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  • J'ai de nombreux projets d'écriture en cours. En voici un qui me tient particulièrement à coeur.

     

    Les aventures extraordinaires   

    de

    tata Baluchon

     

     

     

     

    Épisode 1 : Tata Baluchon à Saint Tropez

    Connaissez-vous ma tante Baluchon ?

    Un sacré personnage, c’est moi qui vous le dis ….  Elle n’a pas sa langue dans la poche de sa blouse, non ….  Elle l’a plutôt bien pendue à l’entrée de sa loge !

    Attention, sa loge ne signifie pas qu’elle soit franc maçonne …. Ou alors maçonne comme la guêpe éponyme qui pique plus vite que son ombre !

    Sa loge, figurez-vous, c’est un deux pièces au rez-de-chaussée de l’immeuble où j’habite rue puce-pique …. Euh ! …  non, pardon, Pic-Puce !

    Il est coquet son petit appartement mais quand on passe devant sa porte, ce qui choque les narines c’est cette odeur de pisse de chat !

    Elle, c’est une femme d’une cinquantaine d’années, assez obèse, je dirais dans les cent dix cent quinze kilos,  avec des cheveux poivre et sel lavasses, tenus en chignon croûton par un lacet de chaussure, une robe large avec des dessins de légumes genre pomme de terre, poireaux, carotte, navets, cornichons …  d’ailleurs, ça sent souvent le chou dans les escaliers !

    Quand elle sourit, sa bouche se découvre sur deux rangées de chicots noirâtres et malodorants si on s’approche trop !

    Elle dispose d’une paire de nibards très impressionnante au point qu’elle n’a jamais trouvé de soutif à sa taille et qui reposent sur son bide proéminent alors que l’ensemble repose sur une paire de guiboles grosses comme des baguettes asiatiques (En fait ça doit être un effet d’optique !) elles-mêmes agrémentées de grosses chaussettes à motifs écossais fourrées dans des pantoufles usées de partout.

    ***

     

    L’ascenseur arrive ….  Une voix connue dans mon dos :

    « Hep ! mon neveu, faut que je lui dise … »

    Elle est comme ça, tata Baluchon, elle ne connaît ni le voussoiement, ou alors que très exceptionnellement, ni le tutoiement. Elle s’adresse toujours aux autres à la troisième personne.

    Je me retourne, elle m’alpague par la manche pour être certaine que je ne vais pas m’enfuir dans le lift !

    « Y va plus me voir … »

    Sûre de son petit effet, elle fait ‘teaser’ le suspens ….  Évidemment, mon air surpris, interrogatif et quelque peu dubitatif la ravit et elle reprend avant que j’aie le temps de me réjouir …

    « Pendant deux semaines ! »

    Ouais, je me disais aussi ….

    « Je pars en vacances. 

    Il le sait peut-être pas mais ça fait quinze ans que je n’ai pas pris de vacances, il était temps que je décompresse ! »

    C’est surtout à moi que ça va faire des vacances !

    « Et tu  pars quelque part ? »

    « J’ai réservé sur internet, je pars en covoiturage pour Morzine où j’ai de la famille, une tante éloignée, tatie Danièle, qui est concierge dans un immeuble coquet et bourgeois. »

    Je ne puis m’empêcher d’avoir une  pensée émue pour les pauvres covoiturés qui vont se retrouver  avec cette montagne de chair et de crasse pour compagne de route ! Heureusement elle compense par un cœur grand comme ça !

     

     

    ***

    A l’avant, un jeune homme d’une trentaine d’années conduit le véhicule qu’il a loué et qui lui rapporte un peu d’argent grâce à la participation qu’il demande aux covoiturés. Il fait d’une pierre deux coups puisqu’il va à Morzine retrouver sa copine pour deux semaines de ski et d’amour.

    Sa voisine, une jeune femme d’une trentaine d’années également, brune, au teint quelque peu livide et qui rentre à Morzine après avoir échoué dans ses recherches de travail à Paris. Elle n’est pas d’humeur loquace, elle déprime à l’idée de retourner vivre chez ses parents.

