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la France s'emmerde - Page 5

  • Mes oeuvres complètes sur Google Play ..... à prix très abordables

     

    Vous attendiez tous cet évènement depuis fort longtemps ..... et moi .... alors !

     

    Mais ça y'est !!!  Tout vient à point qui sait attendre !

     

    Un raout chez les ploutocrates (pièce de théâtre et adaptation cinéma)

     

    Métempsychose du bigorneau (receuil de nouvelles)

     

    Ludmilla (roman d aventures)

     

    Aux ailes bleues du vent (poésies chansons mirlitons)

     

    Yfig fait son cinéma (scenarii de courts et longs métrages)

     

    DVDP la Joconde (polar)

     

     

    et bientôt .....

     

    Apocalypse nucléaire  (scénar cinéma)

    Mel pot littéraire (sketches humoristiques)

    et

    Psychédélies (pièce de théâtre et adaptation cinéma)

     

     

    Bonne lecture, bon amusement !

     

     

     

  • Savez-vous tweeter les tweets à la mode à la mode savez-vous tweeter les tweets à la mode de cheu nous ?

    Le gouvernement Boukistanais, préoccupé par la mode tweet m’a demandé de me pencher sur le phénomène tweet pour voir ce qu’il en retweet ?

     

    Voici un extrait de mes découvertes …….  Tweeteuses, n’est-il pas ?

     

     

     

    Un tweet vaut mieux que pas de tweet … tu  tweeteras !

     

    Je te tiens tu me tiens par la tweetechette le premier qui tweetera aura une tweetette !

     

    Tu ne tweeteras pas ton prochain tweet !

     

    C’éait un grand tweet plein de tweet on l’a tweeté dans son tweet !

     

    Les tontons tweeteurs : Hum ! il est bon ce tweet ! Y’aurait pas du tweet dedans ? …. Y’en a !

     

    Classique tweet : La main d’ma tweeteuse dans la culotte d’un tweeteur !

     

    Vénus Callytweet : touche pas mon tweet !  je ne suis ni tweet ni tweeteuse !

     

    Docteur tweetknock : n’auriez-vous pas tweeté ce tweet quand vous étiez petit ? Ne seriez-vous pas tombé sur ce tweet ?

     

    Victor Hugotweet : tweet quand même un tweet à ce tweeteur dit le père tweet !

     

    Si tous les tweeteurs du monde pouvaient s’passer de tweet ça tweeterait moins !

     

    En famille : Dis ! t’as pas vu passer mon tweet ?

     

    Professionnel du bâtitweet : C’est au pied du tweet qu’on reconnaît le tweeteur !

     

    Économique : quand le tweet va …..  tout va !

     

    CSG : l’augmentation des tweets tweetera de nouveaux tweets qui tweeteront le tweeteur :

     

    Médical : non premium nocere du tweet ça pourrait vous tweeter le tweet !

     

    Archéolotweet : on a retweeté un tweet vieux de plusieurs tweets qui n’avait pas tweeté tous ses tweets. Les tweeteurs en sont restés tout tweet !!!!!

     

    Alcholotweet : tweeter hic ? Vous voulez hic ! que je tweet hic ! dans ce tweeteur hic ? Mais je n’ai pas hic ! tweeté monsieur le tweeteur !

     

    Respect du tweet : Tweetallah est le plus grand tweeteur de tous les tweeteurs ! vous devez le tweeter au nom du tweet et pis c’est tweet !

     

  • La nostalgie est-elle mauvaise conseillère .... vendre à tout prix .... n'est pas ma devise !

    En 1990 fut construit et mis en oeuvre un sas à l'entrée (sur l'estuaire de la Seine) du port de Honfleur.
    Depuis, le port est toujours en eau (ne subit plus les marées et donc ne se vide plus.)
    Tous les dix ans on fait venir une drague (que nous appelons entre nous "la Marie sal.ope" ) pour curer le fond de l'avant port et du vieux bassin. A cette occasion on retrouve des objets divers et avariés jetés par les quidam qui veulent se débarrasser de ce qui les gênent. Des mobylettes .... et l'année dernière, un landau !
     
    La flotte des bateaux de pêche se renouvelle d'un ou deux bateaux tous les deux ans.  
    Aujourd'hui, tous les bateaux sont modernes.  
    Le bateau du tableau a été disloqué depuis belle lurette !
     
    Ce tableau représente l'avant port de Honfleur vidé de son eau (marée basse) avant 1990 et vous ne verrez plus ce genre de spectacle en venant à Honfleur. C'est un moyen format (F15)
     
    Le quai fait partie du quai de la quarantaine, c'est là que les navires restaient quarante jours quand on suspectait qu'ils ramenaient une maladie à bord.
     
    C'est vrai, je ne vends pas grand chose. Ne me confiez jamais rien à vendre, je n'ai pas la fibre !
    J'espère toujours que ça changera mais je ne suis pas assez lêche-cul pour ce genre d'activité. Il faut faire des salamalecs aux prospects, leur dire des mots doux, leur faire croire qu'on s'intéresse à eux alors que c'est juste leur fric qui vaut quelque chose chez eux !!!!!    :whistle:  
     
    L'autre jour, on m'a dit, au téléphone, qu'il fallait que je me rende aux festivals pour rencontrer des gens et vendre mes pièces de théâtre (si ça peut vous servir) ...  mais je n'irai pas, je ne suis pas un maquignon ni une p.ute (encore que certaines ont un coeur gros comme une pastèque ....  n'est-ce pas, Lolotte ! ?)
     
    Après tout ....  vendre, est-ce vraiment si important ?
     
    La dernière fois que j'ai exposé en galerie, j'ai vendu un tableau, toujours le même .... j'aurais pu en faire une  industrie, les chalands le réclamaient ...  ils voulaient tous leur petit tableau de Honfleur si charmant, ensoleillé et touristique .... et ...  si peu cher !!!  (format F6)
    Le cabestan et la b.ite d'amarrage sont un peu disproportionnés .....  encore faut-il le savoir ....  et puis ça change de la photo ! :)
     
    Ce qui est rare est cher !   :lol:
     
    Cliquez pour agrandir
     
     
    En y réfléchissant, j'en ai vendu un deuxième plusieurs fois aussi ......  le vieux bassin du côté du quai de la Lieutenance (appelée ainsi depuis 1640)
     
    http://fr.artscad.com/A-Imgs.nsf/0/72AA7B22464BD0C3C12577DD007A42D2/$FILE/Grande_port_honfleuro.Jpg

  • Ce texte n'a reçu aucun prix et n'a pas été apprécié ...... j'y peux rien, merde !

     

    Yfig

     

    Le 13 février 2012

     

    • USA : perdre son logement dans un pays où le président s’appelle Barack

     

    Les personnages :

     

    Sean Goldmann  :  Banquier – attaché de clientèle de la banque Sachs et Goldmann.

     

    Jack Sachs : C’est l’agent immobilier de la banque Sachs et Goldmann chargé de vendre la maison des Baraque ….

     

    Marcel Baraque : Client endetté qui vient demander des délais de paiement et se fait piquer sa baraque.

