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THEATRES / SKETCHES - Page 2

  • Des questions sur la protection des écrits ...... et des réponses :)

     

    Ma première question : "c'est quand qu'on me pique un texte ?"
    Parce que franchement, depuis le temps que j'écris ..... on ne m'a encore jamais piraté. Avouez que c'est vexant ! Cela tend à dire que mes textes ne valent pas tripette !
    Pourtant, je suis souvent sollicité ... mais c'est vrai que la dernière fois que j'ai écrit (des sketches), la maison de prod ne voulait rien entendre pour contractualiser nos relations. Du coup, s'ils me piquent mes textes, ça ne vaudra certainement pas la peine de leur intenté un procès que je serais sûr de gagner puisque tous mes textes sont protégés .... mais honnêtement, faire un procès pour trois francs six sous ....
    Conclusion : le piratage existe, personne ne le niera, mais ça ne concerne que des textes qui ont déjà acquis une certaine valeur commerciale (pas forcément littéraire). Il est donc vain de se faire une montagne de ce type de risque.
    Le jour où je verrai mes textes usurpés et vendus à mes dépens .... il sera grand temps d'y porter une plus grande attention.

    Ma deuxième question :
    "Pourquoi protéger un texte ?"
    En fait, ça ne vaut la peine de payer la SACD (ou autre) que si le texte est exploité car la SACD se charge du recouvrement des droits d'auteur auprès de l'éditeur ou de la prod ou de l'exploitant et dispose de moyens de pression et juridiques qu'un particulier seul ne peut s'offrir.
    Mais rien n'oblige personne à passer par un tel organisme.

    Ma troisième question (pour celles et ceux qui ont le courage de lire jusque là ...) :
    "Existe-t-il un moyen simple, sûr et gratuit de protéger ses textes ?"
    Oui.
    Ah bon !
    Et lequel ?
    Simple : l'édition avec identification isbn.
    Et on fait ça où ?
    Chez les éditeurs numériques .... attention ….  Pas tous et surtout pas chez les éditeurs bidons qui vous demandent de l’argent pour vous mettre sur internet !!!
    Voilà !
    Vous savez tout, et je reste à votre écoute si vous avez d'autres questions.

  • Avis à la population de France, de Navarre et du Boukistan : Je cherche un dessinateur pour une série BD roborative et épique ...

    Avis !

     

    Il s'agit d'une proposition d'investissement personnel dans le cadre d'une collaboration.

    Je n'ai hélas pas les moyens d'avancer autre chose que mes scenarii.

    Mais en cas de collaboration, je suis prêt à signer un contrat (synallagmatique de préférence) 50 50 droits d'auteur auprès de la SACD ou autre.

     

    -----------------------------------------------------------

    Les aventures extraordinaires de tata Baluchon.

    -----------------------------------------------------------

     

    L'héroïne : Tata Baluchon, une femme entre 2 âges est concierge dans un immeuble cossu d'une grande ville.

    D'un naturel particulièrement curieux, elle s'intéresse à tout ...  souvent à ses dépends.

    Elle a des chats et un perroquet très bavard.

    L'antagoniste est le propriétaire d'un appart dans l'immeuble qui subit les frasques de la concierge qui s'avère être une lointaine tante.

    Les autres personnages sont nombreux. Inspecteur de police, agents, esthéticienne, boucher, journalistes, autres propriétaires dans l'immeuble ... etc.

     

    Titres des épisodes déjà  écrits :

    courts se situant à Paris

    0 - Pilote

    1 - Tata Baluchon organise des soirées libertines

    2 - Tata Baluchon apprend le kungfu

    3 - Tata Baluchon fait du babysitting

    4 - Tata Baluchon donne des cours de philo

    5 - Tata Baluchon se lance en politique

    5 bis- Tata Baluchon en politique 2eme partie

    5 ter- Tata Baluchon en politique 3eme partie

    6 - Tata Baluchon surf dans internet

    7 - Tata Baluchon gagne le premier prix

    8 - Tata Baluchon experte en art contemporain

    10 - Tata Baluchon explique l'économie de marché

    11 - Tata Baluchon et la généalogie

    12 - Tata Baluchon au salon de beauté

     

    D'autres épisodes sont en gestation (dans la série courts à Paris) ....

     

     

     

     

    Moyens courts hors Paris (déjà écrits) :

    31 - Tata Baluchon à st Tropez

    32 - Tata Baluchon en Égypte

    33 - Tata Baluchon au Soudan.

     

    exemples de titre à venir dans cette sous série :

    34 - Tata Baluchon espionne au service de sa majesté

    35 - Tata Baluchon les pissenlits pas la racine

    36 - Tata Baluchon sic transit gloria mundi

    37 - Tata Baluchon chasse le kangourou

    38 - Tata Baluchon saute en parachute sur Pretoria

     

     

    etc ...

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    Meurtre parfait

     

    Théâtre- polar                                          57 pages       7€

      

    Aux ailes bleues du vent

    Poésies chansons mirlitons                      129 pages          4€

     

     

    Apocalypse nucléaire

    Pièce de théâtre comédie dramatique      38 pages             6 €

     

     

    Les aventures extraordinaires de

    Tata Baluchon

    Roman – scénars ciné courts                140 pages             6€

     

     

  • Nouvelle série, sketches sans avenir ..... sauf si .....

     


    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/

    Ces créations sont mises à disposition sous un contrat Creative Commons

     

    MAL DE MAIRE

    Quincaillerie

     

    LEON ZAPOTE - COMMERCIAL MULTI CARTES (la 50ène)

    Gustave Parking

    Cet homme excentrique est un commercial spécialisé dans les produits pour mairies). Très intelligent, il fait beaucoup rire Madame le Maire. C’est un charmeur, trivial et obsédé sexuel, fou amoureux de MADAME LE MAIRE. Toujours en retard. Il essaie de lui refiler des produits improbables, originaux et diversifiés.

     

    SEQ1

    Melle Bolduque  (secrétaire de mairei)

    Votre rendez-vous est enfin arrivé madame le maire.