    A l’arrière droite, une femme d’âge mûr, les cheveux teints auburn descendants en boucles sur ses frêles épaules et au centre son compagnon, un gars bourru et renfrogné qui n’apprécie pas d’être assis là à côté de ma tata. Ce sont des saisonniers qui partent à Morzine pour travailler dans un restaurant comme cuisinière et factotum.

    Assise à l’arrière gauche, ma tante, toute tordue, elle a la joue contre la vitre. Il n’était pas prévu qu’ils soient 4 à l’arrière – si on considère que tata Baluchon compte pour 2 !

    Les autres font des tronches pas possibles ! Et il y a de quoi !

    C’est la sinistrose dans le véhicule.

    Pour contrebalancer les odeurs insupportables qui flottent dans l’habitacle, ils roulent toutes vitres ouvertes et l’air qui s’engouffre dans le véhicule a fini par l’enrhumer …. C’est donc tout naturellement qu’elle éternue vigoureusement emplissant le véhicule d’une brume collante et malodorante.

    C’est bien connu, l’éternuement engendre l’éternuement …. C’est un véritable concert cataclysmique !

    Le chauffeur décide de faire une pause pipi.

    Dès que la tantine  a disparu dans les toilettes, la voiture repart en trombe laissant le gros sac imitation peau de lama andain de tata Baluchon sur le bas côté.

    Quand elle sort et comprend ce qui vient de passer, elle se met dans une rage digne d’un chien écumant prêt à mordre tout ce qui passe à sa portée. Sauf qu’avec ses chicots ….

    Après un long moment de révolte tapageuse qui fait peur aux enfants et terrorise les parents, tata Baluchon finit par s’assagir et à réfléchir à sa situation qui n’a rien d’enviable.

    Elle n’est arrivée qu’à Fontainebleau et maudit le chauffeur qui lui a prit cent euros de frais de participation.

    Après plusieurs tentatives infructueuses d’autostop auprès des automobilistes de l’aire de repos, elle finit par se diriger vers le parking des poids lourds. Les routiers sont sympas, elle finit par en trouver un pas trop bégueule qui accepte de la prendre à bord.

    C’est un brave homme qui conduit avec prudence son poids lourd qui transporte des pièces de rechange de voiture allemandes. Il est bonhomme et engage volontiers la conversation :

    « Alors comme ça on vous a laissé sur le bord de la route ? »

    « Oui, quand je rentrerai à la maison, il entendra parler du pays, je ne vais pas en rester là, c’est moi qui vous le dis ! »

    « Mais c’était des parents à vous ? »

    « Ben non, je les connais pas, j’avais trouvé un trip en covoiturage et il m’a pris 100 euros, faudra bien qu’y me les rende ! »

    « De nos jours, on ne sait plus à qui se fier ! »

    Tata Baluchon, bercée par le ronron régulier du moteur et la musique entêtante des pneus sur l’asphalte finit par s’endormir.

     

    ***

    « Hep ! Madame, faut vous réveiller, on est arrivés ! »

    « Déjà ! On est à Morzine ? »

    « A Morzine, mais ça va pas la tête, on est à Saint Trop ! »

    Et voilà tata Baluchon rendue sur un parking de supermarché non loin de la ville des fameux gendarmes.

    Elle traîne son gros sac simili lama andain jusqu’à un autobus qui l’amène jusqu’au port.

    Ah ! Elle est fringante avec sa robe bleue à pois noirs, son foulard jaune à voilette violette, ses chaussures rouges et son gros sac marron tout élimé !

    Faut dire qu’elle est un peu perdue la tante. Elle n’a pas été programmée pour ce genre de situation et puis …. Où aller ? À qui demander conseil ? Que faire ?

    Elle atterrit à la terrasse du café de Paris, sur le quai, fasse à la rade et aux luxueux yachts qui mouillent là, endormis par les légers clapotements de la mer bleue translucide.

    Elle demande un café et la carte …. Quand le garçon lui demande de payer le café avant de le lui servir, elle est toute ébouriffée !

    « Qu’est-ce qui s’passe ? j’ai une tête de voleuse, il l’a pas confiance, y croit que je vais me sauver sans payer, moi, une descendante des Baluchon, concierges depuis plus de quarante ans ! »

    Mais le garçon ne veut rien savoir !

