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la France s'emmerde - Page 6

  • Indignité – une histoire courte

     

    C’était samedi soir, j’étais allé faire quelques emplettes de dernière minute au super marché.

    J’arrive à la caisse, devant moi un couple avec deux enfants dans les dix ou onze ans.

    Le petit, dont le front arrivait à peine à peine à la hauteur du tapis roulant à mis son doigt sur des grains de riz qui s’échappaient du sac. J’ai remis le sac sur le côté, avec les boîtes de bonbons ou les tampax, je ne sais plus ?

    J’ai croisé son regard angoissé ….  Je lui ai adressé un regard apaisant et lui ai dit que je savais bien que ce n’était pas de sa faute mais que le paquet était déjà percé. Il m’a sourit et est allé se cacher derrière les jupes de sa maman.

    Sa maman qui cherchait dans son porte monnaie de quoi payer les courses. Elle a sortit un billet de dix euros mais l’addition s’élevait à onze euros huit centimes.

    Elle a repoussé un paquet de yaourts vers la caissière en demandant si ça suffisait ? Comme ça ne suffisait pas, elle a aussi repoussé un paquet de deux tranches de jambon.

    J’étais rouge de honte et de colère, mais j’avais vraiment peur de les vexer en proposant de payer la différence.

    J’ai murmuré à la caissière : « rendez leur le jambon et les yaourts, je vais payer, ne leur dites rien, je vais vous payer. »

    La caissière s’est adressée au couple : « ce monsieur veux payer la différence, acceptez-vous ? »

    Le plus embarrassé, c’était moi, vraiment et je leur ai dit en bégayant : « c’est pour vos enfants, vous comprenez, je ne veux pas qu’ils soient privé de yaourts … » j’avais l’air complètement idiot, crétin.

    Ils ont dit oui et j’en ai été très heureux pendant qu’au fond de moi-même j’étais bouleversé de les voir partir et de ne pouvoir faire plus pour ces étrangers avec leurs deux mioches qui riaient totalement insouciants !

    Ca m’a rappelé mon enfance, mais nous, nous sortions de la guerre, ça semblait plus normal.

    Les politiques sont des monstres qui s’abaissent devant les financiers qui sont pire que tout ce qui puisse être imaginable.

    En Inde, c’est pire, en Afghanistan, les filles n’ont pas le droit d’aller à l’école des talibans ….. en Chine on tue les filles …… et là, tout près de chez moi, des gosses vivent comme en 1950.

     

    Ouf ! heureusement il y a aussi les villas et la marina de Deauville avec ses yachts de vingt mètres et ses femmes qui bronzent en pensant à leur coiffeur et à leur régime.

  • Roméo et Juliette revisité par mézigue, ça donne : "Roméette et Julio" librement inspiré de Shakespeare !

     

     

    Julio aime Roméette ..... mais .... Julio aussi est amoureux de Roméette.
    Lequel de ces deux prétendants obtiendra la main de la jeune femme ?
    La vie n'est pas simple, surtout quand les parents de la jeune fille s'opposent à toute union entre ces 3 enfants ..... heu .... non, entre ces 2 tourtereaux ..... enfin, bon ... regardez et vous comprendrez !!!!!

     


  • On apprend plus de nos erreurs que de nos échecs …. Euh ….. ou quelque chose comme ça, à moins que ce soit l’inverse !

    Le 18juin 2012

    Mon cauchemar n’avait rien de drôle, cette nuit !

     

    J’étais dans mon lit et soudain, dans la chambre sont entrés deux grands corps malades avec marqué « police » sur leurs T-shirts et leurs casquettes. Ils avaient des gyrophares bleus au bout de chacune de leurs chaussures et ils m’ont passé les menottes sans ménagement avant de me sortir brutalement du lit pour m’emmener avec eux.

    Un remake de l’arrestation de DSK ?

    Que nenni !

    Ecoutez plutôt le chef d’inculpation énoncé par le chef de la police lui-même :

    « Samedi dernier, pendant la visite de la ville, une des personnes du groupe dont vous aviez la charge a volé un saucisson à l’étal d’un marchand de saucissons. Vous êtes accusé de n’avoir pas empêché ce vol en votre qualité de ‘guide’, vous auriez dû surveiller vos touristes pour qu’ils ne nuisent pas aux marchands de saucissons. …  d’autre part, un autre touriste de votre groupe, en voulant allumer un cierge à mit le feu à l’église Ste Catherine, vous en répondrez devant le juge de la Sainte Inquisition »

     

    Bon ! Les cauchemars, ce n’est jamais très cohérent, mais c’est toujours révélateur !

     

    En fait, il faisait écho à ce qui m’était arrivé dans la journée d’hier (17/6).

     

    Je suis allé chercher un groupe d’une quarantaine de touristes.

    Ils sont néerlandophones me précisent la responsable des voyages « au fil de l’eau ».

    Néerlandophones, pour moi, ça signifie que ce sont des Hollandais, pas vous ?

    Donc, j’emmène ma petite troupe découvrir notre charmante ville tout en leur récitant mon hagiographie que j’ai mis plusieurs années à mettre au point (il me reste encore quelques années à la peaufiner avant de rendre l’âme).

    Je leur faisais des remarques du genre :

    « Je ne sais pas comment ça se passe en Hollande, mais ici, nous pêchons avec des bateaux. »

    Ou bien :

    « Je ne sais pas comment vous appelez ce style de constructions en Hollandais, mais nous, ici, on appelle ça des maisons en bois. »  …. Etc …..

