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THEATRES / SKETCHES - Page 3

  • Pièce de théâtre (comédie de boulevard) : Un raout chez les ploutocrates

     

    Un raout, c’est une soirée mondaine.

     

    Les ploutocrates sont des personnes fortunées qui influencent la vie politique par leur argent.

     

     

     

    Autant vous dire qu’il y a du beau linge à cette soirée mondaine.

     

    Des gens des lettres et des arts, du spectacle, des hommes politiques, des éditeurs, des producteurs de films , et même des demi-mondaines.

     

    Mais on s’apercevra vite que tout ce beau monde ne se fait pas de cadeaux.

     

    Bien entendu, le spectateur, lui, n’est pas là pour s’ennuyer, alors, croyez-moi, c’est une franche rigolade.

     

     

     

     

     

     

     

    Comédie de boulevard et de mœurs contemporaines en 3 actes de 3 scènes chacun

     

     

     

    Durée estimée : 2 heures (avec un entracte)

     

     

     

    40 personnages pour une trentaine d’acteurs.


    Edité sous forme de livre de poche 5

     

  • Roméo et Juliette revisité par mézigue, ça donne : "Roméette et Julio" librement inspiré de Shakespeare !

     

     

    Julio aime Roméette ..... mais .... Julio aussi est amoureux de Roméette.
    Lequel de ces deux prétendants obtiendra la main de la jeune femme ?
    La vie n'est pas simple, surtout quand les parents de la jeune fille s'opposent à toute union entre ces 3 enfants ..... heu .... non, entre ces 2 tourtereaux ..... enfin, bon ... regardez et vous comprendrez !!!!!

     


  • Les mouettes d'Etretat, saynète librement inspirée d'Anton Tchékhov.

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  • On apprend plus de nos erreurs que de nos échecs …. Euh ….. ou quelque chose comme ça, à moins que ce soit l’inverse !

    Le 18juin 2012

    Mon cauchemar n’avait rien de drôle, cette nuit !

     

    J’étais dans mon lit et soudain, dans la chambre sont entrés deux grands corps malades avec marqué « police » sur leurs T-shirts et leurs casquettes. Ils avaient des gyrophares bleus au bout de chacune de leurs chaussures et ils m’ont passé les menottes sans ménagement avant de me sortir brutalement du lit pour m’emmener avec eux.

    Un remake de l’arrestation de DSK ?

    Que nenni !

    Ecoutez plutôt le chef d’inculpation énoncé par le chef de la police lui-même :

    « Samedi dernier, pendant la visite de la ville, une des personnes du groupe dont vous aviez la charge a volé un saucisson à l’étal d’un marchand de saucissons. Vous êtes accusé de n’avoir pas empêché ce vol en votre qualité de ‘guide’, vous auriez dû surveiller vos touristes pour qu’ils ne nuisent pas aux marchands de saucissons. …  d’autre part, un autre touriste de votre groupe, en voulant allumer un cierge à mit le feu à l’église Ste Catherine, vous en répondrez devant le juge de la Sainte Inquisition »

     

    Bon ! Les cauchemars, ce n’est jamais très cohérent, mais c’est toujours révélateur !

     

    En fait, il faisait écho à ce qui m’était arrivé dans la journée d’hier (17/6).

     

    Je suis allé chercher un groupe d’une quarantaine de touristes.

    Ils sont néerlandophones me précisent la responsable des voyages « au fil de l’eau ».

    Néerlandophones, pour moi, ça signifie que ce sont des Hollandais, pas vous ?

    Donc, j’emmène ma petite troupe découvrir notre charmante ville tout en leur récitant mon hagiographie que j’ai mis plusieurs années à mettre au point (il me reste encore quelques années à la peaufiner avant de rendre l’âme).

    Je leur faisais des remarques du genre :

    « Je ne sais pas comment ça se passe en Hollande, mais ici, nous pêchons avec des bateaux. »

    Ou bien :

    « Je ne sais pas comment vous appelez ce style de constructions en Hollandais, mais nous, ici, on appelle ça des maisons en bois. »  …. Etc …..

