Quand satan s'invite à la table du diable ....
Un petit texte gentillet pour amuser et faire passer le temps !
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Un petit texte gentillet pour amuser et faire passer le temps !
Non …. Je ne vais pas vous apprendre à faire des pâtés de foie gras de Zanzibar ou des rillettes de Montélimar … je veux seulement vous entretenir de mes divagations scribouillardes.
Oh ! Je n’ai guère de notoriété à poser en guise de ridelles autour de ma personne pour vous convaincre de mon habilitation à vous entretenir de littérature.
Je n’ai aucun « best seller » à opposer à vos réticences à faire preuve de bonne volonté à mon égard.
Et je n’ai même pas de kalachnikov à vous mettre sous le nez pour vous forcer à m’écouter !
Rien, je n’ai rien que quelques mots d’intro qui, espérons, vous donnerons envie de faire un petit bout de chemin en ma singulière compagnie.
De quoi t’est-ce exactement que je veux vous causer ?
D’écriture.
Pas de styles …. Encore que … Pas de genre … même si … Pas de règles … ou à l’insu de mon plein gré …
Non, je veux vous entretenir de la façon dont l’usage de l’écriture peut amener à penser l’écriture différemment.
Au début était le verbe … Ouais …. Bon …. C’est pas original mais ce n’est pas moi qui ai inventé cette faribole !
Au début que j’écrivais … car il a bien fallu un début … je ne savais pas trop quoi écrire ni comment.
Pourquoi ?
Mais diantre, fichtre ! Parce qu’on peut écrire de tant de différentes façons !
Un article de style journalistique.
Un cours théorique sur la conchyliculture du bigorneau aux yeux bleux.
Un conte de fée humoristique ou lubrique.
Un sketch pour amuser le bourgeois qui s’emmerde devant sa téloche.
Une chronique des temps moderne dont la modernité n’a rien à envier au Moyen-âge qui était en avance sur son temps dans bien des domaines.
Un roman … d’aventures, d’amour, d’espionnage, policier …
Une pièce de théâtre, une comédie de boulevard, une tragédie, un burlesque …
Un scénario de cinéma ou une série télé ou de Bande Dessinées …
Vous rendez-vous compte de l’éventail infini de possibilités qui s’étalaient provocantes à mes yeux innocents ?
En fait, si je me souviens bien, j’ai écrit une nouvelle.
La nouvelle, c’est pas mal pour débuter. C’est court et on peut n’y mettre qu’un nombre limité de personnages. Ma nouvelle, je l’ai intitulée : « le choix du père ». C’est bien comme titre parce que ça n’a pas de sens unique. Le choix … quel choix ?
Faut pas croire, écrire une nouvelle de 25 pages, ça peut paraître facile mais ça ne l’est pas !
On se lance dans une grande aventure en se demandant si on y arrivera … on tombe sur des tas de pièges inattendus.
Par exemple, pour faciliter l’écriture, j’avais choisi de baser ma nouvelle sur une aventure qui m’était réellement arrivée … genre biographie épisodique. Mais on se pose rapidement la question de savoir ce qu’on peut dire et ce qu’il faut garder pour soi parce qu’on sera peut-être lu par des inconnus, des amis, voire la famille …
En fait … personne … ou presque ne vous lit … mais ça, on ne le sait pas au début !
Ensuite, j’ai écrit quelques mirliton … souvent, c’était des réponses rimées à des vacheries reçues sur internet …
Puis j’ai décidé de me lancer dans un roman. Ne le cherchez pas en librairie il n’a pas été édité. Son titre : « Ludmilla » … encore un titre suffisamment évasif pour que personne n’ai envie de le lire.
Un premier roman, ce n’est pas une aventure, c’est une gageure, un travail herculéen à réaliser par un nain. On ne devrait jamais se lancer dans pareille mésaventure sans prendre une bonne assurance anti-risquetout !
Je vous passe les affres de la technique liée à l’orthographe et la grammaire … les phrases qu’on pense mais qu’on ne sait pas écrire … les mots qu’on ne trouve plus … les mots qu’on met par défaut ….