    Tout d’un coup, la traductrice me dit :

    « Tout le monde se demande pourquoi vous nous parlez tout le temps des Hollandais, nous, nous sommes Belges ! »

    On entre dans l’un des bâtiments appartenant à la ville et qu’on fait visiter aux touristes tout en leur racontant une très jolie histoire de pierres et de chênes qui trempent 7 années dans nos bassins avant de sécher 7 autres années.

    Pendant que je pérorais allègrement, je suis soudain surpris par un bruit énorme ‘vlac patatrac badaboum …’ trois belges viennent de s’écrouler à terre alors qu’ils tentaient de s’asseoir sur l’une des tables disposées là par les agents d’entretien.

    J’ai flippé un moment, craignant que les belges ne se soient blessés !

    Ouf, ils se relèvent.

    Malgré le branle bas de combat, je finis cahin caha mon exposé sur les pierres et bois.

    Au moment de sortir, un agent d’entretien me saute sur le poil (je suis allergique aux plumes) et me lance :

    « Faut qu’t’aille voir la dame avec le tricot rouge »

    Quoi ?

    « Faut qu’t’aille voir la dame avec le tricot rouge »

    Donc, je vais voir la dame au tricot rouge qui vient vers moi, un sourire en biais aux commissures ….  « Elle est fan de mes exposés » me dis-je en aparté … « et elle va me demander un autographe …. Merde, j’espère qu’elle a un stylo ? »  …

    « Bonjour » me lance-t-elle, crispée.

    « Bonjour » lui réponds-je, attentif.

    « J’espère que vous avez relevé les noms adresses et compagnie d’assurance des fautifs » Me balance-t-elle d’une traite et sans même reprendre sa respiration, elle ajoute : « nous allons faire jouer leur responsabilité civile pour la table. »

    Je suis estomaqué !

    Mais je réagis au quart de tour (c’est l’une de mes spécialités – avec la langue de bœuf provençale) :

    « Estimez-vous heureuse qu’ils ne se soient pas blessés, c’est la vôtre de responsabilité qui aurait été engagée. »

    Las ! la dame n’a jamais suivi de cours de droit et ne comprend pas que je suis en train de lui sauver la face et je m’en rends compte car elle insiste :

    « La table elle est cassée et vous êtes le guide, vous êtes donc responsable de la table sauf si vous nous apportez les noms et les coordonnées des coupables … »

    Putain ! elle a du faire l’école des chaisières en option de son CAP de dactylo !

     

    Que répondre ?

    On ne peut pas discuter d’égal à égal avec quelqu’un qui ne sait rien de la vie et de ses turpitudes.

    Comment discuter avec l’inachevé ?

    Une seule solution, trouver quelqu’un d’un grade supérieur au sien au plus  vite.

    Ca tombe bien, y’a la guide des guides (Danielle pour ne pas la nommer) qui est en train de finir sa propre visite …. J’attends qu’elle réponde à la dernière question et je l’entraîne illico presto vers la dame au tricot rouge qui attend des noms, des adresses et des compagnies d’assurance.

    « Y’a la dame au tricot rouge qui me cherche des  noises, tu veux bien lui dire d’aller chez le coiffeur ? »

    Mais, hélas, la dame au tricot rouge se coupe les cheveux elle-même et la guide  des guides se prend un bide….. 

    J’essaie un timide :

    « Mais, madame au tricot rouge qui vous va si bien et met votre teint en valeur, savez-vous bien ce qu’est la responsabilité civile, savez-vous que c’est celui qui reçoit qui est responsable de la santé de son hôte et que si, par mégarde, le toit venait à nous tomber dessus, vous en seriez tenue pour responsable ! »

    « C’est pas pareil » me rétorque-t-elle avec cet aplomb qu’on  ne retrouve que dans le fil éponyme !  Et sa voix gronde comme le tonnerre dans un ciel d’orage un jour de mauvais temps et de vents contraires …..

    «  Là, il s’agit d’une table, ils l’ont cassée en s’asseyant dessus et les tables,  c’est pas fait pour s’asseoir et c’était votre devoir de veiller à ce que personne ne s’asseye sur les tables ! »

    Je suis tombé sur un cas !

    Une femme qui n’entend de raison que la sienne qui règle la circulation des culs par destination de meuble et qui prétend par tous moyens se payer un guide qui ne lui a rien fait et qui aurait dû se préoccuper d’avantage des fessiers de ses touristes que des fermes de la charpente ! 

    Faut dire aussi, si l’on veut être complet sur cette affaire cuculturelle, que les tables en cause sont toutes neuves et que leur construction en plastique et tubulaire semble particulièrement fragile. Mettre des tables aussi sensibles aux variations de culs dans un lieu grand public, c’est se préparer à des ennuis sans fin …. 

    Qui, je vous le demande comme Jésus le demandait pathétiquement sur le Golgotha, qui n’a jamais mis son cul sur une table ?

    Que celle-ci ou celui-là se lève et aille s’asseoir sur une chaise, comme tout le monde !

    J’abandonne donc la partie en la laissant ruminer sa vengeance car, j’en suis sûr, vengeance il y aura et les services de la mairie m’enverront bientôt la maréchaussée à clous me passer les menottes ……  Je vais rejoindre la cohorte des violeurs de femmes de chambre !

    On parie ?

  • Les élites regardent les gens d'en bas avec dédain et condescendance !