     

    Marianne (philosophe) (la Marianne est un buste en plâtre que seule la mairesse peut entendre et dialoguer avec)

    Mieux vaut tard que jamais !

    Madame le maire 

    Que me vaut le plaisir monsieur Zapote ?

     

    LEON ZAPOTE 

    Ah ! Madame le maire, vous êtes belle comme un astre, rayonnante comme le soleil et plus appétissante qu’une corne de gazelle.

     

     Marianne (inquiète)                            

    Méfiez-vous, je crois qu’il est devenu cannibale !

     

    Madame le maire 

    Ce n’est pas très antillais, ça, la corne de gazelle !

     

    LEON ZAPOTE 

    Certes, mais ça m’est venu comme ça, parce que c’est bien à ça que je pense quand je vous vois si divine.

     

     

    MADAME LE MAIRE

    Êtes-vous venu seulement pour me draguer ?

     

    LEON ZAPOTE 

    Oh madame le maire ! Je ne vous drague pas, je vous fais la cour … ce n’est pas la même chose.

     

    Madame le maire 

    Eh bien, je pense que nous nous sommes tout dit …  au revoir monsieur Zapote.

     

    LEON ZAPOTE 

    Mais non, attendez, ne vous emportez pas ma biche, je suis venu attirer votre attention sur une affaire qui va vous intéresser au plus haut point.

     

    Madame le maire 

    Vous voulez faire un don à la commune ?

     

    LEON ZAPOTE 

    Vous vous moquez, mais en fait, c’est un peu ça ... figurez-vous que demain aura lieu la vente aux enchères de la quincaillerie Dupuy qui a fermé faute de successeur. Une affaire vieille de plus de cent cinquante ans !

     

    Marianne (moqueuse)

    Il m’épatera toujours cet homme là !

     

    Madame le maire 

    Vous envisagez de me désigner comme acheteuse de la quincaillerie ?

     

    LEON ZAPOTE 

    Mieux que ça, je vous propose de racheter le matériel et les matériaux qui vont être cédés à des prix dérisoires. Vous pourrez vous constituer un stock de vis, de boulons, de pointes de toutes tailles, des marteaux, des ciseaux, des cisailles, des …

       

    Madame le maire 

    Mais que voulez-vous que je fasse de cette quincaillerie ?

     

                            Marianne (pensive)

    Nous pourrions faire du commerce au black ?

     

    Madame le maire 

    Vos blagues racistes, vous vous les gardez pour vous-même la manchote !

     

    LEON ZAPOTE 

    Plaît-il ?

     

     

    Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille

     

    SEQ 2

    Le téléphone sonne

     

    Madame le maire  

    Allô ?

    -

    Ah c’est toi ma chérie. Excuse-moi ma puce, mais je suis en réunion.

    -

    Non, non, pas avec le conseil municipal, avec monsieur Léon Zapote qui vient me vendre sa quincaillerie.

    -

    Mais non il n’est pas devenu fou …. Ce serait trop long à t’expliquer ….

    -

    D’accord, je n’oublierai pas !

    Pardon monsieur Zapote c’était ma fille qui me demandait de ne pas oublier les sardines.

    Où en étions-nous ?

     

    LEON ZAPOTE 

    Je disais : « Plaît-il ? »

     

    Madame le maire  

    Bon ! Écoutez, nous n’avons pas de temps à perdre, ni vous ni moi, voyez plutôt mon adjoint, c’est lui qui s’occupe des problèmes d’incontinen … non, d’intendance !

     

    Marianne (compendieuse)

    Vous avez l’art et la manière de vous débarrasser des enquiquineurs !

     

    Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille

     

    SEQ 3

    LEON ZAPOTE 

    Vous connaissez celle de l’ours et du petit lapin ?

     

    Madame le maire  (très autoritaire) (tout en parlant, elle appuie sur un petit bouton sous son bureau, c’est un signal convenu avec sa secrétaire pour qu’elle vienne abréger le rendez-vous)

    AH NON ! pas cette histoire scato !

     

    LEON ZAPOTE 

    Vous n’aimez pas les petits lapins ? Même pas en civet ?

     

    Melle Bolduque  (frappe et entre avant qu’on lui dise d’entrer)

    Madame le maire, vous n’oubliez pas que vous avez rendez-vous chez votre esthéticienne ?

     

    MADAME LE MAIRE

    Elle vient me vendre son magasin ?

     

    Melle Bolduque  (invente une raison à la va vite, sans vraiment réfléchir)

    Mais non, c’est pour vos  UV.

     

    LEON ZAPOTE   (très surpris)

    Vous faites des UV ?

     

    MADAME LE MAIRE  (elle se lève pour partir, un peu embarrassée par la mauvaise excuse inventée par Melle Bolduque)

    Mais non, ma secrétaire aime me faire des plaisanteries douteuses … un peu comme vous … et Marianne !

     

    Pré-générique -

     

    Marianne (chantonne avec l’accent antillais)

    Dans la vie faut pas s’en faire … nos petites misères seront passagères tout ça s’arrangera ….

     

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    MAL DE MAIRE

    L’expo d’art contemporain

     

    MADAME DE LA COURS - DIRECTRICE DU THEATRE LOCAL (45ans)

    Anaïs Hébrard

    Metteur en scène. Actrice, artiste. Tout ce qui touche à la culture. Illuminée, chante, récite, improvise, joue, prête à tout pour être subventionnée. Elle est à chaque fois habillée dans le costume du rôle qu’elle joue (car elle sort de répét’)

    Cette fois, elle vient demander de l’argent et des locaux à Mme Le Maire pour une exposition d’art contemporain et porte ce jour là un grand chapeau noir, une très grande écharpe rouge sur une cape bleue et elle porte des godasses rouges aussi.

    SEQ1

    MlM 

    Ah MADAME DE LA COURS ,  il ne fallait pas mettre vos beaux habits de rapin pour venir me voir, je ne suis pas daltonienne.

     

    MADAME DE LA COURS

    Vous aussi vous êtes ravissante Madame Le Maire.

     

    MlM 

    Alors belle amie que vont me coûter ces louanges ?

