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Blog - Page 4

  • Savez-vous tweeter les tweets à la mode à la mode savez-vous tweeter les tweets à la mode de cheu nous ?

    Le gouvernement Boukistanais, préoccupé par la mode tweet m’a demandé de me pencher sur le phénomène tweet pour voir ce qu’il en retweet ?

     

    Voici un extrait de mes découvertes …….  Tweeteuses, n’est-il pas ?

     

     

     

    Un tweet vaut mieux que pas de tweet … tu  tweeteras !

     

    Je te tiens tu me tiens par la tweetechette le premier qui tweetera aura une tweetette !

     

    Tu ne tweeteras pas ton prochain tweet !

     

    C’éait un grand tweet plein de tweet on l’a tweeté dans son tweet !

     

    Les tontons tweeteurs : Hum ! il est bon ce tweet ! Y’aurait pas du tweet dedans ? …. Y’en a !

     

    Classique tweet : La main d’ma tweeteuse dans la culotte d’un tweeteur !

     

    Vénus Callytweet : touche pas mon tweet !  je ne suis ni tweet ni tweeteuse !

     

    Docteur tweetknock : n’auriez-vous pas tweeté ce tweet quand vous étiez petit ? Ne seriez-vous pas tombé sur ce tweet ?

     

    Victor Hugotweet : tweet quand même un tweet à ce tweeteur dit le père tweet !

     

    Si tous les tweeteurs du monde pouvaient s’passer de tweet ça tweeterait moins !

     

    En famille : Dis ! t’as pas vu passer mon tweet ?

     

    Professionnel du bâtitweet : C’est au pied du tweet qu’on reconnaît le tweeteur !

     

    Économique : quand le tweet va …..  tout va !

     

    CSG : l’augmentation des tweets tweetera de nouveaux tweets qui tweeteront le tweeteur :

     

    Médical : non premium nocere du tweet ça pourrait vous tweeter le tweet !

     

    Archéolotweet : on a retweeté un tweet vieux de plusieurs tweets qui n’avait pas tweeté tous ses tweets. Les tweeteurs en sont restés tout tweet !!!!!

     

    Alcholotweet : tweeter hic ? Vous voulez hic ! que je tweet hic ! dans ce tweeteur hic ? Mais je n’ai pas hic ! tweeté monsieur le tweeteur !

     

    Respect du tweet : Tweetallah est le plus grand tweeteur de tous les tweeteurs ! vous devez le tweeter au nom du tweet et pis c’est tweet !

     

  • La nostalgie est-elle mauvaise conseillère .... vendre à tout prix .... n'est pas ma devise !

    En 1990 fut construit et mis en oeuvre un sas à l'entrée (sur l'estuaire de la Seine) du port de Honfleur.
    Depuis, le port est toujours en eau (ne subit plus les marées et donc ne se vide plus.)
    Tous les dix ans on fait venir une drague (que nous appelons entre nous "la Marie sal.ope" ) pour curer le fond de l'avant port et du vieux bassin. A cette occasion on retrouve des objets divers et avariés jetés par les quidam qui veulent se débarrasser de ce qui les gênent. Des mobylettes .... et l'année dernière, un landau !
     
    La flotte des bateaux de pêche se renouvelle d'un ou deux bateaux tous les deux ans.  
    Aujourd'hui, tous les bateaux sont modernes.  
    Le bateau du tableau a été disloqué depuis belle lurette !
     
    Ce tableau représente l'avant port de Honfleur vidé de son eau (marée basse) avant 1990 et vous ne verrez plus ce genre de spectacle en venant à Honfleur. C'est un moyen format (F15)
     
    Le quai fait partie du quai de la quarantaine, c'est là que les navires restaient quarante jours quand on suspectait qu'ils ramenaient une maladie à bord.
     
    C'est vrai, je ne vends pas grand chose. Ne me confiez jamais rien à vendre, je n'ai pas la fibre !
    J'espère toujours que ça changera mais je ne suis pas assez lêche-cul pour ce genre d'activité. Il faut faire des salamalecs aux prospects, leur dire des mots doux, leur faire croire qu'on s'intéresse à eux alors que c'est juste leur fric qui vaut quelque chose chez eux !!!!!    :whistle:  
     
    L'autre jour, on m'a dit, au téléphone, qu'il fallait que je me rende aux festivals pour rencontrer des gens et vendre mes pièces de théâtre (si ça peut vous servir) ...  mais je n'irai pas, je ne suis pas un maquignon ni une p.ute (encore que certaines ont un coeur gros comme une pastèque ....  n'est-ce pas, Lolotte ! ?)
     