    Tout d’un coup, la traductrice me dit :

    « Tout le monde se demande pourquoi vous nous parlez tout le temps des Hollandais, nous, nous sommes Belges ! »

    On entre dans l’un des bâtiments appartenant à la ville et qu’on fait visiter aux touristes tout en leur racontant une très jolie histoire de pierres et de chênes qui trempent 7 années dans nos bassins avant de sécher 7 autres années.

    Pendant que je pérorais allègrement, je suis soudain surpris par un bruit énorme ‘vlac patatrac badaboum …’ trois belges viennent de s’écrouler à terre alors qu’ils tentaient de s’asseoir sur l’une des tables disposées là par les agents d’entretien.

    J’ai flippé un moment, craignant que les belges ne se soient blessés !

    Ouf, ils se relèvent.

    Malgré le branle bas de combat, je finis cahin caha mon exposé sur les pierres et bois.

    Au moment de sortir, un agent d’entretien me saute sur le poil (je suis allergique aux plumes) et me lance :

    « Faut qu’t’aille voir la dame avec le tricot rouge »

    Quoi ?

    « Faut qu’t’aille voir la dame avec le tricot rouge »

    Donc, je vais voir la dame au tricot rouge qui vient vers moi, un sourire en biais aux commissures ….  « Elle est fan de mes exposés » me dis-je en aparté … « et elle va me demander un autographe …. Merde, j’espère qu’elle a un stylo ? »  …

    « Bonjour » me lance-t-elle, crispée.

    « Bonjour » lui réponds-je, attentif.

    « J’espère que vous avez relevé les noms adresses et compagnie d’assurance des fautifs » Me balance-t-elle d’une traite et sans même reprendre sa respiration, elle ajoute : « nous allons faire jouer leur responsabilité civile pour la table. »

    Je suis estomaqué !

    Mais je réagis au quart de tour (c’est l’une de mes spécialités – avec la langue de bœuf provençale) :

    « Estimez-vous heureuse qu’ils ne se soient pas blessés, c’est la vôtre de responsabilité qui aurait été engagée. »

    Las ! la dame n’a jamais suivi de cours de droit et ne comprend pas que je suis en train de lui sauver la face et je m’en rends compte car elle insiste :

    « La table elle est cassée et vous êtes le guide, vous êtes donc responsable de la table sauf si vous nous apportez les noms et les coordonnées des coupables … »

    Putain ! elle a du faire l’école des chaisières en option de son CAP de dactylo !

     

    Que répondre ?

    On ne peut pas discuter d’égal à égal avec quelqu’un qui ne sait rien de la vie et de ses turpitudes.

    Comment discuter avec l’inachevé ?

    Une seule solution, trouver quelqu’un d’un grade supérieur au sien au plus  vite.

    Ca tombe bien, y’a la guide des guides (Danielle pour ne pas la nommer) qui est en train de finir sa propre visite …. J’attends qu’elle réponde à la dernière question et je l’entraîne illico presto vers la dame au tricot rouge qui attend des noms, des adresses et des compagnies d’assurance.

    « Y’a la dame au tricot rouge qui me cherche des  noises, tu veux bien lui dire d’aller chez le coiffeur ? »

    Mais, hélas, la dame au tricot rouge se coupe les cheveux elle-même et la guide  des guides se prend un bide….. 

    J’essaie un timide :

    « Mais, madame au tricot rouge qui vous va si bien et met votre teint en valeur, savez-vous bien ce qu’est la responsabilité civile, savez-vous que c’est celui qui reçoit qui est responsable de la santé de son hôte et que si, par mégarde, le toit venait à nous tomber dessus, vous en seriez tenue pour responsable ! »

    « C’est pas pareil » me rétorque-t-elle avec cet aplomb qu’on  ne retrouve que dans le fil éponyme !  Et sa voix gronde comme le tonnerre dans un ciel d’orage un jour de mauvais temps et de vents contraires …..