     

    MADAME DE LA COURS

    Je trouve notre ville bien amorphe, pas une manifestation culturelle depuis des siècles et nos concitoyens s’emm … euh … s’ennuient ferme !

     

    MlM 

    Et vous venez me proposer, je suppute, un remède de cheval pour soigner nos chers villageois ?

     

    MADAME DE LA COURS

    Vous ne sauriez mieux dire, Madame le Maire. Je viens vous proposer une exposition qui fera date dans l’histoire de notre ville et bien au-delà.

     

    MlM 

    Jusqu’où ?

     

    MADAME DE LA COURS

    Mais ….  Justement ….. jusqu’à …..  euh …. Paris et même plus, à l’étranger et partout !

     

     

    MlM 

    Partout ….  Voulez-vous dire …. Non … vous pensez à ce que je pense  ?

     

    MlM regarde en l’air en faisant des mimiques qui simulent l’univers pendant que  MADAME DE LA COURS  opine du chef.

     

         Marianne (moqueuse)

    En voulant réveiller les villageois nous voici partis pour époustoufler les extra-terrestres …. Votre réputation va atteindre les étoiles ma chère !

     

    Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille

     

    SEQ 2

    MADAME DE LA COURS fait de grandes gesticulations et annonce :

    ‘L’infini culturel’ une toile blanche apparaît puis disparaît pour laisser apparaître un vieux vélo tête en bas ‘Régénérescence’ …  apparaissent alors un chameau et une tapette à rat : ‘Allégresse subliminale’, ‘Hylozoïsme quantique’

     

     

    MlM est stupéfaite ! Elle demande timidement

    Vous avez trouvé ça toute seule ?

     

    MADAME DE LA COURS montre Madame Le Maire du doigt et l’autre main sur le cœur prononce cette sentence :

    L’art est une affaire sérieuse et il convient d’y accorder toutes les ressources nécessaires pour que les hommes vivent leur humanité.

     

    MlM

    Et vous entendez quoi par ‘ressources’

     

    Marianne

    On parie qu’elle veut des sous !

     

    Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille

     

    SEQ 3

    MADAME DE LA COURS (caresse le sein droit de Marianne tout en se passant l’autre main dans les cheveux la tête levée dans une posture des plus inspirées)

                My kingdom for a horse

     

    Marianne

    Mais c’est horrible, cette femme est une perverse dites-lui de me lâcher immédiatement ou je fais un malheur !

     

    MlM

    Bon MADAME DE LA COURS , laissez ce buste, il faut conclure !

     

    MADAME DE LA COURS  (revient vers MLM)

    J’ai besoin de la salle des fêtes pendant une semaine, les agents de service et 5000 euros pour l’installation ?

     

    MLM

    C’est tout ?

     

    MADAME DE LA COURS  (un brin décontenancée)

    Vous pensez que j’ai pu oublier quelque chose ?

     

    MLM

    Je vous accorde 1000 € et n’oubliez pas votre cheval en partant !

     

    Pré-générique -

     

    Marianne

    L’art contemporain est à l’humanité ce que le carré de l’hypoténuse est à la Vénus de Milo.

     

  • Nouvelle série, sketches sans avenir ..... sauf si .....

     
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    MAL DE MAIRE

    Mauvais garçon

     

    SEQ1

    Mauvais garçon (entre en bourrasque dans le bureau où se trouvent MLM, Melle Bolduque et l’adjoint à MLM il porte un masque de MLM et il a un gros flingue en plastoc à la main)

    Haut les mains, ceci est un holdup, tout le monde couché à terre, filez-moi les clefs du coffre !

    (Ils sont tous tellement surpris qu’ils ne bougent pas)

    Marianne (embêtée)

    C’est à moi qu’il demande de lever les mains ?

    MlM 

    Holdup de quoi, madame le Maire ?  (elle dit ça parce qu’il porte un masque la représentant)

     

    Melle Bolduque

    Vous avez une sœur jumelle ?

     

    Adjoint

    Vous voyez bien que ce n’est qu’un masque …  peu ressemblant d’ailleurs.

     

    MlM 

    J’espère que je ne ressemble pas à ça ?

     

    Mauvais garçon

    Dites, si je vous dérange, il faut le dire ….. (il hurle) COUCHÉ j’ai dit !

     

    (Melle Bolduque et l’adjoint se couchent …  MLM reste assise dans son fauteuil.)

     

    MLM

    Tuez-moi si vous voulez, je ne [me] couche pas.

     

     

    Mauvais garçon  (à MLM)

    Filez-moi les clefs du coffre (il tend l’autre main – celle qui ne porte pas le flingue)

     

    MlM 

    Il n’y a aucun coffre ici, vous êtes à la mairie, pas à la banque.

     

    Adjoint

    Et le coffre à balai, vous l’oubliez ? (on sent le ton de la plaisanterie dans sa voix)

     

    Mauvais garçon

    Toi, le bouffon, amène-moi jusqu’à ce coffre.

     

    (l’adjoint est pris à son propre piège, il se lève et se dirige vers le placard à balai, s’arrête devant et le montre du doigt …)

     

                            Adjoint

                            C’est là.

     

    Mauvais garçon

    Couche-toi. (Il ouvre la porte du placard à balai et évidemment il ne trouve que des ustensiles de ménage)

    On veut jouer avec moi !!!

    Appelez-moi le directeur ou je tue un otage !

     

    MlM 

    Monsieur, qui que vous soyez, vous êtes ici dans la mairie et je suis le maire.

     

    Mauvais garçon

    Vous me prenez pour un débile ?

     

    Marianne (moqueuse)

    En tout cas c’est bien imité !

     

    Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille

     

     

    SEQ 2

     

    Mauvais garçon

    Je vous préviens, je vais tirer ….  (il se fait menaçant et met en joue successivement Melle Bolduque et l’adjoint qui l’implorent de n’en rien faire …)

     

    MlM  

    Et ça va vous rapporter quoi à part 20 ans de prison ?

     

    Mauvais garçon

    Je ne partirai pas d’ici sans le fric ?