     

    Priscilla Baraque : Sa femme

     

     

     

     

     

    Sean Goldmann  (à la porte de son bureau, accueille ses clients) : Entrez, je vous en prie.

     

    (Marcel et Priscilla entrent et s’asseyent dans les chaises que leur montre Sean qui lui-même se rassoit  derrière son bureau.)

     

    Sean Goldmann  (Derrière son bureau) : Que me vaut le plaisir ?

     

    (Marcel et Priscilla ouvrent de grands yeux, ils se regardent, visiblement ils ne comprennent pas le langage des banquiers.)

     

    Sean Goldmann  (Derrière son bureau) : Pouvez-vous me dire ce qui vous amène ?

     

    Marcel Baraque : On voudrait faire un emprunt.

     

    Sean Goldmann : Un emprunt pour quoi faire ? Consommation courante ? Achat de véhicule ? De bien immobilier ? Investissement spéculatif ?

     

    (Marcel et Priscilla restent cois et interrogatifs, ils échangent des regards interrogatifs, puis Marcel se lance)

     

    Marcel Baraque : Ce serait pour un emprunt pour payer une dette.

     

    Sean Goldmann : Une dette ?  Quelle sorte cette dette ?

     

    Marcel Baraque : Ce serait pour payer la maison.

     

    Sean Goldmann : Pour acheter une maison ?

     

    Marcel Baraque : Non, non, c’est pour rembourser un crédit qu’on n’a pas pu payer.

     

    Sean Goldmann : Mais qui est votre banquier ?

     

    Marcel Baraque : Ben …. C’est vous monsieur Goldmann.

     

    Sean Goldmann : Vous avez un compte chez nous?

     

    Marcel Baraque : Ben …. Oui !

     

    Sean Goldmann (semble soudain beaucoup moins aimable) : Votre nom, je vous prie ?

     

    Marcel Baraque : Baraque.

     

    Sean Goldmann : Comme notre président ?

     

    Marcel Baraque : Non, pas tout à fait, je descends d’une vieille famille française et mon nom ne s’écrit pas comme le prénom de notre président !

     

    Sean Goldmann (tapote sur le clavier de son ordinateur)  : Je ne trouve pas, vous pouvez épeler ?

     

    Marcel Baraque : B A R A Q U E

     

    Sean Goldmann : Votre prénom est Marceule (il prononce à l’américaine)

     

    Marcel Baraque : Ca se prononce ‘Marcel’

     

    Sean Goldmann : Vous êtes né ?

     

    Marcel Baraque : Ici, à Obama dans l’Oklahoma.

     

    Sean Goldmann : Et vous madame, votre prénom et lieu de naissance ?

     

    Priscilla Baraque : Priscilla, née ici à Obama dans l’Oklahoma.

     

    Sean Goldmann : Eh bien vous avez bien fait de venir, vous allez m’éviter de vous envoyer un courrier de 4$, à vos frais, pour vous convoquer. Vous n’avez pas payé vos trois dernières traites pour le remboursement du prêt de votre maison. Nous avons entamé une procédure de poursuites.

     

    Priscilla Baraque : Ben …  nous sommes là pour cette raison, pour demander votre aide.

     

    Sean Goldmann : Selon votre dossier, vous avez acheté votre maison il y a six mois et ça fait trois mois que vous ne payez déjà plus ! Vous n’avez pas honte ?

     

    Marcel Baraque : J’ai perdu mon boulot le jour où nous avons emménagé. J’étais convoyeur de fonds pour votre banque mais vous m’avez viré le jour où nous avons signé le prêt.

     

    Sean Goldmann : Moi je ne suis que chargé de clientèle, je n’y suis pour rien.

     

    Priscilla Baraque : Ben ….  Si …  vous pouvez nous faire un prêt pour qu’on vous rembourse notre retard.

     

    Sean Goldmann : Mai si je vous faisais un prêt, avec quoi le rembourseriez-vous ?

     

    Marcel Baraque : Je vais retrouver du boulot, on est en Amérique, quand même, tous les rêves sont possibles !

     

    Sean Goldmann : Oui à condition d’avoir de l’argent !

     

    (Un silence)

     

    Sean Goldmann : Bon, vous en avez de l’argent, parce que sinon on va vous prendre votre maison pour nous rembourser nous-mêmes.

     

    Marcel Baraque : Vous ne pouvez pas faire ça !

     

    Sean Goldmann : Ah bon ! Et pourquoi on ne pourrait pas faire  ça ?

     

    Marcel Baraque : Parce que dans ce cas là vous allez perdre de l’argent, puisqu’on ne vous paiera pas !

     

    Sean Goldmann : On vendra votre maison et on gardera l’argent !

     

    Priscilla Baraque : Si vous faites ça, je vous tue !

     

    Marcel Baraque : Euh ! Ma femme veut dire qu’on vous fera un procès.

     

    Sean Goldmann : Faudrait que vous ayez de l’argent pour payer l’avocat, ces gens là ne travaillent par pour rien !

     

    Priscilla Baraque : On empruntera, vous n’êtes pas la seule banque des Etats Unis !

     

    Sean Goldmann : Avec votre taux d’endettement, personne ne voudra vous faire crédit.

     

    Priscilla Baraque : On vendra la maison.

     

    Sean Goldmann : Elle nous appartient, elle est hypothéquée.

     

    Priscilla Baraque : Dans ce cas vous n’avez qu’à payer vous-même les mensualités.

     

    Sean Goldmann : Non ! Je vais tout reprendre depuis le début parce que vous semblez ne pas bien comprendre dans quelle situation vous vous êtes fourrés !

     

    Marcel Baraque : Dites plutôt que c’est vous qui nous y avez fourrés !

     

    Sean Goldmann : Vous n’aviez qu’à pas signer.

     

    Marcel Baraque : Vous êtes venu nous chercher.

     

    Sean Goldmann : Mais c’est n’importe quoi !

     

    Priscilla Baraque : Depuis combien de temps travaillez-vous pour la banque, monsieur ….. monsieur comment, déjà ?

     

    Sean Goldmann : Monsieur Sean Goldman, attaché de clientèle à la banque Sachs and Goldman depuis une semaine.

     

    Priscilla Baraque : Eh bien vous n’étiez donc pas là quand nous avons signé, vous ne savez rien de ce qui s’est passé !

     

    Sean Goldmann : Je travaillais pour la succursale de  Ralleigh, North Caroline(prendre l’accent américain), nous pratiquons partout de la même manière.

     

    Marcel Baraque : Alors vous savez bien que vous nous avez embarqués dans vos sales combines.

     

    Sean Goldmann : Dites donc, restez polis !

     

    (Un silence)

     

    Sean Goldmann  (pianotant sur le clavier de son ordinateur) : Bon ! Je contacte notre agent immobilier nous verrons ce que nous pouvons faire.

     

    Priscilla Baraque : Il va sûrement tout faire pour nous rendre notre argent.

     

    Sean Goldmann : Tout dépend de la valeur résiduelle de votre bien …. Mais je ne veux pas anticiper sur les conclusions de notre expert.

