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Yfig textes et chansons - Page 6

  • Il en va de la mémoire de tout un peuple .... je ne peux pas laisser dire n'importe quoi sur les vikings !

    D'aucuns osent prétendre que les vikings étaient de braves gens qui ne cherchaient que le bonheur des autres par leur activité de marchands.

     

     

     

    Les vikings, en fait, étaient des barbares qui tuaient tout ce qui pouvait être tué (en priorité les humains) afin de faire table rase et de pouvoir s'installer confortablement à la place de ceux qui auparavant occupaient les lieux.

     

     

     

    Certes, au début de leurs visites intéressées, ils ne s'établissaient pas, ils pillaient monastères, églises, cathédrales et couvents parce que c'est là qu'était l'argent, l'or et les pierres précieuses.

     

     

     

    Mais, rapidement, ils ont pris goût à nos filles, ces belles filles bien dodues aux formes généreuses et aux culs callipyges !

     

     

     

    La normande, comme les vaches qu'elle élève, est une fille à traire. Mais on peut aussi en tirer d'autres avantages et même des enfants. C'est ce que firent bon nombre de vikings qui finirent par s'attacher au pays et à ses brebis.

     

     

     

    Bon! vivre comme les autochtones dans des maisons à pans de bois, ça ne les branchaient pas c'est pourquoi ils brûlèrent nos villages et construisirent des huttes de pailles et de roseaux comme celles de chez eux.

     

     

     

    Le roi de France, un certain Charles III dit "le simple" (qui ne signifiait point qu'il fut simplet mais bien qu'il était droit et franc) se rendit compte que le mal était fait ! Les vikings s'étaient établis et avaient pignon sur rue et enfants bâtards dans leurs chaumines ! Il aurait fallu intervenir bien avant !

     

     

     

    Contre mauvaise fortune, il fit donc bonne mine et se dit comme ça entre deux rots et trois pets que le mieux était encore de faire de ses ennemis des amis.

     

     

     

    Et voilà comment il signa le traité de Saint Clair sur Epte avec le salaud d'immigré clandestin Rollon, chef des hordes barbares de vikings.

     

     

     

    Rollon s'établit à Rouen (ça vient de Rollon avant, c'était Rothomagus d'origine romaine - autres envahisseurs) et ....  comme il l'avait promis l'hors de la signature du traité (il aurait pu se contenter d'un bras d'honneur) il se convertit, lui et ses hommes au catholicisme.

     

     

     

    Après tout, les dieux sont tellement cons qu'ils ne s'apercevraient de rien !

     

     

     

    Avant ils croyaient en Thor, un énergumène qui pensait que l'homme était sur terre pour établir son règne avant de disparaître devenu inutile. Faut avouer que le catholicisme leur offrait un avenir un peu plus durable (comme notre nouvelle économie de peaux de chagrins!).

     

     

     

    Et voilà comment on peut croiser aujourd'hui dans les villes de basse et haute Normandie des gaillards bedonnants à la moustache en bataille, aux cheveux hirsutes à la langue bien pendue et aux enfants tout blond !

     

     

     

    Avouez, mon histoire est quand même plus attrayante que ce triste récit de marchands allogènes vendant des amulettes et des masques africains sur nos marchés normands.

     

     

     

    Au fait, la normandie, avant ça s'appelait "Nostrie"; 'Normand', ça vient de 'nord man' : homme du nord.

     

     

     

    Tiens ! comment ça s'appellera bientôt ? Mostagaden ? Choufti l'kelb ? Addin'om' aq ?

     


     



  • Régis cherche salles de spectacle pour son one man show

     

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    Régis est-il un animal ?

     

    S’il l’était, à n’en point douter, ce serait un caméléon ou une pieuvre.

     

    L’un de ces animaux qui se fondent dans le paysage et qu’on ne reconnaît que lorsqu’il se déplace sur un autre fond dont il adopte les couleurs avant que vous n’ayez compté jusqu’à 3  !

     

    Oh ! il n’est pas à proprement parler ce genre de transformiste de foire qui doit son succès aux costumes qu’il change plus vite que l’éclair  ….  Non ! Régis, lui endosse des personnalités diverses et variées avec l’aisance d’un authentique acteur, de ceux qui ne craignent pas de jouer tous les rôles sans en devenir aucun pour de bon.

