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chanson blues - Page 3

  • Gitane, vous avez dit gitane !!!!! Comme c'est Rom ! ! !

    Mise à jour :

    Cette chanson a été mise en musique par Patricia Virly et est en cours d'enregistrement auprès de la SACEM.

     

    Je la republierai lorsqu'elle sera dument enregistrée.

     

    Les paroles  sont de votre serviteur.

     

     

     

  • Blues liberté

     

     

     

    Je suis un oiseau migrateur

    Aux pattes duquel on a lié

    Un gigantesque radiateur

    Qui m’empêche de m’envoler

     

     

    Je suis un Touareg voilé

    Teint de bleu cérulé glacé

    De mon chameau les pattes coupées

    Pour m’interdire de voyager

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés

     

     

    Je suis colombe de la paix

    Hirondelle du cœur de ballet

    Princesse aux mille et un palais

    Sultan des mers et vents ailés

     

     

    Je suis la brume aux alizés

    Surfant diaphane aux airs légers

    Araméenne ou Sibérienne

    Sumérienne Arachnéenne

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés

     

     

    Quand nos califes d’ires se prennent

    Sur nous vomissent toute haine

    Nous traînent nus à leurs arènes

    Nous battent à mort comme des hyènes

     

     

    Je suis aurore de matin frais

    Libellule frêle du marais

    Abeille d’or en robe soie

    Iris blanche céruse et joie

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés

     

     

    Je suis le chantre de nos peines

    Licorne duale manichéenne

    De nos désirs de nos espoirs

    Chantant le blues un peu trop noir

     

     

     

    De nos malheurs nos désespoirs

    Nos horizons aux bras aveugles

    Monte le blues des idées noires

    De nos Guitares saxhorns et bugles

     

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés

     

     

    Chanter la vie est ses fragrances

    Chanter la mort ses fins ses transes

    L’heure véritable de nos souffrances

    Nos blues en ré en fa cadencent

     

     

    De nos musiques monte le vrai

    Le blues en chair le blues en os

    Sur nos désastres il tire un trait

    Le blues défie nos vies de rosses

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés

     

     

    Travail patrie égalité

    Mensonge en guise de vérité

    Les trente cinq heures de liberté

    On nous impose de travailler

     

     

    Plutôt mourir que d’obéir

    Le blues est fait pour nous nourrir

    Nous sustenter nous animer

    Le blues c’est ça la liberté

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés.

     

     

     

     

  • L'âme de la Réunion

    Et arriva ce qui devait bien arriver
    quand on arrive sur ces rives adossées
    au grand piton fournaise eructant
    sang sonnet cahotant aux marées aux vents
    le nez sur la point de la table la tête
    sur les mains posées sur les tempêtes
    salées humides des larmes de Sainte Anne
    convulsive prise de possession montagne
    bel ibiscus conte-nous encore tes histoires
    d'arômes envoûtants écrits au vieux grimoires
    de la main d'un bougainvillier de l'autre
    un chapelet de perles quelques patrenôtres
    restez des nôtres oubliez le paquebot
    qui s'avance sa proue fendant les flots
    emmenant loin de nous vers la france
    ingrate et inique l'âme de nos danses.

     
     
                                                     Yfig
     
     

  • Le mot nu

     

    LE MOT NU

     


     

    Hier dans le métro

    J’ai ramassé un mot

    C’était un mot perdu

    Et il était tout nu

    ………………………………………Plus une lettre

    ………………………………………A se mettre

     

    Je l’ai mis dans ma poche

    Car il était trop moche

    Je l’ai emmené chez moi

    A mon appart rue Quincampois

    ……………………………………Je l’ai réconforté

    ………………………………………Lui ai donné à manger

     

    Et puis dans le dico

    J’ai recherché ce mot

    Pour retrouver les lettres

    Qu’il convenait de lui mettre     

    ………………………………………le ‘A’

    ………………………………………N’lui allait pas

     

    Ensemble on a épelé

    Les lettres de l’alphabet

    On a trouvé un ‘I’

    Qu’était pas trop petit

    ………………………………………Le ‘B’

    ………………………………………Etait trop niais

     

    On a décidé de laisser

    Le ‘C’ de côté

    Le ‘Z’ nous a paru

    Par trop incongru

    ………………………………………Le ‘K’

    ………………………………………On l’a laissé pour Kafka

     

    A la suite du ‘O’ on a mis un ‘N’

    Ca rendait un bon son

    Ca nous donnait le ‘ON’

    Qui sied au mot qu’on aime

    ………………………………………Le ‘R’

    ………………………………………Lui donnait de grands airs

     

     

    On hésitait pour le ‘L’

    N’était-ce pas trop féminin

    Il a tendu la main

    A dit ‘oui’ je prends le ‘L’

    ………………………………………Pour le ‘M’

    ………………………………………Il a dit ‘amen’

     

    On a beaucoup travaillé

    Déjà la nuit était tombée

    Mais on sentait qu’on arrivait au bout

    Plus qu’une lettre et il tiendrait debout

    ………………………………………Par le ‘T’

    ………………………………………On s’est laissé tenter

     

    Enfin il était vêtu

    Fier de son bel habit

    Il s’est levé m’a dit

    Yfig je ne suis pas déçu

    ………………………………………Mirliton

    ………………………………………Etait son nom

     

    Au bas de l’escalier

    Je l’ai raccompagné

    Il avait l’R’ heureux

    Plus du tout l’R’ d’un gueux

    ………………………………………Au coin d’la rue

    ………………………………………Il a disparu

     

     

     

    chante avec moi :

     


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