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jument

  • A l’enterrement d’ma vie d’garçon

     

    A l’enterrement d’ma vie d’garçon

     

    Pour enterrer ma vie d’garçon

    Avec panache et déraison

    J’avais loué un corbillard

    Tiré par quatre chevaux noirs

     

    Ils m’emmenèrent au cimetière

    Allongé nu dans une bière

    Pas un ami n’était venu

    Pas même un chien, l’eussiez-vous cru

     

    Pas d’quoi pleurer me direz-vous

    On voit bien que c’était pas vous

    Et quand on m’a jeté dans l’trou

    Ca m’a fait un peu mal au cou

     

    C’était pas que j’y tienne, au fond

    A ma vie folle de patachon

    A mes gonzesses de chiffons

    A mes tournées de pochetrons

     

    Mais malgré tout j’ai le bourdon

    En pensant à tout ces moments

    De liberté et de bourbon

    De mains aux fesses incontinent

     

    Les nuits folles de rock et de roll

    Les guitares folk et le ‘wash board’

    Et ces filles dont j’étais l’idole

    Pas une pour me couper la corde

     

    Simone, de mes voisins la bonne

    A la frimousse si mignonne

    Etait restée chez ses patrons

    Faire cuire la soupe au potiron

     

    Juliette, gentille gamine coquette

    Elégante dans ses belles socquettes

    Avec Maurice faisait la fête

    Jouant les petites nymphettes

     

    Bénédicte, horrible sorcière

    Portant de rousses jarretières

    Et deux yeux bleus au regard fier

    Montait au ciel en montgolfière

     

    Jacqueline, chaussée de bottines

    Troussée de fines mousselines

    Se trémoussait dans la cuisine

    En compagnie de sa cousine

     

    Quant aux garçons, les arsouillons

    Iconoclastes un peu couillons

    Avait la rate au court-bouillon

    Et le crâne au marteau-pilon

     

    Ils avaient fait, c’est pas malin

    Une fête de carabins

    Se soûlant jour se soûlant nuit

    Oubliant l’ami que je suis


    Moralité en explicit

    Mariez-vous, mes frères, mariez-vous

    Mais n’espérez  pas des ami(e)s

    Qu’ils soient présents au rendez-vous