La guerre coûte cher et nos moyens financiers ne nous permettent plus d’acheter des missiles. Le Ministère de la Défense envisage d’utiliser des boulets, comme dans le bon vieux temps de la guerre de cent ans !
Une dépêche venant d'iPidiblue sur nos téléscripteurs nous informe de cette initiative guerrière du Ministère de la Défense.
Le ministre argumente sa proposition en expliquant qu’un boulet, lancé du ciel par un avion, tombant sur un char fait autant de dégâts (si ce n’est plus) qu’un missile.
De plus (cerise sur le boulet) on limite considérablement les dommages collatéraux car, contrairement au missile, le boulet ne fragmente pas.
Seuls les soldats à l’intérieur du char seraient tués définitivement.
Cette décision militaire peut surprendre, mais quand c’est la crise, c’est la crise !
Je vais peut-être vous surprendre, mais j'y ai pensé toute la nuit !
Le fruit de mes cogitations nocturnes est amer et dubitatif tout à la fois !
Je me dis, en effet, qu'il faut être extrêmement bien entraîné pour parvenir à faire tomber du ciel un boulet sur un char !
Certes, le char n'y résistera pas - en raison des théories de Newton et de celles de de Broglie qui, si on les conjuguent, déterminent que le char sera écrasé par la simple pression des ondes émisent par le poids de la bombe avant même qu'elle n'atteigne son objectif ..... la bombe en elle-même ne faisant que terminer le boulot des ondes ....
Alors, car il faut bien tirer les conséquences de nos calculs dans un contexte financier (après le scientifique), je me dis persuadé que l'entraînement des pilotes reviendra plus cher que le bénéfice qu'on aura fait sur l'économie des missiles traditionnels.
Surtout si on prend en compte le nombre astronomique de boulets qui n'atteindront jamais leur cible !!!!
J'ai donc bien peur que tout ceci soit une très mauvaise idée et qu'il vaudrait mieux, en temps de crise économique majeure (ma retraite n'est toujours pas revalorisée) ... s'en tenir à la guerre traditionnelle et commencer à faire des tranchées un peu partout pour arrêter l'ennemi.
Bien à toi, vieux soldat.