     

    Marcel Baraque : Alors après nous avoir vendu un crédit, vous nous avez foutu à la porte et maintenant vous voulez nous piquer la maison que vous refusez de nous aider à payer et c’est votre expert que vous avez envoyé … parce que nous l’avons bien vu roder autour de notre maison, votre expert …

     

    Sean Goldmann : Ecoutez monsieur Baraque, si vous ne voulez pas qu’on vous aide, je vous envoie les huissiers et vous vous débrouillez avec eux !

     

    Priscilla Baraque : Envoyez les … on les tue !

     

    Marcel Baraque : Ma femme veut dire qu’on ne leur ouvrira pas la porte.

     

    Sean Goldmann : Ouaip ! Vaut mieux pas avancer des menaces !

     

    Priscilla Baraque : La menace, c’est vous et ça craint !

     

    Jack Sachs (fait son entrée – très jovial, il tend la main aux époux Baraque) : Bonjour, bonjour,  non, non ne vous levez pas …  je suis Jack Sachs, conseiller immobilier de la banque Sachs et Goldman, comment allez-vous ?

     

    Priscilla Baraque : Merci, très mal !

     

    Marcel Baraque : On ne peut plus mal !

     

    Jack Sachs : Allons, allons, tout peut s’arranger dans la vie, il faut la prendre du bon côté !

     

    Marcel Baraque : Plus facile à dire qu’à faire !

     

    Sean Goldmann : Jack, vous connaissez, je crois, les époux Baraque ? Vous êtes allé voir leur maison pour en faire une évaluation, c’est bien ça ?

     

    Jack Sachs : Mais oui, bien sûr, très jolie maison, très bien située, un bel investissement ….

     

    Sean Goldmann : Les époux Baraque ne paie plus les traites de leur emprunt et nous nous voyons dans l’obligation de saisir la maison pour la revendre et nous payer de notre prêt.

     

    Jack Sachs : Ah ! Oui, non, je confonds, c’est Baraque votre nom ? Oui, ah ! je pensais à la maison des Barbaque, vous voyez, c’est presque pareil …  mais la maison, non, c’est pas pareil du tout, la votre est très mal située, complètement invendable, surtout que le terrain est humide et le voisinage, Oh ! la la ! le voisinage, pas fréquentable le voisinage  ….  Personne ne voudra d’une maison comme ça !

     

    Priscilla Baraque : Mais vous vous moquez de nous,  c’est pas possible, notre maison est toute neuve, dans un ensemble résidentiel avec commerces, hôpital, salle de sport, piscine et   …..

     

    Jack Sachs : Je suis désolé chère petite madame, mais les propriétaires de votre ensemble résidentiel sont en train de vider les lieux, la plupart ne peuvent plus payer leurs mensualités leurs maisons sont vendues au plus offrant et les nouveaux propriétaires sont très     comment dire …. très …

     

     Marcel Baraque : Cherchez pas, on a compris, vous êtes en train de vous payer notre tête, mais nous demanderons une contre expertise …..

     

    Sean Goldmann : Et vous le paierez comment l’expert ?

     

    (Un silence)

     

    Jack Sachs : En tout cas, j’ai fait une évaluation de votre bien et je pense que nous pouvons le mettre en vente à 150.000 $

     

    Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs) : Quoi ! Mais nous avons emprunté 250.000 $

     

    Jack Sachs : Je vous ai donné les raisons de mon évaluation, voulez-vous que je vous les rappelle …

     

     Marcel Baraque : Si nous vendons notre maison pour seulement 150.000$, qui paiera les autres 100.000 ?

     

    Sean Goldmann : Il est évident que puisque vous aviez emprunté 250.000$ si nous reprenons votre maison pour 150.000$ vous devrez continuer de nous rembourser les 100.000$ de différence, nous vous faisons cadeau des frais d’expertise, mais il y aura des frais de dossier et de levée d’hypothèque et …..

     

    Marcel Baraque (hurle très en colère) : C’est du vol, de l’escroquerie,  de la filouterie, nous allons porter plainte, vous ne vous en tirerez pas comme ça !!!

     

    Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs elle se lève menaçante …) : Je vais vous  tuer !

     

     Marcel Baraque : Et moi je vais la laisser faire …  je vais même l’aider ….  (il se lève et se lance dans la bagarre avec sa femme …)

     

    (s’en suit une grande confusion … tout le monde se débat …se tape dessus et crie)

     

    Sean Goldmann (crie) : Sécurité … sécurité … sécurité ….

     

     

     

    (Tout le monde s’arrête et ils partent sauf Priscilla qui reste devant le public)

     

     

     

     

     

     

     

    Priscilla Baraque : Toute cette farce est une pure fiction et n’est absolument pas inspirée de faits réels ayant existés, nous savons bien, vous et moi, que ce genre de situation n’est jamais arrivée et n’arrivera jamais. C’est pourquoi il vaut mieux en rire !

     

     

     

    Tout le monde rit

     

     

     

     

     

    FIN

     

     

     

  • LARAB

     

    J’étais dans un bar

     

    J’ai demandé un p’tit noir

     

    Un grand noir m’a traité de « sale blanc »

     

    Je lui ai répondu « espèce de blanc bec »

     

    Il m’a aussitôt intenté un procès en appelant la LICRA

     

    Les flics sont arrivés sirène hurlante ….

     

    Ils étaient deux, deux blacks, il m’ont demandé : « tu as quelque chose contre les noirs ? »

     

    J’ai dit : « au contraire j’ai commandé un p’tit noir »

     

    Eux : « tu prétends que les noirs sont tous petits ! ? »

     

    Moi : « mais non …. Un p’tit noir c’est … »

     

    Ils ne m’ont pas laissé le temps de développer, ils m’ont fracassé le crâne et les roustons et m’ont passé les menottes ...

     

    Au poste, il n’y avait que des noirs, même le commissaire était noir … J’veux dire …. Il était vraiment noir, pas saoul ! !

     

    Il me demande : « Alors ? on veut faire le malin ? »

     

    Moi : « mais non, je voulais juste me taper un p’tit noir au comptoir ! »

     

    Lui : « Ah ! c’est comme ça, on se fout de moi, on veut jouer les pédophiles … anthropophages ? »

     

    Moi : « C’est de l’humour noir ? »

     

    Le commissaire : « noir c’est noir il n’y a plus d’espoir … !  vous, les petits blancs vous vous ressemblez tous mais on vous tient, on vous a mis sur liste noire !»

     

    On se serait cru dans un mauvais roman de série noire !

     

    Il a vu que je broyais du noir, il m’a dit « la prochaine fois tu y réfléchiras à deux fois avant de prétendre bouffer du noir ! »

     

    Il a éteint la lumière et je me suis retrouvé dans le noir.

     

    C’est à ce moment que je me suis dit que ça allait bien ces histoires de racisme anti blanc et j’ai décidé de créer l’association LARAB (Ligue Anti Racisme Anti Blanc) !

     

     

     

  • Yfig, doléances démocratiques et républicaines .....