     

    J'ai longtemps cru qu'il fallait éduquer le peuple, mais ce sont les artistes qu'il faut éduquer.

    Tant que les artistes seront des produits de marketing, le peuple s'en détournera !

    La loi hadopi ne fait que retarder leur disparition.

    Ils peuvent toujours mettre tous les remparts qu’ils veulent autour d’eux, cela ne palliera jamais leur misérabilisme.

    On ne remplace pas le talent par des lois.

    Je me réjouis, personnellement de la décrépitude du monde des arts, c’est la réponse du peuple à l’élite et HURLER qu’on a du génie, c’est du bruit pour rien.

    Certains privilégiés bénéficient de promotions exorbitantes sur les radios et les télés ….. mais ils continuent de s’enfoncer.

    La CNC distribue généreusement 565 millions d’euros aux amis des amis et malgré cela, le cinéma est mort.

    La dictature de l’argent ne se nourrit que d’argent …….  C’est l’histoire du roi Midas et de ses longues oreilles …… l’argent ne nourrit pas.

    Acheter des encarts publicitaires  peut donner le change un moment, mais le filon finit par s’épuiser des deux bouts : lassitude du public et ruine du commanditaire.

    Ce n’est pas la qualité des textes qui est mise en cause, c’est son objet.

    Quand on se croit au dessus des autres, on ne peut les entendre, et on ne peut les représenter.

    Quand les politiques redescendront sur terre, ils seront particulièrement surpris de voir l’état du peuple !

    Quand les artistes et les philosophes rejoindront le peuple (je ne parle pas de ce bouffon de Onfray qui enseigne Kant à des vieillards délabrés et béats d’admiration crédule), ils seront stupéfaits de constater la richesse intellectuelle des petites gens et l’ironie crasse dont ils sont les sujets.

    Si Villon venait passer ses vacances sur terre, il serait effaré, puis, reprenant ses esprits, et puisant son inspiration de la foule, il nous chanterait notre connerie dans le tuyau de l’oreille jusqu’à nous faire péter le tympan.

  • Début de scénario (BD ou ciné)

     

    Le Seigneur des mers

     

    Les loups efflanqués rodaient autour de la ville par cette nuit d’hiver glacée et blanche de l’an mille trois cent vingt quatre.

    On pouvait voir leurs silhouettes faméliques se découper à contre-jour dans la lueur blafarde du halo de la lune.

    Malgré leur extrême maigreur, ils chassaient en meutes et mieux valait ne pas se trouver sur leur route, ils étaient si affamés qu’ils ne montraient plus la moindre prudence vis-à-vis de l’homme.

    Un cri de bête déchira la nuit gelée. Quelque biche ou daim allait emplir les panses de loups qui s’entredéchireraient ensuite pour la carcasse en lambeaux.

     

    A l’abri des remparts, maladroitement restaurés, de la ville close, abandonnée par la plupart des habitants après l’attaque des soudards du marquis de Landevin, seigneur des terres voisines de celles de Kergalaven, les quelques survivants s’étaient réfugiés dans le manoir éventré et avaient calfeutré tant bien que mal le salon, pièce centrale de la bâtisse où flambait un feu anémié de planches trop humides pour brûler ardemment.

    Ils étaient assis, les uns contre les autres pour éviter de perdre leur chaleur, enveloppés de houppelandes lacérées.

    Ils n’avaient rien mangé depuis deux jours et n’avaient presque plus d’eau.

    Un chaudron de fer avait été pendu à la crémaillère de l’âtre, un peu d’eau y bouillonnait.

    C’est qu’on attendait un évènement proche, une naissance, cette naissance qui avait empêché la famille et ses serviteurs de partir avec les autres.

    Marie-Mathilde de Kergalaven souffrait en silence les contractions qui lui labouraient le ventre.

    Il avait du retard, ce bébé.

    Fille ou garçon, cela ne l’intéressait plus vraiment, tout ce qu’elle espérait c’est qu’il sorte et que cessent ses douleurs. Le comte Erwan de Kergalaven serrait les mains de son épouse dans les siennes pour les réchauffer.

    Une bourrasque fit un retour de fumée qui envahit la pièce et fit tousser les personnes recroquevillées sur elles-mêmes.

    Une seule bougie, en sus du faible feu, éclairait sombrement la pièce.

     

    Soudain, une agitation se fit et une main blanche de froid alluma une seconde, puis une troisième bougie. Le chaudron fut vidé de son eau dans une écuelle en bois, et juste à ce moment là, un petit cri suivi d’un pleur emplit le salon délabré.

     

    Colin-Matignon de Kergalaven venait de naître.

     

    **********

     

  • Fen en Libya

     

    Il faisait plus chaud à Tripoli qu’à Benghazi qui profite d’un petit vent marin en permanence. Un véhicule militaire Libyen nous attendaient et nous fûmes conduits dans un très grand centre militaire qui englobait également l’hôpital des armées. Nos carrées étaient spartiates, mais les gus vachement sympas. Le général nous avait laissé à nous-mêmes pour aller rendre des comptes à sa hiérarchie.

    Il y avait des lits tout faits, vides, qui semblaient attendre d’autres renforts.

    Quelques quart d’heures plus tard arrivèrent trois Français.

