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  • Just for fun

    Libertango  (Piazzola composer)

     

  • Enfin un poème minimaliste

     

    Rus ruisseaux ruisselants

    Ravines

    Cartilages face pile orle

    Ma peau chatoie

    Pinceaux feu et or

    Grince le verre dentier

    L’immeuble se balance

    L’évier tranche le lard

    Sur le comptoir

    Une tête sans corps

    Dans les toilettes

    Un corps

    Sans tête

    Poète exulte parano

    Au dôme du piano

    En levrette staccato

    Chante muse

    Rote pète existe

  • Mais où sont mes rêves d’enfant

     

    Mais où sont mes rêves d’enfant

     

    Tétant le sein blanc de mon exquise maman

    Je rêvais au futur d’une vie d’aventures

     

     

    Socrate avalant la ciguë

    Polyphème crachant cris aigus

    Ulysse l’aveuglant sans pitié

    Platon célébrant un banquet

     

    Rêvant d’Iliade en Odyssée

    Gorgone par Persée étêtée

     

     

     

    A Roncevaux Rolland son cor

    Paroles d’argent silence d’or

     

     

    Nemo vivant son Nautilus

     

     

    Je cherche encore la liberté

    Fraternité égalité

    Kidnappés arrachés

    Aux serres d’harfang

    Mais où sont mes rêves d’enfant

     

     

  • Monsieur le président de la République laïque et démocratique Française faisant allégeance au vieux creux du Vatican, je me suis dit qu’une petite prière s’imposait

     

    Prière au grand gaga

     

    Je n’vais pas à la messe

    Encore moins à confesse

    J’aime pas les pince-fesses

    Même chez la duchesse

     

    Si je rencontrais dieu

    Je lui dirais un peu

    Ce que je pense de lui

    Et de ses incuries

     

    Je lui dirais tout ça

    Juste entre quatre’s’yeux

    Même si je ne suis pas

    De la famille des dieux

     

    Dis donc l’ami divin

    Est-ce de boire trop de vin

    Que tu n’as plus les yeux

    Qui transperce les cieux

     

    Tu reposes avachi

    Dans ton vieux canapé

    Sirotant ton whisky

    Avec avidité

     

    Tu refuses de voir

    Des hommes les désespoirs

    Tu préfères te complaire

    Dans l’alcool de ton verre

     

    T’es fin saoul vieux débris

    D’éthanol ton esprit

    Est rempli à plein bord

    Puant comme un rat mort

     

    Pendant que tu soupires

    En relâchant des pets

    Qui s’évaporent en spires

    Et remugles suspects

     

     

    La planète s’étiole

    Et la faune et la flore

    Et les hommes se meurent

    Pendant que tu rigoles

     

    Ta beuv’rie de vinasses

    Secouant ta carcasse

    De rires infâmes et crasses

    Te rendent dégueulasse

     

    Paraîtrait que ton nom

    Varie dans la saison

    En hiver Jéhovah

    Puis à l’automne Allah

     

    Une année Jésus-Christ

    Et une autre Bouddha

    Espères-tu que l’on prie

    Un alcoolique fada

     

    Qui passe ton son temps

    A se conduire en fol

    A jouer les idoles

    Pour faire chier les gens

     

    La haut sur ton nuage

    Tu titubes tout en nage

    Et bientôt tu dégueules

    On en prend plein la gueule

     

    T’es pas sérieux vieille chose

    Faudrait que tu te calmes

    Et que tu te reposes

    Sous une feuille de palme

     

    Que tu fasses une diète

    Qu’en forme tu te remettes

    Ou que tu passes la main

    Car vois-tu les humains

     

     

    En ont ras la casquette

    De tes fantasmes infects

    De tes frasques grotesques

    Abracadabrantesques

     

    Ton haleine de chacal

    Pollue notre planète

    Tes prélats girouettes

    Au prêche radical

     

    Attisent les colères

    Qui entraînent les guerres

    Incapables d’amour

    Et privés de secours

     

    Les peuples se déchirent

    Se faisant abrutir

    Par des prières débiles

    Aux humeurs atrabiles

     

    Alors mon vieux gaga

    Dis à tes cancrelats

    De nous lâcher le froc

    De rendre leurs breloques

     

    Et d’aller à la pêche

    Ou à la chasse au phoque

    De se foutre leur pébroc

    Dans le fond de la crêche