    «  Là, il s’agit d’une table, ils l’ont cassée en s’asseyant dessus et les tables,  c’est pas fait pour s’asseoir et c’était votre devoir de veiller à ce que personne ne s’asseye sur les tables ! »

    Je suis tombé sur un cas !

    Une femme qui n’entend de raison que la sienne qui règle la circulation des culs par destination de meuble et qui prétend par tous moyens se payer un guide qui ne lui a rien fait et qui aurait dû se préoccuper d’avantage des fessiers de ses touristes que des fermes de la charpente ! 

    Faut dire aussi, si l’on veut être complet sur cette affaire cuculturelle, que les tables en cause sont toutes neuves et que leur construction en plastique et tubulaire semble particulièrement fragile. Mettre des tables aussi sensibles aux variations de culs dans un lieu grand public, c’est se préparer à des ennuis sans fin …. 

    Qui, je vous le demande comme Jésus le demandait pathétiquement sur le Golgotha, qui n’a jamais mis son cul sur une table ?

    Que celle-ci ou celui-là se lève et aille s’asseoir sur une chaise, comme tout le monde !

    J’abandonne donc la partie en la laissant ruminer sa vengeance car, j’en suis sûr, vengeance il y aura et les services de la mairie m’enverront bientôt la maréchaussée à clous me passer les menottes ……  Je vais rejoindre la cohorte des violeurs de femmes de chambre !

    On parie ?

  • Du permanent et de l’éphémère, histoires de faune, de flore et de fous !

     

     

     

     

     

    L’insecte vit trois ans dans l’eau sous forme de larve, puis éclos, s’envole, fornique et pond en quelques heures …. On l’appelle : l’éphémère.

    La pensée de notre bon président des françaises et français sans distinction de sexe de religion ou d’origine ethnique, ressemble à cet insecte ….  Elle ne dure pas longtemps et ne fait pas grand effet.

    Le têtard vit dans la mare six à huit mois avant de réussir – s’il n’est pas bouffé par un poisson, un oiseau ou un dytique -  en quelques semaines sa métamorphose en grenouille ou crapaud.

    DSK est un crapaud qui n’a pas encore été têtard, c’est pour ça qu’il a cette drôle de binette qui fait tant rires les asiles dans les fous ! (DSK aussi a tout dans le désordre).

    Le triton pond un œuf qui éclot se transforme en larve branchieuse  ou branchique … ouais bon … à branchies. Elle est marrante à voir cette larve avec ses larges feuilles ciselées de chaque côté de la tête.

    Mélanchon n’a pas de feuille mais des oreilles  et il n’est pas rigolo du tout avec sa tronche à baffes et ses pensées rancies. Enfin …. Quand je dis ‘pensées’, je suis bien bon ….  En fait de pensées, ses déblatérations sont si confuses et invraisemblables que je ferais mieux de dire : ‘conneries’. Ce malheureux confond dire et médire.

    La libellule pond des œufs dans la mare. Les œufs se transforment en larves  voraces qui bouffent les alevins, les têtards et tout ce qui bouge. Puis la larve grimpe le long d’une tige de sagittaire et prend son envol …. Puis va pondre après avoir sauvagement copulé.

    Certaines petites libellules restent collées l’une à l’autre toute leur vie et la femelle pond tout en prenant sa patte (elle n’a pas de pied, la pauvrette).

    Les actrices de cinéma, et, maintenant, de théâtre (quand y’a du gâteau y’a des bobos) sont semblables à ces libellules, elles portent les mâles sur leur dos et pondent au fil de l’eau ….. de véritables stars !!!!!

    Les acteurs se laissent porter … ils ne savent rien faire d’autre.

    Le cafard d’Afrique est fort laid, gros et quand il vole dans la case, c’est le branle-bas de combat pour mettre la main sur le baygon.

    Quand DSK passe à la télé, c’est le branle-bas de combat pour trouver la zapinette !!!

    D’autre fois, c’est un scorpion qui traverse la pièce comme s’il était chez lui.