     

    MlM  

    Je crois que j’ai dix euros dans mon portemonnaie qui est dans mon sac … (elle se baisse pour l’attraper sous son bureau)

     

    Marianne

    Vous n’allez tout de même pas céder à la force des baïonnettes ?

     

    Mauvais garçon

    C’est bon, vous l’aurez voulu …  toi, le bouffon, viens là, je vais te descendre à bout portant …

                 (L’adjoint apeuré se cache dans le placard à balai)

     

    Marianne

    Il a enfin trouvé sa place, celui-là !

     

    MlM  (très autoritaire)

    La plaisanterie a assez durée, enlevez votre masque, il y a longtemps que je vous ai reconnu Zapote ! (ou Mercato – celui dont la silhouette et la taille ressemblent le plus à Pigepat)

     

    Mauvais garçon (retire son masque, c’est Pigepat)

    Je vous ai bien eus ?

     

    Melle Bolduque

    Oh mon dieu ! (elle tombe dans les pommes mais comme elle est couchée …)

     

    MLM

    Qu’espériez-vous Pigepat ?

     

    Mauvais garçon Pigepat

    Je le tiens mon scoop, le casse du siècle en direct de la Mairie.

     

    MLM

    Vous savez que je pourrais vous faire jeter en prison pour cette mauvaise plaisanterie ?

     

    Mauvais garçon Pigepat

    Vous ne feriez pas ça, pas pour un petit canular ?

     

    Marianne

    Il se croit à l’école du rire, celui-là !

     

     

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    SEQ 3

     

    Deux heures plus tard - le calme est revenu

     

    Melle Bolduque

                Il m’a fichu une de ces trouilles cet idiot de Pigepat !

     

    MLM

                Il n’a pas intérêt à me refaire un coup pareil, je l’envoie tout droit en prison !

     

    Melle Bolduque

    (Pousse un cri en pointant du doigt quelque chose dans le dos de MLM)

     

    Marianne

    Il est encore là, celui-là ! Quand je disais qu’il avait trouvé sa place, je ne me trompais pas !

     

    MlM  (se retourne et aperçoit la tête de son adjoint qui dépasse de la porte du placard à balai)

     

    L’adjoint

    Il est parti ?

     

     

    MLM

    Qui ça  ?

     

    L’adjoint

    Ben … le braqueur.

     

    MLM

    Oui, depuis 2 heures.

     

    L’adjoint (sort avec un pied dans le seau)

    Je n’ai rien pu faire, il était armé !

     

    Pré-générique -

     

    Marianne

    Avec un adjoint comme celui-là on ne risque pas le ‘sur ménage’ intellectuel.

     

     

     

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    MAL DE MAIRE

    Mariage gai pas gay

     

    ROBERTA ESCLAFE DELRIO – TRANSSEXUEL (25 ans)

    Ahmed Sylla

    Elle vient voir MLM pour  divers problèmes  (cherche du travail,changements de sexe et toute les tracasseries administratives que ça occasionne etc..) in fine, elle prend madame le maire pour sa maman, problèmes de cœur, de boulot, etc.  Elle donne aussi des conseils de beauté.

    Roberta va à la mairie moitié nature en homme moitié maquillée en femme et demande à MLM de les marier …..

    Ses témoins sont …. Le prêtre et le jardinier Binet

    SEQ1

    ROBERTA (entre dans le bureau de MLM,  il-elle a rendez-vous, on ne film que son profil droit – garçon elle est accompagnée du jardinier et du prêtre)

    Marianne (moqueuse)

    On n’est pas carnaval !

    MlM   (regarde Roberta avec une certaine fascination)

    Bonjour mad ….  mons ….   Euh … messieurs dames !

     

    ROBERTA

    Vous savez je crois que tout le village me juge avec malveillance !

     

    MlM 

    Pourquoi dites-vous ça ?

     

    ROBERTA

    Faut voir comment les gens me regardent dans la rue !

     

    MLM

    Ah !  non, franchement je ne crois pas que ce soit pour cette raison.

    Vous avez pris rendez-vous … vous avez quelque chose à me demander ?

     

    ROBERTA

    Oui, Robert et moi souhaitons publier les bans pour notre mariage, et

    mes témoins sont le prêtre Benoît et monsieur Binet, ils viendront signer demain.

     

    MlM 

    Qui est Robert ?

     

    ROBERTA

     (La caméra passe de l’autre côté – profile gauche Roberta est maquillée et habillée en fille)

    Ben c’est lui ….(elle montre son profil droit avec sa main gauche portant vernis à ongle et bagouses)

     

    MLM

    J’ai bien peur que ce ne soit pas possible, il faut être deux.

     

    ROBERTA

    Alors les gays ont le droit de se marier mais nous on n’aurait pas le droit ?

    Monsieur le curé, vous confirmera que c’est de la discrimination.

     

    Marianne (moqueuse)

    Elle ne manque pas de double personnalité en tout cas !

     

    MlM 

    Le préfet n’acceptera jamais que je marie une personne à elle-même, ça n’a rien à voir avec de la discrimination mais ça peut être considéré comme un inceste !

     

    Marianne (sentencieuse)

    Alors là, madame le Maire, on est en plein délire psychiatrique cartésien :  « cogito ergo sum » (je pense, donc je suis) » 

     

    Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille

     

    SEQ 2

     

    ROBERTA

    Un inceste ! ? Alors on n’a plus le droit de s’aimer ?

     

    MLM

    Si, mais n’oubliez jamais : ‘cogito ergo sum’ !

     

    ROBERTA

    Et ça veut dire quoi ?

     

    MLM

    Quand le vin est tiré, il faut le boire.

     

    ROBERTA

    C’est quoi le rapport avec mon mariage ?

     

    MLM

    Il n’y en a pas, mais ça m’aide à réfléchir.

     

    ROBERTA

    Autrement dit vous gagnez du temps.

     

    MlM  

    Et puis, pourquoi vouloir vous marier Roberta ?

     

    ROBERTA

    Ben, c’te bonne blague, d’abord parce qu’on s’aime …  (il/elle réfléchit …)  et aussi pour pouvoir adopter des enfants.