    Après tout ....  vendre, est-ce vraiment si important ?
     
    La dernière fois que j'ai exposé en galerie, j'ai vendu un tableau, toujours le même .... j'aurais pu en faire une  industrie, les chalands le réclamaient ...  ils voulaient tous leur petit tableau de Honfleur si charmant, ensoleillé et touristique .... et ...  si peu cher !!!  (format F6)
    Le cabestan et la b.ite d'amarrage sont un peu disproportionnés .....  encore faut-il le savoir ....  et puis ça change de la photo ! :)
     
    Ce qui est rare est cher !   :lol:
     
    Cliquez pour agrandir
     
     
    En y réfléchissant, j'en ai vendu un deuxième plusieurs fois aussi ......  le vieux bassin du côté du quai de la Lieutenance (appelée ainsi depuis 1640)
     
    http://fr.artscad.com/A-Imgs.nsf/0/72AA7B22464BD0C3C12577DD007A42D2/$FILE/Grande_port_honfleuro.Jpg

  • Ce texte n'a reçu aucun prix et n'a pas été apprécié ...... j'y peux rien, merde !

     

    Yfig

     

    Le 13 février 2012

     

    • USA : perdre son logement dans un pays où le président s’appelle Barack

     

    Les personnages :

     

    Sean Goldmann  :  Banquier – attaché de clientèle de la banque Sachs et Goldmann.

     

    Jack Sachs : C’est l’agent immobilier de la banque Sachs et Goldmann chargé de vendre la maison des Baraque ….

     

    Marcel Baraque : Client endetté qui vient demander des délais de paiement et se fait piquer sa baraque.

     

    Priscilla Baraque : Sa femme

     

     

     

     

     

    Sean Goldmann  (à la porte de son bureau, accueille ses clients) : Entrez, je vous en prie.

     

    (Marcel et Priscilla entrent et s’asseyent dans les chaises que leur montre Sean qui lui-même se rassoit  derrière son bureau.)

     

    Sean Goldmann  (Derrière son bureau) : Que me vaut le plaisir ?

     

    (Marcel et Priscilla ouvrent de grands yeux, ils se regardent, visiblement ils ne comprennent pas le langage des banquiers.)

     

    Sean Goldmann  (Derrière son bureau) : Pouvez-vous me dire ce qui vous amène ?

     

    Marcel Baraque : On voudrait faire un emprunt.

     

    Sean Goldmann : Un emprunt pour quoi faire ? Consommation courante ? Achat de véhicule ? De bien immobilier ? Investissement spéculatif ?

     

    (Marcel et Priscilla restent cois et interrogatifs, ils échangent des regards interrogatifs, puis Marcel se lance)

     

    Marcel Baraque : Ce serait pour un emprunt pour payer une dette.

     

    Sean Goldmann : Une dette ?  Quelle sorte cette dette ?

     

    Marcel Baraque : Ce serait pour payer la maison.

     

    Sean Goldmann : Pour acheter une maison ?

     

    Marcel Baraque : Non, non, c’est pour rembourser un crédit qu’on n’a pas pu payer.

     

    Sean Goldmann : Mais qui est votre banquier ?

     

    Marcel Baraque : Ben …. C’est vous monsieur Goldmann.

     

    Sean Goldmann : Vous avez un compte chez nous?

     

    Marcel Baraque : Ben …. Oui !

     

    Sean Goldmann (semble soudain beaucoup moins aimable) : Votre nom, je vous prie ?

     

    Marcel Baraque : Baraque.

     

    Sean Goldmann : Comme notre président ?

     

    Marcel Baraque : Non, pas tout à fait, je descends d’une vieille famille française et mon nom ne s’écrit pas comme le prénom de notre président !

     

    Sean Goldmann (tapote sur le clavier de son ordinateur)  : Je ne trouve pas, vous pouvez épeler ?