    « C’est pour tout le monde pareil, madame, c’est pour éviter la fraude qui est courante ici ! »

    Elle s’étrangle en regardant le prix du café !

    « Mais c’est pas le prix d’un café, ça, c’est le prix d’un repas ! »

    Le garçon ne se démonte pas, il a l’habitude !

    « Vous êtes à St Trop, madame, pas à Deauville ! »

    Elle se lève et s’en va sans demander son reste ni boire son café qu’elle ne paie pas. Le garçon n’est pas surpris, il commente simplement :

    « Encore une fauchée paumée à St Trop ! »

    Et il repart avec son plateau et son café déjà froid.

    Elle  ne sait où aller, elle se sent perdue, abandonnée ….  Et finit par s’assoir sur son sac juste en face d’un magnifique yacht de milliardaire : le « Pacha d’al Beïda ».

    Elle ne le sait pas, madame Baluchon, mais ce yacht est la propriété du calife de Merguez, un émirat peu connu où il est coutume d’offrir l’hospitalité aux dames moyennant quelques privautés. D’ailleurs, les Merguéziens adorent les femmes obèses.

    Le cuisinier du yacht, sorti sur le pont arrière pour fumer un joint la repère et se dit que son maître pourrait bien le récompenser pour une si belle prise.

    Il descend donc l’air de rien sur le quai et commence à tourner autour de la concierge qui finit par se rendre compte de son manège.

    Le dialogue s’engage …

    « Qu’est-ce qu’il a à tournicoter comme ça autour de moi ? Y m’a jamais vue ? Y veut ma photo ?»

    L’homme a un fort accent mais il parle un peu le françaoui.

    « T’y es nouvelle ici ? »

    « Nouvelle ? Comment ça nouvelle ? »

    « J’y t’y jamais vue avant ! »

    « Ben oui, c’est normal, je viens juste d’arriver par erreur, je voulais aller à Morzine et je me retrouve ici … y parle d’une mésaventure ! Et je connais personne, je sais pas où aller, je suis perdue ! »

    Elle esquisse un sanglot.

    « T’y veut monter sur l’y bateau ? J’y vais t’y donner à manger, j’y suis cuisinier sur l’y bateau ! »

    Elle le scrute fort suspicieusement, mais le gars a l’air normal, comme un président de la République.

    « Ben je dis pas non, j’ai rien mangé depuis hier et on a roulé toute la nuit. »

    La voilà assise dans la cuisine du bateau à se goinfrer de plats hallal et épicés. Elle se régale !

    Soudain, le bateau est saisi de soubresauts. Le bruit s’amplifie et elle comprend que le bateau appareille … qu’il part, quoi !

    Elle se lève maladroitement, alpague son sac simili, manque tomber et cherche son chemin vers la sortie…. Qu’elle ne trouve pas. Mais il y a un hublot où elle colle son museau et voit défiler les quais et les autres bateaux …

    Madame Baluchon est inquiète … elle se pose des tas de questions qui ne resteront pas très longtemps sans réponse.

    Le cuisinier fourbe vient la chercher et ‘sirupeusement’, il l’invite à venir se rafraîchir sur le gaillard d’avant où, justement, le calife de Merguez se repose.

    Elle arrive tenant fermement contre son sein son baluchon …  son sac, quoi !

    Ignorante des coutumes merguéziennes, madame Baluchon serre la main que le calife lui tendait afin qu’elle la baise respectueusement.

    Le calife ne s’offense pas outre mesure de ce manque de civilité, de toute façon, ce n’est pas ce qu’il attend de la dame qu’il observe attentivement et sous toutes les coutures de sa robe à pois. Elle est vraiment parfaite, parfaitement désirable et aux goûts de son hôte.

    Celui-ci lui propose de partager un punch au rhum de Couscous , la capitale de l’émirat dont il est le puissant calife puis lui propose d’aller se rafraîchir sans sa cabine avant qu’elle ne le rejoigne dans le salon des privautés.

