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TEXTES

  • dossier scénar long métrage " Les louloutes "

    Lolotte entre brutalement dans la vie d'Yfig et va bouleverser son petit univers et ses routines.
    Les amies de Lolottes (les louloutes) sont des femmes de petite vertu mais de grand cœur.
    Les macs de ces dames n'apprécient pas du tout leurs velléités d'indépendance … La guerre est déclarée, elle sera violente et sans pitié ; même si l'ambiance est plutôt bon enfant !

     

    scénario, comédie sociétale, aventures

     

    dossier scenar.jpg

  • dossier scénar long métrage " Meurtre pluriel "

    - pitch

    Cindy Cartwright sort de l'école de police avec son diplôme en poche. Elle est nommée inspectrice chef d'un commissariat de quartier. Elle n'a pas le temps de poser ses bagages qu'un meurtre vient d'être commis ; meurtre qu'elle va devoir résoudre. Il s'agit d'un polar satirique qui se moque des codes et des lieux communs que véhiculent le genre 'polaristique' en général !

     

    meurtre, polar, satire, canular

     

    dossier scenar.jpg

  • dossier scénar long métrage " Deux psys valent mieux qu'un "

    - pitch
    Quand un psy rencontre un autre psy, qu'est-ce qu'ils se racontent ?
    Des histoires de psys, évidemment !
    Un psy consulte un confrère qui le consultera à son tour … vous voyez l'tableau ?
    La patientèle des psys est étrange, voire bizarre … c'est le sujet de ce film loufoque !

     

     

    psys, comédie de boulevard, quiproquo

     

    dossier scenar.jpg

     

  • Scénar court métrage " Væ victis (french & english) "

    A sketch in 3 scenes lasting about 30 minutes.
    3 roles
    Theme: staging of the wagon from Montbarey to Brest,
    this cattle wagon was used during the Second World War for the transport of deportees.
    The skit is intended to educate the younger generations.

    Une saynète en 3 scènes d'une durée d'environ 30 minutes.
    3 personnages
    Thème : mise en scène du wagon de Montbarey à Brest,
    ce wagon à bestiaux servi pendant la seconde guerre mondiale aux transports de déportés.
    La saynète est destinée à sensibiliser les jeunes générations.

     

    shoah, déportation, liberté

  • Dossier scénario " La bonne année "

    Que se passerait-il si une centrale nucléaire française venait à exploser ?
    C'est le sujet de ce scénario.
    La catastrophe se passe le soir du réveillon du jour de l'an, trois couples d'amis vont se retrouvés pris au piège instable des molécules atomiques en folie !

     

    Apocalypse, nucléaire, SF, scénario, long métrage

     

    dossier scenar.jpg

  • Aventures Cyrénaïques

    Un roman d'aventure en Libye.

    Lire la suite

  • Liste de mes pièces de théâtre disponibles sur demande (message perso ou commentaire)

     

     

    Liste de mes pièces de théâtre (6) entièrement écrites à  la recherche d'un éditeur n’attendant qu’un metteur en scène et quelques acteurs adroitement dirigés par un réalisateur lui-même coaché par un producteur ou plus si affinités …..



    1          Apocalypse nucléaire : mélodrame à connotation philosophique. pas de suite prévue.
    Le soir de la saint Sylvestre, la centrale nucléaire de "petiteville" explose. Y'a du chambardement, des imprévus et du surnaturel ... et quelques réflexions philosophiques ...

    3 h 3 f

    3 actes de 3 scènes chacun

    durée : 1h30

    public : ados / adultes


    2          Meurtre pluriel : Comédie policière. Y'a des suites prévues.
    Cindy Cartwrigth vient de décrocher son diplôme d'inspectrice. Elle débarque au commissariat et un meurtre est commis dans une galerie d'arts. Elle prend les choses en main ... mais... y'aurait comme un os ... enfin ... c'est ce que dit le légiste ... il a jamais vu ça !

    5 f 8 h

    3 actes de 3 scènes chacun

    durée : 1h30

    public : ados / adultes


    3          Un psy peut en cacher un autre : Comédie de boulevard. Pas de suite.
    Un psy peut avoir besoin d’un autre psy … et qu’est-ce qu’ils se racontent ?
    C’est normal quand on voit la clientèle de ces deux spécialistes …

    Cette pièce est enregistrée à la SACD

    Nombre de personnages : 13

    Nombre d'acteurs  mini : 5

    Nombre d'acteurs maxi : 13

    2 actes de 5 scènes chacun

    durée : 1h30

    public : ados / adultes

     

    Cette pièce a été jouée à Bassan en 2014 : 

    http://yfig-en-chansons.hautetfort.com/archive/2014/04/24/les-videos-de-la-troupe-de-bassan-joue-un-psy-peut-en-cacher-5354517.html

     

    Elle sera jouée en mars 2018 au Festival de théâtre de Pompignac :

    http://yfig-en-chansons.hautetfort.com/archive/2014/04/24/les-videos-de-la-troupe-de-bassan-joue-un-psy-peut-en-cacher-5354517.html

    et en juin à Ares.

     

    4          Le fantôme du château de hurle aux loups : comédie burlesque. La suite est en cours d’écriture …
    C’est l’histoire d’un fantôme qui refuse obstinément de porter son suaire alors forcément, il finit par s’enrhumer … l’inspecteur DVDP se demande de quoi il est mort, le médecin refuse de le soigner et le curé exorciste a peur de ce fantôme qui éternue ….

    4 f 4 h 1 voix off et 1 fantôme qui n’apparaît que sous un drap.

    Total   10 avec un maximum de 5 sur scène simultanément (3f 2h)

    durée : 1h

    public : ados 




    5          Un raout chez les ploutocrates : comédie sur fond de magouilles politiques … Pas de suite.
    Un riche bourgeois organise une soirée pour cacher une réunion de combinards. La police les surveille depuis un certain temps… Mais que peut-il bien se passer pendant et après un raout ?

    40 personnages pour une trentaine d’acteurs.

    Durée estimée : 2 heures (avec un entracte)

    public : ados / adultes

     

     L’héritage :  [est en cours d’écriture] Comédie sociétale. La suite du fantôme, mais pas burlesque. Pas de suite … mais …
    Un couple de quinquagénaire vivant dans la précarité hérite d’un gros paquet … mais … contrairement aux idées reçues, les héritages, même les plus simples, ne se passent pas toujours dans la douceur …. Surtout quand il y a des millions et des millions d’euros en jeu ….

     


    6          Tata Baluchon : Comédie sous forme de suites de sketches pour 2 à 4 ou 5 personnages.
    Tata Baluchon est la femme rêvée pour ce genre de série. C’est une quinquagénaire vierge et romantique, naïve et aventurière (malgré elle). Elle se laisse entraîner par les évènements quand elle ne les engendre pas. Elle est waterproof et sportive en chaussons, elle peut être véhiculée ou piétonnière …. Qu’importe, elle vit et elle défit le temps et les éléments. Elle est acariâtre et très généreuse, soupe au lait aimant la soupe au chou.

    Une douzaine d'épisodes d'environ 15 minutes

    public : adultes

     



    À l’exception de l’héritage, les pièces sont entièrement écrites.