     

    Marcel Baraque : B A R A Q U E

     

    Sean Goldmann : Votre prénom est Marceule (il prononce à l’américaine)

     

    Marcel Baraque : Ca se prononce ‘Marcel’

     

    Sean Goldmann : Vous êtes né ?

     

    Marcel Baraque : Ici, à Obama dans l’Oklahoma.

     

    Sean Goldmann : Et vous madame, votre prénom et lieu de naissance ?

     

    Priscilla Baraque : Priscilla, née ici à Obama dans l’Oklahoma.

     

    Sean Goldmann : Eh bien vous avez bien fait de venir, vous allez m’éviter de vous envoyer un courrier de 4$, à vos frais, pour vous convoquer. Vous n’avez pas payé vos trois dernières traites pour le remboursement du prêt de votre maison. Nous avons entamé une procédure de poursuites.

     

    Priscilla Baraque : Ben …  nous sommes là pour cette raison, pour demander votre aide.

     

    Sean Goldmann : Selon votre dossier, vous avez acheté votre maison il y a six mois et ça fait trois mois que vous ne payez déjà plus ! Vous n’avez pas honte ?

     

    Marcel Baraque : J’ai perdu mon boulot le jour où nous avons emménagé. J’étais convoyeur de fonds pour votre banque mais vous m’avez viré le jour où nous avons signé le prêt.

     

    Sean Goldmann : Moi je ne suis que chargé de clientèle, je n’y suis pour rien.

     

    Priscilla Baraque : Ben ….  Si …  vous pouvez nous faire un prêt pour qu’on vous rembourse notre retard.

     

    Sean Goldmann : Mai si je vous faisais un prêt, avec quoi le rembourseriez-vous ?

     

    Marcel Baraque : Je vais retrouver du boulot, on est en Amérique, quand même, tous les rêves sont possibles !

     

    Sean Goldmann : Oui à condition d’avoir de l’argent !

     

    (Un silence)

     

    Sean Goldmann : Bon, vous en avez de l’argent, parce que sinon on va vous prendre votre maison pour nous rembourser nous-mêmes.

     

    Marcel Baraque : Vous ne pouvez pas faire ça !

     

    Sean Goldmann : Ah bon ! Et pourquoi on ne pourrait pas faire  ça ?

     

    Marcel Baraque : Parce que dans ce cas là vous allez perdre de l’argent, puisqu’on ne vous paiera pas !

     

    Sean Goldmann : On vendra votre maison et on gardera l’argent !

     

    Priscilla Baraque : Si vous faites ça, je vous tue !

     

    Marcel Baraque : Euh ! Ma femme veut dire qu’on vous fera un procès.

     

    Sean Goldmann : Faudrait que vous ayez de l’argent pour payer l’avocat, ces gens là ne travaillent par pour rien !

     

    Priscilla Baraque : On empruntera, vous n’êtes pas la seule banque des Etats Unis !

     

    Sean Goldmann : Avec votre taux d’endettement, personne ne voudra vous faire crédit.

     

    Priscilla Baraque : On vendra la maison.

     

    Sean Goldmann : Elle nous appartient, elle est hypothéquée.

     

    Priscilla Baraque : Dans ce cas vous n’avez qu’à payer vous-même les mensualités.

     

    Sean Goldmann : Non ! Je vais tout reprendre depuis le début parce que vous semblez ne pas bien comprendre dans quelle situation vous vous êtes fourrés !

     

    Marcel Baraque : Dites plutôt que c’est vous qui nous y avez fourrés !

     

    Sean Goldmann : Vous n’aviez qu’à pas signer.

     

    Marcel Baraque : Vous êtes venu nous chercher.

     

    Sean Goldmann : Mais c’est n’importe quoi !

     

    Priscilla Baraque : Depuis combien de temps travaillez-vous pour la banque, monsieur ….. monsieur comment, déjà ?

     

    Sean Goldmann : Monsieur Sean Goldman, attaché de clientèle à la banque Sachs and Goldman depuis une semaine.

     

    Priscilla Baraque : Eh bien vous n’étiez donc pas là quand nous avons signé, vous ne savez rien de ce qui s’est passé !

     

    Sean Goldmann : Je travaillais pour la succursale de  Ralleigh, North Caroline(prendre l’accent américain), nous pratiquons partout de la même manière.