Le pire est à venir …
Le pire, c’est qu’à la quatrième ou cinquième page on a l’impression d’avoir tout dit !
Alors …. On s’arrête et on se dit : « demain ça ira mieux ! »
Mais le lendemain rien ne se passe … ni le surlendemain …. Ni les jours suivants … et on finit par oublier qu’on avait fait un grand projet.
AH ! il en faut de l’ambition et de la niaque pour se remettre à l’ouvrage, surtout si on est tout bloqué !
Moi, mon truc, ça a été d’écrire des petits trucs pour me débloquer, des chroniques, une saynète, une fausse interview , de petits sketches … et tout doucement, ça s’est débloqué …
Mais ça ne veut pas dire que c’est gagné … loin de là … car l’imagination, voyez-vous, ça marche bien dans la tête, mais quand il s’agit de le transcrire sur le papier …. C’est une autre histoire !
Bon, bref …
Après, je me suis mis à l’écriture de ma première pièce de théâtre : « un raout chez les ploutocrates ».
Comme j’avais un peu d’argent mis de côté (c’est si rare) … je l’ai faite imprimer. On appelle ça « l’autoédition ».
Puis un polar dont j’avais jeté les bases quelques vingt ans auparavant et dont j’ai retrouvé les premières pages manuscrites car il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque.
Je me suis essayé à écrire des chansons, puis de nouveau des chroniques et des petites choses tout en travaillant à une autre pièce puis à la transcription d’une pièce en scénario de cinéma.
Cessez de bailler, j’en suis arrivé à mon sujet.
À écrire ainsi, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il y a 3 genres qui se chevauchent.
Le plus évident, c’est le scénario de cinéma et la pièce de théâtre. En fait, on peut dire que c’est très semblable et que ça consiste en des dialogues.
Les cinéphages (femmes et hommes de cinéma) et les théâtreux tiennent absolument à ce que leurs disciplines restent bien dissociées et c’est dans la forme qu’ils imposent qu’ils tentent de forcer les uns et les autres à rester derrière d’infranchissables barrières virtuelles.
Voici un exemple d’écriture théâtrale :
Nous sommes au mois de juillet dans la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage. La salle (le magasin) est vide de monde. Musique douce d’ambiance. Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.
Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.
Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs …
Un couple de visiteurs vient à passer ..
Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !
Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !
Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !
Elle : J’aime assez celui-là ! (elle lit l’étiquette au bas du tableau) bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990. C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?
Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !
Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.
Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !
Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?
Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.
(Ils partent)
Examinons les contraintes textuelles liées à l’écriture d’une pièce de théâtre.
La première est la division en actes et en scènes. Bon ! Ça, ce n’est pas bien difficile à faire.
Pour le théâtre, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :
· Acte
· Entête (scène)
· Mise en scène (didascalies)
· Personnage
· Dialogue
· (Indication)
· Transition
· Texte
Il est à noter que l’outil Celtx fournit un certain nombre de fonctionnalités très utiles pour le metteur en scène ou le réalisateur.
Il permet de décrire avec une grande précision les personnages, leurs caractéristiques physiques et psychologiques, leur rôle en tant qu’antagoniste, protagoniste, faire-valoir, figurant … etc …
Il permet de gérer les accessoires et les plans de tournages avec l’emplacement de la ou des caméras et de tous les décors ainsi que les autorisations de tournage à demander aux mairies ou préfectures ….
Il permet de gérer les plannings de tournage …
Il construit, à partir du scénario, des rapports précieux sur les scènes successives incluant les personnages et leur charge de dialogues … et plein d’autres choses encore qui sont presque totalement inutiles à l’auteur.
Et un exemple de script (scénario de cinéma) :
1 INT/EXT LE PATIO ARBORÉ DE LA GALERIE DES MAURICE
Nous sommes au mois de juillet dans le patio planté de la
galerie "Maurice Maurice" où se déroule une exposition- vernissage.
Le patio est vide de monde. Musique douce d’ambiance Lumière feutrée avec des spots sur les tableaux.