    Elle est prise en charge par deux belles femmes maures mais moins accortes, cependant, que la concierge en goguette …

    Après s’être douchée, les odalisques lui proposent une djellaba d’un blanc immaculé. D’ailleurs,  elle n’a plus rien d’autre à se mettre, ses vêtements ont disparus.

    Les deux femmes entraînent madame Baluchon jusqu’au salon des privautés et c’est là que les doutes commencent à l’assaillir car les murs sont couverts d’estampes japonaises toutes plus explicites les unes que les autres.

    Le calife la met à l’aise :

    « Viens ma belle, ma loukoum, ma biche sauvage, ma gazelle, viens me faire bouillir l’airo (pénis en arabe) et il sort un énorme vit turgescent !

    Vous imaginez le tableau ! ?

    Tata Baluchon, les yeux hors de la tête au vu de ce membre habituellement dissimulé mais n’ignorant pas complètement l’utilisation qui en est usuellement faite s’étrangle et tombe de son pouf avant de se redresser vivement et de hurler :

    « JAMAIS, vous m’entendez bien, jamais personne ne m’a traitée comme ça, je suis une jeune fille, monsieur, une vraie vierge et je tiens à le rester, je hais le sexe, je le hais … »

    Le cuisinier, les deux merguéziennes et le maître d’hôtel se sont saisis de l’excitée et se dépêchent de l’ôter à la vue du calife qui a fait un signe le poing fermé le pouce dirigé vers le bas tout en jurant dans sa langue que cette folle ne vaut pas un pet de chameau.

    Depuis le pont arrière, le cuisinier et le majordome pousse la concierge à la flotte pendant que les odalisques jettent les vêtements et le gros sac simili de tata Baluchon par-dessus bord alors que le yacht continue sa course à grande vitesse.

    La voici qui barbote empêtrée dans sa djellaba. Elle est en grand péril. Elle essaie bien d’appeler au secours mais l’eau qui lui rentre dans la bouche et le nez l’en empêchent.

     

    ***

     

    J’ai un petit coup de blues en passant devant la porte de la loge où est exposée une feuille sur laquelle il est inscrit : « la concierge prend des vacances ».

    Où est-elle, que fait-elle ?

    Ca ne fait que 4 jours, pas même une semaine qu’elle est partie, mais ça me semble bien plus.

    Ne plus l’avoir sur le dos, ne plus me sentir épié, surveillé, ne plus l’avoir sur ma route à me bloquer pour me narrer ses pérégrinations abracadabrantesques ….  Tout cela me manque un peu …  mais je sais que ça va passer et que cette quiétude doit être appréciée à sa juste valeur…

     

     FIN épisode 1


    ***

     

     

     

     

     

    Épisode 2 : Tata Baluchon en Égypte.

    Après avoir dûment bu la tasse, elle se retrouve au Caire où elle va quand même prendre le temps de visiter les pyramides pour son plus grand malheur.

     

    Épisode 3 : Tata Baluchon au Soudan.

    Enlevée par des touaregs elle arrive à dos de chameau dans la ville où s’unissent pour la fin de leurs vies le Nil bleu et le Nil blanc.

     

    Épisode 4 : Tata Baluchon espionne au service de sa majesté.

    Ayant réussi à se sauver des griffes de ses terribles geôliers, elle tombe de Charybde en Scylla et doit espionner pour la Reine d’Angleterre pour sauver sa peau !

     

    Épisode 5 : Tata Baluchon les pissenlits pas la racine.

    Pour survivre, tata Baluchon se fait marchande des quatre saisons à Djakarta où elle fait la connaissance du professeur Sevy, savant atomiste qui la demande en mariage.

     

    Épisode 6 : Tata Baluchon sic gloria mundi transit.

    Le savant a un petit accident qui empêche le mariage …. Elle part pour Bali contre son gré où elle va entrer dans un corps de balais Balinais pour le plus grand amusement des touristes.

     

    Épisode 7 : Tata Baluchon chasse le kangourou.

    Remarquée par un riche propriétaire Australien, elle se retrouve dans un ranch en plein bush. Elle ne devra son salut qu’à des bushmen qui pensent qu’elle est l’incarnation du dieu des kangourous.

     

    Épisode 8 : Tata Baluchon saute en parachute sur Prétoria.