     

    Marcel Baraque : Alors vous savez bien que vous nous avez embarqués dans vos sales combines.

     

    Sean Goldmann : Dites donc, restez polis !

     

    (Un silence)

     

    Sean Goldmann  (pianotant sur le clavier de son ordinateur) : Bon ! Je contacte notre agent immobilier nous verrons ce que nous pouvons faire.

     

    Priscilla Baraque : Il va sûrement tout faire pour nous rendre notre argent.

     

    Sean Goldmann : Tout dépend de la valeur résiduelle de votre bien …. Mais je ne veux pas anticiper sur les conclusions de notre expert.

     

    Marcel Baraque : Alors après nous avoir vendu un crédit, vous nous avez foutu à la porte et maintenant vous voulez nous piquer la maison que vous refusez de nous aider à payer et c’est votre expert que vous avez envoyé … parce que nous l’avons bien vu roder autour de notre maison, votre expert …

     

    Sean Goldmann : Ecoutez monsieur Baraque, si vous ne voulez pas qu’on vous aide, je vous envoie les huissiers et vous vous débrouillez avec eux !

     

    Priscilla Baraque : Envoyez les … on les tue !

     

    Marcel Baraque : Ma femme veut dire qu’on ne leur ouvrira pas la porte.

     

    Sean Goldmann : Ouaip ! Vaut mieux pas avancer des menaces !

     

    Priscilla Baraque : La menace, c’est vous et ça craint !

     

    Jack Sachs (fait son entrée – très jovial, il tend la main aux époux Baraque) : Bonjour, bonjour,  non, non ne vous levez pas …  je suis Jack Sachs, conseiller immobilier de la banque Sachs et Goldman, comment allez-vous ?

     

    Priscilla Baraque : Merci, très mal !

     

    Marcel Baraque : On ne peut plus mal !

     

    Jack Sachs : Allons, allons, tout peut s’arranger dans la vie, il faut la prendre du bon côté !

     

    Marcel Baraque : Plus facile à dire qu’à faire !

     

    Sean Goldmann : Jack, vous connaissez, je crois, les époux Baraque ? Vous êtes allé voir leur maison pour en faire une évaluation, c’est bien ça ?

     

    Jack Sachs : Mais oui, bien sûr, très jolie maison, très bien située, un bel investissement ….

     

    Sean Goldmann : Les époux Baraque ne paie plus les traites de leur emprunt et nous nous voyons dans l’obligation de saisir la maison pour la revendre et nous payer de notre prêt.

     

    Jack Sachs : Ah ! Oui, non, je confonds, c’est Baraque votre nom ? Oui, ah ! je pensais à la maison des Barbaque, vous voyez, c’est presque pareil …  mais la maison, non, c’est pas pareil du tout, la votre est très mal située, complètement invendable, surtout que le terrain est humide et le voisinage, Oh ! la la ! le voisinage, pas fréquentable le voisinage  ….  Personne ne voudra d’une maison comme ça !

     

    Priscilla Baraque : Mais vous vous moquez de nous,  c’est pas possible, notre maison est toute neuve, dans un ensemble résidentiel avec commerces, hôpital, salle de sport, piscine et   …..

     

    Jack Sachs : Je suis désolé chère petite madame, mais les propriétaires de votre ensemble résidentiel sont en train de vider les lieux, la plupart ne peuvent plus payer leurs mensualités leurs maisons sont vendues au plus offrant et les nouveaux propriétaires sont très     comment dire …. très …

     

     Marcel Baraque : Cherchez pas, on a compris, vous êtes en train de vous payer notre tête, mais nous demanderons une contre expertise …..

     

    Sean Goldmann : Et vous le paierez comment l’expert ?

     

    (Un silence)

     

    Jack Sachs : En tout cas, j’ai fait une évaluation de votre bien et je pense que nous pouvons le mettre en vente à 150.000 $

     

    Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs) : Quoi ! Mais nous avons emprunté 250.000 $

     

    Jack Sachs : Je vous ai donné les raisons de mon évaluation, voulez-vous que je vous les rappelle …

     

     Marcel Baraque : Si nous vendons notre maison pour seulement 150.000$, qui paiera les autres 100.000 ?