    Piston, vous avez dit piston !

    Bonjour mesdames, mesdemoiselles, messieurs.
    Qu’on le reconnaisse ou non, il faut bien en convenir, notre société française est organisée principalement autour du piston (des recommandations).
    Certes, ce système de promotion n’est pas nouveau, les textes qui évoquent ce mode de cooptation sont pléthores de toutes les époques et dans toutes les strates de notre société.


    Certains pistons sont anodins d’autres sont terrifiants.


    Lorsqu’un emploi de fonctionnaire est occupé par un parent ou un ami, voir un affidé d’une organisation syndicale, on peut n’y voir qu’une entorse au principe d’égalité des citoyens et les critiques s’en émeuvent parfois.
    Mais lorsqu’un PDG d’une grande entreprise publique est nommé pour ses accointances avec le président ou  le premier ministre, la pratique ne semble guère froisser les bonnes consciences.
    Sarkozy a même poussé le bouchon jusqu’à officialiser la nomination du président de France Télévision par son bon gré.
    Partout, à tous les échelons, à tous les postes, dans toutes les organisations qu’elles soient publiques ou privées les exemples de postes occupés par des pistonnés font florès !


    Cette misérable habitude pourrait rester sans conséquences  ….. seulement voilà ….. nous connaissons tous des pistonnés si incompétents que leur impéritie engendre de terribles conséquences.
    Et en contrepartie, on retrouve un nombre incalculable de jeunes diplômés de haut niveau (5,6 ans et plus après le bac ...) qui ne trouvent pas d’emploi.


    Cette pratique est une gangrène pour notre Nation.


    Un cadre supérieur sur deux est un incompétent notoire qui prend des décisions stupides et contraires aux intérêts de la société.

    Et comme, malheureusement ce système se nourrit de lui-même, il semble impossible d’en voir la fin. Bien au contraire, avec la crise, il se développe très dangereusement. Chacun souhaitant protéger qui un parent, qui un proche ou un ami.


    Bien entendu, le piston est hyperactif au plus haut de la pyramide sociétale et on ne compte plus le nombre de ministres qui ont obtenu leur maroquin par remerciements pour services rendus ou à rendre. Je ne donnerai pas de noms, mais des ministres de la défense, de l’économie, de la justice, de la santé …. Etc ….qui ont montré et démontré leur infinie incapacité à tenir la fonction, sont dans tous les esprits.


    Qu’est-ce que le piston ?
    C’est, tout simplement le rejet des compétences au profit de l’empathie familiale et du népotisme.
    C’est par cette sordide pratique que nous retrouvons partout des personnes qui n’ont rien à faire là !


    Des actrices et acteurs, des chanteuses et chanteurs, des écrivains, des cinéastes, des réalisatrices et réalisateurs, des animatrices animateurs, des chefs d’entreprises, des dirigeants de syndicats, des maires, des conseillers, des présidents de conseil régionaux, des députés, des sénateurs …..  etc …..


    Les artifices de la fausse démocratie permettent à ce système de se maintenir fermement en place par la délégation de pouvoirs déférée via les élections.


    Mais malheureusement, toutes ces élections sont truquées, à commencer par celle du président de la République qui est prise en otage par la pratique du parrainage des 500 signatures.


    Les députés reçoivent des délégations de leurs partis, idem pour les sénateurs et tous les autres élus ….  Cette obstruction faite aux talents individuels sclérose notre société où grenouillent toujours les mêmes de leur enfance jusqu’à leur mort !


    Chacun devrait pouvoir donner le meilleur de lui-même à la Nation. 

    En confisquant les places électives, les politiciens démontrent leur volonté d’empêcher les forces vives de l’Etat de jouer leur rôle.
    Quiconque a jamais adhéré à un syndicat, un parti, voire une association a pu constater que ces organisations sont le pré carré de 2 ou 3 potentats qui règnent en maîtres et écartent brutalement tous ceux qui se mettent en travers de leurs ambitions !
    Pour asseoir leur pouvoir despotique, ils s’entourent d’une armée de permanents, salariés zélés et précaires qui doivent tout aux maîtres et à qui il ne viendrait en aucune façon l’idée de regimber !


    Il faut limiter DRASTIQUEMENT la durée des mandats à tous les niveaux et  répartir plus sainement les subventions qui permettent le financement des candidats.


    L’argent étant, à ce qu’on dit, le nerf de la guerre !


    Il est inadmissible que les petits candidats (ceux qui ne participent pas d’une grosse structure) doivent payer de leur poche leur propre campagne !
    On prétend vouloir la démocratie mais on empêche monsieur madame tout le monde de se présenter ! La démocratie ne rime-t-elle pas avec diversité ?
    Allons, les candidats exotiques, qui se présentaient pour la défense des chaussettes sales ou du petit salé aux lentilles ridiculisaient-ils plus la politique que ceux qui aujourd’hui viennent nous vomir leurs promesses creuses et leurs insultes qui se voudraient être des bons mots ! ?


    Quand Ségolène se trémoussait en représentation exhibitionniste au Zénith, était-elle plus crédible que Sarkozy fêtant sa victoire au Fouquet’s avec sa smala ou bronzant sur le pont du yacht de Bolloré ?


    Allons, les politiques n’ont guère besoin de petits candidats pour être ridicules …..   au contraire, même, ça peut les sauver !!!!

    Voilà, j’en ai fini avec mes doléances.


    Il ne suffit pas de préconiser le retour du pouvoir au peuple, il faut mettre les moyens qui le permettent.

    Or, quel autre moyen que la représentativité électorale ?



  • Bonne année 2013

     

     

    Savez-vous pourquoi 2013 sera la plus merveilleuse année de votre vie ?

     

    Parce que vous aurez voté pour moi en 2012 !!!!

     

  • Ma concierge dans tous ses états ! Le gouvernement (des farces et attrapes) décide de faire des gardiens d’immeubles des auxiliaires de police …….

     

     

    Ma concierge dans tous ses états !  Le gouvernement (des farces et attrapes) décide de faire des gardiens d’immeubles des auxiliaires de police et en conséquence les arme d’un toufou, d’un pistolet à amorces, d’une bombe de chantilly …….


     

    Après la décision de faire soigner les ruraux par les vétérinaires, le gouvernement jamais à court d’idées gaguesques, décide d’utiliser les gardiens d’immeubles comme auxiliaires de police.

     

    Le toufou est une espèce de bâton à la con inspiré des feuilletons américains des années soixante. Son maniement relève de l’activité du cirque et son efficacité est plus incertaine qu’une tapette à mouches.

     

    Le pistolet à amorces, jouet préféré pour noël de nos jeunes années (années soixante, toujours) est un petit jouet léger et cassable qui fait péter des amorces rouges qu’on insère en faisant bien attention de ne pas se faire pincer les doigts.

     

    La bombe chantilly remplace la bombe lacrymogène jugée par trop agressive pour des concierges pas toujours aimées des locataires qui doivent leur donner tous les ans des étrennes quelque soit le temps qu’il fait.