     

    MlM  

    Mais vous ne touchez que le RSA, comment les élèveriez-vous ?

     

    ROBERTA

    Et les allocations familiales ?

     

    Marianne

    Elle a réponse à tout, c’est normal, ils sont deux dans un même corps !

     

    Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille

     

    SEQ 3

    ROBERTA

                Bon ! Alors madame le maire vous nous mariez oui ou zut ?

     

    Marianne

    C’est un ultimatum et je m’y connais !

     

    MLM

    Marianne n’a pas tort, il faut garder raison !

     

    ROBERTA

                            Marianne ! ?

                            C’est qui celle-là ?

     

    MLM

    (Montre Marianne de la tête ou du doigt)

    C’est elle, bien sûr, la République.

     

    ROBERTA

                            Vous êtes sûre que vous allez bien madame le maire ?

     

    MLM

    (Ne peut s’empêcher de rire (ou au moins sourire))

    La République, c’est elle en fin de compte qui décide de ce qu’on peut faire ou pas car elle est régie par des lois et pour votre cas, Roberta, les lois disent que je ne peux pas vous marier à vous-même.

     

    ROBERTA

    Eh bien ! vous savez ce que je lui dis à Ma…

     

    MLM

    NON ! Ne dites jamais ça, vous vous attireriez ses foudres !

     

    Pré-générique -

     

    Marianne

    Les foudres ! ? de Jupiter ou de calvados ?

  • Nouvelle série, sketches sans avenir ..... sauf si .....

     
    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/Ces créations sont mises à disposition sous un contrat Creative Commons

     

    MAL DE MAIRE

    Interview

     

    DESIRE PIGEPAT - CORRESPONDANT LOCAL (30/40ène)

    Babass

    Constamment à la recherche d’un scoop. Veut coincer Mme le Maire à tout prix. Et lui met la pression en permanence. Pourtant se fait rouler grossièrement dans la farine à chaque fois.

    Naïf, rêveur, pas très futfut, il mélange sans cesse les expressions et proverbe et pourtant il rêve d’être un grand journaliste.

    Il vient faire l’interview de Mme Le Maire au sujet des élevages d’escargots clandestins il porte une gabardine beige, un chapeau tyrolien, des lunettes de soleil et des bottes vertes.

    SEQ1

    Melle Bolduque

    Madame Le Maire, il y a là un individu suspect qui demande à vous voir.

     

    MlM 

    Qu’a-t-il de suspect ?

     

    Melle Bolduque

    Il me fait peur avec son visage de brute et ses lunettes noires.

     

    M. Desire Pigepat   (entre en force bousculant un peu au passage Melle Bolduque mais il soulève légèrement son chapeau et ôte ses lunettes noires. Pigepat est bien connu de MLM, mais il veut se donner de l’importance, alors il se présente pompeusement comme si c’était la première fois ….)

    Permettez-moi de me présenter, Désire Pigepat grand reporter international missionné par le journal local.   (si ça ne convient pas, il peut tout simplement dire : « Bonjour madame le maire, merci de me recevoir. »)

     

    MlM  (n’est pas dupe du mensonge de Pigepat elle est légèrement irritée mais intriguée)

    Ah ! c’est vous ! Que me vaut cette visite importune ?

     

    Melle Bolduque se retire en marmonnant des trucs incompréhensibles mais pas aimables

     

     

    M. Desire Pigepat   

    Nous faisons actuellement un reportage sur votre commune au sujet des élevages  clandestins d’escargots et je voulais savoir si vous nous accorderiez une interview ?

     

    MlM 

    Mais je n’ai rien à voir avec ces élevages !

     

    M. Desire Pigepat   

    Nous aimerions quand même avoir votre opinion sur ce trafic.

     

    MlM 

    Le mot n’est-il pas un peu fort ?

     

    M. Desire Pigepat   

    Vos administrés sont sur les dents, leurs maisons sont envahies par les escargots clandestins fugueurs, vous devez les rassurer car qui aime bien …. Euh … protège son prochain !

     

    MlM 

    Voulez-vous que nous organisions une battue ?

     

         Marianne (moqueuse)

    Heureusement qu’il n’ya pas de lions par ici, vous seriez obligée d’organiser un safari !

     

    Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille

     

    SEQ 2

    MlM (se saisit du téléphone, compose rapidement un N°)

    Attendez, j’appelle le président des chasseurs …

    Allô, monsieur Jimmy Perdrix ? (prononcer le ‘x’)

    Oui, j’ai là un journaliste qui se plaint que vous ne faites rien pour chasser les clandestins  …… Euh ! …. les escargots clandestins … du village !

     

     

    M. Desire Pigepat   

    Mais non,  mais non … ce n’est pas ce que j’ai dit je …

     

     

    MlM (fait des gestes de la main pour signifier que son correspondant n’est pas du tout content)

    Oh la la ! il n’apprécie pas du tout votre critique des chasseurs ….

     

    M. Desire Pigepat   

    Arrêtez, je ne critique pas les chasseurs, je ne critique personne, je vous en prie  ….  Je veux m’en aller maintenant ….

     

     

    MlM

    Allô, monsieur Perdrix, Ah ! Vous arrivez !  Vous voulez vous occuper personnellement du journaliste ….

     

    M. Desire Pigepat   (complètement paniqué)

    Madame le maire, excusez-moi, je viens de me souvenir que j’ai un rendez-vous urgentissime …

     

    MLM (repose le téléphone)

    Ah ah ah ! (ou hi hi hi J) …. Mais non Pigepat, je n’ai pas appelé M. Perdrix, je voulais seulement vous donner une leçon !

     

    Marianne

    Malheureuse ! Il va essayer de se venger !

     

    Respiration de 5 secondes - Gimmick de Marianne détournée - Musique de la Marseillaise qui déraille

     

    SEQ 3

    M. Desire Pigepat   

    Je vais porter plainte pour entrave à la liberté de la presse !

     

    MlM

    Je peux voir votre carte de presse, monsieur Pigepat ?

     

     

     

     

    Marianne

    Bien joué !

     

    M. Desire Pigepat   

    Euh … !  (il fouille dans ses poches et sort un bout de papier) …  voilà !