Une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues sur des présentoirs
Un couple de visiteurs vient à passer ..
1 LUI
Dis donc, y’a pas grand monde !
2 ELLE
Y’a une ambiance à tirer au couteau
!
3 LUI
Remarque .... C’est franchement pas
terrible !
4 ELLE
J’aime assez celui-là ! (elle lit
l’étiquette au bas du tableau)
bateau échoué sur la vase dans le
port de Honfleur avant 1990. C’est
où Honfleur ? et ... Que s’est-il
passé en 90 ?
5 LUI
C’est juste un bateau, il n’y a pas
âme qui vive dans ce tableau ....
Comme dans cette galerie,
d’ailleurs !
6 ELLE
Oui, mais les couleurs sont
apaisantes et je préfère un bateau
échoué qu’en pleine tempête, je
n’ai pas le pied marin.
7 LUI
C’est tellement apaisant que ça
donne envie de dormir !
8 ELLE
Tu ne serais pas un peu de mauvaise
foi ?
9 LUI
Viens ! Partons d’ici c’est trop
morose.
Ils partent
Pour le cinéma, l’outil américain Celtx nous donne les clefs suivantes :
· Entête (scène)
· Action (didascalies)
· Personnage
· Dialogue
· (Indication)
· Transition
· Valeur de plan
· Texte
Dans l’écriture des scripts, il n’y a ni actes ni scènes mais des entêtes qui définissent le plan de tournage et commence principalement par la définition « intérieur ou extérieur jour ou nuit ».
Comme tout un chacun peut le constater, seule la forme diffère … l’histoire (à travers les didascalies) et les personnages sont identiques.
Du coup, vous le sentez bien, si je propose un texte sous forme théâtre pour un film, le CNC qui finance des centaines de millions par an (véridique) et qui EXIGE le format « script » me priera poliment mais fermement d’aller voir ailleurs si j’essuie.
À l’inverse, si je propose une pièce de théâtre au format « script » à un metteur en scène (subventionné par le ministère de la culture qui a une liste d’amis réservés), celui-ci me proposera d’aller me faire pendre ailleurs.
Que faire ?
Ben … en fait, je dirais que je m’en fous !
Pourquoi ?
Mais parce que de même que personne ne lit mes textes, personne ne s’intéresse à mes pièces ni à mes scripts … cela me rend plus indépendants et c’est pour ça que j’ai décidé d’économiser mes forces et de cesser de perdre mon temps à mettre mes textes sous des formes imposées par d’autres qui n’ont pas vraiment le souci du fonds mais plutôt celui de la forme, ce qui explique en partie la déconfiture généralisée et du théâtre et du cinéma (les films français sont tous déficitaires en recette !).
Et puisque j’ai décidé de ne plus répondre aux dictats absurdes, autant aller jusqu’au bout du raisonnement et faire d’une pierre non pas 2 mais 3 coups. C’est pour ça que désormais, j’écris des romans-ciné-théâtre … comme ça :
Par ce beau mois de juillet, dehors, la chaleur est étouffante et le soleil brûle tout ce que ses rayons percutent.
La température est plus supportable sous la charmille du patio arboré de la galerie ‘Maurice Maurice’ où se déroule une exposition - vernissage.
L’espace ombré est vide de monde. Une douce musique d’ambiance flotte langoureusement dans l’air comme un effluve vaporeux et nuageux. La lumière feutrée donne une note suave orangée et intime. Les spots vifs projetant leurs rais clairs sur les tableaux forment des îlots de clarté rayonnante parsemée.
Au centre du patio, une simple table sur tréteaux avec une nappe en papier blanche supporte des petits fours fatigués, une bouteille de soda et une bouteille de mousseux de mauvaise qualité avec des gobelets en plastique.
Des tableaux abstraits et figuratifs sont cimaisés sur des châssis amovibles, quelques statues de stuc reposent nonchalants sur des présentoirs …
Malgré l’impression apaisante des lieux, il y plane comme une menace éthérée et dramatique.