     

    Le voici charcutier et l’instant d’après il est psychiatre. A peine a-t-on le temps d’apprécier sa thérapie qu’il se transforme an pirate avec trois accessoires et un bandeau sur l’œil. Dès qu’il le retire le voici grand reporter international nous faisant découvrir les charmes de pays lointains et exotiques dont il revient célère pour nous faire partager son expérience de curé et de rocker ……

     

    Voilà qui est Régis quand il se lance corps et âme dans son « ouane mane chaud ».

     

    En quoi son spectacle est-il différent des autres (en sus de ne pas s’enliser dans ses personnages) ?

     

    Régis s’appuie sur des textes sérieusement écrits même si leur contenu est décalé et surréaliste.

     

    Régis interprète des textes qui ne contiennent ni vulgarité ni grossièretés, des textes plein d’humour intelligent qui redonne des couleurs à la vie et font oublier pour un instant magique le gris qu’il y a dehors.

     

    Et comment je le sais ?

     

    Parce que j’ai écrit les textes et que je soutiens Régis qui en vaut vraiment le ticket d’entrée dans la cour des grands …. Bientôt.

     

  • Mes oeuvres complètes sur Google Play ..... à prix très abordables

     

    Vous attendiez tous cet évènement depuis fort longtemps ..... et moi .... alors !

     

    Mais ça y'est !!!  Tout vient à point qui sait attendre !

     

    Un raout chez les ploutocrates (pièce de théâtre et adaptation cinéma)

     

    Métempsychose du bigorneau (receuil de nouvelles)

     

    Ludmilla (roman d aventures)

     

    Aux ailes bleues du vent (poésies chansons mirlitons)

     

    Yfig fait son cinéma (scenarii de courts et longs métrages)

     

    DVDP la Joconde (polar)

     

     

    et bientôt .....

     

    Apocalypse nucléaire  (scénar cinéma)

    Mel pot littéraire (sketches humoristiques)

    et

    Psychédélies (pièce de théâtre et adaptation cinéma)

     

     

    Bonne lecture, bon amusement !

     

     

     

  • Savez-vous tweeter les tweets à la mode à la mode savez-vous tweeter les tweets à la mode de cheu nous ?

    Le gouvernement Boukistanais, préoccupé par la mode tweet m’a demandé de me pencher sur le phénomène tweet pour voir ce qu’il en retweet ?

     

    Voici un extrait de mes découvertes …….  Tweeteuses, n’est-il pas ?

     

     

     

    Un tweet vaut mieux que pas de tweet … tu  tweeteras !

     

    Je te tiens tu me tiens par la tweetechette le premier qui tweetera aura une tweetette !

     

    Tu ne tweeteras pas ton prochain tweet !

     

    C’éait un grand tweet plein de tweet on l’a tweeté dans son tweet !

     

    Les tontons tweeteurs : Hum ! il est bon ce tweet ! Y’aurait pas du tweet dedans ? …. Y’en a !

     

    Classique tweet : La main d’ma tweeteuse dans la culotte d’un tweeteur !

     

    Vénus Callytweet : touche pas mon tweet !  je ne suis ni tweet ni tweeteuse !

     

    Docteur tweetknock : n’auriez-vous pas tweeté ce tweet quand vous étiez petit ? Ne seriez-vous pas tombé sur ce tweet ?

     

    Victor Hugotweet : tweet quand même un tweet à ce tweeteur dit le père tweet !

     

    Si tous les tweeteurs du monde pouvaient s’passer de tweet ça tweeterait moins !

     

    En famille : Dis ! t’as pas vu passer mon tweet ?

     

    Professionnel du bâtitweet : C’est au pied du tweet qu’on reconnaît le tweeteur !

     

    Économique : quand le tweet va …..  tout va !

     

    CSG : l’augmentation des tweets tweetera de nouveaux tweets qui tweeteront le tweeteur :

     

    Médical : non premium nocere du tweet ça pourrait vous tweeter le tweet !

     

    Archéolotweet : on a retweeté un tweet vieux de plusieurs tweets qui n’avait pas tweeté tous ses tweets. Les tweeteurs en sont restés tout tweet !!!!!