     

     

     

    Ainsi, dans la foulée des loi anti génocide, les concierges se trouvent être les toutes dernières victimes de la sénilité précoce du gouvernement sarkozyste qui ne sait plus quoi inventer pour divertir les français de leurs préoccupations majeures qui concernent le manger, le coucher et le chauffage.

     

     

     

    Des fuites laissent à penser que la prochaine décision rigolote du gouvernement consistera à faire remplacer les maires par les cantonniers (qui dans le fond ne sont pas plus cons que d’autres !)

     

     

     

    Je ne vous dis pas l’état de ma concierge !!!!

     

    Elle accueille les locataires de l’immeuble dans le hall d’entrée, son balai à la main, la serpillière dans l’autre et le toufou dans sa main libre ….. elle fait ainsi une démonstration ‘live’ de ce que lui impose le gouvernement : balayer en lavant et en tabassant les intrus indésirés.

     

    Nous avons déjà trois enfants de 3, 5 et 6 ans à l’hôpital, une grand-mère (la vieille bigote du cinquième) gisant dans une mare de sang dans l’annexe aux vélos et une femme enceinte assommée sur l’essuie pieds.

     

    Moi, je passe par le garage du sous-sol et j’évite le hall …. Bien trop dangereux !

     

    Le petit Belgacem qui avait son tabouret dans le hall et vendait des petits paquets de shit de troisième catégorie (coupé aux épinards de Tobrouk) a été expulsé manu militari et se retrouve tout con sur le trottoir entièrement recouvert de crème chantilly.

     

    Si la situation n’était pas si dramatique …..  on en sourirait !!!!!

     

     

     

    Vive la France et les idées cataclysmiques de nos chers bureaucrates.

     

     

     

     

  • Lolotte (scénar)

    Lolotte

     

     


    de
    Yfig

     

     

     

    Commencé le : 15.01.2011
    Fini le :

     


    Yfig
    Script écrit avec ’Celtx’

     

     

    1 INT.BUREAU LA DÉFENSE
    Les deux protagonistes, dans l’open space, rangent leurs
    bureaux et leurs affaires avant de se quitter.


    1 JACQUES
    Alors Yfig, t’as trouvé un coloc
    ?


    2 YFIG
    Non, Jacques, toujours pas ...


    3 JACQUES
    Tu as eu des réponses à ton
    annonce ?

    4 YFIG
    Oui, cinq ou six, mais aucun qui
    convienne. Il y en a même un qui
    est venu passer une petite
    semaine à l’essai .... non
    concluant, il ne rangeait pas
    ses affaires, ne les lavait pas
    non plus mais les mettait dans
    mon panier de linge sale. Je me
    suis fait avoir et les premiers
    jours, je lavais sans distinguo
    ses affaires et les miennes, mais
    ses chaussettes puaient tant
    qu’elles on fini par m’alerter.
    Je suis bon bougre, je me suis
    contenté d’acheter une seconde
    bannette à linge et de marquer
    son nom dessus.
    Mais un soir, en revenant du
    boulot, j’entends depuis
    l’ascenseur de la musique à fond,
    du rap, genre que je déteste au
    possible et une odeur de
    graillons et de fumée dans le
    couloir.
    J’ai ouvert la porte et ai failli
    tomber dans les pommes.
    Il y avait cinq ou six jeunes
    types qui dansaient en buvant des
    bières, et sur le balcon, des
    merguez grillaient sur un mini
    barbecue dégageant des fumées
    nauséeuses.
    J’ai eu du mal à faire comprendre
    à cette horde que bien que près
    du dix neuvième arrondissement,
    nous n’étions pas à Barbès
    Rochechouart.
    Il m’a fallu me mettre en colère
    et lui faire cadeau du loyer
    qu’il me devait pour qu’il
    accepte d’aller cuire ses merguez
    ailleurs

    5 JACQUES
    Tu as peut-être trop d’exigences
    !

    6 YFIG
    rien d’exceptionnel, vraiment,
    des conditions telles que ’pas de
    BBQ sur le balcon ou pas de linge
    aux fenêtres’, c’est tiré du
    règlement de copropriété.

    7 JACQUES
    Peut-être mais ’pas de foot à la
    télé’, je trouve ça rédhibitoire
    !


    JACQUES ET YFIG SE DIRIGENT VERS LES ASCENSEURS

    8 YFIG
    Ouais, mais c’est NON négociable.
    (Ils disparaissent dans
    l’ascenseur))

     

     


    2 EXT.RUE.KIOSQUE À JOURNAUX PUIS CABINE TÉLÉPHONIQUE
    (Pas de dialogue)


    9 LOLOTTE
    Lolotte de dos, de loin, un chapeau, passe devant un
    marchand de marrons chauds et arrive au kiosque, elle
    compulse le journal des petites annonces entre
    particuliers, le referme et l’achète, visiblement
    satisfaite de ce qu’elle a lu.
    Elle va à la première cabine téléphonique proche et
    compose le numéro à partir de la petite annonce dans le
    journal.

    3 INT.APPART D’YFIG
    Le téléphone sonne.
    Yfig sort la tête de la salle de bain avec douche, la
    rentre puis ressort en peignoir et la serviette sur la
    tête ... il décroche le téléphone

    10 YFIG
    Allo !

     

    4 EXT.RUE.CABINE TÉLÉPHONIQUE


    11 LOLOTTE
    (de dos à travers la vitre
    de la cabine)
    Bonjour monsieur Yfig.
    Vous cherchez toujours un
    co-locataire pour vous aider à
    payer votre loyer ?

    5 INT.APPART D’YFIG

    12 YFIG
    Oui, monsieur, je suis toujours à
    la recherche d’un co-locataire
    aux conditions explicitées dans
    l’annonce à savoir :
    (il regarde un petit
    pense-bête au dessus du
    téléphone)
    - Pas de fille à la maison,
    - pas de barbecue sur le
    balcon,
    - pas de linge pendu à la
    fenêtre,
    - pas de foot à la télé.

    6 EXT.RUE.CABINE TÉLÉPHONIQUE

    13 LOLOTTE
    Pas Monsieur, Mademoiselle, je
    m’appelle Marie-Laure de Kerr
    l’Aven, mais tout le monde
    m’appelle ‘Lolotte’.)

    7 INT.APPART D’YFIG

    14 YFIG
    Ah ! vous êtes une femme !Euh !
    C’est à dire que je cherche
    un co-locataire, je suis un
    homme, vous savez, et je ne suis
    pas certain que de se retrouver à
    deux personnes de sexes
    différents ne soit pas sans
    générer quelques problèmes.

    8 EXT.RUE.CABINE TÉLÉPHONIQUE

    15 LOLOTTE
    Ben ! c’est une question
    d’arrangements, pas vrai ?



    9 INT.APPART D’YFIG

    16 YFIG
    (Se dit que ses conditions
    vont décourager la
    postulante)
    Oui, vous avez raison,
    d’ailleurs, j’ai diverses
    conditions qui sont non
    négociables.

