Quand satan s'invite à la table du diable ....
Un petit texte gentillet pour amuser et faire passer le temps !
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Un petit texte gentillet pour amuser et faire passer le temps !
Aux ailes bleues du vent
LA Chanson de la Saint Valentin
Isis revival
Petite Isis pâle en son linceul
Dessinée à l'encre des glaïeuls
Chrysalide éphémère
Altérée de colère
Que mes lèvres se posent
Aux pétales de ta rose
Goûter à ta rosée
M'y désaltérer
Perles noires
Aux creux de tes reins
Aréoles de tes seins
Laisse-moi boire
Reprendre la vie Puis
Vertige de ton puits
Je tombe aérien délétère
Contre ton sein alexitère
Tu me sauves
Je gis guimauve
Entre tes griffes d'amphiptère
Esclave consentant ascétère
Perles noires
Aux creux de tes reins
Aréoles de tes seins
Laisse-moi boire
Evanouie ta colère
Brisé le tain de ta mémoire
Un Phénix célère
A lavé l'encre ivoire
J'ôte ton linceul
Redonne à ta complexion
L'irise d'une Peul
Témoin de mon exaltation
Ces perles noires
Laisse-moi les boire
Aux creux de tes reins
A l’aréole de ton sein
Yfig (2002 – 2010)
Amour sans frontières :
Dimanche 13 février 2011.
Nous rentrons d’une manifestation qui s’est déroulée au théâtre du casino de Deauville dont le sujet était : « l’amour » .
Retenez bien le thème, vous comprendrez mieux notre désarroi !
Oui, je sais, je ferais mieux d’éviter les lieux cuculs …. Mais nous avons été accueillis par ma collègue Aurélie qui nous a placés dans une baignoire (je venais de prendre ma douche, mais elle n’a rien voulu savoir …).
Oh ! la vache, ce spectacle !!!
En vedette américaine, nous avons eu droit à C. Lelouche qui nous a fait son numéro « dernier amour » … mais lui, au moins, il a condensé son verbiage inutile.
Ensuite, on nous a imposé Pierre Bergé qui nous a lu pendant trois longs quart d’heure l’oraison qu’il a écrite pour son amant mort d’un cancer. C’était long …… mal écrit … mal lu …. CHIANT ! … mais chiant …. Avec ses histoires de Maroc, de Normandie, de maison ici, de Datcha là-bas …. Et le génie d’Yves Saint Laurent ….. bien méconnu ce génie, bien obscure, bien chiffonnier … Cette fausse blonde dont était enamouré P. Bergé, se réfugiait du monde cruel et brutal dans des chiffons de couleurs qu’il assemblait avec une aiguille et du fil …. Vraiment pas de quoi en faire un conte des milles et une ridicules .
Et puis ce déballage, cet étalage indigne et vulgaire …. Ça rime à quoi ?
Ne peut-il garder pour soi ses émois ?
A-t-il besoin, absolument de partager avec nous, pauvres innocents, ses frasques sexuelles, ses déviances ineptes et ses dépenses somptuaires pour sa cocotte imbécile pour laquelle il lâchait des millions pour se constituer des collections aussi vaines que futiles ?????
D’autant que ce petit pédé est mort d’une maladie platement ordinaire, un cancer, comme tout l’monde !
J’espère que ma mort, au moins, sera plus spectaculaire !
Après ce torrent de sentiments guimauves et vinasses, deux zigotos (une dame et un monsieur qui n’ont pas dit leurs noms) sont venus lire les derniers échanges entre Piaf et Cerdan …. C’était nul à chier, plus nul encore que Bergé … d’autant que ces fallacieux lecteurs avaient pris soin de corriger les fautes de Marcel, ce qui fait qu’on ne reconnaissait plus son style boxeur écrivant avec ses gants …
Là, mon épouse m’a dit : « et si on s’en allait ?»
Je lui ai répondu spontanément : « Je pense qu’on a essuyé le pire … voyons la suite … »
Une dame très moche et très mal habillée est alors arrivée avec un petit missel dans une main, un document broché dans l’autre et quelques feuilles disposées sur un lutrin.
Là, je me suis dit : « putain ! si cette conne ne me fait pas rire dans les 30 secondes, on se tirent ! »
Elle nous a lu une lettre de 1671 de Beaumarchais (un marchand de boudin qui faisait les marchés de son temps …) …. Je commençais à remuer sur mon siège …. Mais quand elle a annoncé une lettre de Verlaine à Rimbaud ……. Trop, c’est trop …..
J’ai hurlé : «Rendez-nous Roumanoff, Roumanoff … l’amour c’est pas la nécrophagie, l’amour c’est la joie et le bonheur, c’est le partage, les extrasystoles, l’adrénaline, les tissus conjonctifs mouillés, les bouches sèches, puis trop humides, les yeux hors bite … orbites …. Dehors, quoi !!! et tout ça tout ça …. Mais pas ces trucs ampoulés et ratatinés !»
Et nous nous sommes pris la main pour rentrer dans nos chers pénates !
A l'occasion de la Saint Valentin, une petite chanson s'imposait !
Etes-vou prêts ??????
Une chanson, LA chanson d'AMOUR du siècle (ça n'arrive qu'une fois tous les cents ans !) .....
Pensez à l'offrir à votre moitié !!!
Vous, quand vous en avez assez ...... que faites-vous ?
Si la couleur de votre cuisine ne vous plaît plus ...
Si la guerre en Afghanistan s'éternise .... et qu'y meurent des hommes comme en meurent en Irak .....
Si on nous reporte la retraite à des âges pas possibles .... plus vieux même que Mathusalem .....
Si votre télé vous raconte tant de conneries que vous fermez le son et que vous lui tournez le dos ....
Vous, que faites-vous ?????
voici ma réponse :
(compositrice interprète : Patricia Virly)
bonus pour les fidèles de mon blog !
Tu trouv’ras tout ça à Ablon
Tu te les gèles dans ta cité
Tes voisins te prennent la tête
Des pigeons chient à ta fenêtre
T’en as ras l’bol de te faire chier
Envie de gibier faisandé
De lièvres ou bien de sanglier
Envie de pâté d’alouettes
Envie de week-end sous la couette
Cherch’ pas midi à quatorze heures
Viens chez nous oublie tes malheurs
Tu n’es qu’à deux heures du bonheur
Viens voir les insectes butineurs
Tu trouv’ras tout ça à Ablon
Et même plus si affinités
Tu trouveras la liberté
Et on t’offrira un bourbon
Surtout va pas à la mairie
Tu n’y trouverais qu’des soucis
Viens plutôt nous voir au gros chêne
Ensemble on boira du chouchen
Dans la forêt des champignons
Dans la mare de joyeux tritons
Et si tu veux bien t’amuser
Y’a des taupes à exterminer
Si tu préfères te réchauffer
On a plein de bois à couper
Tu pourras aussi t’rafraîchir
Dans la mare en maillot cachemire
Tu trouv’ras tout ça à Ablon
On t’offre l’hospitalité
Tu trouveras la liberté
Alors te fais pas de mouron
Tu trouv’ras tout ça à Ablon
Et même plus si affinités
Tu trouveras la liberté
Et on t’offrira un bourbon
Yfig 3 décembre 2010