     

    Alcholotweet : tweeter hic ? Vous voulez hic ! que je tweet hic ! dans ce tweeteur hic ? Mais je n’ai pas hic ! tweeté monsieur le tweeteur !

     

    Respect du tweet : Tweetallah est le plus grand tweeteur de tous les tweeteurs ! vous devez le tweeter au nom du tweet et pis c’est tweet !

     

  • La nostalgie est-elle mauvaise conseillère .... vendre à tout prix .... n'est pas ma devise !

    En 1990 fut construit et mis en oeuvre un sas à l'entrée (sur l'estuaire de la Seine) du port de Honfleur.
    Depuis, le port est toujours en eau (ne subit plus les marées et donc ne se vide plus.)
    Tous les dix ans on fait venir une drague (que nous appelons entre nous "la Marie sal.ope" ) pour curer le fond de l'avant port et du vieux bassin. A cette occasion on retrouve des objets divers et avariés jetés par les quidam qui veulent se débarrasser de ce qui les gênent. Des mobylettes .... et l'année dernière, un landau !
     
    La flotte des bateaux de pêche se renouvelle d'un ou deux bateaux tous les deux ans.  
    Aujourd'hui, tous les bateaux sont modernes.  
    Le bateau du tableau a été disloqué depuis belle lurette !
     
    Ce tableau représente l'avant port de Honfleur vidé de son eau (marée basse) avant 1990 et vous ne verrez plus ce genre de spectacle en venant à Honfleur. C'est un moyen format (F15)
     
    Le quai fait partie du quai de la quarantaine, c'est là que les navires restaient quarante jours quand on suspectait qu'ils ramenaient une maladie à bord.
     
    C'est vrai, je ne vends pas grand chose. Ne me confiez jamais rien à vendre, je n'ai pas la fibre !
    J'espère toujours que ça changera mais je ne suis pas assez lêche-cul pour ce genre d'activité. Il faut faire des salamalecs aux prospects, leur dire des mots doux, leur faire croire qu'on s'intéresse à eux alors que c'est juste leur fric qui vaut quelque chose chez eux !!!!!    :whistle:  
     
    L'autre jour, on m'a dit, au téléphone, qu'il fallait que je me rende aux festivals pour rencontrer des gens et vendre mes pièces de théâtre (si ça peut vous servir) ...  mais je n'irai pas, je ne suis pas un maquignon ni une p.ute (encore que certaines ont un coeur gros comme une pastèque ....  n'est-ce pas, Lolotte ! ?)
     
    Après tout ....  vendre, est-ce vraiment si important ?
     
    La dernière fois que j'ai exposé en galerie, j'ai vendu un tableau, toujours le même .... j'aurais pu en faire une  industrie, les chalands le réclamaient ...  ils voulaient tous leur petit tableau de Honfleur si charmant, ensoleillé et touristique .... et ...  si peu cher !!!  (format F6)
    Le cabestan et la b.ite d'amarrage sont un peu disproportionnés .....  encore faut-il le savoir ....  et puis ça change de la photo ! :)
     
    Ce qui est rare est cher !   :lol:
     
    Cliquez pour agrandir
     
     
    En y réfléchissant, j'en ai vendu un deuxième plusieurs fois aussi ......  le vieux bassin du côté du quai de la Lieutenance (appelée ainsi depuis 1640)
     
    http://fr.artscad.com/A-Imgs.nsf/0/72AA7B22464BD0C3C12577DD007A42D2/$FILE/Grande_port_honfleuro.Jpg

  • Ce texte n'a reçu aucun prix et n'a pas été apprécié ...... j'y peux rien, merde !

     

    Yfig

     

    Le 13 février 2012

     

    • USA : perdre son logement dans un pays où le président s’appelle Barack

     

    Les personnages :

     

    Sean Goldmann  :  Banquier – attaché de clientèle de la banque Sachs et Goldmann.

     

    Jack Sachs : C’est l’agent immobilier de la banque Sachs et Goldmann chargé de vendre la maison des Baraque ….

     

    Marcel Baraque : Client endetté qui vient demander des délais de paiement et se fait piquer sa baraque.