    J'ai aussi des trucs plus courts (une vingtaine de minutes environ) :


    Dialogues à la noix : Comédie surréaliste. Découpé en petits courts mais peut faire un long. Pas de suite ... mais ...
    Si la noix que vous écalez se mettait à parler ... et ... pas que la noix ....


    Roméette et Julio : Comédie boulevardière … au théâtre, une représentation tourne au burlesque quand 2 comédiens se jettent sur scène pour le même rôle face à une comédienne déboussolée …

     

    Une Saint Valentin sans Valentin : deux jeunes femmes se réveillent en cellule de dégrisement le lendemain de la St Valentin ... Valentin ... on ne sait pas ce qu'il est devenu ?

     

    Si besoin est, je peux réécrire tout ou partie des pièces pour les adapter.

  • De l’écriture en général et des pâtés d’Yfig en particulier (à l’intention des cornichons indispensables pour accompagner les pâtés)

    Non …. Je ne vais pas vous apprendre à faire des pâtés de foie gras de Zanzibar ou des rillettes de Montélimar … je veux seulement vous entretenir de mes divagations scribouillardes.

     

    Oh ! Je n’ai guère de notoriété à poser en guise de ridelles autour de ma personne pour vous convaincre de mon habilitation à vous entretenir de littérature.

    Je n’ai aucun « best seller » à opposer à vos réticences à faire preuve de bonne volonté à mon égard.

    Et je n’ai même pas de kalachnikov à vous mettre sous le nez pour vous forcer à m’écouter !

    Rien, je n’ai rien que quelques mots d’intro qui, espérons, vous donnerons envie de faire un petit bout de chemin en ma singulière compagnie.

     

    De quoi t’est-ce exactement que je veux vous causer ?

    D’écriture.

    Pas de styles …. Encore que … Pas de genre … même si … Pas de règles … ou à l’insu de mon plein gré …

    Non, je veux vous entretenir de la façon dont l’usage de l’écriture peut amener à penser l’écriture différemment.

    Au début était le verbe … Ouais …. Bon …. C’est pas original mais ce n’est pas moi qui ai inventé cette faribole !

    Au début que j’écrivais … car il a bien fallu un début … je ne savais pas trop quoi écrire ni comment.

    Pourquoi ?

    Mais diantre, fichtre ! Parce qu’on peut écrire de tant de différentes façons !

    Un article de style journalistique.

    Un cours théorique sur la conchyliculture du bigorneau aux yeux bleux.

    Un conte de fée humoristique ou lubrique.

    Un sketch pour amuser le bourgeois qui s’emmerde devant sa téloche.

    Une chronique des temps moderne dont la modernité n’a rien à envier au Moyen-âge qui était en avance sur son temps dans bien des domaines.

    Un roman … d’aventures, d’amour, d’espionnage, policier …

    Une pièce de théâtre, une comédie de boulevard, une tragédie, un burlesque …

    Un scénario de cinéma ou une série télé ou de Bande Dessinées …

    Vous rendez-vous compte de l’éventail infini de possibilités qui s’étalaient provocantes à mes yeux innocents ?

    En fait, si je me souviens bien, j’ai écrit une nouvelle.

    La nouvelle, c’est pas mal pour débuter. C’est court et on peut n’y mettre qu’un nombre limité de personnages. Ma nouvelle, je l’ai intitulée : « le choix du père ». C’est bien comme titre parce que ça n’a pas de sens unique. Le choix … quel choix ?

    Faut pas croire, écrire une nouvelle de 25 pages, ça peut paraître facile mais ça ne l’est pas !

    On se lance dans une grande aventure en se demandant si on y arrivera … on tombe sur des tas de pièges inattendus.

    Par exemple, pour faciliter l’écriture, j’avais choisi de baser ma nouvelle sur une aventure qui m’était réellement arrivée … genre biographie épisodique. Mais on se pose rapidement la question de savoir ce qu’on peut dire et ce qu’il faut garder pour soi parce qu’on sera peut-être lu par des inconnus, des amis, voire la famille …

    En fait … personne … ou presque ne vous lit … mais ça, on ne le sait pas au début !

    Ensuite, j’ai écrit quelques mirliton … souvent, c’était des réponses rimées à des vacheries reçues sur internet …

    Puis j’ai décidé de me lancer dans un roman.  Ne le cherchez pas en librairie il n’a pas été édité. Son titre : « Ludmilla » … encore un titre suffisamment évasif pour que personne n’ai envie de le lire.

    Un premier roman, ce n’est pas une aventure, c’est une gageure, un travail herculéen à réaliser par un nain. On ne devrait jamais se lancer dans pareille mésaventure sans prendre une bonne assurance anti-risquetout !

    Je vous passe les affres de la technique liée à l’orthographe et la grammaire … les phrases qu’on pense mais qu’on ne sait pas écrire … les mots qu’on ne trouve plus … les mots qu’on met par défaut ….

    Le pire est à venir …

    Le pire, c’est qu’à la quatrième ou cinquième page on a l’impression d’avoir tout dit !

    Alors …. On s’arrête et on se dit : « demain ça ira mieux ! »

    Mais le lendemain rien ne se passe … ni le surlendemain …. Ni les jours suivants … et on finit par oublier qu’on avait fait un grand projet.

    AH ! il en faut de l’ambition et de la niaque pour se remettre à l’ouvrage, surtout si on est tout bloqué !

    Moi, mon truc, ça a été d’écrire des petits trucs pour me débloquer, des chroniques, une saynète, une fausse interview , de petits sketches … et tout doucement, ça s’est débloqué …

    Mais ça ne veut pas dire que c’est gagné … loin de là … car l’imagination, voyez-vous, ça marche bien dans la tête, mais quand il s’agit de le transcrire sur le papier …. C’est une autre histoire !

    Bon, bref …

    Après, je me suis mis à l’écriture de ma première pièce de théâtre : « un raout chez les ploutocrates ».

    Comme j’avais un peu d’argent mis de côté (c’est si rare) … je l’ai faite imprimer. On appelle ça « l’autoédition ».

    Puis un polar dont j’avais jeté les bases quelques vingt ans auparavant et dont j’ai retrouvé les premières pages manuscrites car il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque.

    Je me suis essayé à écrire des chansons, puis de nouveau des chroniques et des petites choses tout en travaillant à une autre pièce puis à la transcription d’une pièce en scénario de cinéma.

     

    Cessez de bailler, j’en suis arrivé à mon sujet.

     

    À écrire ainsi, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il y a 3 genres qui se chevauchent.

    Le plus évident, c’est le scénario de cinéma et la pièce de théâtre. En fait, on peut dire que c’est très semblable et que ça consiste en des dialogues.

    Les cinéphages (femmes et hommes de cinéma)  et les théâtreux tiennent absolument à ce que leurs disciplines restent bien dissociées et c’est dans la forme qu’ils imposent qu’ils tentent de forcer les uns et les autres à rester derrière d’infranchissables barrières virtuelles.


     

     

    Voici un exemple d’écriture théâtrale :

    ACTE I

    Scène I

     

    Nous sommes au mois de juillet dans la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.  La salle (le magasin) est vide de monde. Musique douce d’ambiance. Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.

    Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.

    Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs …

     

    Un couple de visiteurs vient à passer ..

     

    Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    Elle : J’aime assez celui-là ! (elle lit l’étiquette au bas du tableau) bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990. C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs  !

     

    Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

    (Ils partent)

     

     


     

    Examinons les contraintes textuelles liées à l’écriture d’une pièce de théâtre.

    La première est la division en actes et en scènes. Bon ! Ça, ce n’est pas bien difficile à faire.

    Pour le théâtre, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :

    ·       Acte

    ·       Entête (scène)

    ·       Mise en scène (didascalies)

    ·       Personnage

    ·       Dialogue

    ·       (Indication)

    ·       Transition

    ·       Texte

     

    Il est à noter que l’outil Celtx fournit un certain nombre de fonctionnalités très utiles pour le metteur en scène ou le réalisateur.

    Il permet de décrire avec une grande précision les personnages, leurs caractéristiques physiques et psychologiques, leur rôle en tant qu’antagoniste, protagoniste, faire-valoir, figurant … etc …

    Il permet de gérer les accessoires et les plans de tournages avec l’emplacement de la ou des caméras et de tous les décors ainsi que les autorisations de tournage à demander aux mairies ou préfectures ….

    Il permet de gérer les plannings de tournage …

    Il construit, à partir du scénario, des rapports précieux sur les scènes successives incluant les personnages et leur charge de dialogues … et plein d’autres choses encore qui sont presque totalement inutiles à l’auteur.

    Et un exemple de script (scénario de cinéma) :

    1 INT/EXT LE PATIO ARBORÉ DE LA GALERIE DES MAURICE

    Nous sommes au mois de juillet dans le patio planté de la

    galerie "Maurice Maurice" où se déroule une exposition- vernissage.

    Le patio est vide de monde. Musique douce d’ambiance Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.

    Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs

     

    Un couple de visiteurs vient à passer ..

     

    1 LUI

    Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    2 ELLE

    Y’a une ambiance à tirer au couteau

    !

     

    3 LUI

    Remarque .... C’est franchement pas

    terrible !

     

    4 ELLE

    J’aime assez celui-là ! (elle lit

    l’étiquette au bas du tableau)

    bateau échoué sur la vase dans le

    port de Honfleur avant 1990. C’est

    où Honfleur ? et ... Que s’est-il

    passé en 90 ?

     

    5 LUI

    C’est juste un bateau, il n’y a pas

    âme qui vive dans ce tableau ....

    Comme dans cette galerie,

    d’ailleurs !

     

    6 ELLE

    Oui, mais les couleurs sont

    apaisantes et je préfère un bateau

    échoué qu’en pleine tempête, je

    n’ai pas le pied marin.

     

    7 LUI

    C’est tellement apaisant que ça

    donne envie de dormir !

     

    8 ELLE

    Tu ne serais pas un peu de mauvaise

    foi ?

     

     

    9 LUI

    Viens ! Partons d’ici c’est trop

    morose.

     

    Ils partent

     

     

    Pour le cinéma, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :

    ·       Entête (scène)

    ·       Action (didascalies)

    ·       Personnage

    ·       Dialogue

    ·       (Indication)

    ·       Transition

    ·       Valeur de plan

    ·       Texte

    Dans l’écriture des scripts, il n’y a ni actes ni scènes mais des entêtes qui définissent le plan de tournage et commence principalement par la définition « intérieur ou extérieur jour ou nuit ».

     

     


     

    Comme tout un chacun peut le constater, seule la forme diffère … l’histoire (à travers les didascalies) et les personnages sont identiques.

    Du coup, vous le sentez bien, si je propose un texte sous forme théâtre pour un film, le CNC qui finance des centaines de millions par an (véridique) et qui EXIGE le format « script » me priera poliment mais fermement d’aller voir ailleurs si j’essuie.

    À l’inverse, si je propose une pièce de théâtre au format « script » à un metteur en scène (subventionné par le ministère de la culture qui a une liste d’amis réservés), celui-ci me proposera d’aller me faire pendre ailleurs.

    Que faire ?

    Ben … en fait, je dirais que je m’en fous !

    Pourquoi ?

    Mais parce que de même que personne ne lit mes textes, personne ne s’intéresse à mes pièces ni à mes scripts … cela me rend plus indépendants et c’est pour ça que j’ai décidé d’économiser mes forces et de cesser de perdre mon temps à mettre mes textes sous des formes imposées par d’autres qui n’ont pas vraiment le souci du fonds mais plutôt celui de la forme, ce qui explique en partie la déconfiture généralisée et du théâtre et du cinéma (les films français sont tous déficitaires en recette !).

    Et puisque j’ai décidé de ne plus répondre aux dictats absurdes, autant aller jusqu’au bout du raisonnement et faire d’une pierre non pas 2 mais 3 coups. C’est pour ça que désormais, j’écris des romans-ciné-théâtre … comme ça :

    1      La galerie d’art

     

    Par ce beau mois de juillet, dehors, la chaleur est étouffante et le soleil brûle tout ce que ses rayons percutent.

    La température est plus supportable sous la charmille du patio arboré de la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.

    L’espace ombré est vide de monde. Une douce musique d’ambiance flotte langoureusement dans l’air comme un effluve vaporeux et nuageux. La lumière feutrée donne une note suave orangée et intime. Les spots vifs projetant leurs rais clairs sur les tableaux forment des îlots de clarté rayonnante parsemée.

    Au centre du patio, une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.

    Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues de stuc reposent nonchalants sur des présentoirs …

    Malgré l’impression apaisante des lieux, il y plane comme une menace éthérée et dramatique.

    Un couple de visiteurs vient à passer … Ils sont jeunes et branchés, ils sont entrés là par le plus grand des hasards après avoir lu la pancarte à l’entrée de la galerie exhortant les passants à venir se rafraîchir à l’abri du soleil et à se rincer l’œil avec les tableaux et sculptures. Ils sont en short et tong, très décontractés et très bronzés. Elle, blonde et lui brun ils ont des visages communs, sans particularité exceptionnelle.

    Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990.  Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.

     

    Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !

     

    Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

     

    Ensuite et pour satisfaire à la notion de numérotation des dialogues des scripts pour le cinéma, je reprends les dialogue et je leur donne un ordre chronologique :

    Comme ça :

    1.     Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !

     

    2.     Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !

     

    3.     Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !

     

    4.     Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990.  Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?

     

    Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.

     

    5.     Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !

     

    6.     Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.

     

    7.     Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !

     

    8.     Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?

     

    9.     Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.

     

    D’autre part, avec le jeu des couleurs de texte, je réponds à la condition qui stipule que l’on doit séparer clairement les dialogues des didascalies.

     

     

    Elle est pas belle, la vie ?

     

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  • La vie de nos amies les bêtes enrichi notre conscience et notre intelligence. À poil à plumes et en écailles.

     

    J’aime bien les documentaires animaliers, ils sont toujours pleins d’enseignements.

    Tenez, les poissons chats, par exemple, ces hideux animaux qui vivent aux fonds des eaux opaques et se nourrissent de vermines, de cadavres en décomposition laissés par les crocodiles délicats qui ne consomment pas la chair trop putride.