Un couple de visiteurs vient à passer … Ils sont jeunes et branchés, ils sont entrés là par le plus grand des hasards après avoir lu la pancarte à l’entrée de la galerie exhortant les passants à venir se rafraîchir à l’abri du soleil et à se rincer l’œil avec les tableaux et sculptures. Ils sont en short et tong, très décontractés et très bronzés. Elle, blonde et lui brun ils ont des visages communs, sans particularité exceptionnelle.
Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !
Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !
Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !
Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990. Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?
Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.
Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !
Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.
Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !
Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?
Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.
Ensuite et pour satisfaire à la notion de numérotation des dialogues des scripts pour le cinéma, je reprends les dialogue et je leur donne un ordre chronologique :
Comme ça :
1. Lui : Dis donc, y’a pas grand monde !
2. Elle : Y’a une ambiance à tirer au couteau !
3. Lui : Remarque …. C’est franchement pas terrible !
4. Elle : J’aime assez celui-là ! elle lit l’étiquette au bas du tableau bateau échoué sur la vase dans le port de Honfleur avant 1990. Ça l’interpelle et la questionne, elle se tourne vers son compagnon dans l’espoir qu’il lui procure quelques renseignements … C’est où Honfleur ? et … Que s’est-il passé en 90 ?
Il n’en sait rien le pauvre, comment pourrait-il savoir ? Il ne prend même pas la peine de s’excuser et s’esquive.
5. Lui : C’est juste un bateau, il n’y a pas âme qui vive dans ce tableau …. Comme dans cette galerie, d’ailleurs !
6. Elle : Oui, mais les couleurs sont apaisantes et je préfère un bateau échoué qu’en pleine tempête, je n’ai pas le pied marin.
7. Lui : C’est tellement apaisant que ça donne envie de dormir !
8. Elle : Tu ne serais pas un peu de mauvaise foi ?
9. Lui : Viens ! Partons d’ici c’est trop morose.
D’autre part, avec le jeu des couleurs de texte, je réponds à la condition qui stipule que l’on doit séparer clairement les dialogues des didascalies.
Elle est pas belle, la vie ?
Gnia gnia
Comment ça va
bien ! ?
J'en suis si aise
Et toi Blaise, ça baise ?
Petit monde gentil
Peuplé de gentilles gentils
Tout le monde est si gentil
gnia gnia
OH ! comme c'est beau
Et j'aime quand c'est bio
gnia gnia
ça va ça va
et vous êtes si jolies
si jolis
et gentis
groin groin
frotte frotte
glote glotte
tout le monde se félicite
Félicie aussi
gnia gnia
La poésie
C'est gentil
gnia gnia
c'est pas bien compliqué
faut juste être poli
faut faire ami ami
faut se dire des papouilles
s'envoyer des pattemouilles
des nou-nouilles
des gnias gnias
en veux-tu en voilà
c'est gentil
merci
La poésie c'est pas les méchants
Les vilains
gnia gnia
les goujats
les pas bons méchants
qui veulent dire
des choses méchantes
des choses pas gentilles
c'est pas gentil
gnia gnia
gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia
en veux-tu en voilà
C'est pas plus compliqué que ça
tu mets 3 mots gentils
et tout l'monde est joyeux
on est heureux
on est tous si gentils
gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia gnia
Allez, j'arrête là
J'ai épuisé tous mes gnia gnia
Et puis j'en ai jusque là