    10 EXT.RUE.CABINE TÉLÉPHONIQUE

    17 LOLOTTE
    Allez-y, balancez vos conditions
    que j’vous dise c’que j’en pense.

    11 INT.APPART D’YFIG

    18 YFIG
    (Il semble hésiter, lit sa
    liste de conditions et
    balance :)
    Pas de fille à la maison ....
    (Il se rend compte de sa
    connerie, mais trop tard !)

    19 LOLOTTE
    (On ne la voit pas, mais on
    devine à sa voix qu’elle se
    marre !)
    Bon, d’accord !

    20 YFIG
    Euh ! Pas de mec non plus ! les
    filles c’est pour ce qui me
    concerne, les mecs c’est pour
    vous.

    21 LOLOTTE
    Ouais, j’avais compris, te casses
    pas, j’amènerai personne, c’est
    bien ça qu’tu veux dire !

    22 YFIG
    Oui, ce que je veux dire, c’est:
    personne qui vienne squatter,
    mais évidemment on peu recevoir
    quelques ami(e)s ...
    (il appuie bien sur le ‘e’
    pour le cas où il ferait la
    connaissance fortuite d’une
    jeune femme)
    ... pour une soirée, une bonne
    bouffe, par exemple.

     

    12 EXT.RUE.CABINE TÉLÉPHONIQUE
    LARGE : EN PRENANT DU RECUL ON APERÇOIT DANS LE CHAMP
    QU’UNE PETITE FILE D’ATTENTE S’EST CONSTITUÉE À LA CABINE
    ...

    23 LOLOTTE
    D’ac ! Max, c’est OK, ça me
    paraît tout à fait raisonnable.

    13 INT.APPART D’YFIG

    24 YFIG
    Euh ! c’est pas tout, j’ai
    d’autres conditions ....

    25 LOLOTTE
    Ben va’z’y, annonce !


    26 YFIG
    pas de barbecue sur le balcon,
    pas de linge pendu à la fenêtre
    ni de petites culottes qui
    traînent partout dans l’appart.
    et pas de foot à la télé.

    27 LOLOTTE
    T’es bien le premier mec qui
    regarde pas le foot à la télé,
    ça, j’dois dire que c’est un bon
    point pour toi ! ...
    ... Bon, à moi,

    14 EXT.RUE.CABINE TÉLÉPHONIQUE

    28 LOLOTTE
    J’veux du respect, j’veux pas
    qu’tu m’dragues sous préteste que
    je suis z’une femme, j’veux pas
    qu’tu t’serves de mes affaires de
    fille, si t’es z’un n’obsédé,
    faut m’le dire tout d’suite,
    parce que ça marchera pas entre
    nous, j’veux pas qu’tu m’piques
    mes provisions dans l’frigo, t’as
    qu’à t’faire tes courses
    toi-même, j’suis pas ta bonniche
    et pis tu fais ta vaisselle et
    j’fais la mienne et chacun son
    jour pour l’ménage, et aussi pour
    descendre les poubelles, pas
    d’raison que j’me tape tout
    l’boulot sous prétesque ...

     

    à suivre ......  peut-être .....

  • Intermède cultuel ….. Le Carlton par ci, le Carlton par là …. Mais nous aussi on en a des 5 étoiles proxénètes !

    Cultuel, nous sommes bien d’accords, c’est tout ce qui a trait au cul !

     

    Par un bel après-midi d’été où le soleil faisait rôtir les naïades  imprudemment allongées sur la plage insalubre du Butin , on m’avait envoyé chercher quelques pintades clientes de l’hôtel qui a la vue sur les gigantesques citernes du port, les cheminées jumelles de la centrale thermique et les flammes perpétuelles des raffineries de l’estuaire.

     

    Il faisait si chaud que je suis entré dans le hall de réception pour y trouver un peu d’ombre à défaut de fraîcheur.

     

    J’ai eu alors l’occasion d’admirer un balai de jeunes filles plus ou moins habillées qui venaient au rencart pour savoir si leur client était prêt pour le massage qu’il avait commandé ….

     

    Le groom, le pauvre, avait pour mission d’appeler ledit client puis de transmettre à la kinésithérapute le résultat de ses investigations !

     

     

     

    On fait trop semblant de l’ignorer mais le tourisme « santé soins du corps » est en plein expansion dans l’hostellerie française depuis que la TVA est passée à 5% et le récent passage à 7% ne découragera pas les accrocs de la « pipebranlette » Mc do !!!!

     

     

     

    Non, vraiment, ce qu’il faudrait c’est faire passer la TVA sur la turlutte à au moins 30% pour remplir prestement les caisses de l’Etat.

     

  • Vous aimez faire des dictées ..... proposez donc celle-ci à vos proches !

     

     

    samedi 29 octobre 2011

     

     

     

    Il y a, dans la vie des guides touristiques, des journées qui comptent double, ou triple, ou puissance ‘n’ !

     

    L’autre jour, les clefs des greniers à sel étaient introuvables ……. Bon ….

     

    Aujourd’hui, j’avais rendez-vous à 15h30 pour une visite en français. Je dois guider une trentaine de personnes.

     

    Je passe un coup de fil vers 14h45 pour confirmer … Clémence confirme.

     

    15h15 j’arrive à l’Office de Tourisme pour m’équiper du micro qui permet d’économiser la voix.

     

    15h30 …. Personne.

     

    15h45 …. Personne

     

    16h …… personne

     

    16h15 … Clémence cherche un numéro de téléphone pour essayer de déterminer la cause et l’ampleur du retard …. Mais personne ne répond.

     

     16h30 ….  Je sors devant l’Office avant de me déséquiper et déguerpir ….  Quelques personnes sont là je leur demande si elles attendent un guide … Oui.

    Visiblement, ces touristes ne dînent pas à la table du roi (ni même à celle du président). Ce sont, ça se voit quand on a un peu l’œil, des gens défavorisés …. Non par le sort ou l’intellect, mais plutôt par leur statut social.

     

    Bon, mon groupe est enfin arrivé. Faudrait trouver le responsable afin qu’on se mette d’accord …. 

     

    Un monsieur qui me fait penser à Djamel Debouze (mais en moins sérieux) me conduit au responsable en question qui me semble fort goguenard.

     

    « Vous n’êtes pas en avance » me permets-je de lui faire remarquer.

     

    « Ouais, ben j’en ai marre de m’excuser depuis ce matin … on est en retard et c’est tout ! »

     

    Ouf, charmant le prince (il ressemble à un vieil émir que j’ai connu du temps ou je trainais mes guêtres du côté de Riyad en Arabie Saoudite - le keffieh en moins !).

     

    « Tenez ! » et il me tend un dossier tout en braquant son téléphone sur ma pomme. Pendant que je prends connaissance du document qui n’est qu’un plan de route, il me prend en photo.

     « C’est à vous que je paie ? »

     « Non, veuillez vous adresser à cette jeune femme… »

     

     

    Je sors, j’ai besoin d’air.

     

     

    J’attends encore un bon quart d’heure avant que mon prince ne sorte et entame une discussion à laquelle je ne suis pas convié ….