    Ces poissons là vivent et se développent sans trop de désagréments tant que les eaux sont hautes à la saison des pluies.

    Ils parcourent les fonds, leur bouche suceuse fouissant la vase, les moustaches en bataille, tactiles et graciles, détectant à tâtons les mets qu’ils affectionnent.

    Ils grossissent, font de la graisse et fraient  puis pondent dans la vase qui bientôt redeviendra terre sèche et craquelée.  

    Les œufs résisteront jusqu’aux prochaines pluies.

    Mais en attendant, voilà nos poissons chats, poussés par la sécheresse et le tarissement, entassés pêle-mêle dans un trou d’eau qui s’évapore un peu plus chaque jour.

    Si on voulait faire un bon mot, on dirait qu’ils s’entassent comme des sardines.

    Mais pour eux ce n’est pas drôle.

    Frétillants comme des brèles pour se faire de la place ils deviennent des proies faciles pour tous les prédateurs qui s’en repaissent.

    Les crocodiles et les horribles  marabouts (d’ficelle) les dévorent sans cérémonies et quand ils sont repus et qu’il n’y a plus d’eau, les poissons desséchés forment une masse noire qui nourrira la terre en azote et minéraux.

    C’est pas marrant la vie du poisson chat.

    Être entassés, les uns par-dessus les autres, sans échappatoires, sans autre lieu où aller et se retrouver à la merci des prédateurs sans pitié, voilà la vie affreuse des poissons chats hideux.

     

    OOOOOOHHHH ne voyez là aucune métaphore illustrant un comportement quelconque humain … non, les hommes ne mangent pas de ce pain là ! Les hommes sont, certes cruels, mais jamais ils ne massacreraient leurs prochains entassés dans la nasse comme des sardines.

     

  • Yfig - Le fantôme du château de hurle aux loups. Comédie burlesque.

    Pièces en 3 actes de 3 scènes chacun.

    Durée 1h30

    4 h

    4 f

    Voix off et fantôme

    5 personnages simultanément sur scène.

     

    Le héros de cette comédie burlesque est un fantôme qu’on ne voit presque pas mais que, singulièrement, on entend.

    Ce fantôme erre dans les arcanes du château de hurle aux loups, semant une terreur effrayante parmi les visiteurs non avertis.

    Refusant obstinément de porter son suaire (drap) il finit par s’enrhumer … ATCHOUM !

    Le médecin appelé au chevet du fantôme renonce et prévient le curé qui vient pour l’extrême onction et l’exorcisme …

    Ayant lamentablement échoué, ils préviendront, en désespoir de cause, la police qui délègue son plus fin limier sur les lieux : l’inspecteur chef  DVDP (David Van den Prout).

    Toutes ces âmes bien intentionnées contrecarrent en fait les projets d’un  gîte hanté de la duchesse veuve et propriétaire du château.

     

    Rassurez-vous … tout finit bien ! Et les rires sont garantis du début jusqu’à la fin !

     

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  • Les vidéos de la troupe de Bassan joue : Un psy peut en cacher un autre

     

    Début de la pièce

    http://youtu.be/rI4yrEqaf-g

     

     

    http://youtu.be/b5htlaFUjNk


     

     

    Eva Patreau et son perroquet 1

    http://youtu.be/BR1bDiVrlpE


     

    Eva Patreau et son perroquet 2

    http://youtu.be/Zscfi-RL53o

     

     

    Joséphine Troudeballe 1

    http://youtu.be/8rIkTE3SM7A


     

    Joséphine Troudeballe 2

    http://youtu.be/8_YPc0C3uRU

     

     

     

    le curé 1

    http://youtu.be/nO9OzxRpR7g


     

    le curé 2

    http://youtu.be/6LGuQveng_4

     

  • SCOOP ! à Bassan, une troupe d’amateurs fait un tabac monumental en jouant des scènes d’une pièce de théâtre d’Yfig !

     

     

    Un psy peut en cacher un autre

    enfin mis en scène pour la première fois !

     

    J’ai reçu un message ... suivi d'une conversation téléphonique d'une dame très sympathique et dynamique metteur en scène qui réside dans un petit village non loin de Béziers et qui me demande d'autres saynètes.

     

    Elle a monté et fait jouer 5 saynètes (sur 10) de ma pièce :

    "un psy peut en cacher un autre"

    devant 200 personnes (vous pourrez vérifier la véracité de cette information avec le lien vers le Midi Libre plus bas …).

     

    La salle a beaucoup ri et beaucoup apprécié. Certains ont même eu l’audace de critiquer en disant que c’était trop court ou pas assez long ….  Non mais !!!

     

    Ils rejoueront ce spectacle en septembre et octobre (avec une saynète en plus) dans d'autres petites communes mais la troupe me sollicite déjà  pour d'autres textes ...

     

    Je vais leur  envoyer des sketchs de 

     "tata Baluchon" ....

     

    Et j'attends qu'elle ait mis sur internet des photos et des vidéos extraites du spectacle ... dès que je les reçois je vous tiens au courant avec une seconde chronique sur ce même sujet.

     

    Elle dit que grâce aux vidéos et aux rires éclatants des spectateurs, les autres associations se battent pour obtenir le spectacle  ....  ils ont même refusé le Zénith de Béziers ... pas assez de places !  (bon … ça c’est pas vrai mais j’ai bien le droit de rêver !)

     

    On peut dire que j'aurais vraiment commencé tout en bas, sans le moindre piston, sans relation, sans rien  .... mais bon .... à partir du moment où le public en redemande, même si c'est dans un bled perdu au milieu de nulle part du Languedoc Roussillon ... moi, j'en suis fier ! (J’espère que la troupe ne prendra pas ombrage de cette dernière remarque si jamais ils tombent dessus car je m’associe totalement à eux en qualité d’inconnu dans son trou perdu !!!)

     

    C'est pas à Honfleur qu'on verra ça avec tous les trouducs qui ont pris la culture en otage et qui font des spectacles minables pour des spectateurs indigents !!!  :)

     

    Ce n'est qu'un début ... je continue le combat ....

     

    Ils ont pris, me dit-elle, un véritable perroquet pour jouer le rôle du perroquet et c'est quelqu'un en coulisse qui parle pour lui et dit la réplique devenue immortelle : "espèce de salope !"

     

    Moi, madame, j'exporte la culture Normande jusqu'au fin fond de la France très profonde pendant qu'à Honfleur on se gargarise des auteurs pédants et tristes !

     

    Faut aussi que j'écrive la suite des dialogues à la noix .... je suis débordé !!!!!!!   MDR !!!

     

     

    Ci-dessous le lien vers l’article du Midi Libre par Geneviève Forasiepi :

    http://www.midilibre.fr/2014/03/05/les-habitants-de-bassan-pourrait-chanter-dans-la-vie-faut-bassan-faireeee,830594.php

     

    Les habitants de Bassan pourraient chanter : "Dans la vie faut Bassan faireeee"!

     

     

    Bon ... maintenant que je suis devenu un auteur incontournable du paysage culturel de la France profonde, je dois avouer que je suis très fier de figurer parmi les auteurs inconnus lus.

    Ben oui !