    BHL n’est jamais bien loin !

    Les geckos marchent au plafond …. Bouffent les moustiques, les mouches et les araignées (quand elles ne sont pas trop grosses).

    Mélanchon marche sur sa tête, mais il ne le sait pas, il est bien trop con pour s’en rendre compte !

    Les chauve-souris volent dès la tombée de la nuit et offrent au spectateur esbaudi  un ballet merveilleux au dessus de la mare. Elles sont de véritables virtuoses du vol et sont capables de faire un cent quatre vingt degré sans ralentir.

    Les politiques ont appris à voler avec les chauves-souris …… et ils ne craignent personne pour ce qui est des 360 degrés (C. Lagarde dixit) !

    Le corbeau, c’est connu, n’est pas bien malin et laisse tomber le calendos de son bec si on lui demande de chanter.

    Carla Bruni chante même quand on ne lui demande rien. Par contre, elle pue le calendos ça s’entend à sa voix fromageuse ! …  ou crémeuse, au choix !

    Le hérisson vit seul. Il pique pour se défendre, comme l’oursin mais l’oursin vit dans la mer le hérisson sur terre. Le hérisson fait un bruit d’hélicoptère quand il copule (quand la tortue géante fait un bruit de bûcheron dans l’acte de fornication). Si, une nuit sans lune, vous avez l’impression qu’un hélicoptère vient d’atterrir dans votre jardin, c’est que des hérissons s’envoient en l’air !

    Martine Aubri pique quand elle oublie de se raser ….. mais elle ne fait aucun bruit pendant le radada houp la …. Elle dort !

    La belette est un petit animal à fourrure qui court dans le bois mesdames  dans les chansons.

    DSK court après les dames dans les bois, sans chanter (heureusement !)

    Le hibou se nourrit de souris, de rats, de mulots et autres musaraignes.  Sont vol est parfaitement silencieux grâce à une disposition particulièrement judicieuse de ses plumes. Il est nyctalope et son chant fout le cafard et des frissons partout.

    JM Le Pen ne nique plus les salopes, il est à la retraite et son chant lugubre n’est plus qu’un lointain écho que Marine entonne quand Sarko scie.

    La chouette hulotte ne porte ni culotte ni soutif.

    Ségolène estime, à juste titre, que DSK ne lui est pas d’un grand soutien.

    Elle se verrait bien première dame de France pour changer le nom de l’avion de Nico en’ Ségo one’. Tout un programme !!!!!

    La taupe, la salope, fait des monticules de terre dans mon jardin et se tape de défigurer le paysage par ses taupinières inesthétiques et pleines de cailloux qui claquent dans les lames de la tondeuse pendant tout l’été.

    Sa fourrure est parfois utilisée pour confectionner des manteaux que portent les rombières en temps de guerre.

    Michèle Alliot Marie a le regard d’une taupe … si elle portait un manteau en poils de taupe, elle pourrait faire des taupinières en Tunisie.

    La forêt primaire est une forêt où la main de l’homme n’a jamais mis le pied.

    Monsieur Hulot passe ses vacances dans des autochtones primaires. Il pense que ça lui donne la légitimité pour se présenter en 2012 … mais Eva Joly n’est pas d’accord, elle a beau être primaire, elle n’en pense pas moins !!!

    Les fourmis sont de petits hyménoptères grégaires qui font tout en bande et sont totalement dévoués à leur reine qui ne sait faire qu’une seule chose : pondre des œufs de fourmi. La fourmi est parfois agressive, en particulier quand la bande de fourmis rencontre une autre bande de fourmis, là, ça chie ! Les fourmis s’entretuent vaillamment en usant, comme pour la chasse, de leur acide formique qui pique et immobilise la proie ou l’ennemi. 

    La fourmi ramène ses proies dans sa fourmilière pour les dévorer.

    Sous terre, c’est un véritable bordel entre les tunnels des taupes, ceux des lombrics et ceux des fourmis …. On se demande comment le jardin ne s’effondre pas sous lui-même sous l’effet gruyère de tous ces chieurs !