     

    Priscilla Baraque : Sa femme

     

     

     

     

     

    Sean Goldmann  (à la porte de son bureau, accueille ses clients) : Entrez, je vous en prie.

     

    (Marcel et Priscilla entrent et s’asseyent dans les chaises que leur montre Sean qui lui-même se rassoit  derrière son bureau.)

     

    Sean Goldmann  (Derrière son bureau) : Que me vaut le plaisir ?

     

    (Marcel et Priscilla ouvrent de grands yeux, ils se regardent, visiblement ils ne comprennent pas le langage des banquiers.)

     

    Sean Goldmann  (Derrière son bureau) : Pouvez-vous me dire ce qui vous amène ?

     

    Marcel Baraque : On voudrait faire un emprunt.

     

    Sean Goldmann : Un emprunt pour quoi faire ? Consommation courante ? Achat de véhicule ? De bien immobilier ? Investissement spéculatif ?

     

    (Marcel et Priscilla restent cois et interrogatifs, ils échangent des regards interrogatifs, puis Marcel se lance)

     

    Marcel Baraque : Ce serait pour un emprunt pour payer une dette.

     

    Sean Goldmann : Une dette ?  Quelle sorte cette dette ?

     

    Marcel Baraque : Ce serait pour payer la maison.

     

    Sean Goldmann : Pour acheter une maison ?

     

    Marcel Baraque : Non, non, c’est pour rembourser un crédit qu’on n’a pas pu payer.

     

    Sean Goldmann : Mais qui est votre banquier ?

     

    Marcel Baraque : Ben …. C’est vous monsieur Goldmann.

     

    Sean Goldmann : Vous avez un compte chez nous?

     

    Marcel Baraque : Ben …. Oui !

     

    Sean Goldmann (semble soudain beaucoup moins aimable) : Votre nom, je vous prie ?

     

    Marcel Baraque : Baraque.

     

    Sean Goldmann : Comme notre président ?

     

    Marcel Baraque : Non, pas tout à fait, je descends d’une vieille famille française et mon nom ne s’écrit pas comme le prénom de notre président !

     

    Sean Goldmann (tapote sur le clavier de son ordinateur)  : Je ne trouve pas, vous pouvez épeler ?

     

    Marcel Baraque : B A R A Q U E

     

    Sean Goldmann : Votre prénom est Marceule (il prononce à l’américaine)

     

    Marcel Baraque : Ca se prononce ‘Marcel’

     

    Sean Goldmann : Vous êtes né ?

     

    Marcel Baraque : Ici, à Obama dans l’Oklahoma.

     

    Sean Goldmann : Et vous madame, votre prénom et lieu de naissance ?

     

    Priscilla Baraque : Priscilla, née ici à Obama dans l’Oklahoma.

     

    Sean Goldmann : Eh bien vous avez bien fait de venir, vous allez m’éviter de vous envoyer un courrier de 4$, à vos frais, pour vous convoquer. Vous n’avez pas payé vos trois dernières traites pour le remboursement du prêt de votre maison. Nous avons entamé une procédure de poursuites.

     

    Priscilla Baraque : Ben …  nous sommes là pour cette raison, pour demander votre aide.

     

    Sean Goldmann : Selon votre dossier, vous avez acheté votre maison il y a six mois et ça fait trois mois que vous ne payez déjà plus ! Vous n’avez pas honte ?

     

    Marcel Baraque : J’ai perdu mon boulot le jour où nous avons emménagé. J’étais convoyeur de fonds pour votre banque mais vous m’avez viré le jour où nous avons signé le prêt.

     

    Sean Goldmann : Moi je ne suis que chargé de clientèle, je n’y suis pour rien.

     

    Priscilla Baraque : Ben ….  Si …  vous pouvez nous faire un prêt pour qu’on vous rembourse notre retard.

     

    Sean Goldmann : Mai si je vous faisais un prêt, avec quoi le rembourseriez-vous ?

     

    Marcel Baraque : Je vais retrouver du boulot, on est en Amérique, quand même, tous les rêves sont possibles !

     

    Sean Goldmann : Oui à condition d’avoir de l’argent !

     

    (Un silence)

     

    Sean Goldmann : Bon, vous en avez de l’argent, parce que sinon on va vous prendre votre maison pour nous rembourser nous-mêmes.