    Quand on sait les difficultés qu’il y a à se faire lire …. On apprécie mieux l’exploit !

     

    Vous me connaissez, l'humilité est mon humus, le lit de feuilles de mes textes qui n'intéressent personne et forgent à la fois le froment et le composte de l'avenir de la culture de la France ...

     

    Les petits enfants apprendront par cœur "le mot nu"  (c'est Edmond (prof de lettres à la retraite) qui me l'a prédit) ... les plus vieux auront les lèvres pendues aux seins généreux de tata Baluchon et les caïds ne jureront que par DVDP ....

     

    C'est comme ça, on n'y peut rien .... les premiers  ministres se suivent et se succèdent .... les présidents  président dans le vide ... et mes conneries me survivront si Allah Jéhovah Bouddha et tata Baluchon le veulent bien !

     

    En conséquence, je vous le dis en vérité ... je vais me coucher avec bonheur et le sentiment du devoir accompli !

     

    Poils au zizi !!!!!!

  • 3. Dialogues à la noix dans la salle d’attente !

     

     

    3. Dialogues à la noix dans la salle d’attente !

    Bon ! il faut savoir faire contre mauvaise fortune bonne figure !
    J’ai donc fait mon plus beau sourire au téléphone en appelant le psy qu’un ami m’a indiqué comme étant spécialiste des causes perdues de mon espèce. Il est par ailleurs « expert auprès des tribunaux » ce qui est une preuve irréfutable d’équilibre psychique et intellectuel.
    Moi : « Allô ! ?»
    Le Psy : « Allô ! ? »
    M : « Vous êtes bien le docteur Chabraque ? »
    LP : « Vous êtes bien au cabinet du docteur Chabraque, je suis sa secrétaire. Que puis-je pour vous ? »
    M : « Je souhaiterais parler au docteur Chabraque. »
    LP : « Mais certainement, je vous propose lundi à 14h, c’est à prendre ou à laisser ! »
    M : « Je prends »
    Et en mon for intérieur, je me dis en aparté : « Si je peux pas y aller on pourra pas dire que je n’ai pas essayé ! ».

    J’ai donc pris un RTT et le lundi, je me pointe au cabinet du docteur Chabraque.
    C’est une belle villa de trois étages en pierres de tailles meulières (comme la truite éponyme). Elle est ornée de colombages (pans de bois) en chêne peints en vert SNCF et Les volets en frêne sont peints de rouge.
    Elle est plantée là, si haute avec sa toiture pentue de tuiles rouges en plein milieu d’un parc arboré et on y accède par longue une allée blanche de gravillons de Saint Omer.
    Puis on gravit sept marches pour accéder au perron couvert d’une verrière du XVIIIème siècle donnant sur une grande porte ferronnière à double vantaux vitrés.
    Sur le côté droit de la porte, une grande plaque en cuivre jaune sur laquelle est gravé :
    «

    Docteur Chabraque
    Psychiatre
    Ex interne des hôpitaux de Monaco
    Diplômé en acupuncture
    Diplômé en médecine générale
    Diplômé de la police scientifique de Los Angeles
    Diplômé des prisons de Memphis (Tennessee)
    Diplômé en scrabble et mots croisés
    Marc de café, tarot, osselets et viscères de vigognes

    »
    Franchement, ça vous fiche un de ces frissons toutes ces compétences réunies en un seul et même homme !
    On se dit qu’on va sonner à la bonne porte … si on la trouve … la sonnette …
    Mais, comme par magie et sans qu’on ait rien à entreprendre, la porte s’ouvre.
    Une grande femme nue sous sa blouse blanche, les tétons en batterie, les lèvres rubicondes et les dents blanches comme de l’ivoire, blonde comme les épis de blé avant la moisson, les yeux bleus, les paupières bleues, les cils noirs et longs comme des poils de chameau, battant comme un métronome tous les dix centièmes de seconde …
    Forcément, vous restez là, les bras ballants, la tempe claquante, la respiration haletante, le regard perdu dans le bleu de ses yeux, les mains moites et les jambes flageolantes.
    Elle, professionnelle et habituée à faire cet effet là sur les hommes, s’efface et vous invite à entrer puis à la suivre jusqu’à la salle d’attente.
    Elle est pleine (la salle d’attente).
    C’est une pièce rectangulaire assez grande avec une table basse au milieu sur laquelle diverses revues s’étalent languissantes. Les murs sont ornés de sérigraphies usées représentant des squelettes et des cadavres.
    D’un rapide regard circulaire on peut comprendre que les gens qui sont là ne sont pas comme tout le monde.
    Une femme a tourné sa chaise pour s’asseoir le dos tourné à la salle. Certains ont la tête baissée, d’autres se cachent derrière un journal ou un éventail … il y a une dame âgée qui tient une cage sur ses genoux. La cage contient un perroquet gris et vert du Gabon, de ceux qui sont des plus loquaces.
    Un vieux monsieur chenu a sous sa chaise un lévrier couché en chien de fusil.
    Soudain, la porte de la salle d’attente s’entrouvre et l’infirmière secrétaire accoucheuse passe sa tête blonde bleue pour annoncer :
    « Le docteur est arrivé ».
    La porte se referme sur une espèce de murmure qui court comme une rumeur en faisant tout le tour de la salle d’attente.
    Puis le silence revient. On entendrait une mouche se faire violer !
    La dame qui tourne le dos à la compagnie s’exprime comme dans un souffle :
    « C’est qui qui commence ? »
    La dame au perroquet annonce :
    « Il y a un nouveau. »
    Le perroquet répète :
    « Un nouveau » sur un ton nasillard.
    Il s’ébroue et un nuage de poussière envahit la cage avant de se répandre.
    Le lévrier lève sort la tête d’entre ses pattes puis la remet.
    J’éternue, sous l’effet de la poussière.
    « AAAAAATTTCCCHHHOOUUMMM !!! »
    Tous :
    « À vos souhaits ! »
    La porte s’entrouvre et l’infirmière multi cartes passe sa tête polychrome pour demander :
    « Madame Lamaison ».
    Une dame cachée derrière son éventail se lève sans montrer son visage et sort de la pièce.
    La dame qui tourne le dos :
    « Celle-là, elle est irrécupérable, elle croit qu’elle est espagnole alors qu’elle est née à Dunkerque d’un père allemand et d’une niçoise. »
    Le monsieur qui a le lévrier sous sa chaise :
    « C’est pas à vous de donner des leçons aux autres, quand on se prend pour une diva on se tait ! »
    La dame qui a un chapeau avec des oiseaux vivants attachés par les pattes :
    « Les divas c’est juste bon à se coucher sur un divan ! »
    Un monsieur qui se cache le visage derrière le Canard Enchaîné du 11 août 1975 (le journal est à l’envers mais on arrive quand même à en lire des bribes) :
    « Le divan du docteur est vieux et déchiré, il sent le tabac froid et le dégobillé, moi, je prends toujours une couverture avec moi pour m’y étendre ! »
    La dame qui a le dos tourné se lève puis se rassied :
    « Vous ne m’aurez pas avec vos stupides provocations, je ne chanterai pas, pas aujourd’hui ! »
    Le chien se lève, va à la chaise de la dame qui a le dos tourné et lève la patte sur un des pieds … La dame qui a le dos tourné lui crie :
    « Dégage de là sale cabot, va pisser sur ton maître ! »
    Un long silence s’installe pendant que le sale cabot retourne se coucher sous son maître.
    J’en profite pour jeter un coup d’œil circulaire plus circonspect.
    Nous sommes sept. Une chaise est vide, celle de madame Lamaison.
    En sus de moi-même, les six autres sont tous plus bizarres les uns que les autres.
    La dame qui nous tourne le dos voûté les cheveux gris sale, les épaules couvertes d’un vieux pull marron côtelé à mailles larges fait comme une tâche sur sa chaise. Elle se situe juste en face de moi ce qui fait que je ne peux même pas voir son profil.
    Elle me fait tant penser à tata Baluchon que je lui garde ce surnom.

