tous les animals
Des dindons des pigeons
Des jaguars des chapons
Des chevals des dragons
Des ovins des cochons
Tout le monde veut sa part
De marrons de pognons
De délicieux achards
De maïs de jambons
Et c’est un agneau blanc
Qui leur ouvre le ban
Une vache un peu rosse
Amoureuse de la bosse
D’un chameau ordinaire
Qui n’a pas fait la guerre
Se rince le dentier
Dans un grand bénitier
Ah ! Joyeuse nouba
Donne-moi du nougat
La basse-cour en délire
C’est la fête et les rires
On danse la salsa
On chante la la la la
Tapage cacophonie
Fracs de cérémonie
Les cocotes jolies
Picotent des piments
Et des fleurs d’ancolie
Caquetant follement
Un canard fait le paon
Sourit de toutes ses dents
Pour convaincre sa belle
De lui ouvrir ses ailes
Pour se faire féconder
Pour lui faire des bébés
Un énorme frelon
Le vilain fanfaron
Fait vibrer ses bacchantes
Une oie très arrogante
Porte une camisole
Tissée au Capitole
Une poule sur un mur
Ecoute les murmures
Les yeux écarquillés
D’un coq fort excité
Qui lui parle d’amour
Avec des mots glamours
Ah ! Joyeux tintamarre
Le requin dans la mare
La basse-cour ne désire
Que la fête et des rires
On mange du nougat
On chante la la la la
Yfig (17.11.2010)
Nous sommes attablés à la terrasse du bar des chasseurs pêcheurs de Troussebourg (Calvados)
Y : Bonjour monsieur Jean-Bernard Coupé, merci pour cette …
JB : Pardon, moi, c’est Jean-François Copé !
Y : Oui monsieur Copé, nous le savons, mais c’est un artifice, une fleur de rhétorique destinée à tromper l’ennemi pour qu’il n’y voit que du feu !
JB : Ah bon ! Excellente idée !
Y : Je reprends où nous en étions resté …. Merci donc.
Ma première question sera de vous demander ce que vous pensez de l’affaire UMP (Ubuesque Machin Politicien) ?
JB : Je ne vois pas de quoi vous parlez ?
Y : Vous en êtes pourtant le président ?
JB : Mais non, voyons, je faisais une fleur de rhétorique, je fais semblant de ne pas connaître pour tromper l’ennemi !
Y : Mais justement, c’est pour cela que je fais semblant d’interviewer un certain Jean-Bernard Coupé, ce pseudo permet de cacher votre réelle identité et de donner votre avis comme si vous étiez un quidam quelconque qui donne une opinion objective !
JB : Oh la la ! Vous êtes particulièrement tordu !
Y : Si vous préférez vous exprimer sous votre vrai nom, il n’y a pas de problème.
JB : (réfléchit longuement)
Marie-Madeleine, la serveuse arrive avec deux cafés et des pains au chocolat.
JB : Je ne peux pas accepter votre proposition, j’ai été élu, je ne reviendrai pas là-dessus !
Y : Jean-Bernard, je peux te tutoyer ?
JB : No problo, tu peux !
Y : OK ! Alors dis-moi JB, que penses-tu en ton âme et conscience de ce foutoir UMPitre ?
JB : Tu n’aurais pas la recette de la daube, par hasard ?
Y : Euh … Oui, ma maman m’en faisait souvent, c’est délicieux !
JB : Exact ! On dit souvent avec dégout : « c’est de la daube » alors que la daube, c’est un véritable régal !
Y : Moi, je fais cuire une joue de bœuf pendant deux heures à la cocotte, il faut qu’elle soit très cuite pour fondre dans la bouche. Ensuite, je la coupe en tous petits morceaux et j’y ajoute des rondelles de cornichons et deux jaunes d’œufs. Et je sers la daube avec des patates à la vapeur …. C’est à se taper le cul par terre !
JB : J’ai bien noté, je vais transmettre ça à mon épouse.
Y : Et pour l’UMP ?
JB : Hors de question, j’y suis j’y reste ! J’ai été élu dans la plus parfaite légalité et personne, je dis bien PERSONNE ne me piquera ma place !
Y : Mais qu’est-ce qu’elle a donc de si extraordinaire cette place ?
JB : (semble éberlué qu’on lui pose pareille question) !
Y : ça doit être vraiment bien ! ?
JB : C’est bien mieux que ça !!! Tiens, ta daube, à côté …… (il prend un air dégouté) eh bien c’est de la daube !
Fessenheim : l'une des centrales les plus sûres, martèle Bockel .
Est-ce que l'homme est né avec des centrales nucléaires ?
A-t-il toujours vécu avec la surconsommation ?
Êtes-vous en mesure de démontrer que notre niveau de vie nous rend plus heureux ?