    Ils ne cessaient de râler et ils râlaient déjà, dehors, avant d’avoir franchi la porte d’entrée. Les Libyens les regardèrent entrer avec des yeux en forme de billes ; Ils ne pouvaient comprendre ce qu’ils disaient mais rien qu’à leur ton on pouvait interpréter. Ils se plaignaient de tout, de l’avion, de la douane, de la police d’immigration, de la jeep qui les avaient amenés, de la chaleur, de la poussière ……  Moi, j’étais habillé fin prêt pour un petit tour dans Tripoli. J’étais bronzé, les cheveux noirs bouclés (j’ai des photos si tu ne me crois pas !), ils m’ont pris pour un Libyen et je me suis bien gardé de les détromper.

    Ils m’agressèrent dans un très mauvais Anglais :

    « C’est tout de même pas là qu’on va dormir ? c’est carrément pouilleux ! »

    Je leur fis un beau sourire, et la mine de celui qui ne comprend pas, je me carapatais à toute berzingue pour ne pas avoir à les supporter. C’était pas très sympa pour les deux Libyens, mais ils n’avaient qu’à en faire autant.

     

    Je me suis baladé dans Tripoli et c’est vrai que je n’ai pas vu de dissemblance vraiment importante par rapport à Benghazi … mais avais-je vraiment la tête à jouer les touristes ?

     

    J’ai bu un thé à une terrasse de café face à la mer. Difficile de vous décrire cet instant et ce lieux, tout est si différent de ce à quoi nous sommes habitués. Les tables et les chaises sont très rustiques, en fer peint en vert, certainement de la récupération venue d’Europe et datant d’avant la dernière guerre mondiale. Du fragile, en apparence, mais toujours en activité. Le sol, du béton légèrement dallé de ciment et c’est tout. C’est rugueux, brut, mais ça a plus de réalité qu’une terrasse du quartier Latin avec ses bibelots, ses décors kitchs, ses fauteuils en rotin et ses tables couvertes de gros sous-verres ; le tout vous entraînant vers une vaporeuse somnolence  dés le premier demi.

     

    Extrait de mon roman : "Ludmilla"

  • Oui-Oui au bois de Boulogne

    Dans Oui-Oui au bois de Boulogne, on voit Oui-Oui qui se promène nuitamment dans les allées du bois et qui fait des rencontres extraordinaires.


    Il rencontre un petit chien tout blanc qui a perdu sa maman et qui lève la patte sur le falsard de Oui-Oui qui n'est pas content !

    Ensuite, il rencontre un canard qui lui parle vulgairement et Oui-Oui n'est pas content !

    Plus loin, Oui-Oui rencontre un drôle de gars qui prétend être le président et qui fait son jogging avec 3 gros malabars musclés jusqu'aux yeux et armés jusqu'aux dents ... Oui-Oui appuie sur le champignon tellement il prend peur à la vue de ces horribles individus ....

    Oui-Oui pleure dans sa voiture, il ne retrouve plus la sortie .... heureusement, une jolie dame du nom de Carlos lui donne des indications précieuses qui le conduiront tout droit en prison.

    La vie n'est pas toujours drôle pour Oui-Oui !

     


  • La Libye servira-t-elle d'alibi à Sarkozy pour repousser les présidentielles ?

     

    Pendant que Driout s’occupe du carnet mondain des grands nez de ce monde, je m’évertue de réfléchir à la condition humaine dans son ensemble et à celle des libyens entre autres.

     

    Notre très vénéré chef des armées qui ne servent à rien sans la guerre ……  a reçu les battus (d’avance) de Benghazi pour bien montrer ses petits muscles et humilier le tyran Khaddafi qui, de son côté, lui adresse un méga pied de nez en reprenant la situation en main sur le territoire libyen.

    Permettez-moi de faire un aparté à caractère philosophique et de vous dire que nous ne possédons jamais rien.

    Certes, quelques uns jouissent pour le temps de leur passage sur terre de biens (ou mal) acquis …. Mais ils peuvent les perdre à tout instant (quelques japonais vous en parleront) et ils les perdent définitivement le jour de leur mort.

    Nous ne sommes donc que les occupants à temps partiel de ce que nous détenons provisoirement.

    Ce n’est pas, me rétorquerez vous à raison, une raison pour ne rien faire ! Et d’ailleurs, vous n’aurez pas tort !

    Mais ce que je ressens, chaque fois que je travaille dans le jardin, c’est cette intemporalité de la terre par rapport à notre fragilité terrestre.

    Moi, ce trouble métaphysique ne m’entraîne pas, pour autant, vers la crétinerie religieuse qui prétend remplacer le  néant par du vide (celui des déités stériles). Non ! moi, ça me fait seulement réfléchir  à ma condition éphémère.

    Chaque fois que je regarde un arbre ou un brin d’herbe, je compare leurs destinées à la mienne.

    Je vais couper ce brin dès qu’il sera trop haut et qu’avec ses congénères il va faire de mon jardin un fouillis inesthétique …. Et je couperai cet arbre quand j’aurai besoin de renouveler mon stock de bois pour l’hiver.

    J’ai un droit de vie et de mort sur ces éléments. Je suis un dieu !

    Mais quand je vais mourir, qui s’occupera d’eux ?

    Bon ! rien de nouveau sous le soleil et mon discours est vaseux comme le fond de la mare !

    Mais moins vaseux, quand même, que les positions acrobatiques de notre bien aimé président (poils au cul).

    Ne s’est-il pas commis avec des gens qu’il a reçu à l’Elysées et qu’il a adoubé (sans prendre l’avis de qui que ce soit ….  BHL n’étant que néant dans le néant.