     

    MLM

    Vous appelez-ça une carte de presse ?

     

    M. Desire Pigepat   (piteux)

    J’ai du l’oubliée chez moi.

     

    MLM

    Je vais porter plainte contre vous pour tentative de moquerie envers un édile !

     

    M. Desire Pigepat   (penaud)

    Non, SVP madame le maire, je voulais seulement vous faire une petite blague. Je vous laisse, vous avez du travail ….  (il s’en va à reculons en se courbant une ou deux fois)

     

    MLM

    Attention ! vous marchez dans les cagouilles !

     

    Il sautille en sortant pour éviter les escargots !

     

    Pré-générique -

     

    Marianne

    Moralité : les escargots sont des bêtes à cornes et Pigepat est une bête … c’est tout.

  • Et le specatcle continue - show must go on !

     

    Pour la 3ème fois, Régis présente son spectacle : "ouane mane chaud"

    Sur des textes de votre serviteur.


    suivez le guide ..........  Brest ....  pub Convention .... 19h30 20 sept 2012

  • Régis cherche salles de spectacle pour son one man show

     

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    Régis est-il un animal ?

     

    S’il l’était, à n’en point douter, ce serait un caméléon ou une pieuvre.

     

    L’un de ces animaux qui se fondent dans le paysage et qu’on ne reconnaît que lorsqu’il se déplace sur un autre fond dont il adopte les couleurs avant que vous n’ayez compté jusqu’à 3  !

     

    Oh ! il n’est pas à proprement parler ce genre de transformiste de foire qui doit son succès aux costumes qu’il change plus vite que l’éclair  ….  Non ! Régis, lui endosse des personnalités diverses et variées avec l’aisance d’un authentique acteur, de ceux qui ne craignent pas de jouer tous les rôles sans en devenir aucun pour de bon.

     

    Le voici charcutier et l’instant d’après il est psychiatre. A peine a-t-on le temps d’apprécier sa thérapie qu’il se transforme an pirate avec trois accessoires et un bandeau sur l’œil. Dès qu’il le retire le voici grand reporter international nous faisant découvrir les charmes de pays lointains et exotiques dont il revient célère pour nous faire partager son expérience de curé et de rocker ……

     

    Voilà qui est Régis quand il se lance corps et âme dans son « ouane mane chaud ».

     

    En quoi son spectacle est-il différent des autres (en sus de ne pas s’enliser dans ses personnages) ?

     

    Régis s’appuie sur des textes sérieusement écrits même si leur contenu est décalé et surréaliste.

     

    Régis interprète des textes qui ne contiennent ni vulgarité ni grossièretés, des textes plein d’humour intelligent qui redonne des couleurs à la vie et font oublier pour un instant magique le gris qu’il y a dehors.

     

    Et comment je le sais ?

     

    Parce que j’ai écrit les textes et que je soutiens Régis qui en vaut vraiment le ticket d’entrée dans la cour des grands …. Bientôt.

     

  • Mes oeuvres complètes sur Google Play ..... à prix très abordables

     

    Vous attendiez tous cet évènement depuis fort longtemps ..... et moi .... alors !

     

    Mais ça y'est !!!  Tout vient à point qui sait attendre !

     

    Un raout chez les ploutocrates (pièce de théâtre et adaptation cinéma)

     

    Métempsychose du bigorneau (receuil de nouvelles)

     

    Ludmilla (roman d aventures)

     

    Aux ailes bleues du vent (poésies chansons mirlitons)

     

    Yfig fait son cinéma (scenarii de courts et longs métrages)

     

    DVDP la Joconde (polar)

     

     

    et bientôt .....

     

    Apocalypse nucléaire  (scénar cinéma)

    Mel pot littéraire (sketches humoristiques)

    et

    Psychédélies (pièce de théâtre et adaptation cinéma)

     

     

    Bonne lecture, bon amusement !

     

     

     

  • Ce texte n'a reçu aucun prix et n'a pas été apprécié ...... j'y peux rien, merde !

     

    Yfig

     

    Le 13 février 2012

     

    • USA : perdre son logement dans un pays où le président s’appelle Barack

     

    Les personnages :

     

    Sean Goldmann  :  Banquier – attaché de clientèle de la banque Sachs et Goldmann.

     

    Jack Sachs : C’est l’agent immobilier de la banque Sachs et Goldmann chargé de vendre la maison des Baraque ….

     

    Marcel Baraque : Client endetté qui vient demander des délais de paiement et se fait piquer sa baraque.

     

    Priscilla Baraque : Sa femme

     

     

     

     

     

    Sean Goldmann  (à la porte de son bureau, accueille ses clients) : Entrez, je vous en prie.

     

    (Marcel et Priscilla entrent et s’asseyent dans les chaises que leur montre Sean qui lui-même se rassoit  derrière son bureau.)

     

    Sean Goldmann  (Derrière son bureau) : Que me vaut le plaisir ?

     

    (Marcel et Priscilla ouvrent de grands yeux, ils se regardent, visiblement ils ne comprennent pas le langage des banquiers.)

     

    Sean Goldmann  (Derrière son bureau) : Pouvez-vous me dire ce qui vous amène ?

     

    Marcel Baraque : On voudrait faire un emprunt.

     

    Sean Goldmann : Un emprunt pour quoi faire ? Consommation courante ? Achat de véhicule ? De bien immobilier ? Investissement spéculatif ?

     

    (Marcel et Priscilla restent cois et interrogatifs, ils échangent des regards interrogatifs, puis Marcel se lance)

     

    Marcel Baraque : Ce serait pour un emprunt pour payer une dette.

     

    Sean Goldmann : Une dette ?  Quelle sorte cette dette ?

     

    Marcel Baraque : Ce serait pour payer la maison.

     

    Sean Goldmann : Pour acheter une maison ?

     

    Marcel Baraque : Non, non, c’est pour rembourser un crédit qu’on n’a pas pu payer.

     

    Sean Goldmann : Mais qui est votre banquier ?

     

    Marcel Baraque : Ben …. C’est vous monsieur Goldmann.

