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Chanson médiévale

  • Quand satan s'invite à la table du diable ....

    Un petit texte gentillet pour amuser et faire passer le temps !

     

    Le festin de satan

  • Je suis Yfig

      Je suis un traqueur d’idées un chasseur de maux

      Funambule sur un fil de rasoir à trois têtes

      Je suis un fakir d’idées grand veneur de mots

      Je jongle avec les verbes les temps les épithètes

     

      J’ai fait cent fois le tour du monde

      Appris des  pays les facondes

      De chaque homme  appris le langage

      Des jeunes comme des vieux les adages

      Mais toujours m’en suis revenu

      Au champ lexical de mon cru

     

      La rhétorique  n’a plus aucun secret pour moi

      Je dresse les litotes je dompte  les adverbes

      J’adopte des diérèses venues de l’au-delà

      Capture les synérèses parasites acerbes

     

     Poursuis le catoblépas traque le dahu

     Harcèle l’ithyphalle et conspue le bohu

     Déniche l’incunable et chasse l’acronyme

     Admire Athéna, déesse d'Athènes  éponyme

      

      J’ai fait les quat’cents coups centiles

      Décliné les quantiques antiques

      Vidé les vers de l’échanson

      Quadruplé les valeurs quantile

      Mais toujours m’en suis revenu

      Au champ lexical de mon cru

     

       Inutile de vous faire un dessin lénifiant

      Illustrant mon propos comme je le ferais

      Pour décrire le mandrill ou le babouin hurlant

      Singe cynocéphale simien des forêts

                                                                                                               

      J’étais zanni à Zanzibar

      Danseur de zapatéado

      Zélateur glabre zététique

      Cavalcadour pilier de bar

      Polycéphale de Bornéo

      Fier cardinal apoplectique

     

     J’ai prisé les alcools éthiques

     Joui effrénément  mystique

     Contemplatif eudémoniste

     Des plaisirs fous de l’atavisme

     Qui mènent à l’ataraxie

    À la divine cataplexie

     

     Me voici devant vous attendant sagement

     Les attendus caustiques de votre jugement

     Les moqueries cyniques aux accents d’Antisthène

      Le verdict inflexible m’infligeant l’anathème

     

     

  • La République fornique rue du Cirque !

    La République fornique rue du Cirque !

     

    Chers citoyennes chers citoyens

    Amis des reines ou plébéiens

    Syndicalistes entrepreneurs

    Unijambistes enlumineurs

     

    À toutes les femmes ainsi qu’aux hommes

    Je dis mesdames et gentilshommes

    Fermez les yeux et restez cois

    Cela ne nous regarde pas

     

    La vie privée de notre roi

    Ça doit rester de bon aloi

    Ne pas tomber dans le gaulois

    Récupéré par les médias

     

    La République est bonne fille

    Quand elle fornique à la Bastille

    Rue du cirque ou sous la charmille

    Où qu’elle astique les jeunes filles

     

    Faut montrer aux bons citoyens

    Que notre roi n’est pas un saint

    Qu’il est comme eux qu’il a une queue

    N’en déplaise aux acrimonieux

     

     

    La vie privée de notre roi

    Ça doit rester de bon aloi

    Ne pas tomber dans le gaulois

    Récupéré par les médias

     

     

    Sur mon scooter je roule à fond

    Je passe au vert comme un frelon

    Et je fends l’air comme un ballon

    N’en déplaise aux caméléons

     

    C’est des histoires pas politiques

    Des excursions pornographiques

    Libertinages libidineux

    Dévergondages un peu scabreux

     

     

    La vie privée de notre roi

    Ça doit rester de bon aloi

    Ne pas tomber dans le gaulois

    Récupéré par les médias

     

    Le populo c’est bien connu

    Ç’sont des ballots qui pensent qu’au cul

    Alors bien sûr pour le zizi

    Il compte sur’les paparazzis

     

    Hop !  Circulez y’a rien à voir

    Hop ! Éteignez faites nuit noire

    Hop ! Hop ! Couchez fini la foire

    Allez ronfler dans le dortoir

     

     

    La vie privée de notre roi

    Ça doit rester de bon aloi

    Ne pas tomber dans le gaulois

    Récupéré par les médias

     

     

  • La guerre coûte cher et nos moyens financiers ne nous permettent plus d’acheter des missiles. Le Ministère de la Défense envisage d’utiliser des boulets, comme dans le bon vieux temps de la guerre de cent ans !