     

    Marcel Baraque : Vous ne pouvez pas faire ça !

     

    Sean Goldmann : Ah bon ! Et pourquoi on ne pourrait pas faire  ça ?

     

    Marcel Baraque : Parce que dans ce cas là vous allez perdre de l’argent, puisqu’on ne vous paiera pas !

     

    Sean Goldmann : On vendra votre maison et on gardera l’argent !

     

    Priscilla Baraque : Si vous faites ça, je vous tue !

     

    Marcel Baraque : Euh ! Ma femme veut dire qu’on vous fera un procès.

     

    Sean Goldmann : Faudrait que vous ayez de l’argent pour payer l’avocat, ces gens là ne travaillent par pour rien !

     

    Priscilla Baraque : On empruntera, vous n’êtes pas la seule banque des Etats Unis !

     

    Sean Goldmann : Avec votre taux d’endettement, personne ne voudra vous faire crédit.

     

    Priscilla Baraque : On vendra la maison.

     

    Sean Goldmann : Elle nous appartient, elle est hypothéquée.

     

    Priscilla Baraque : Dans ce cas vous n’avez qu’à payer vous-même les mensualités.

     

    Sean Goldmann : Non ! Je vais tout reprendre depuis le début parce que vous semblez ne pas bien comprendre dans quelle situation vous vous êtes fourrés !

     

    Marcel Baraque : Dites plutôt que c’est vous qui nous y avez fourrés !

     

    Sean Goldmann : Vous n’aviez qu’à pas signer.

     

    Marcel Baraque : Vous êtes venu nous chercher.

     

    Sean Goldmann : Mais c’est n’importe quoi !

     

    Priscilla Baraque : Depuis combien de temps travaillez-vous pour la banque, monsieur ….. monsieur comment, déjà ?

     

    Sean Goldmann : Monsieur Sean Goldman, attaché de clientèle à la banque Sachs and Goldman depuis une semaine.

     

    Priscilla Baraque : Eh bien vous n’étiez donc pas là quand nous avons signé, vous ne savez rien de ce qui s’est passé !

     

    Sean Goldmann : Je travaillais pour la succursale de  Ralleigh, North Caroline(prendre l’accent américain), nous pratiquons partout de la même manière.

     

    Marcel Baraque : Alors vous savez bien que vous nous avez embarqués dans vos sales combines.

     

    Sean Goldmann : Dites donc, restez polis !

     

    (Un silence)

     

    Sean Goldmann  (pianotant sur le clavier de son ordinateur) : Bon ! Je contacte notre agent immobilier nous verrons ce que nous pouvons faire.

     

    Priscilla Baraque : Il va sûrement tout faire pour nous rendre notre argent.

     

    Sean Goldmann : Tout dépend de la valeur résiduelle de votre bien …. Mais je ne veux pas anticiper sur les conclusions de notre expert.

     

    Marcel Baraque : Alors après nous avoir vendu un crédit, vous nous avez foutu à la porte et maintenant vous voulez nous piquer la maison que vous refusez de nous aider à payer et c’est votre expert que vous avez envoyé … parce que nous l’avons bien vu roder autour de notre maison, votre expert …

     

    Sean Goldmann : Ecoutez monsieur Baraque, si vous ne voulez pas qu’on vous aide, je vous envoie les huissiers et vous vous débrouillez avec eux !

     

    Priscilla Baraque : Envoyez les … on les tue !

     

    Marcel Baraque : Ma femme veut dire qu’on ne leur ouvrira pas la porte.

     

    Sean Goldmann : Ouaip ! Vaut mieux pas avancer des menaces !

     

    Priscilla Baraque : La menace, c’est vous et ça craint !

     

    Jack Sachs (fait son entrée – très jovial, il tend la main aux époux Baraque) : Bonjour, bonjour,  non, non ne vous levez pas …  je suis Jack Sachs, conseiller immobilier de la banque Sachs et Goldman, comment allez-vous ?

     

    Priscilla Baraque : Merci, très mal !

     

    Marcel Baraque : On ne peut plus mal !

     

    Jack Sachs : Allons, allons, tout peut s’arranger dans la vie, il faut la prendre du bon côté !