     

    Sean Goldmann : Vous avez un compte chez nous?

     

    Marcel Baraque : Ben …. Oui !

     

    Sean Goldmann (semble soudain beaucoup moins aimable) : Votre nom, je vous prie ?

     

    Marcel Baraque : Baraque.

     

    Sean Goldmann : Comme notre président ?

     

    Marcel Baraque : Non, pas tout à fait, je descends d’une vieille famille française et mon nom ne s’écrit pas comme le prénom de notre président !

     

    Sean Goldmann (tapote sur le clavier de son ordinateur)  : Je ne trouve pas, vous pouvez épeler ?

     

    Marcel Baraque : B A R A Q U E

     

    Sean Goldmann : Votre prénom est Marceule (il prononce à l’américaine)

     

    Marcel Baraque : Ca se prononce ‘Marcel’

     

    Sean Goldmann : Vous êtes né ?

     

    Marcel Baraque : Ici, à Obama dans l’Oklahoma.

     

    Sean Goldmann : Et vous madame, votre prénom et lieu de naissance ?

     

    Priscilla Baraque : Priscilla, née ici à Obama dans l’Oklahoma.

     

    Sean Goldmann : Eh bien vous avez bien fait de venir, vous allez m’éviter de vous envoyer un courrier de 4$, à vos frais, pour vous convoquer. Vous n’avez pas payé vos trois dernières traites pour le remboursement du prêt de votre maison. Nous avons entamé une procédure de poursuites.

     

    Priscilla Baraque : Ben …  nous sommes là pour cette raison, pour demander votre aide.

     

    Sean Goldmann : Selon votre dossier, vous avez acheté votre maison il y a six mois et ça fait trois mois que vous ne payez déjà plus ! Vous n’avez pas honte ?

     

    Marcel Baraque : J’ai perdu mon boulot le jour où nous avons emménagé. J’étais convoyeur de fonds pour votre banque mais vous m’avez viré le jour où nous avons signé le prêt.

     

    Sean Goldmann : Moi je ne suis que chargé de clientèle, je n’y suis pour rien.

     

    Priscilla Baraque : Ben ….  Si …  vous pouvez nous faire un prêt pour qu’on vous rembourse notre retard.

     

    Sean Goldmann : Mai si je vous faisais un prêt, avec quoi le rembourseriez-vous ?

     

    Marcel Baraque : Je vais retrouver du boulot, on est en Amérique, quand même, tous les rêves sont possibles !

     

    Sean Goldmann : Oui à condition d’avoir de l’argent !

     

    (Un silence)

     

    Sean Goldmann : Bon, vous en avez de l’argent, parce que sinon on va vous prendre votre maison pour nous rembourser nous-mêmes.

     

    Marcel Baraque : Vous ne pouvez pas faire ça !

     

    Sean Goldmann : Ah bon ! Et pourquoi on ne pourrait pas faire  ça ?

     

    Marcel Baraque : Parce que dans ce cas là vous allez perdre de l’argent, puisqu’on ne vous paiera pas !

     

    Sean Goldmann : On vendra votre maison et on gardera l’argent !

     

    Priscilla Baraque : Si vous faites ça, je vous tue !

     

    Marcel Baraque : Euh ! Ma femme veut dire qu’on vous fera un procès.

     

    Sean Goldmann : Faudrait que vous ayez de l’argent pour payer l’avocat, ces gens là ne travaillent par pour rien !

     

    Priscilla Baraque : On empruntera, vous n’êtes pas la seule banque des Etats Unis !

     

    Sean Goldmann : Avec votre taux d’endettement, personne ne voudra vous faire crédit.

     

    Priscilla Baraque : On vendra la maison.

     

    Sean Goldmann : Elle nous appartient, elle est hypothéquée.

     

    Priscilla Baraque : Dans ce cas vous n’avez qu’à payer vous-même les mensualités.

     

    Sean Goldmann : Non ! Je vais tout reprendre depuis le début parce que vous semblez ne pas bien comprendre dans quelle situation vous vous êtes fourrés !

     

    Marcel Baraque : Dites plutôt que c’est vous qui nous y avez fourrés !

     

    Sean Goldmann : Vous n’aviez qu’à pas signer.

     

    Marcel Baraque : Vous êtes venu nous chercher.

     

    Sean Goldmann : Mais c’est n’importe quoi !

     

    Priscilla Baraque : Depuis combien de temps travaillez-vous pour la banque, monsieur ….. monsieur comment, déjà ?

     

    Sean Goldmann : Monsieur Sean Goldman, attaché de clientèle à la banque Sachs and Goldman depuis une semaine.

     

    Priscilla Baraque : Eh bien vous n’étiez donc pas là quand nous avons signé, vous ne savez rien de ce qui s’est passé !

     

    Sean Goldmann : Je travaillais pour la succursale de  Ralleigh, North Caroline(prendre l’accent américain), nous pratiquons partout de la même manière.

     

    Marcel Baraque : Alors vous savez bien que vous nous avez embarqués dans vos sales combines.

     

    Sean Goldmann : Dites donc, restez polis !

     

    (Un silence)

     

    Sean Goldmann  (pianotant sur le clavier de son ordinateur) : Bon ! Je contacte notre agent immobilier nous verrons ce que nous pouvons faire.

     

    Priscilla Baraque : Il va sûrement tout faire pour nous rendre notre argent.

     

    Sean Goldmann : Tout dépend de la valeur résiduelle de votre bien …. Mais je ne veux pas anticiper sur les conclusions de notre expert.

     

    Marcel Baraque : Alors après nous avoir vendu un crédit, vous nous avez foutu à la porte et maintenant vous voulez nous piquer la maison que vous refusez de nous aider à payer et c’est votre expert que vous avez envoyé … parce que nous l’avons bien vu roder autour de notre maison, votre expert …

     

    Sean Goldmann : Ecoutez monsieur Baraque, si vous ne voulez pas qu’on vous aide, je vous envoie les huissiers et vous vous débrouillez avec eux !

     

    Priscilla Baraque : Envoyez les … on les tue !