des gnia gnia
des blablas
des stances insipides
des vers stupides
des rimes lipides
qui dégoulinent
comme des liquides
spermines
des substances séminales
traces subliminales
d'orgasmes synthétiques
de gnia gnia pathétiques
gnia gnia
gnia gnia
(chanson enfantine)
Ah joyeuse fiesta
La basse-cour en folie
Bruyant chambardement
En tenues de gala
Les cocotes jolies
Caquètent follement
Vive le festival
De tous les animals
Des dindons des pigeons
Des jaguars des chapons
Des chevals des dragons
Des ovins des cochons
Tout le monde veut sa part
De marrons de pognons
De délicieux achards
De maïs de jambons
Et c’est un agneau blanc
Qui leur ouvre le ban
Une vache un peu rosse
Amoureuse de la bosse
D’un chameau ordinaire
Qui n’a pas fait la guerre
Se rince le dentier
Dans un grand bénitier
Ah ! Joyeuse nouba
Donne-moi du nougat
La basse-cour en délire
C’est la fête et les rires
On danse la salsa
On chante la la la la
Tapage cacophonie
Fracs de cérémonie
Les cocotes jolies
Picotent des piments
Et des fleurs d’ancolie
Caquetant follement
Un canard fait le paon
Sourit de toutes ses dents
Pour convaincre sa belle
De lui ouvrir ses ailes
Pour se faire féconder
Pour lui faire des bébés
Un énorme frelon
Le vilain fanfaron
Fait vibrer ses bacchantes
Une oie très arrogante
Porte une camisole
Tissée au Capitole
Une poule sur un mur
Ecoute les murmures
Les yeux écarquillés
D’un coq fort excité
Qui lui parle d’amour
Avec des mots glamours
Ah ! Joyeux tintamarre
Le requin dans la mare
La basse-cour ne désire
Que la fête et des rires
On mange du nougat
On chante la la la la
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Fessenheim : l'une des centrales les plus sûres, martèle Bockel .
Est-ce que l'homme est né avec des centrales nucléaires ?
A-t-il toujours vécu avec la surconsommation ?
Êtes-vous en mesure de démontrer que notre niveau de vie nous rend plus heureux ?
Vous déplacez-vous en hélicoptère, en avion personnel, avez-vous un bateau dans chaque port ?
Désolé, mais les petites gens ne voient absolument pas les choses comme vous. Le prix de l’essence les limite dans leurs déplacements et ils peuvent à peine réaliser le nécessaire.
Certes, pour faire vivre un Tapie il faut la consommation d'une ville de 10000 personnes au moins et pour un Sarko ou un Ayrault il faut faire chauffer la marmite ..... quelques privilégiés n’hésitent pas pour leur plaisir à consommer des quantités astronomiques d’énergie ! Ils s’en foutent que les prix s’enflamment, ils répercutent les coûts sur les pauvres gens …. Ainsi ce sont toujours les mêmes qui trinquent pour ceux qui s’enivrent !
Tous vos arguments ne sont qu’arguties !
Parce que vous vous comportez en défenseur d'un mode de vie qui mène droit à la destruction de la planète et que l'énergie atomique est le cancer qui nous tuera tôt ou tard puisque personne ne maîtrise cette technologie et que les déclarations péremptoires des ingénieurs atomistes ne sont contrôlées que par eux-mêmes.
Qu’allons-nous laisser en héritage à nos descendants ? La mort ?
A qui profite le crime ? Nous payons déjà le prix fort pour entretenir la machine infernale et les coûts délirants sont directement liés aux frais engendrés par l'entretien de centrales obsolètes et dangereuses et les coût abyssaux du retraitement des déchets radioactifs !
Il suffit de lire nos factures EDF pour le constater.
Je suis prêt à me passer définitivement d'électricité si cela peut sauver les vies de nos descendants. Etes-vous prêt à en faire autant ?