     

    Marcel Baraque : Plus facile à dire qu’à faire !

     

    Sean Goldmann : Jack, vous connaissez, je crois, les époux Baraque ? Vous êtes allé voir leur maison pour en faire une évaluation, c’est bien ça ?

     

    Jack Sachs : Mais oui, bien sûr, très jolie maison, très bien située, un bel investissement ….

     

    Sean Goldmann : Les époux Baraque ne paie plus les traites de leur emprunt et nous nous voyons dans l’obligation de saisir la maison pour la revendre et nous payer de notre prêt.

     

    Jack Sachs : Ah ! Oui, non, je confonds, c’est Baraque votre nom ? Oui, ah ! je pensais à la maison des Barbaque, vous voyez, c’est presque pareil …  mais la maison, non, c’est pas pareil du tout, la votre est très mal située, complètement invendable, surtout que le terrain est humide et le voisinage, Oh ! la la ! le voisinage, pas fréquentable le voisinage  ….  Personne ne voudra d’une maison comme ça !

     

    Priscilla Baraque : Mais vous vous moquez de nous,  c’est pas possible, notre maison est toute neuve, dans un ensemble résidentiel avec commerces, hôpital, salle de sport, piscine et   …..

     

    Jack Sachs : Je suis désolé chère petite madame, mais les propriétaires de votre ensemble résidentiel sont en train de vider les lieux, la plupart ne peuvent plus payer leurs mensualités leurs maisons sont vendues au plus offrant et les nouveaux propriétaires sont très     comment dire …. très …

     

     Marcel Baraque : Cherchez pas, on a compris, vous êtes en train de vous payer notre tête, mais nous demanderons une contre expertise …..

     

    Sean Goldmann : Et vous le paierez comment l’expert ?

     

    (Un silence)

     

    Jack Sachs : En tout cas, j’ai fait une évaluation de votre bien et je pense que nous pouvons le mettre en vente à 150.000 $

     

    Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs) : Quoi ! Mais nous avons emprunté 250.000 $

     

    Jack Sachs : Je vous ai donné les raisons de mon évaluation, voulez-vous que je vous les rappelle …

     

     Marcel Baraque : Si nous vendons notre maison pour seulement 150.000$, qui paiera les autres 100.000 ?

     

    Sean Goldmann : Il est évident que puisque vous aviez emprunté 250.000$ si nous reprenons votre maison pour 150.000$ vous devrez continuer de nous rembourser les 100.000$ de différence, nous vous faisons cadeau des frais d’expertise, mais il y aura des frais de dossier et de levée d’hypothèque et …..

     

    Marcel Baraque (hurle très en colère) : C’est du vol, de l’escroquerie,  de la filouterie, nous allons porter plainte, vous ne vous en tirerez pas comme ça !!!

     

    Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs elle se lève menaçante …) : Je vais vous  tuer !

     

     Marcel Baraque : Et moi je vais la laisser faire …  je vais même l’aider ….  (il se lève et se lance dans la bagarre avec sa femme …)

     

    (s’en suit une grande confusion … tout le monde se débat …se tape dessus et crie)

     

    Sean Goldmann (crie) : Sécurité … sécurité … sécurité ….

     

     

     

    (Tout le monde s’arrête et ils partent sauf Priscilla qui reste devant le public)

     

     

     

     

     

     

     

    Priscilla Baraque : Toute cette farce est une pure fiction et n’est absolument pas inspirée de faits réels ayant existés, nous savons bien, vous et moi, que ce genre de situation n’est jamais arrivée et n’arrivera jamais. C’est pourquoi il vaut mieux en rire !

     

     

     

    Tout le monde rit

     

     

     

     

     

    FIN

     

     

     

  • Prochainement .... une pièce en 3 actes de 3 scènes .... comédie dramatique ...

     

    Apocalypse nucléaire


    comédie dramatique en 3 actes de 3 scènes chacun.

    6 personnages pour 3 comédiennes et 3 comédiens.
    Durée estimée : 1 heure 30.

    Malgré l'intensité dramatique que dégage cette pièce de théâtre aux effets spéciaux explosifs, l'humour est présent tout au long de l'intrigue dont la chute particulièrement originale laissera longtemps le spectateur sur l'expectative !    