     

    Marcel Baraque : Ma femme veut dire qu’on ne leur ouvrira pas la porte.

     

    Sean Goldmann : Ouaip ! Vaut mieux pas avancer des menaces !

     

    Priscilla Baraque : La menace, c’est vous et ça craint !

     

    Jack Sachs (fait son entrée – très jovial, il tend la main aux époux Baraque) : Bonjour, bonjour,  non, non ne vous levez pas …  je suis Jack Sachs, conseiller immobilier de la banque Sachs et Goldman, comment allez-vous ?

     

    Priscilla Baraque : Merci, très mal !

     

    Marcel Baraque : On ne peut plus mal !

     

    Jack Sachs : Allons, allons, tout peut s’arranger dans la vie, il faut la prendre du bon côté !

     

    Marcel Baraque : Plus facile à dire qu’à faire !

     

    Sean Goldmann : Jack, vous connaissez, je crois, les époux Baraque ? Vous êtes allé voir leur maison pour en faire une évaluation, c’est bien ça ?

     

    Jack Sachs : Mais oui, bien sûr, très jolie maison, très bien située, un bel investissement ….

     

    Sean Goldmann : Les époux Baraque ne paie plus les traites de leur emprunt et nous nous voyons dans l’obligation de saisir la maison pour la revendre et nous payer de notre prêt.

     

    Jack Sachs : Ah ! Oui, non, je confonds, c’est Baraque votre nom ? Oui, ah ! je pensais à la maison des Barbaque, vous voyez, c’est presque pareil …  mais la maison, non, c’est pas pareil du tout, la votre est très mal située, complètement invendable, surtout que le terrain est humide et le voisinage, Oh ! la la ! le voisinage, pas fréquentable le voisinage  ….  Personne ne voudra d’une maison comme ça !

     

    Priscilla Baraque : Mais vous vous moquez de nous,  c’est pas possible, notre maison est toute neuve, dans un ensemble résidentiel avec commerces, hôpital, salle de sport, piscine et   …..

     

    Jack Sachs : Je suis désolé chère petite madame, mais les propriétaires de votre ensemble résidentiel sont en train de vider les lieux, la plupart ne peuvent plus payer leurs mensualités leurs maisons sont vendues au plus offrant et les nouveaux propriétaires sont très     comment dire …. très …

     

     Marcel Baraque : Cherchez pas, on a compris, vous êtes en train de vous payer notre tête, mais nous demanderons une contre expertise …..

     

    Sean Goldmann : Et vous le paierez comment l’expert ?

     

    (Un silence)

     

    Jack Sachs : En tout cas, j’ai fait une évaluation de votre bien et je pense que nous pouvons le mettre en vente à 150.000 $

     

    Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs) : Quoi ! Mais nous avons emprunté 250.000 $

     

    Jack Sachs : Je vous ai donné les raisons de mon évaluation, voulez-vous que je vous les rappelle …

     

     Marcel Baraque : Si nous vendons notre maison pour seulement 150.000$, qui paiera les autres 100.000 ?

     

    Sean Goldmann : Il est évident que puisque vous aviez emprunté 250.000$ si nous reprenons votre maison pour 150.000$ vous devrez continuer de nous rembourser les 100.000$ de différence, nous vous faisons cadeau des frais d’expertise, mais il y aura des frais de dossier et de levée d’hypothèque et …..

     

    Marcel Baraque (hurle très en colère) : C’est du vol, de l’escroquerie,  de la filouterie, nous allons porter plainte, vous ne vous en tirerez pas comme ça !!!

     

    Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs elle se lève menaçante …) : Je vais vous  tuer !

     

     Marcel Baraque : Et moi je vais la laisser faire …  je vais même l’aider ….  (il se lève et se lance dans la bagarre avec sa femme …)

     

    (s’en suit une grande confusion … tout le monde se débat …se tape dessus et crie)

     

    Sean Goldmann (crie) : Sécurité … sécurité … sécurité ….

     

     

     

    (Tout le monde s’arrête et ils partent sauf Priscilla qui reste devant le public)

     

     

     

     

     

     

     

    Priscilla Baraque : Toute cette farce est une pure fiction et n’est absolument pas inspirée de faits réels ayant existés, nous savons bien, vous et moi, que ce genre de situation n’est jamais arrivée et n’arrivera jamais. C’est pourquoi il vaut mieux en rire !

     

     

     

    Tout le monde rit

     

     

     

     

     

    FIN

     

     

     

  • Prochainement .... une pièce en 3 actes de 3 scènes .... comédie dramatique ...

     

    Apocalypse nucléaire


    comédie dramatique en 3 actes de 3 scènes chacun.

    6 personnages pour 3 comédiennes et 3 comédiens.
    Durée estimée : 1 heure 30.

    Malgré l'intensité dramatique que dégage cette pièce de théâtre aux effets spéciaux explosifs, l'humour est présent tout au long de l'intrigue dont la chute particulièrement originale laissera longtemps le spectateur sur l'expectative !    


    .

  • Pièce de théâtre (comédie de boulevard) : Un psy peut en cacher un autre

     

    Comédie de boulevard de deux actes de cinq tableaux chacun


     

    Une pièce qui répond bien au nom de comédie de boulevard. Je dirais même plus, comédie de boulevard du boulevard du boulevard… tant la caricature domine l'intrigue et les personnages.

     

    Une pièce dans les règles du vaudeville et de la comédie de boulevard, ça oui, il n’y a aucun doute là dessus l’exercice est réussi. Un scénario découpé de manière équilibrée ce qui sert le rythme, les intrigues et situations qui s’y succèdent avec il est vrai une belle énergie.

     

    Une chute qui fonctionne et qui surprend, tout cela est très bien, avec une maîtrise des rouages de la structure. Les dialogues font mouche et sont rythmés.

     

    Les personnages sont des caricatures bien faites, on se met aisément dans leur peau, à tous, et ça les rend humains.

     

     

    - 1 heure 30
    - 13 personnages

     

    Minimum : 1 actrice - 3 acteurs (1 acteur pouvant se grimer en actrice)

     

    Maximum : 6 actrices - 7 acteurs