    Elle part dans les bagages d’un sud africain qui n’apprécie guère de la retrouver dans la soute à bagages au moment d’atterrir. Il la jette par la portière de l’avion.

     

    Épisode 9 : Tata Baluchon pêche le gros à Dakar.

    Elle descend jusqu’au Cap où elle embarque sur un chalutier Suisse qui part pour une campagne de pêche au marlin près des côtes Sénégalaises.

     

    Épisode 10 : Comment Tata Baluchon rentre enfin à Paris et décide d’ouvrir un sex shop !

     

  • Vous avez demandé la banque ? parle à mon robot …. la guichetière est partie pisser !

    Si vous appelez pour avoir des nouvelles de votre compte, tapez violemment sur le ‘1’

    Pour connaître le montant de votre découvert, tapez ‘9999’

    Pour parler avec un psy, tapez ‘psy’

    Pour ouvrir un compte en Suisse, dites haut et fort ‘suisse’ dans le combiné

    Pour toute autre demande, tapez « zzzzr  rrrrrreazqs$z)  ²é »à^zf          ^ »r     é »

    Pour demander un crédit, raccrochez.

    Cet appel vous est facturé 1 euro par minute.

     

    -        Allo, je suis bien à ma banque de Honfleur ?

    -        Non, vous êtes au centre d’appels de Strasbourg.

    -        Je voudrais déclarer un chèque perdu.

    -        Donnez-moi le nom de votre banque et son code, le code guichet, le code compte, votre date de naissance, votre sexe, le nombre d’enfants à charge, la valeur de vos biens mobiliers et immobiliers, le nom de votre concierge, votre pointure, la couleur de votre voiture, sa marque, sa puissance fiscale …..  et le numéro du chèque, son montant, son ordre.


    Je m’exécute …..

    -        Désolé, l’ordinateur est en panne, veuillez vous adresser à votre banque.

    -        Mais il n’y a plus de coordonnées téléphoniques.

    -        Et alors, vous n’avez pas de pieds … ou une chaise roulante ?

    -        Merci beaucoup madame le robot.

    -        Ouais, c’est ça !

     

    Désormais, votre banque n’existe plus. Vous avez un robot comme interlocuteur et si vous haussez le moindrement du monde la parole, vous êtes automatiquement déconnecté et facturé d’un  montant forfaitaire de 10 euros pour attitude agressive envers un robot !

     

    Votre argent ?

    Quel argent ?

    La banque vous accepte, soyez lui reconnaissante de bien vouloir s’occuper ainsi de vos avoirs, vous pourriez vous retrouver SCB (Sans Compte Banque), et vous seriez bien emmerdé !

     

    La banque est le nouveau pouvoir !

    La banque prend le client en chasse, lui demande d’être plus poli, plus civilisé, plus docile, plus obéissant ….

    Le client est un importun qui demande des services alors qu’il n’a pas d’argent !

    Le client est chiant, c’est un parasite, seul l’argent compte pour la banque, le client est un numéro de compte et doit fermer sa gueule !

     

    Vous avez demandé la banque ?

    Commencez par lui baiser les pieds (du robot) et sortez votre argent, la banque en a besoin !

     

    Et surtout, gardez votre grande gueule bien fermée !

  • Et le specatcle continue - show must go on !

     

    Pour la 3ème fois, Régis présente son spectacle : "ouane mane chaud"

    Sur des textes de votre serviteur.


    suivez le guide ..........  Brest ....  pub Convention .... 19h30 20 sept 2012

  • Lettre pas fermée à Hollande, Ayrault, Bockel et tous les nuléaires o’philes !

     

     

    Fessenheim : l'une des centrales les plus sûres, martèle Bockel .


    Est-ce que l'homme est né avec des centrales nucléaires ?


    A-t-il toujours vécu avec la surconsommation ?


    Êtes-vous en mesure de démontrer que notre niveau de vie nous rend plus heureux ?


    Vous déplacez-vous en hélicoptère, en avion personnel, avez-vous un bateau dans chaque port ?
    Désolé, mais les petites gens ne voient absolument pas les choses comme vous. Le prix de l’essence les limite dans leurs déplacements et ils peuvent à peine réaliser le nécessaire.