     

    Une dépêche venant d'iPidiblue sur nos téléscripteurs nous informe de cette initiative guerrière du Ministère de la Défense.

    Le ministre argumente sa proposition en expliquant qu’un boulet, lancé du ciel par un avion, tombant sur un char fait autant de dégâts (si ce n’est plus) qu’un missile.

    De plus (cerise sur le boulet) on limite considérablement les dommages collatéraux car, contrairement au missile, le boulet ne fragmente pas.

    Seuls les soldats à l’intérieur du char seraient tués définitivement.

     

    Cette décision militaire peut surprendre, mais quand c’est la crise, c’est la crise !

     

    Je vais peut-être vous surprendre, mais j'y ai pensé toute la nuit !

     

    Le fruit de mes cogitations nocturnes est amer et dubitatif tout à la fois !

     

    Je me dis, en effet, qu'il faut être extrêmement bien entraîné pour parvenir à faire tomber du ciel un boulet sur un char !

     

    Certes, le char n'y résistera pas  -  en raison des théories de Newton et de celles de de Broglie qui, si on les conjuguent, déterminent que le char sera écrasé par la simple pression des ondes émisent par le poids de la bombe avant même qu'elle n'atteigne son objectif .....  la bombe en elle-même ne faisant que terminer le boulot des ondes ....

     

    Alors, car il faut bien tirer les conséquences de nos calculs dans un contexte financier (après le scientifique), je me dis persuadé que l'entraînement des pilotes reviendra plus cher que le bénéfice qu'on aura fait sur l'économie des missiles traditionnels.

     

    Surtout si on prend en compte le nombre astronomique de boulets qui n'atteindront jamais leur cible !!!!

     

    J'ai donc bien peur que tout ceci soit une très mauvaise idée et qu'il vaudrait mieux, en temps de crise économique majeure (ma retraite n'est toujours pas revalorisée) ... s'en tenir à la guerre traditionnelle et commencer à faire des tranchées un peu partout pour arrêter l'ennemi.

     

    Bien à toi, vieux soldat.

     


  • Des proverbes … Selon F. Villon 1431 / 1462 ... extraits

     

     

    Tant gratte chèvre que mal gît

     

    Tant va le pot à l’eau qu’il se brise

     

    Tant chauffe-t-on le fer qu’il rougit

     

    Tant le maille-t-on qu’il se débrise

     

    Tant vaut l’homme comme on le prise

     

    Tant s’éloge-t-on qu’il n’en souvient

     

    Tant mauvais est qu’on le déprise

     

    Tant crie-t-on noël qu’il vient

     

    Tant parle-t-on qu’on se contredit

     

    Tant vaut bon bruit que grâce acquise

     

    Tant plus est chère et plus est quise

     

    Tant la quiert-on qu’on y parvient

     

    Tant plus commune est moins requise

     

    Tant promet-on qu’on s’en dédit

     

    Tant prie-t-on que chose est acquise

     

    Tant aime-t-on chien qu’on le nourrit

     

    Tant court chanson quelle est apprise

     

    Tant garde-t-on fruit qu’il se pourrit

     

    Tant bat-on place qu’elle est prise

     

    Tant tarde-t-on que faut entreprise

     

    Tant se hâte-t-on que mal advient   ...........

  • Métempsycose du bigorneau

    Attention mesdames .....

    Attention messieurs .....

    Et vous aussi ....

    Si vous faites qu'à vous prélasser au soleil, à vivre de courants d'air et d'aromes de miel, voici ce qui risque de vous arriver :

     

    vous retrouvez dans la coquille d'un bigorneau accroché à son rocher !