Vous déplacez-vous en hélicoptère, en avion personnel, avez-vous un bateau dans chaque port ?
Désolé, mais les petites gens ne voient absolument pas les choses comme vous. Le prix de l’essence les limite dans leurs déplacements et ils peuvent à peine réaliser le nécessaire.
Certes, pour faire vivre un Tapie il faut la consommation d'une ville de 10000 personnes au moins et pour un Sarko ou un Ayrault il faut faire chauffer la marmite ..... quelques privilégiés n’hésitent pas pour leur plaisir à consommer des quantités astronomiques d’énergie ! Ils s’en foutent que les prix s’enflamment, ils répercutent les coûts sur les pauvres gens …. Ainsi ce sont toujours les mêmes qui trinquent pour ceux qui s’enivrent !
Tous vos arguments ne sont qu’arguties !
Parce que vous vous comportez en défenseur d'un mode de vie qui mène droit à la destruction de la planète et que l'énergie atomique est le cancer qui nous tuera tôt ou tard puisque personne ne maîtrise cette technologie et que les déclarations péremptoires des ingénieurs atomistes ne sont contrôlées que par eux-mêmes.
Qu’allons-nous laisser en héritage à nos descendants ? La mort ?
A qui profite le crime ? Nous payons déjà le prix fort pour entretenir la machine infernale et les coûts délirants sont directement liés aux frais engendrés par l'entretien de centrales obsolètes et dangereuses et les coût abyssaux du retraitement des déchets radioactifs !
Il suffit de lire nos factures EDF pour le constater.
Je suis prêt à me passer définitivement d'électricité si cela peut sauver les vies de nos descendants. Etes-vous prêt à en faire autant ?
Apocalypse centrale nucléaire
Intro musicale
Les hommes ayant désintégré
Le verbe il ne reste plus rien
Pas une chimère ni un chien
La terre s’éteint déshéritée
Le ciel saturé d’uranium
De radium et de plutonium
S’obscurcit opaque infernal
Irisé de tons suie létale
La centrale nucléaire vomit
Ses poisons meurtriers maudits
Toute vie est désintégrée
Brûlée irradiée dépecée
A terre s’entassent pêle-mêle
Les âmes laides les âmes belles
Les âmes jeunes les âmes vieilles
Celle du poète celles des abeilles
Pont
refrain
Ces âmes amères sans sépulture
Peignent leur nature sur les murs
Exécutant une arabesque
Tantôt atroce tantôt grotesque
Chorus
Voyez ramper sans dignité
Ces âmes abjectes de députés
Qui ont voté le doigt en l’air
L’avènement du nucléaire
Ils cherchent en vain à échapper
A l’opprobre de l’humanité
Des milliards d’hommes qu’ils ont tués
Pour assouvir leur vanité
Mais ils ne peuvent éviter
Les coups violents bien mérités
Les injures grises ni les crachats
L’ire froide de la foule qui bat
Pont
refrain
Ces âmes perdues sans sépulture
Griffent leurs cris sourds sur les murs
Gigotent abracadabrantesques (masques carnavalesques)
Tantôt féroces tantôts clownesques
Chorus
Rouges de sang les âmes tristes
Des enfants errent innocents
Questionnent les âmes des présidents
Sur leurs motifs si égoïstes
Les mamans pleurent en silence
Sur ces décombres de violence
Les vies gâchées de leurs bambins
Ces petits corps de chérubins
L’âme festive du poète
Donne un dernier feu d’artifice
Ornant les ruines de la bâtisse
De fastueux scintillements de fête
Pont
refrain
Ces âmes amères sans sépulture
Gravent leur effroi sur les murs
Faisant ainsi une arabesque
Tantôt atroce tantôt gaguesque
Chorus
L’âme jaunie d’un chef d’orchestre
Ecrit hagard de sa baguette
Une partition sans queue ni tête
Qui s’évanouit par la fenêtre
Bleus effarés des musiciens
S’accordent sur le ‘la’ du rien
Aucun son ne sort de leurs mains
Désormais les accords sont vains
Les âmes lasses des spectateurs
Tirent une dernière révérence
Applaudissant tous en silence
L’exploit futile de ces acteurs
Pont
refrain
Ces âmes rongées sans sépulture
Gravent leur frayeur sur les murs
Faisant de grandes arabesques
Tantôt atroce tantôt burlesques
Chorus
Rien désormais n’a d’importance
La mort remet tout à zéro
A l’heure de la dernière danse
Chiens et princes sont alter ego
Les âmes glissent sur le vent
Voici venu la fin des temps
Les âmes légères comme des plumes
S’évanouissent dans la brume
Les autres lourdes et visqueuses
S’enfoncent flasques très nébuleuses
Vers les entrailles de la terre
Juste où l’on situe les enfers