Apocalypse centrale nucléaire
Intro musicale
Les hommes ayant désintégré
Le verbe il ne reste plus rien
Pas une chimère ni un chien
La terre s’éteint déshéritée
Le ciel saturé d’uranium
De radium et de plutonium
S’obscurcit opaque infernal
Irisé de tons suie létale
La centrale nucléaire vomit
Ses poisons meurtriers maudits
Toute vie est désintégrée
Brûlée irradiée dépecée
A terre s’entassent pêle-mêle
Les âmes laides les âmes belles
Les âmes jeunes les âmes vieilles
Celle du poète celles des abeilles
Pont
refrain
Ces âmes amères sans sépulture
Peignent leur nature sur les murs
Exécutant une arabesque
Tantôt atroce tantôt grotesque
Chorus
Voyez ramper sans dignité
Ces âmes abjectes de députés
Qui ont voté le doigt en l’air
L’avènement du nucléaire
Ils cherchent en vain à échapper
A l’opprobre de l’humanité
Des milliards d’hommes qu’ils ont tués
Pour assouvir leur vanité
Mais ils ne peuvent éviter
Les coups violents bien mérités
Les injures grises ni les crachats
L’ire froide de la foule qui bat
Pont
refrain
Ces âmes perdues sans sépulture
Griffent leurs cris sourds sur les murs
Gigotent abracadabrantesques (masques carnavalesques)
Tantôt féroces tantôts clownesques
Chorus
Rouges de sang les âmes tristes
Des enfants errent innocents
Questionnent les âmes des présidents
Sur leurs motifs si égoïstes
Les mamans pleurent en silence
Sur ces décombres de violence
Les vies gâchées de leurs bambins
Ces petits corps de chérubins
L’âme festive du poète
Donne un dernier feu d’artifice
Ornant les ruines de la bâtisse
De fastueux scintillements de fête
Pont
refrain
Ces âmes amères sans sépulture
Gravent leur effroi sur les murs
Faisant ainsi une arabesque
Tantôt atroce tantôt gaguesque
Chorus
L’âme jaunie d’un chef d’orchestre
Ecrit hagard de sa baguette
Une partition sans queue ni tête
Qui s’évanouit par la fenêtre
Bleus effarés des musiciens
S’accordent sur le ‘la’ du rien
Aucun son ne sort de leurs mains
Désormais les accords sont vains
Les âmes lasses des spectateurs
Tirent une dernière révérence
Applaudissant tous en silence
L’exploit futile de ces acteurs
Pont
refrain
Ces âmes rongées sans sépulture
Gravent leur frayeur sur les murs
Faisant de grandes arabesques
Tantôt atroce tantôt burlesques
Chorus
Rien désormais n’a d’importance
La mort remet tout à zéro
A l’heure de la dernière danse
Chiens et princes sont alter ego
Les âmes glissent sur le vent
Voici venu la fin des temps
Les âmes légères comme des plumes
S’évanouissent dans la brume
Les autres lourdes et visqueuses
S’enfoncent flasques très nébuleuses
Vers les entrailles de la terre
Juste où l’on situe les enfers
Vous attendiez tous cet évènement depuis fort longtemps ..... et moi .... alors !
Mais ça y'est !!! Tout vient à point qui sait attendre !
Un raout chez les ploutocrates (pièce de théâtre et adaptation cinéma)
Métempsychose du bigorneau (receuil de nouvelles)
Aux ailes bleues du vent (poésies chansons mirlitons)
Yfig fait son cinéma (scenarii de courts et longs métrages)
et bientôt .....
Apocalypse nucléaire (scénar cinéma)
Mel pot littéraire (sketches humoristiques)
et
Psychédélies (pièce de théâtre et adaptation cinéma)
Bonne lecture, bon amusement !
Isis revival
Petite Isis pâle en son linceul
Dessinée à l'encre des glaïeuls
Chrysalide éphémère
Altérée de colère
Que mes lèvres se posent
Aux pétales de ta rose
Goûter à ta rosée
M'y désaltérer
Perles noires
Aux creux de tes reins
Aréoles de tes seins
Laisse-moi boire
Reprendre la vie Puis
Vertige de ton puits
Je tombe aérien délétère
Contre ton sein alexitère
Tu me sauves
Je gis guimauve
Entre tes griffes d'amphiptère
Esclave consentant ascétère
Perles noires
Aux creux de tes reins
Aréoles de tes seins
Laisse-moi boire
Evanouie ta colère
Brisé le tain de ta mémoire
Un Phénix célère
A lavé l'encre ivoire
J'ôte ton linceul
Redonne à ta complexion
L'irise d'une Peul
Témoin de mon exaltation
Ces perles noires
Laisse-moi les boire
Aux creux de tes reins
A l’aréole de ton sein
Yfig (2002 – 2010)
The poor lost word was stark naked ..... I comforted him .....
Non, non, ce n'est pas un mot nudiste, juste un mot nu !