    Sur terre, c’est pas mieux !

    Les partis politiques, les bandes de ‘cailleraux’, les entreprises délocalisées, les associations merdiques, les observatoires aveugles, les journaux indigents, les politiciens girouettes ………  tout ça forme un bordel géant où personne ne s’y retrouve et qu’il fait bon oublier un instant en consacrant son temps libre à observer, plutôt, les animaux !!!!!

  • Mourir de rires !

    De nos jours, on ne peut plus rire de rien !
    On n'a plus le droit de rire des juifs, des écossais, des arabes, des belges, des suisses, des italiens, des bonnes soeurs, des iroquois, du gouvernement, de ma concierge, de Mohamar Khadafi  ......  tout est interdit ....
    Alors je pose la question : la mort ......  elle est drôle ????

     

  • Hadopi, tu l'aimes ou pas ............... elle te nique !!!

     

     

    Un mauvais élève internaute annonce :

     

    « Hadopi va surveiller 10 000 titres dont 5000 qui seront au prorata des ventes.
    Ce qui revient a dire que ce sont toujours les plus gros qui gagneront encore plus.
    Au détriment de la protection des moins gros. »

     

    Hadopi est plus malin que toi !

     

    Le principe est le suivant :

    Impossible d'éviter le piratage. OK


    Mais ........ il faut une compensation, n'est-ce pas ?

    Alors on va prélever plus d'argent sur les connexions internet, on va faire payer la baisse du chiffre d'affaires par l'Etat alors que cette baisse n'est pas du tout liée au piratage mais tout simplement, comme dans tous les domaines de l'art, à la qualité de plus en plus minable des artistes (qui, pour ceux qui en vivent, font tous partie d'un cercle d'initiés).

    Franchement, les chansons n'ont plus de paroles, les chanteuses et chanteurs n’ont plus de voix et les musiques se ressemblent toutes.

    Souvenez-vous des victoires de la musique avec le premier prix à la fille de machin !


    En peinture, on a droit à des japoniaiseries au château de Versailles.

    Au cinéma, on voit toujours les mêmes qui s'auto congratulent à la télé en tournantes ..... les uns après les autres dans toutes les émissions sur toutes le chaînes ..... essayez, vous, d'obtenir une seule seconde de télé, vous m'en direz des nouvelles !!!!! Et pourtant, on peut voir de grands talents sur internet !

    Il n'y a plus de musique classique (sur les médias tenus par le gouvernement et les patrons ...) et pourtant, si vous cherchez, on a de très bons musiciens .... pas de pot, ils ne font pas partie de la grande famille !!!

    Le théâtre est désormais phagocyté par quelques branleurs qui ont compris que le théâtre vit de subventions et qui ont décidé de ne pas laisser cet argent à d’autres !

     
    Et comme ça partout ....

    Conclusion :
    Hadopi prétend définir quels sont les bons artistes, ceux qui toucheront les pépettes des subventions qui seront payées sur nos impôts aux Majors ..... les autres, les rejetés du système n'ont plus qu'à crever !!!!!

    Allez, bons téléchargements ! L’essentiel étant de ne pas se faire prendre !

  • Mémoires anthumes pour une oraison posthume.

     

     

    Mémoires anthumes

    pour une oraison posthume.


    (Sketch pas drôle mais surprenant - j'espère - à l'attention de Melissa .... ou de qui veut !)

     

     


    Là, telle que vous me voyez, je reviens d’un enterrement.  Silence ….

     


    Non, non, je ne suis pas triste, je ne connaissais pas le mort. Silence ….

    Du moins, c’est ce que je croyais ….

     

     

    Figurez-vous que je passais, par hasard, rue de la Pompe - petit silence / si personne ne le dit dans la salle, ajouter – « funèbre » …. Oui, je ne pouvais pas la louper, celle-là !

     

     

    Donc, j’étais rue de la pompe lorsque je vois passer un corbillard ….