    Mais qui sont ces personnes ?

    Que représentent elles ?

    Man rafich (je ne sais pas) !

    Alors, bien sûr, votre facteur (ma concierge est aux sports d’hiver à Mururoa) vous expliquera que le gouvernement détient des informations …..  ouaip ! mais, dans ce cas, qu’il se démerde avec ses prises de position ! Qu’il assume seul, en face à face avec Khadaffi sa condamnation du gouvernement officiel de Khadaffi !

    Je sais bien qu’il a besoin d’une bonne guerre pour se maintenir au pouvoir … mais Khadaffi n’est pas un guerrier comme les autres, il ne respecte rien ni personne et n’hésitera pas à commettre tous les coups les plus bas !

    Le gouvernement selon la stratégie de la course à l’échalote  …. Ça finit par lasser !!!  Courir inlassablement tous les lièvres à la fois, ça nous essouffle …

    Et si on s’arrêtait un peu et qu’on mette tous les problèmes sur la table avant de s’en créer de nouveaux ?

    Allez, je connais assez le genre humain pour savoir qu’il ne croit qu’en la fuite perpétuelle …… eh bien qu’il coure ….. moi, je le laisse faire …

  • Une poule sur un mur ..... la France n'est-elle plus qu'une basse-cour emplie de joyeux caquetages ?

    Comptine pour enfants.

     

  • OUI-OUI votera-t-il Marine Le Pen au troisième tour des présidentielles de 2012

     

    Notre reporter, n'écoutant que sa bravoure et son courage, s'est transporté par avion privé prêté par Son pote algérien Sidi BelleAbesse jusqu'au Ryiad marocain de Oui-Oui qui passe là  des vacances ensoleillées pendant que la France se les gèle dans les icebergs  du réchauffement climatique.

    Notre grand reporter international a trouvé Oui-Oui allongé dans un transat sur le bord de la piscine, sirotant un pastis et grignotant des tapas au chorizzo (ce qui n'est pas recommandé pour les hémorroïdes !).


    Le GRI (Grand Reporter International) : Bonjour Oui-Oui !

    OO (Oui-Oui) :  mmmmmmmhhh !

    GRI : qu'est-ce qu'y a, Oui-Oui, ça ne va pas ?

    OO :  hhhhhhmmmmmmm  !

    GRI : Vous ne pouvez plus parler, on vous a cousu la bouche ?

    OO :  HHHHHHHMMMMMMMMMMHHHHHHHH !!!!!!!

    GRI : Désolé, je ne comprends rien !

    OO (crachant dix noyaux d'olives dans la piscine) : Merde, je peux pas bouffer mes tapas tranquille sans que des emmerdeurs viennent me faire chier !!!!!

    GRI (outré) ! : OH ! Oui-Oui, comment vous causez !!!  les petits enfants ne vont pas apprécier !!

    OO : J'emmerde les petits enfants .... vous voyez pas que ce qui se passe en France est grave ! ?

    GRI : Mais qu'est-ce qui est grave, Oui-Oui ? Le retour de Dorothée à la télé ?

    OO : Fais pas chier avec cette grognasse, je te parle de Marine !

    GRI : AHHHHHHHHHHHHHH  ! La marine française, les marins, les moussaillons, les pioupious, les pompons sur le béret .....  ( il rêve ...)

    OO : Mais non, espèce de taré, je te parle de Marine Le Pen, qui caracole en tête des sondages, faisant la nique à Martine, à Nicolas, à Dominique, à François, à Jean-Pierre, à Micheline ....

    GRI (interrompt OO) : Micheline ?????  c'est qui, celle-là ?

    OO : ma concierge, elle a toujours voté communiste, alors la Marine, elle peut pas la blairer !

     

    GRI :  Excusez-moi, Oui-Oui, je vous ai  interrompu !

     

    OO :  Un pastis ?

     

    GRI :  Volontiers ! Pour en revenir à nos melons, que pensez-vous des sondages plaçant Marine en tête au troisième tour des présidentielles de 2012 ?

     

    OO : y’a pas que deux tours ?

     

    GRI : Oui, mais aujourd’hui, tout devient tellement surréaliste qu’on peut se demander si le conseil constitutionnel dans sa grande sagesse ne va pas tout faire pour empêcher une élection qui irait à l’encontre des intérêts des USA !

     

    OO : Euh ….. je n’ai pas tout compris ! ?

    GRI : Et alors ! ? D’habitude, ça n’empêche personne de répondre !

     

    OO :  Oui, oui,  effectivement, je pense qu’il va falloir très rapidement revoir le code électoral pour instituer autant de tours supplémentaires que nécessaires pour empêcher le parti nazi d’arriver au pouvoir !

     

    GRI : Ah !  vous voyez, quand vous vous voulez !

     

    OO : Il n’est pas admissible qu’une partie de la population française se retrouve dans les valeurs du FN qui, comme chacun le sait, prône le retour à la peine de mort et à l’esclavagisme avec, cerise sur le paletot, retour de la colonisation de l’Afrique, de Chandernagor et assimilation du Boukistan !

     

    GRI : Euh …. Vous êtes sûr de ce que vous avancez ?

     

    OO : Ecoutez, il faut charger la barque, sinon, on risque de couler !

     

    GRI : Ne serait-ce pas le contraire ?

     

    OO : Le contraire de quoi ?

     

    GRI : Ben … si on charge la barque, ne risque-t-elle pas de couler ?