    En tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, à ma droite un vieux monsieur à la barbe courte, aux gros sourcils broussailleux blancs sur des yeux caves aux minuscules orbites, des lèvres charnues et brunâtres, un front rabougri le tout sur un cou quasi inexistant.
    Je le surnomme illico « le vieux singe ».
    Sous sa chaise, un lévrier afghan qui pue comme une vieille négligée.

    La dame qui est à sa droite est plus ou moins cachée à mes yeux, mais je peux la voir un peu en me penchant en avant en arrière. Elle n’a pas de visage, il est caché sous un foulard bleu pâle. Elle porte un gilet gris en laine et une robe ou une jupe, je ne sais trop, en tissus moiré qui lui descend le long de ses jambes croisées jusqu’aux chaussures plates noires.
    Elle, je lui attribue le pseudo de « Mamma ».
    Sur ses genoux le perroquet du Gabon dans sa cage.

    À ma droite 90°, non loin de la porte, un petit monsieur sans âge qui lit son journal à l’envers : le Canard Enchaîné du 11 août 1975. Il ne bouge pas, seul le journal tremblote faisant un bruit incongru comme le vent dans les feuilles mortes d’un orme. Sous son pantalon crème on devine des jambes anémiées. Il les tient bien serrées et ses pieds chaussés de pantoufles ne touchent pas terre.
    « C’est peut-être un enfant ? » me dis-je en douce.
    Seuls ses petits doigts noirs boudinés serrant maladroitement le journal trahissent sa couleur.
    Je lui donne donc le surnom de « pygmée ».

    À ma droite à 45° et à la droite de la dame qui nous tourne le dos, une dame qui a un chapeau avec des oiseaux vivants attachés par les pattes. De temps à autre, un oiseau cherche à s’envoler, mais il retombe inexorablement sur le chapeau en jurant comme un charretier mal embouché. L’un des trois oiseaux pend lamentablement sur le bord du bibi, tenu par une patte attachée. De temps à autre il est pris de soubresauts alors la dame lève la main pour le remettre sur le chapeau mais il ne tient jamais bien longtemps.
    Je lui accorde le doux nom de « pervenche »
    Le lévrier susurre sans même se donner la peine de lever le museau :
    « Si c’est pas malheureux ! ».
    Je sursaute un peu, histoire de marquer le coup, mais sans plus.

    Personne ne semble avoir prêté attention à la remarque du lévrier.
    Je demande au singe :
    « Il s’appelle comment votre chien ? »
    C’est le chien qui me répond :
    « Ata-Truc ». Personne ne moufte !
    Je continue et termine mon tour de salle en lorgnant vers la dame élégante qui est à ma gauche à 315° et à gauche de la dame qui a le dos tourné.
    Elle est roide sur sa chaise, engoncée dans un grand manteau sombre, le cou entouré d’une fourrure naturelle de bichon. Son visage anguleux est plâtré de fard, ses petits yeux chafouins disparaissent sous de lourdes paupières lestées de pâte épaisse qui coule jusqu’à ses cils courts noircis au khôl de Monoprix. Son nez évoque Pinocchio et son chapeau Don Quichotte.
    Je l’appelle « la fée Carabistouille » parce que ça rime avec citrouille.
    « Et toi, tu t’appelles comment ? » Me demande le chien.
    « Yfig »
    Le singe tance son chien : « Tais-toi Ata-Truc, ne dérange pas le monsieur ! ».
    Moi : « Mais il ne me dérange pas. »
    « Laisse tomber ! il ne parle pas aux étrangers ! » Me répond le klébar.
    Tata Baluchon, qui nous tourne le dos, m’interpelle :
    « Vous êtes là pourquoi, monsieur Yfig » … et elle dit ça avec une espèce de dégout perceptible dans sa voix, surtout sur le ‘monsieur’.
    A ce moment un oiseau tente de s’échapper et retombe sur le chapeau avec un grand :
    « MERDE ! ».
    Moi : « Je suis venu consulter le psy parce que j’entends les objets, les légumes, les animaux … parler. »
    Le pygmée me lance d’une voix de basson :
    « Et en quoi ça gêne ? »
    Moi : « Oh pour tout plein de choses ! »
    La fée Carabistouille parle d’une voix suraigüe sans bouger les lèvres, un peu comme une ventriloque :
    « Comme ? »
    « Eh bien, par rapport aux autres, je passe pour un dingue. »
    La pervenche s’en mêle :
    « Passer pour un dingue aux yeux des fous, ça n’a pas d’importance. »
    Le lévrier se grattant le cou :
    « Faut pas prêter attention aux humains ordinaires, ils n’ont rien dans le crâne, tout ce qui n’est pas comme eux, banal, les horripile et les rend racistes ! »
    Le perroquet ajoute, pendu tête en bas à un barreau :
    « L’homme est un animal qui s’ignore, il ne parle pas avec les autres animaux parce qu’il est imbu de sa soi-disant supériorité mais dans le fond c’est le plus con de nous tous ! »
    Après un silence éloquent, je tente un timide :
    « Il y a un autre inconvénient majeur … »
    Tout le monde se tait. Le journal tremblote plus fort. Le chien fait un pet malodorant mais en harmonie avec sa puanteur naturelle. Le perroquet s’épouille, tata Baluchon renifle bruyamment et Pervenche remet l’oiseau qui pend sur son chapeau. La fée Carabistouille se lève et prend une revue de mode sur la table basse et se rassied en silence.
    Moi : « Ça ne vous intéresse pas de savoir ? »
    La voix de la Mamma se fait entendre pour la première fois. C’est une voix d’outre tombe, une voix glacée comme un iceberg qui vous donne des frissons jusque dans les tibias :
    « On le sait déjà. »
    Vlan !
    Je me renfrogne et garde pour moi mes extrapolations.
    Au bout d’un moment, tata Baluchon demande :
    « Lafleur, vous avez fait des progrès depuis la dernière fois ? »
    J’attends de voir qui est ’Lafleur’ !
    Le vieux monsieur que j’ai surnommé ‘le singe’ ouvre enfin la bouche. Sa voix est solennel, sourde, lente, avec des pointes d’accents aigües qui me font penser à des baïonnettes :
    « Affirmatif ! Le docteur fait du bon boulot, bonne tactique, fine mouche et Scaramouche. »
    Le chien : « Ouah ouah … gaaaarde à vous ! »
    « Merci monsieur le ministre de la défense. » Les congratule tata Baluchon.
    Tata Baluchon : « Et vous monsieur Mamadou Pape Ben Jamal Al Arabia, mon cher ministre de l’économie, qu’en pensez-vous ? »
    La Pygmé lui répond de derrière son journal :
    « Un peu cher, monsieur le président, mais ça vaut le coup si on tient compte du retour sur investissements ! »
    Monsieur le président ! ? voilà la tata devenue un monsieur !
    Le président : « Et vous madame la ministre de l’écologie ? »
    La Pervenche avec son chapeau aux oiseaux lui répond :
    « Certes, ça manque un peu de vert mais le respect de la nature est présent, nul ne peut le nier ! … surtout dans le jardin ! »
    Le président : « Madame Pouzzi, ma très chère ministre de la jeunesse et des sports, vous avez bien un avis ? »
    La Mamma se fend d’un généreux : « Euh …. »
    Et le perroquet du Gabon la soutient d’un : « On a connu mieux …. Mais c’était plus cher ! »
    Ça n’a pas l’air de faire plaisir au président qui se mouche très bruyamment !
    Le président : « Il ne reste plus que vous, madame la ministre de la culture qui n’ayez pas donné votre point de vue ! »
    La fée Carabistouille se lève, solennelle et constipée : « Comme disait Jean-Patrick Valesoleil, ‘les prix du carburant suivent souvent la courbe des produits minéraliers qui dépendent de l’extraction en mer du Nord avec la dimension subséquente de l’anthropomorphisme périculaire circonvulatoire des instituts de conservation des arts séculaires.’
    Et je suis du même avis ! »
    Le président : « Ouais ! Pas la peine de se demander pourquoi je vous ai mise à la culture ! Au prochain remaniement, je vous mets à l’agriculture ! »
    Le chien se lève, s’ébroue et dit : « Jean-Patrick Valesoleil est un con ! »
    La fée Carabistouille lui rétorque : « C’est celui qu’il l’dit qu’y est ! »
    Le président : « Je suis bien déçu, je ne vous entends pas parler de l’emploi ! ».
    Le pygmée : « C’est Lamaison la ministre du travail. »
    Le président : « L’emploi est l’affaire de tous, c’est la priorité des priorités je veux créer une commission chargée de trouver de nouvelles voix contre l’emploi pour le travail et le chômage. »
    Le pygmée : « Vous voulez dire contre le chômage et pour l’emploi ! »
    Le président : « Au lieu de faire le malin, débloquez-moi des crédits pour ma commission anti-chomedu ! »
    Le pygmée : « Où voulez-vous que je trouve l’argent, les caisses sont vides et l’écologie nous empêche d’exploiter nos mines de protoxyde d’azote ! »
    La Pervenche ministre de l’écologie avec son chapeau aux oiseaux lui répond : « Vous vous croyez drôle avec votre gaz hilarant (*) ? »
    Le président : « Vous n’avez qu’à prendre l’argent des militaires qui ne servent à rien en temps de paix ! »
    Le singe : « Prenez garde que la Russie ne nous fasse le coup de la Crimée, vous savez bien que les slaves ont le sang chaud et le vin mauvais. Dépouiller la défense c’est livrer la France aux convoitises des tyrannies. »
    Le pygmée revient à la charge : « De toute façon, vous savez bien, monsieur le président, que le patronat préfère que l’État paie le RSA aux inactifs plutôt que de leur donner du travail qui coûte plus cher à cause des cotisations sociales, des RTT et des congés payés. »
    Le président : « ce n’est pas faux, mais il faudrait que les patrons paient le RSA plutôt que le gouvernement. »

