Dans la série la vie des bêtes, les fourmis … à poils, à fourrures ou tout nu !
Avez-vous jamais observé les fourmis ?
Ces petits insectes sont merveilleux.
Ils communiquent par des antennes qu’ils ont sur leur tête et par des phéromones qu’ils lâchent par le cul.
Ils circulent en bandes mais parfois on peut voir un éclaireur cherchant une source de nourriture susceptible de plaire au plus grand nombre.
Si un de ces prospecteurs découvre un filon, il revient vers la fourmilière en laissant des traces derrières lui pour retrouver son chemin (ils ont dû lire Perrault) … et indique aux copains et aux copines les caractéristiques exactes du trésor en poids, dimensions, qualités nutritionnelles, volume … etc …
Le chef d’équipe détermine, à partir de ces données le nombre d’ouvrières (les femelles sont plus courageuses que les mâles) qu’il faut dépêcher sur place et la colonne se met en branle.
Parfois, les butins sont convoités par plusieurs tribus ce qui engendrent nécessairement des guerres tribales faisant intervenir des guerriers redoutables avec leurs grosses pinces devant leur bouche. Il y a des morts mais, chose surprenante, aucun cadavre ne sera abandonné sur place, tous les corps seront ramenés à la fourmilière pour être recyclés. La fourmi, c’est bien connu depuis qu’un entomologiste du nom de La Fontaine l’a découvert est économe. Elle est même plus que ça, elle ne laisse rien se perdre.
La fourmi passe une grande partie de son temps dans des galeries qu’elle creuse à même le sol, sans étais, sans piliers. C’est là qu’elle se repose mais sans jamais dormir au cas où l’ennemi viendrait à attaquer et c’est là qu’elle engrange les provisions issues de ses rapines et qui sont convoitées par les tribus ennemis. On parle volontiers de guerres tribales.
C’est assez incompréhensible pour nous les humains que des espèces identiques en tous points puissent se livrer des guerres fratricides pour quelques lambeaux de galeries !
Mais que voulez-vous, nous vivons une humanité de merde !