     

    OO : Ben ça dépend de la barque !

     

    GRI : Hein ?

     

    OO :  Si c’est la barque du FN, c’est pas grave ! (il crache 25 noyaux de cerises dans la piscine qui est pleine de noyaux)

     

    GRI : Mais …….   Je dis bien ‘MAIS’ …..  si malgré toutes ces précautions, malgré tous ces obstacles mis au travers de la route de Marine pour la faire changer de cap et se retrouver coincée entre Charybde et Scylla, les français persistaient à voter pour elle en minorité majoritaire ……  que deviendrions-nous, cher Oui-Oui ?

     

    OO : Vous, je sais pas, mais moi, je retourne mon blouson et je change de nom.

     

    GRI : Ah bon ! ? Vous changeriez pour quoi ?

     

    OO : Non-Non !!!!!!!!!   (et il plonge au milieu des noyaux !)

     

  • Du permanent et de l’éphémère, histoires de faune, de flore et de fous !

     

     

     

     

     

    L’insecte vit trois ans dans l’eau sous forme de larve, puis éclos, s’envole, fornique et pond en quelques heures …. On l’appelle : l’éphémère.

    La pensée de notre bon président des françaises et français sans distinction de sexe de religion ou d’origine ethnique, ressemble à cet insecte ….  Elle ne dure pas longtemps et ne fait pas grand effet.

    Le têtard vit dans la mare six à huit mois avant de réussir – s’il n’est pas bouffé par un poisson, un oiseau ou un dytique -  en quelques semaines sa métamorphose en grenouille ou crapaud.

    DSK est un crapaud qui n’a pas encore été têtard, c’est pour ça qu’il a cette drôle de binette qui fait tant rires les asiles dans les fous ! (DSK aussi a tout dans le désordre).

    Le triton pond un œuf qui éclot se transforme en larve branchieuse  ou branchique … ouais bon … à branchies. Elle est marrante à voir cette larve avec ses larges feuilles ciselées de chaque côté de la tête.

    Mélanchon n’a pas de feuille mais des oreilles  et il n’est pas rigolo du tout avec sa tronche à baffes et ses pensées rancies. Enfin …. Quand je dis ‘pensées’, je suis bien bon ….  En fait de pensées, ses déblatérations sont si confuses et invraisemblables que je ferais mieux de dire : ‘conneries’. Ce malheureux confond dire et médire.

    La libellule pond des œufs dans la mare. Les œufs se transforment en larves  voraces qui bouffent les alevins, les têtards et tout ce qui bouge. Puis la larve grimpe le long d’une tige de sagittaire et prend son envol …. Puis va pondre après avoir sauvagement copulé.

    Certaines petites libellules restent collées l’une à l’autre toute leur vie et la femelle pond tout en prenant sa patte (elle n’a pas de pied, la pauvrette).

    Les actrices de cinéma, et, maintenant, de théâtre (quand y’a du gâteau y’a des bobos) sont semblables à ces libellules, elles portent les mâles sur leur dos et pondent au fil de l’eau ….. de véritables stars !!!!!

    Les acteurs se laissent porter … ils ne savent rien faire d’autre.

    Le cafard d’Afrique est fort laid, gros et quand il vole dans la case, c’est le branle-bas de combat pour mettre la main sur le baygon.

    Quand DSK passe à la télé, c’est le branle-bas de combat pour trouver la zapinette !!!

    D’autre fois, c’est un scorpion qui traverse la pièce comme s’il était chez lui.

    BHL n’est jamais bien loin !

    Les geckos marchent au plafond …. Bouffent les moustiques, les mouches et les araignées (quand elles ne sont pas trop grosses).

    Mélanchon marche sur sa tête, mais il ne le sait pas, il est bien trop con pour s’en rendre compte !

    Les chauve-souris volent dès la tombée de la nuit et offrent au spectateur esbaudi  un ballet merveilleux au dessus de la mare. Elles sont de véritables virtuoses du vol et sont capables de faire un cent quatre vingt degré sans ralentir.

    Les politiques ont appris à voler avec les chauves-souris …… et ils ne craignent personne pour ce qui est des 360 degrés (C. Lagarde dixit) !

    Le corbeau, c’est connu, n’est pas bien malin et laisse tomber le calendos de son bec si on lui demande de chanter.

    Carla Bruni chante même quand on ne lui demande rien. Par contre, elle pue le calendos ça s’entend à sa voix fromageuse ! …  ou crémeuse, au choix !

    Le hérisson vit seul. Il pique pour se défendre, comme l’oursin mais l’oursin vit dans la mer le hérisson sur terre. Le hérisson fait un bruit d’hélicoptère quand il copule (quand la tortue géante fait un bruit de bûcheron dans l’acte de fornication). Si, une nuit sans lune, vous avez l’impression qu’un hélicoptère vient d’atterrir dans votre jardin, c’est que des hérissons s’envoient en l’air !

    Martine Aubri pique quand elle oublie de se raser ….. mais elle ne fait aucun bruit pendant le radada houp la …. Elle dort !

    La belette est un petit animal à fourrure qui court dans le bois mesdames  dans les chansons.

    DSK court après les dames dans les bois, sans chanter (heureusement !)

    Le hibou se nourrit de souris, de rats, de mulots et autres musaraignes.  Sont vol est parfaitement silencieux grâce à une disposition particulièrement judicieuse de ses plumes. Il est nyctalope et son chant fout le cafard et des frissons partout.