    .

  • Pièce de théâtre (comédie de boulevard) : Un psy peut en cacher un autre

     

    Comédie de boulevard de deux actes de cinq tableaux chacun


     

    Une pièce qui répond bien au nom de comédie de boulevard. Je dirais même plus, comédie de boulevard du boulevard du boulevard… tant la caricature domine l'intrigue et les personnages.

     

    Une pièce dans les règles du vaudeville et de la comédie de boulevard, ça oui, il n’y a aucun doute là dessus l’exercice est réussi. Un scénario découpé de manière équilibrée ce qui sert le rythme, les intrigues et situations qui s’y succèdent avec il est vrai une belle énergie.

     

    Une chute qui fonctionne et qui surprend, tout cela est très bien, avec une maîtrise des rouages de la structure. Les dialogues font mouche et sont rythmés.

     

    Les personnages sont des caricatures bien faites, on se met aisément dans leur peau, à tous, et ça les rend humains.

     

     

    - 1 heure 30
    - 13 personnages

     

    Minimum : 1 actrice - 3 acteurs (1 acteur pouvant se grimer en actrice)

     

    Maximum : 6 actrices - 7 acteurs



     

     

  • Pièce de théâtre (comédie de boulevard) : Un raout chez les ploutocrates

     

    Un raout, c’est une soirée mondaine.

     

    Les ploutocrates sont des personnes fortunées qui influencent la vie politique par leur argent.

     

     

     

    Autant vous dire qu’il y a du beau linge à cette soirée mondaine.

     

    Des gens des lettres et des arts, du spectacle, des hommes politiques, des éditeurs, des producteurs de films , et même des demi-mondaines.

     

    Mais on s’apercevra vite que tout ce beau monde ne se fait pas de cadeaux.

     

    Bien entendu, le spectateur, lui, n’est pas là pour s’ennuyer, alors, croyez-moi, c’est une franche rigolade.

     

     

     

     

     

     

     

    Comédie de boulevard et de mœurs contemporaines en 3 actes de 3 scènes chacun

     

     

     

    Durée estimée : 2 heures (avec un entracte)

     

     

     

    40 personnages pour une trentaine d’acteurs.


    Edité sous forme de livre de poche 5

     

  • LARAB

     

    J’étais dans un bar

     

    J’ai demandé un p’tit noir

     

    Un grand noir m’a traité de « sale blanc »

     

    Je lui ai répondu « espèce de blanc bec »

     

    Il m’a aussitôt intenté un procès en appelant la LICRA

     

    Les flics sont arrivés sirène hurlante ….

     

    Ils étaient deux, deux blacks, il m’ont demandé : « tu as quelque chose contre les noirs ? »

     

    J’ai dit : « au contraire j’ai commandé un p’tit noir »

     

    Eux : « tu prétends que les noirs sont tous petits ! ? »

     

    Moi : « mais non …. Un p’tit noir c’est … »

     

    Ils ne m’ont pas laissé le temps de développer, ils m’ont fracassé le crâne et les roustons et m’ont passé les menottes ...

     

    Au poste, il n’y avait que des noirs, même le commissaire était noir … J’veux dire …. Il était vraiment noir, pas saoul ! !

     

    Il me demande : « Alors ? on veut faire le malin ? »

     

    Moi : « mais non, je voulais juste me taper un p’tit noir au comptoir ! »

     

    Lui : « Ah ! c’est comme ça, on se fout de moi, on veut jouer les pédophiles … anthropophages ? »

     

    Moi : « C’est de l’humour noir ? »

     

    Le commissaire : « noir c’est noir il n’y a plus d’espoir … !  vous, les petits blancs vous vous ressemblez tous mais on vous tient, on vous a mis sur liste noire !»

     

    On se serait cru dans un mauvais roman de série noire !

     

    Il a vu que je broyais du noir, il m’a dit « la prochaine fois tu y réfléchiras à deux fois avant de prétendre bouffer du noir ! »

     

    Il a éteint la lumière et je me suis retrouvé dans le noir.

     

    C’est à ce moment que je me suis dit que ça allait bien ces histoires de racisme anti blanc et j’ai décidé de créer l’association LARAB (Ligue Anti Racisme Anti Blanc) !