    Vous vous imaginez bien que je suis dans mes petits souliers, je me demande de quoi il retourne, si c’est du lard ou des cochonnailles ?
    La porte s’ouvre le la blonde bleue appelle : « Monsieur Yfig »
    OUF ! Sauvé par le gong, par la blonde peroxydée aux yeux bleus cérulés.



    (*) le protoxyde d’azote est aussi appelé gaz hilarant.

  • An amazing visit of Grenoble (France – Isère) - Yfig 2014

    1 EXT.DAY PLACE SAINT ANDRE

    A sunny shine day with blue blue sky.
    At the foot of the statue of Bayard
    A small band of tourists expecting their guide come
    out of the restaurant where they ate and drank well with full stomachs.
    They are dissipated and dispersed.
    Vincenzo arrives late, his hands in his pockets,
    haranguing noisy visitors to gather them for the tour.

    1 VINCENZO
    Hello! Hello! Messieurs, Mesdames , ladies and gentlemen please come closer to me, I am your guide
    ...
    Tourists gather by inciting each others ...

    2 FIRST TOURIST
    Well, you 're ten minutes late!

    3 VINCENZO
    Yes, but you 're not going to regret this.
    Well, is everyone here ?

    4 TOURISTS
    Yes yes yes we are here, we all are there!

    5 SECOND TOURIST
    Oh no , I'm not here ah ah ah !

    6 VINCENZO
    Ladies and gentlemen and others, let me introduce myself,
    I am Vincenzo your guide and I'll be showing you our charming city ...
    or at least a part because ... it is huge !
    Tell me ! Have you eaten well, enjoyed your meal, at least ?

    7 TOURISTS
    Oh Yes, it was good, very good ...


    8 FIRST TOURIST
    We had a ‘gratin Dauphinois’ delicious!

    9 VINCENZO
    Good!
    I'll start by talking about Grenoble‘s origins.
    It started back to in antiquity to the time when
    Grenoble was called ' Cularo ' 50 years before Jesus Christ.
    Cularo was built by the Gauls, or Celts called : Allobroge, if you prefer ...
    (… He is interrupted by a tourist ...)

    10 SECOND TOURIST
    ( grinning mockingly )
    What does “Cularo” mean?

    11 VINCENZO
    Do not worry , I do leave no stone unturned , I will tell you all and even more if
    that’s what you want ... but ... do not ... stop me , OK ? !

    12 TOURISTS
    ( In chorus)
    OK !

    13 SECOND TOURIST
    ( makes a grimace)

    14 VINCENZO
    Where was I ? Ah ... yes , Cularo
    ... Well, now, later on we will see a vestige of the Roman enclosure
    built in 290 after Jesus Christ , rue Lafayette .
    A century later , Cularo became Gratianopolis then finally,
    it got it’s name Grenoble in the XIVth century.
    Before leaving this place, I want you to noticed this statue is that of Peter Terrail seigneur de Bayard called the “Knight without fear and without reproach. "
    From a family of gentry, Bayard page was in the court of Charles the 1st
    before being called to serve Kings Charles VIII , Louis XII and François 1er Francis I. ........
    Come on, forward a little , If you’ll follow me, we’ll get started...

    15 THIRD TOURIST
    Mr. Vincenzo , please do not walk too fast, we are old and lame!

    16 VINCENZO
    Whomever If you can’t walk you can stay there. This is where we’ll finish the tour

    (Some tourists grumble, some seek a bench or
    something to sit their ass on.
    Some wander off.
    Vincenzo advance to Hector Berlioz street without realizing
    he has lost his tourists and he is talking to no one.)