    JM Le Pen ne nique plus les salopes, il est à la retraite et son chant lugubre n’est plus qu’un lointain écho que Marine entonne quand Sarko scie.

    La chouette hulotte ne porte ni culotte ni soutif.

    Ségolène estime, à juste titre, que DSK ne lui est pas d’un grand soutien.

    Elle se verrait bien première dame de France pour changer le nom de l’avion de Nico en’ Ségo one’. Tout un programme !!!!!

    La taupe, la salope, fait des monticules de terre dans mon jardin et se tape de défigurer le paysage par ses taupinières inesthétiques et pleines de cailloux qui claquent dans les lames de la tondeuse pendant tout l’été.

    Sa fourrure est parfois utilisée pour confectionner des manteaux que portent les rombières en temps de guerre.

    Michèle Alliot Marie a le regard d’une taupe … si elle portait un manteau en poils de taupe, elle pourrait faire des taupinières en Tunisie.

    La forêt primaire est une forêt où la main de l’homme n’a jamais mis le pied.

    Monsieur Hulot passe ses vacances dans des autochtones primaires. Il pense que ça lui donne la légitimité pour se présenter en 2012 … mais Eva Joly n’est pas d’accord, elle a beau être primaire, elle n’en pense pas moins !!!

    Les fourmis sont de petits hyménoptères grégaires qui font tout en bande et sont totalement dévoués à leur reine qui ne sait faire qu’une seule chose : pondre des œufs de fourmi. La fourmi est parfois agressive, en particulier quand la bande de fourmis rencontre une autre bande de fourmis, là, ça chie ! Les fourmis s’entretuent vaillamment en usant, comme pour la chasse, de leur acide formique qui pique et immobilise la proie ou l’ennemi. 

    La fourmi ramène ses proies dans sa fourmilière pour les dévorer.

    Sous terre, c’est un véritable bordel entre les tunnels des taupes, ceux des lombrics et ceux des fourmis …. On se demande comment le jardin ne s’effondre pas sous lui-même sous l’effet gruyère de tous ces chieurs !

    Sur terre, c’est pas mieux !

    Les partis politiques, les bandes de ‘cailleraux’, les entreprises délocalisées, les associations merdiques, les observatoires aveugles, les journaux indigents, les politiciens girouettes ………  tout ça forme un bordel géant où personne ne s’y retrouve et qu’il fait bon oublier un instant en consacrant son temps libre à observer, plutôt, les animaux !!!!!

  • Au nom de la Saint Valentin ....... que de conneries !!!

     

    Dimanche 13 février 2011.

    Nous rentrons d’une manifestation qui s’est déroulée au théâtre du casino de Deauville dont le sujet était : « l’amour » .

    Retenez bien le thème, vous comprendrez mieux notre désarroi !

    Oui, je sais, je ferais mieux d’éviter les lieux cuculs ….  Mais nous avons été accueillis par ma collègue Aurélie qui nous a placés dans une baignoire (je venais de prendre ma douche, mais elle n’a rien voulu savoir …).

     

    Oh ! la vache, ce spectacle !!!

    En vedette américaine, nous avons eu droit à C. Lelouche qui nous a fait son numéro « dernier amour » … mais lui, au moins, il a condensé son verbiage inutile.

    Ensuite, on nous a imposé Pierre Bergé qui nous a lu pendant trois longs quart d’heure l’oraison qu’il a  écrite pour son amant mort d’un cancer. C’était long ……  mal écrit … mal lu …. CHIANT ! …  mais chiant …. Avec ses histoires de Maroc, de Normandie, de maison ici, de Datcha là-bas …. Et le génie d’Yves Saint Laurent ….. bien méconnu ce génie, bien obscure, bien chiffonnier …  Cette fausse blonde dont était enamouré  P. Bergé, se réfugiait du monde cruel et brutal dans des chiffons de couleurs qu’il assemblait avec une aiguille et du fil …. Vraiment pas de quoi en faire un conte des milles et une ridicules .

    Et puis ce déballage, cet étalage indigne et vulgaire …. Ça rime à quoi ?

    Ne peut-il garder pour soi ses émois ?

    A-t-il besoin, absolument de partager avec nous, pauvres innocents, ses frasques sexuelles, ses déviances ineptes et ses dépenses somptuaires pour sa cocotte imbécile pour laquelle il lâchait des millions pour se constituer des collections aussi vaines que futiles  ?????

     D’autant que ce petit pédé est mort d’une maladie platement ordinaire, un cancer, comme tout l’monde !

    J’espère que ma mort, au moins, sera plus spectaculaire !

    Après ce torrent de sentiments guimauves et vinasses, deux zigotos (une dame et un monsieur qui n’ont pas dit leurs noms) sont venus lire les derniers échanges entre Piaf et Cerdan …. C’était nul à chier, plus nul encore que Bergé … d’autant que ces  fallacieux lecteurs avaient pris soin de corriger les fautes de Marcel, ce qui fait qu’on ne reconnaissait plus son style boxeur écrivant avec ses gants …

    Là, mon épouse m’a dit : « et si on s’en allait ?»

    Je lui ai répondu spontanément : « Je pense qu’on a essuyé le pire … voyons la suite … »

    Une dame très moche et très mal habillée est alors arrivée avec un petit missel dans une main, un document broché dans l’autre et quelques feuilles disposées sur un lutrin.