     

    Au bout d’un certain temps, je finis par intervenir, au risque de paraître impoli je demande si nous pouvons commencer la visite ?

     « Ben mon vieux, on vous attend ! »

     J’encaisse ….  Je les emmène de l’autre côté de la rue et commence la visite …..

     

    Pendant que je parle, l’émir, près de moi, s’entretient à haute voix avec quelques individus de sa clique …..

     

    J’ai l’habitude de ce genre de situation. Ca se gère en continuant l’exposé jusqu’à ce que les compères mêmes du chieur finissent par lui intimer l’ordre de fermer sa grande gueule car on n’entend pas ce que dit le guide qui est plus intéressant que les histoires d’alcolos ….

     

    Mais là …… rien, que pouic, que dalle …. Le mec continue à aboyer pour couvrir le son de mon micro que j’ai encore haussé ….

     Je m’interromps.

     Le gugusse (j’ai pas dit négus, vous remarquerez !) continue de pérorer comme une perruche en rut !

     Donc, je lui balance (à fond le micro) : « dites, si je vous gêne, faites-le moi savoir »

     Et le mec, du tac au tac me rétorque : « Moi, j’ai pas de micro, alors je suis bien obligé de parler fort pour me faire entendre. »

     

      Dites …. Vous qui avez quelque expérience de guide ….. vous auriez fait quoi à ma place ?

     

    Je ne peux me résoudre à planter le petit groupe d’une douzaine de personnes qui sont restées pour suivre la visite. Ca me ferait trop chier de les pénaliser à cause de ce taré ….  Je me dis que je finirai bien par lui faire comprendre ……

     

    Je me déplace …

     

    Le petit groupe me suit comme mon ombre pendant que le pédezouille des banlieues reste en retrait …. Et c’est tant mieux.

     

    Ils me posent des questions sur les essentages, sur l’ardoise et son utilisation, sur le châtaigner ….  J’avais raison, ces gens là sont curieux et à l’écoute.

     Une dame me demande si on peut être certain de l’origine de cette maison ….

    Je lui explique avec presque de la jubilation qu’il n’est pas vraiment judicieux de parler d’origine mais qu’on peut se poser la question de la date (en siècle) de construction et des transformations successives de l’immeuble et de ce qu’il reste de ses origines ….. elle est ravie et me dit : «  Oui, c’est exactement ce que je voulais dire …. »

     

    Je demande à mes visiteurs de m’attendre une minute le temps que j'aille chercher les clefs des greniers ….  Mais il n'y a pas de clefs, personnene sait où elles sont.

    Je tente d'ouvrir la porte .... elle s'ouvre.

    J’entre dans les greniers et m’enquiert auprès des trois honfleurais en train d’installer leur tables d’exposition si ça les dérange que je fasse mon boulot ?

    Ils me répondent que nenni, que je suis le bienvenu …..  les tables sont vides et ces  tables vides encombrent les greniers.

     

    Je fais rentrer mon petit monde dans les greniers ….. merde ! le chibani entre aussi (un peu comme Félicie dans la chanson de Fernandel !).

     

    Nous nous faisons tout petits dans un coin et je commence l’histoire des greniers, de la gabelle …. A peine ai-je commencé qu’Yves (un agent d’entretien des greniers) vient vers moi en répétant

     « ça va pas l’faire, faut que tu sortes, ça va pas le faire, faut que tu sortes ….. »

     « Salut Yves, t’as un problème ? »

     «  tu peux pas rester là, j’ai bien prévenu l’Office, pas de visite aujourd’hui ni le week-end, pas de visites !!!! »

     Ah ! putain ! ça me gonfle grave !

    Quelqu'un va-t-il se décider enfin à expliquer aux comiques que les greniers ne sont pas leur propriété privée .....  ou bien se décider une bonne fois pour toute à arrêter les visites de Honfleur si on ne peut rien faire visiter ?

    L'Office de Tourisme est sous l'égide de la commune mais la commune semble faire en sorte que sa main droite refuse à sa main gauche de coopérer.

    Les visites sont faites pour faire valoir la ville, pas pour emmerder les badauds !

     « Désolé, Yves, je vais faire vite, maintenant que nous sommes tous là …. »

     

     

     

    Quelques personnes sortent par le couloir qui communique avec le petit grenier à sel et se plantent là avec l’air de dire :

     « Mais c’est qui ces intrus qui viennent polluer nos greniers ??? »

     Ca me gonfle, putain que ça me gonfle !!!!!!

     

     Malgré tout ….. faut pas oublier que j’ai fait l’Afrique …… je maîtrise mon irritation (j’ai toujours aimé les euphémismes) et je reprends la visite …..

     

     

    « Ces greniers ont été construits en 1670 1672 par la ferme de la gabelle avec l’autorisation de Colbert. Colbert était le ministre de l’économie de Louis XIV …. »

     Le vieux bouc m’interrompt en se campant devant moi, devant les autres  ….

     « Ben oui, tout le monde sait ça que Colbert était le ministre de Louis XIV on n’est pas des imbéciles, on sait ça …. »

     Je choisis l’option : « ignorer » et je continue mon speech ….

     

     

    Je parle et je pense ….. le type est en train de me filmer. Il a mis son téléphone à quelques centimètres de mon visage et il filme ………

     

    Ok me dis-je, il va me prendre pendant quelques secondes ….  Mais non, il filme …..

     J’arrête de causer dans la caméra pas invisible et lui dis :

     « je ne voudrais pas être obligé de vous demander des droits d’auteur, pourriez-vous, SVP cesser de me filmer, ça me déconcentre ! »

     Lui : «  Les droits d’auteur ! ?  c’est pour moi les droits d’auteur, vous, vous pouvez tout juste prétendre au droit d’image … et encore …. »

     

     Là, il me GONFLE    !!!!   mais pour de vrai, pour de gros, pour toujours !

     « Ecoutez, vous me filmez sans me demander mon avis, vous enregistrez ma conférence, vous abusez de mon droit à l’image et de mes droits d’auteur car c’est moi qui ai écrit cette conférence (elle a bien un petit peu évoluée depuis la toute première – pardon pour mon manque d’humilité …) alors je vous demande de fermer votre téléphone et de suivre la visite si vous ne voulez pas que j’y mette fin prématurément. »

     

    « Ok, j’arrête de vous filmer …. Voilà ! »

     Et il continue de filmer ….  Je me suis avancé, lui ai tourné le dos ….

     Il m’a tancé :

     « Vous vous prenez pour qui, vous croyez détenir l’autorité absolue ? »

     

     

    C’en était trop ….. J’allais mettre fin à cette pantomime …

     

    C’est à ce moment que j’ai croisé le regard  d’un enfant qui suivait la visite avec sa maman …. Puis le  regard de la maman …. Pourquoi ne réagissaient-ils pas ?

     Pourquoi, depuis le début de cette putain de visite, les autres ne se rebellaient-ils pas contre le bachibouzouk abruti ????

     De quelle influence les étouffait-il ?

     

    A bout … j’ai repris la visite …. Pour la dame et ses enfants …….