    2 EXT.DAY LEAVING THE PLACE SAINT ANDRE

    17 VINCENZO
    On your left college Saint André and above you’ll notice the famous St. Andrew’s Bell Tower
    Collegiate Church of Saint Andrew, on your right a theater and on your left the old Roman tower of Grenoble ...

    ( looking behind him ... he
    stops and waits )


    But ... I can’t believe it ! Go go, Macte animi, a little effort !

    ( when aggregated )

    look at this Roman remains and ...above, there, you see, it is called a watchtower !

    (A lady is surprised ...)


    18 THE LADY
    This is a Roman watchtower ?

    19 VINCENZO
    No, it was to see if you were listening !

    FADE



    3 EXT.DAY AT THE END OF THE STREET BERLIOZ


    Vincenzo stops and waits for the stragglers to catch up.

    20 VINCENZO
    Look !
    ( He shows the mountains and the cable )
    You see the mountain? Well we have a saying that goes :
    " When you see the top of the mountain it is that it will rain
    When ... you cannot see the top the mountain it is that it’s raining ! "
    (Some tourists complacently laugh at the joke but ....)

    21 SECOND TOURIST
    And Cularo ... what does it mean ?

    22 VINCENZO
    I promised to tell you and I will tell you ... if you are wise,
    good! Follow me , let us stay in the shade of the trees and
    I’ll tell you a little more about Grenoble ...



    4 EXT.DAY IN THE SHADOW OF LARGE TREES PARK CITY


    Everyone ( what is left ) gathers around the guide.


    23 VINCENZO
    I must relate you the legend of Munatius Lucius Plancus which took place in May 43 BC,
    saying that he came from the city of Lyon, which he founded and that he built a bridge
    within only one day on the Isere river for laying siege of Cularo.
    The St. Lawrence Bridge stands today on the site of the original bridge.


    24 SECOND TOURIST
    And what does it mean Cularo ?


    25 VINCENZO
    You, When you have something stuck in your head ! ...
    Once the city was conquered, the inhabitants had to pay taxes to Rome.
    In 379 , Emperor Gratian transformsed the vicus of Cularo into the city ​​he named Gratianopolis .
    Its name was changed to Graignovol and Grenoble after that there was associated word
    on the orders of the noble king of France the owner of Dauphiné .
    The city was renamed to Grelibre during the French revolution went back to Grenoble
    It’s current name under Napoleon .....
    Come on, let us walk a little and cross the shadowed side of the city Park ​​...


    FADE


    5 EXT.DAY AFTER PARK CITY (RUE BRESSIEUX )


    Vincenzo expects the group to unite around him.


    26 VINCENZO
    I 'll talk about Grenoble(‘s) personalities.
    We have already seen earlier the statue of Knight Bayard. Jacques de Vaucanson invented the loom weaving in the eighteenth century that was the pride of the heyday of Grenoble as will be much later the white coal ...


    27 FIRST TOURIST
    ( interrupts the guide)
    Sir, sir ...

    28 VINCENZO
    Yes ?


    29 FIRST TOURIST
    What is white coal ?


    30 VINCENZO
    The electricity produced by the dams , hence the name white coal as opposed to black (coal that you burn).
    Well I will pick up where I was ...
    On January 23, 1783 Henri Beyle was born in Grenoble ...
    Henri Beyle, do you know whom he was ?


    (Tourists have an interrogative look , puzzled when suddenly a
    lady exclaims : )


    31 THE LADY
    Ah yes, I think he is Alexandre Dumas !

    32 VINCENZO
    ( shocked embarrassed )
    Well ... no, Alexandre Dumas, is Alexandre Dumas and Henri Beyle is better known under the name of Stendhal ...
    you know ... the Charterhouse of Parma .... The Red and the Black ...


    33 SECOND TOURIST
    And ... Cularo !


    34 VINCENZO
    (ignores the remark)
    Born in the nineteenth century in the quarter of cross Saint André was born the great composer Hector Berlioz.
    Then, in the late nineteenth century Champollion was born here.
    He is best remembered for having deciphered Egyptian hieroglyphics, thanks to the Rosetta Stone.



    35 THE LADY
    And Alexandre Dumas, where was he born ?


    36 VINCENZO
    Not in Grenoble ! But the triple Olympic medalist Jean- Claude Killy , yes!
    Alright, now let’s keep moving
    ( He turns on his heel and goes quickly in order to avoid the question of the lady)

    FADE


    6 EXT.DAY AT THE END OF THE STREET BRESSIEUX

    Vincenzo, as always, expects the tourists to congregate.



    37 VINCENZO
    Here we come to Grenette the oldest and busiest place in Grenoble.
    Let's talk about our Grenoble nowadays ... Do you know, for example, that Grenoble is the largest flat city in the middle of France‘s mountains ?
    Stendhal said ... " after each street a mountain . "
    This is a town of nearly 500,000 people counting three universities with more than 60,000 students , the school of international management,
    new engineering schools, several public research centers and private’s ones, particularly oriented to new technologies such as the synchrotron MINATEC LETI .
    The most of these organizations research are concentrated in the north of Grenoble in what is called the scientific polygon
    ...


    38 SECOND TOURIST
    And pretty women, where are they ?

    39 VINCENZO
    (ignore the question)
    And ... that is where in Grenoble that the 40th Olympic's Games were organized in 1968 .
    On the other hand, In the city, you’ll find many museums, of which you can look up the coordonnées at the Office of Tourism.
    You see, now We’re going to head ourselves on Felix Street Poulat to the church Notre-Dame of Hopes , but I want to show you something else, just in front of this church...

    40 THIRD TOURIST
    Do we have much farther to go ? My feet hurt !


    41 VINCENZO
    You can stay here, if you want , we will pick you up when we come back.


    42 THIRD TOURIST
    Okay ... Germaine , you stay with me ?

    Vincenzo goes and the others follow.



    FADE



    7 EXT.DAY AT THE 5th STREET FELIX POULAT

    those who have not abandoned the tour finds themselves in front of the church.




    43 VINCENZO
    Here is the place that I wanted to show you , it is called
    " Building of the Elephants" elephants were put there in memory of
    the famous crossing of the Alps by Hannibal's elephants in 218 BC.


    44 THE LADY
    This house does not look so old !


    45 VINCENZO
    ( completely taken aback but eager to answer )
    Oh you know , the mayor has made sure that the city’s heritage is well-maintained !




    FADE




    8 EXT.DAY PLACE SAINT ANDRE


    Tourists are all found at the foot of the statue of Bayard to catch their bus.


    46 VINCENZO
    Well ladies and gentlemen,
    The tour is over , you can go home, and I hope you will come back to Grenoble.
    Thank you for not forgetting the guide.

    (Some tourists slip a coin in his hand.
    Upon leaving , he apostrophize the group for the last time : )


    47 VINCENZO
    In fact, I almost forgot ...
    Cularo , it comes from the Gallic and word still exists in the “patois du Dauphiné” (or the Dauphine dialect).
    ' Courla ' means ' squash ' the vegetable.
    Goodbye everyone!
    ( he goes waving to them)



    END