    Certes, pour faire vivre un Tapie il faut la consommation d'une ville de 10000 personnes au moins et pour un Sarko ou un Ayrault il faut faire chauffer la marmite ..... quelques privilégiés n’hésitent pas pour leur plaisir à consommer des quantités astronomiques d’énergie ! Ils s’en foutent que les prix s’enflamment, ils répercutent les coûts sur les pauvres gens …. Ainsi ce sont toujours les mêmes qui trinquent pour ceux qui s’enivrent !


    Tous vos arguments ne sont qu’arguties !
    Parce que vous vous comportez en défenseur d'un mode de vie qui mène droit à la destruction de la planète et que l'énergie atomique est le cancer qui nous tuera tôt ou tard puisque personne ne maîtrise cette technologie et que les déclarations péremptoires des ingénieurs atomistes ne sont contrôlées que par eux-mêmes.

     

    Qu’allons-nous laisser en héritage à nos descendants ? La mort ?


    A qui profite le crime ? Nous payons déjà le prix fort pour entretenir la machine infernale et les coûts délirants sont directement liés aux frais engendrés par l'entretien de centrales obsolètes et dangereuses et les coût abyssaux du retraitement des déchets radioactifs !

    Il suffit de lire nos factures EDF pour le constater.


    Je suis prêt à me passer définitivement d'électricité si cela peut sauver les vies de nos descendants. Etes-vous prêt à en faire autant ?

     




    Apocalypse centrale nucléaire

    Intro musicale

    Les hommes ayant désintégré
    Le verbe il ne reste plus rien
    Pas une chimère ni un chien
    La terre s’éteint déshéritée

    Le ciel saturé d’uranium
    De radium et de plutonium
    S’obscurcit opaque infernal
    Irisé de tons suie létale

    La centrale nucléaire vomit
    Ses poisons meurtriers maudits
    Toute vie est désintégrée
    Brûlée irradiée dépecée

    A terre s’entassent pêle-mêle
    Les âmes laides les âmes belles
    Les âmes jeunes les âmes vieilles
    Celle du poète celles des abeilles

    Pont

    refrain
    Ces âmes amères sans sépulture
    Peignent leur nature sur les murs
    Exécutant une arabesque
    Tantôt atroce tantôt grotesque

    Chorus

    Voyez ramper sans dignité
    Ces âmes abjectes de députés
    Qui ont voté le doigt en l’air
    L’avènement du nucléaire

    Ils cherchent en vain à échapper
    A l’opprobre de l’humanité
    Des milliards d’hommes qu’ils ont tués
    Pour assouvir leur vanité

    Mais ils ne peuvent éviter
    Les coups violents bien mérités
    Les injures grises ni les crachats
    L’ire froide de la foule qui bat
    Pont

    refrain
    Ces âmes perdues sans sépulture
    Griffent leurs cris sourds sur les murs
    Gigotent abracadabrantesques (masques carnavalesques)
    Tantôt féroces tantôts clownesques

    Chorus


    Rouges de sang les âmes tristes
    Des enfants errent innocents
    Questionnent les âmes des présidents
    Sur leurs motifs si égoïstes

    Les mamans pleurent en silence
    Sur ces décombres de violence
    Les vies gâchées de leurs bambins
    Ces petits corps de chérubins

    L’âme festive du poète
    Donne un dernier feu d’artifice
    Ornant les ruines de la bâtisse
    De fastueux scintillements de fête


    Pont

    refrain
    Ces âmes amères sans sépulture
    Gravent leur effroi sur les murs
    Faisant ainsi une arabesque
    Tantôt atroce tantôt gaguesque

    Chorus

    L’âme jaunie d’un chef d’orchestre
    Ecrit hagard de sa baguette
    Une partition sans queue ni tête
    Qui s’évanouit par la fenêtre

    Bleus effarés des musiciens
    S’accordent sur le ‘la’ du rien
    Aucun son ne sort de leurs mains
    Désormais les accords sont vains


    Les âmes lasses des spectateurs
    Tirent une dernière révérence
    Applaudissant tous en silence
    L’exploit futile de ces acteurs