     

     

    Oh ! ce n’était pas une de ces voitures modernes avec vitres teintées, petites tentures et fleurs blanches sur le capot dont Brassens prétendait qu’ils peuvent faire des petits ! …

     

     

    Non, c’était un corbillard à l’ancienne, un genre de carrosse en bois et roues ferrées, avec un baldaquin sous lequel on pouvait apercevoir un cercueil reposant sur une espèce de gros coussin gris qui semblait apporter un confort bien tardif au ‘de cujus’ … petit silence … un ‘de cujus’, c’est un autre mot pour dire ‘mort’.

     

     

    Et ce carrosse, figurez-vous, était tiré par quatre gros chevaux noirs avec un plumeau noir sur la tête qui leur donnait un air très solennel.  petit silence ….

    Ils avaient fière allure !

     

     

    Mais ce n’est pas tout... petit silence ….

     

     

    Figurez-vous que ce carrosse était suivi par une longue file de femmes toutes en robes longues noires, en pleurs, le visage couvert d’une voilette de crêpe noir …  et de messieurs en frac avec chapeau haut de forme qui avaient la tête posée sur leur poitrine en signe de tristesse.  petit silence ….  Petit sniff du nez ….

     

     

    Alors, forcément, je n’ai pas pu me retenir de les suivre ….  commencer à marcher les mains dans le dos, l'air prostré .... et triste ...

     

     

    Après une demi-heure, je me suis rendue compte que des tas de personnes de toutes qualités, de tous sexes et de tous âges avaient fait de même et suivaient le cortège, en silence ….. Ils rejoignaient le cortège au fil de ses pérégrinations et de son parcours hiératique et anarchique …

     

     

    Nous avons marché jusqu’au père Lachaise. petit silence ….

     

     

    Oui, ça fait un sacré bout de chemin, mais quand on aime …..  petit silence…

     

     

    Arrivé au carrefour avec le boulevard Voltaire, un orchestre style New-Orleans - vous savez avec trompettes, banjos, castagnettes et hélicons et aussi des chanteuses et chanteurs qui dansent en zigzaguant de droite à gauche de la rue et en psalmodiant du blues ... très triste et très beau  – s’est mis en tête du cortège ….. petit silence  ….

     

     

    C’était surréaliste.

     

     

    La file, derrière moi, s’étendait à perte de vue et nous tenions tout le boulevard Saint Martin, y compris les trottoirs.

     

     

    Le plus surprenant, c’est quand nous sommes passés devant le père Lachaise sans nous arrêter ! petit silence …

    Je me suis dit qu’il y avait comme un hic !

     

     

    Nous avons continué jusqu’au Quai de Bercy et la fanfare s’est soudain arrêté de jouer ….. là, juste sous les fenêtres du ministère des pertes et dépenses inutiles …..

     

     

    Pas un mot, rien, le silence total, comme si Paris venait de mourir.

     

     

    Je me suis mise à pleurer silencieusement … et puis j’ai tout compris !

     

     

     

     

    J’étais à l’enterrement de

    la  défunte  retraite

    et tous ces gens étaient venus,

    eux aussi,

    pour un dernier adieu !

  • Un psy peut en cacher un autre


    Ma pièce "Un psy peut en cacher un autre" est disponible.

    Ses principales caractéristiques :
    Nombre de personnages : 13
    Nombre d'acteurs  mini : 5
    Nombre d'acteurs maxi : 13
    Durée totale estimée : 1heure 30

    La pièce est construite en 2 Actes de 5 scènes chacun.
    Elle est donc constituée de 10 scènes dont 7 peuvent être montées individuellement comme des sketches pouvant être interprétés par 2 ou 3 acteurs.

    Les scènes dans leur ensemble forment une intrigue dont le dénouement trouve son aboutissement dans les 3 dernières scènes.

    L'histoire :
    Deux psy, leur journée de travail, leurs clients, les méprises et quiproquos, leurs déboires, leurs malheurs …… et plus si affinités.