    Là, je me suis dit : « putain ! si cette conne ne me fait pas rire dans les 30 secondes, on se tirent ! »

    Elle nous a lu une lettre de 1671 de Beaumarchais (un marchand de boudin qui faisait les marchés de son temps …) …. Je commençais à remuer sur mon siège …. Mais quand elle a annoncé une lettre de Verlaine à Rimbaud …….  Trop, c’est trop …..

    J’ai hurlé :  «Rendez-nous  Roumanoff, Roumanoff …  l’amour c’est pas la nécrophagie, l’amour c’est la joie et le bonheur, c’est le partage, les  extrasystoles, l’adrénaline, les tissus conjonctifs mouillés, les bouches sèches, puis trop humides, les yeux hors bite … orbites …. Dehors, quoi !!! et tout ça tout ça …. Mais pas ces trucs ampoulés et ratatinés !»

    Et nous nous sommes pris la main pour rentrer dans nos chers pénates !

     


  • Des proverbes … Selon F. Villon 1431 / 1462 ... extraits

     

     

    Tant gratte chèvre que mal gît

     

    Tant va le pot à l’eau qu’il se brise

     

    Tant chauffe-t-on le fer qu’il rougit

     

    Tant le maille-t-on qu’il se débrise

     

    Tant vaut l’homme comme on le prise

     

    Tant s’éloge-t-on qu’il n’en souvient

     

    Tant mauvais est qu’on le déprise

     

    Tant crie-t-on noël qu’il vient

     

    Tant parle-t-on qu’on se contredit

     

    Tant vaut bon bruit que grâce acquise

     

    Tant plus est chère et plus est quise

     

    Tant la quiert-on qu’on y parvient

     

    Tant plus commune est moins requise

     

    Tant promet-on qu’on s’en dédit

     

    Tant prie-t-on que chose est acquise

     

    Tant aime-t-on chien qu’on le nourrit

     

    Tant court chanson quelle est apprise

     

    Tant garde-t-on fruit qu’il se pourrit

     

    Tant bat-on place qu’elle est prise

     

    Tant tarde-t-on que faut entreprise

     

    Tant se hâte-t-on que mal advient   ...........

  • Un grand moment de télé pour bientôt : La serpillière neuve de la bignolle

     

     

     

    Chaque année sont décernés divers prix.

    Les oscars, les Molière, les globes, les César, les dents d’or … etc ….

     

    Cette année, 2011, pour la première fois, seront décernés les serpillières neuves des bignolles.

     

    Monsieur Delanoé et toute sa cour, à la file indienne et à la queue leuleu (vieille expression lutècienne que le maire à remise au goût du jour en même temps que le rose bonbon pour la jarretière des putes du boulevard des maraîchers et des maréchal ferrant)  ira donc, son bâton de pèlerin sous le bras et sa bite en bandoulière, faire le tour des loges de la capitale.

     

    Pendant ce temps, il ne polluera pas le débat politique.

     

    D’après le règlement du concours, les serpillières seront décernées selon les critères suivants :

     

    1 – discrétion et papotages – la gagnante de cette catégorie se verra décerner une serpillière en peaux de taupes cousues en fils de moustaches de musaraignes.

     

    2 – escalier et ascenseur art déco -  la gagnante de cette catégorie se verra décerner une serpillière en fibres de papier carbone.

     

    3 – courrier, bouilloire et loupe - la gagnante de cette catégorie se verra décerner une serpillière en œil de perdrix.

     

    4 – trottoir et stationnement stupide - la gagnante de cette catégorie se verra décerner une serpillière en billets de monopoly et monnaie de singe.

     

    Ma concierge me demande de préciser :

    « Nous avons vu, récemment,  Delanoé à la télévision, parler de la Tunisie et se dire tunisien avant tout. Il ferait un très bon maire de Tunis, qu’il y aille et bon vent ….. il peut même emmener ses serpillières ce vieux macho ! »

     

    Bien entendu, je laisse la responsabilité de ses dires à ma concierge !

     

     

  • Chanson à la con !

    Tu trouv’ras tout ça à Ablon

     

    Tu te les gèles dans ta cité
    Tes voisins te prennent la tête
    Des pigeons chient à ta fenêtre
    T’en as ras l’bol de te faire chier

    Envie de gibier faisandé
    De lièvres ou bien de sanglier
    Envie de pâté d’alouettes
    Envie de week-end sous la couette

    Cherch’ pas midi à quatorze heures
    Viens chez nous oublie tes malheurs
    Tu n’es qu’à deux heures du bonheur
    Viens voir les insectes butineurs

    Tu trouv’ras tout ça à Ablon
    Et même plus si affinités
    Tu trouveras la liberté
    Et on t’offrira un bourbon

    Surtout va pas à la mairie
    Tu n’y trouverais qu’des soucis
    Viens plutôt nous voir au gros chêne
    Ensemble on boira du chouchen

    Dans la forêt des champignons
    Dans la mare de joyeux tritons
    Et si tu veux bien t’amuser
    Y’a des taupes à exterminer

    Si tu préfères te réchauffer
    On a plein de bois à couper
    Tu pourras aussi t’rafraîchir
    Dans la mare en maillot cachemire

    Tu trouv’ras tout ça à Ablon
    On t’offre l’hospitalité
    Tu trouveras la liberté
    Alors te fais pas de mouron

    Tu trouv’ras tout ça à Ablon
    Et même plus si affinités
    Tu trouveras la liberté
    Et on t’offrira un bourbon

     


    Yfig 3 décembre 2010