    Pont

    refrain
    Ces âmes rongées sans sépulture
    Gravent leur frayeur sur les murs
    Faisant de grandes arabesques
    Tantôt atroce tantôt burlesques

    Chorus

    Rien désormais n’a d’importance
    La mort remet tout à zéro
    A l’heure de la dernière danse
    Chiens et princes sont alter ego

    Les âmes glissent sur le vent
    Voici venu la fin des temps
    Les âmes légères comme des plumes
    S’évanouissent dans la brume

    Les autres lourdes et visqueuses
    S’enfoncent flasques très nébuleuses
    Vers les entrailles de la terre
    Juste où l’on situe les enfers



  • Il en va de la mémoire de tout un peuple .... je ne peux pas laisser dire n'importe quoi sur les vikings !

    D'aucuns osent prétendre que les vikings étaient de braves gens qui ne cherchaient que le bonheur des autres par leur activité de marchands.

     

     

     

    Les vikings, en fait, étaient des barbares qui tuaient tout ce qui pouvait être tué (en priorité les humains) afin de faire table rase et de pouvoir s'installer confortablement à la place de ceux qui auparavant occupaient les lieux.

     

     

     

    Certes, au début de leurs visites intéressées, ils ne s'établissaient pas, ils pillaient monastères, églises, cathédrales et couvents parce que c'est là qu'était l'argent, l'or et les pierres précieuses.

     

     

     

    Mais, rapidement, ils ont pris goût à nos filles, ces belles filles bien dodues aux formes généreuses et aux culs callipyges !

     

     

     

    La normande, comme les vaches qu'elle élève, est une fille à traire. Mais on peut aussi en tirer d'autres avantages et même des enfants. C'est ce que firent bon nombre de vikings qui finirent par s'attacher au pays et à ses brebis.

     

     

     

    Bon! vivre comme les autochtones dans des maisons à pans de bois, ça ne les branchaient pas c'est pourquoi ils brûlèrent nos villages et construisirent des huttes de pailles et de roseaux comme celles de chez eux.

     

     

     

    Le roi de France, un certain Charles III dit "le simple" (qui ne signifiait point qu'il fut simplet mais bien qu'il était droit et franc) se rendit compte que le mal était fait ! Les vikings s'étaient établis et avaient pignon sur rue et enfants bâtards dans leurs chaumines ! Il aurait fallu intervenir bien avant !

     

     

     

    Contre mauvaise fortune, il fit donc bonne mine et se dit comme ça entre deux rots et trois pets que le mieux était encore de faire de ses ennemis des amis.

     

     

     

    Et voilà comment il signa le traité de Saint Clair sur Epte avec le salaud d'immigré clandestin Rollon, chef des hordes barbares de vikings.

     

     

     

    Rollon s'établit à Rouen (ça vient de Rollon avant, c'était Rothomagus d'origine romaine - autres envahisseurs) et ....  comme il l'avait promis l'hors de la signature du traité (il aurait pu se contenter d'un bras d'honneur) il se convertit, lui et ses hommes au catholicisme.

     

     

     

    Après tout, les dieux sont tellement cons qu'ils ne s'apercevraient de rien !

     

     

     

    Avant ils croyaient en Thor, un énergumène qui pensait que l'homme était sur terre pour établir son règne avant de disparaître devenu inutile. Faut avouer que le catholicisme leur offrait un avenir un peu plus durable (comme notre nouvelle économie de peaux de chagrins!).

     

     

     

    Et voilà comment on peut croiser aujourd'hui dans les villes de basse et haute Normandie des gaillards bedonnants à la moustache en bataille, aux cheveux hirsutes à la langue bien pendue et aux enfants tout blond !

     

     

     

    Avouez, mon histoire est quand même plus attrayante que ce triste récit de marchands allogènes vendant des amulettes et des masques africains sur nos marchés normands.

     

     

     

    Au fait, la normandie, avant ça s'appelait "Nostrie"; 'Normand', ça vient de 'nord man' : homme du nord.

     

     

     

    Tiens ! comment ça s'appellera bientôt ? Mostagaden ? Choufti l'kelb ? Addin'om' aq ?