     

     

    Quelques secondes …… une minute tout au plus … j’allais expliquer le ‘minot’ ….. le gros con a fait un bruit de bâillement … énorme .....  dans mon dos !

     

     J’ai craqué !

     

    Tant pis pour les gosses, pour les autres, pour moi ……  quand c’est trop, c’est trop …..

     

    J’ai souhaité à tout le monde une bonne fin de journée et je les ai plantés là !

     

     

     

    Je me suis rendu à l’Office pour restituer mon micro …   Clémence m’a dit …..

     

    « Il était bizarre ! Je lui ai demandé pourquoi il ne nous a pas prévenu de son retard il m’a répondu que les piles de son portable étaient déchargées et juste après, il l’a sorti pour me prendre en photo !

    Je lui ai demandé si le portable était rechargé …. Il m’a répondu que oui ! »

     

     

     

    Si vous avez vécu une visite plus merdique que celle-là ………  je vous offre l’apéro !!!!!

     

     

     

     

     

     

  • Ö THALASSA !

     

     

    Hier soir  ( 7/10/2011), nous avons eu droit à l’émission culte (pied au …) « Thalassa » en direct du vieux bassin de Honfleur.

     

    J’en ai été prévenu trop tard pour m’y déplacer en personne et c’est donc dans mon poste de télévision acheté à crédit que j’ai pu suivre les pérégrinations enchanteresses de nos vieux gréements, nos vieilles dentelles, nos vieux caboteurs,  nos décrépites maisons recouvertes, en leurs façades, de tuiles (sic), nos hommes célèbres, nos inconnus qui passent et repassent en direct dans la téloche, ma concierge en bras de nuisette, un raton laveur et un allogène se payant ouvertement la tête d’un autochtone qui l’avait bien mérité !

     

    Le tout admirablement éclairé de lampes multicolores créant une féérie digne d’une boîte de nuit interlope à Khartoum !

     

     

    Ho la la !  Je trépigne de transports émotifs sur mon canapé, ce magnifique spectacle a dû coûter la peau des chtouilles de l’édile écharpé qui l’a orchestré !

     

    Ah ! Zut, le gros monsieur joufflu qui ressemble à un marin comme ma concierge ressemble à une pinup nous annonce un reportage sur la raie de mon c…..  non, pardon, la raie manta !

     

    J’en profite pour m’éclipser aux tartisses faire une vidange judicieuse.

     

    Quand je reviens, le spectacle est plus féérique que jamais !

     

    Bravo les petits bateaux avec tous ces enfants des écoles d’Honfleur que je n’avais jamais vu avant cette première mondiale !!!!!

    En tout cas, les miens (d’enfants) n’y ont jamais eu droit !

    Ah ! on me révèle par télépathie internautique que ces bateaux ne sont pas d’Honfleur, ‘on’ les aurait amenés là par voie autoroutière pour faire plus mariole !

     

    Ah ! Ces admirables couleurs eaux de vaisselle ……  on ne s’en lasse pas !

    Honfleur est donc une ville arc en ciel  !   

    Couleurs du maire et d’iPiyouplabellebleue blanc rouge !

     

    Vient un reportage sur un admirable photographe havrais qui a photographié tout ce qui peut être photographié avant de s’installer dans une maison de rêve payée rubis cash grâce aux produits de la vente desdites photos. C’est aussi un philosophe, il dit à qui veut l’entendre que la vie est belle si on sait la prendre par le bon côté des choses (comprenne qui peut !)

     

     

    Nous revenons près du vieux bassin, comme l’assassin qui revient toujours sur les lieux de ses crimes !

     

    Mais !!!

    Je la reconnais, c’est une guide de l’Office de Tourisme.

    Ah Si Rosaleen, la guide interrompue avait pu mordre l’interviewer interrompeur …. Au moins ça nous aurait fait des histoires à raconter !!!!

    C’est qu’il compétitait sauvagement, ce journaliste à la petite semaine qui ne prenait pas le temps d’écouter les explications sur les fiches et les contrefiches des greniers à sel !

    Ah ! mon prompteur revient sur ses pas et me souffle qu’il ne s’agissait pas des greniers mais bel (vous voyez de qui je parle ….  mais oui, au perchoir …) et bien de la Lieutenance, magnifique bâtiment inutilisable en l’état.

     

    Pour nous remettre de nos émotions touristiques qui tournent en eau de Boudin (Eugène pour les intimes), le monsieur qui ressemble à un marin comme ma concierge ressemble à Gina Lolobrigida nous informe d’un reportage mozambiquesque !

     

    Ô thalassa !

    Ca me rappelle ce marin grec à Libreville qui ne comprenait pas mon grec à moi !!!

    Est-ce que les matelots honfleurais arrivent à converser avec les grecs ?

     

     

    Les raies mantas, les bouibouis, les cambuses mozambicaines …. Tout ce foutoir, ces scientifiques hollywoodiens, ces aventuriers pieds nickelés, ces photographes même pas photogéniques …. !!!

    Les reportages prennent l’eau …. Ça rejoint peu ou prou les histoires du capitaine némo …. Euh ….  Costaud, pardon !

     

    C’était une belle émission, je ne vois rien à critiquer …..  sauf mes critiques !!!!!

     

    A ma décharge, je dois dire que cette émission ressemble de plus en plus aux émissions des temps glorieux de l’ORTF avec gloubiboulga et tatie Dorothée et ses bandent boys qui écument encore les bars douteux du quai Sein de Catherine !!!!

     

    Oui-Oui m’informe à l’instant qu’il a bien aimé l’émission ….  Tout n’est peut-être pas perdu !

     

     

     

     

     

     

     

  • Devoir de mémoire

     

    L'incroyable histoire de cette dame de soixante quinze ans qui a reçu un coup de poing dans la gueule par la poste !

     

     

    Cette histoire se passe au fin fond de l'Ariège, dans un minuscule village de trois maisons, une dame de soixante quinze ans qui vit de chataîgnes, de noix, de choux et autres légumineuses avait complètement oublié une vieille querelle qui l'avait fait affronter l'autre villageoise âgée de soixante quartorze ans aujourd'hui.

    Mais l'histoire de la querelle amoureuse entre les deux vieilles filles date de 1949.


    Les deux jeunes filles étaient alors amoureuses du troisième villageois aujourd'hui âgé de quatre vingt ans et elles étaient prêtes à mourir pour lui.

    Lui, devant cette surenchère des deux commères s'est engagé dans les spaïs et a vécu une vie d'aventure avant de revenir finir son âge dans son village.

    Elles avaient fini par se pardonner mutuellement et celle de soixante quartorze ans avait totalement oublié qu'elle avait demandé à la poste de la grande ville d'envoyer par RAR un coup de poing à sa rivale en 1954.

    La poste n'oublie jamais rien même si parfois le courrier met du temps à parvenir à destination.
    Hier, donc, le facteur sonne à la porte de la vieille dame de soixante quinze ans et lui demande de signer le registre des RAR puis, sans perdre de temps, il lui fout son coup de poing dans la gueule.

    Moralité :
    Réfléchissez bien avant d'envoyer des RAR.