     

    Sean Goldmann : Il est évident que puisque vous aviez emprunté 250.000$ si nous reprenons votre maison pour 150.000$ vous devrez continuer de nous rembourser les 100.000$ de différence, nous vous faisons cadeau des frais d’expertise, mais il y aura des frais de dossier et de levée d’hypothèque et …..

     

    Marcel Baraque (hurle très en colère) : C’est du vol, de l’escroquerie,  de la filouterie, nous allons porter plainte, vous ne vous en tirerez pas comme ça !!!

     

    Priscilla Baraque (très animée, au bord de la crise de nerfs elle se lève menaçante …) : Je vais vous  tuer !

     

     Marcel Baraque : Et moi je vais la laisser faire …  je vais même l’aider ….  (il se lève et se lance dans la bagarre avec sa femme …)

     

    (s’en suit une grande confusion … tout le monde se débat …se tape dessus et crie)

     

    Sean Goldmann (crie) : Sécurité … sécurité … sécurité ….

     

     

     

    (Tout le monde s’arrête et ils partent sauf Priscilla qui reste devant le public)

     

     

     

     

     

     

     

    Priscilla Baraque : Toute cette farce est une pure fiction et n’est absolument pas inspirée de faits réels ayant existés, nous savons bien, vous et moi, que ce genre de situation n’est jamais arrivée et n’arrivera jamais. C’est pourquoi il vaut mieux en rire !

     

     

     

    Tout le monde rit

     

     

     

     

     

    FIN

     

     

     

  • Prochainement .... une pièce en 3 actes de 3 scènes .... comédie dramatique ...

     

    Apocalypse nucléaire


    comédie dramatique en 3 actes de 3 scènes chacun.

    6 personnages pour 3 comédiennes et 3 comédiens.
    Durée estimée : 1 heure 30.

    Malgré l'intensité dramatique que dégage cette pièce de théâtre aux effets spéciaux explosifs, l'humour est présent tout au long de l'intrigue dont la chute particulièrement originale laissera longtemps le spectateur sur l'expectative !    


    .

  • Comment faire la différence ?

    Ce soir, à la radio, une émission spéciale Johnny Cash ....

     

    Si on en croit le commentateur, il aurait dit, à la fin de sa vie ....

    "Je ne m'excuse plus, je n'ai pas à m'excusez car sans l'alcool et sans les drogues, jamais je ne serais devenu ce que je suis et qui se tient devant vous aujourd'hui !"

     

    Je sais ce qu'il me reste à faire !!!!!    AH AH AH !!!!!

  • Yfig, doléances démocratiques et républicaines .....


    Piston, vous avez dit piston !

    Bonjour mesdames, mesdemoiselles, messieurs.
    Qu’on le reconnaisse ou non, il faut bien en convenir, notre société française est organisée principalement autour du piston (des recommandations).
    Certes, ce système de promotion n’est pas nouveau, les textes qui évoquent ce mode de cooptation sont pléthores de toutes les époques et dans toutes les strates de notre société.


    Certains pistons sont anodins d’autres sont terrifiants.


    Lorsqu’un emploi de fonctionnaire est occupé par un parent ou un ami, voir un affidé d’une organisation syndicale, on peut n’y voir qu’une entorse au principe d’égalité des citoyens et les critiques s’en émeuvent parfois.
    Mais lorsqu’un PDG d’une grande entreprise publique est nommé pour ses accointances avec le président ou  le premier ministre, la pratique ne semble guère froisser les bonnes consciences.
    Sarkozy a même poussé le bouchon jusqu’à officialiser la nomination du président de France Télévision par son bon gré.
    Partout, à tous les échelons, à tous les postes, dans toutes les organisations qu’elles soient publiques ou privées les exemples de postes occupés par des pistonnés font florès !


    Cette misérable habitude pourrait rester sans conséquences  ….. seulement voilà ….. nous connaissons tous des pistonnés si incompétents que leur impéritie engendre de terribles conséquences.
    Et en contrepartie, on retrouve un nombre incalculable de jeunes diplômés de haut niveau (5,6 ans et plus après le bac ...) qui ne trouvent pas d’emploi.


    Cette pratique est une gangrène pour notre Nation.


    Un cadre supérieur sur deux est un incompétent notoire qui prend des décisions stupides et contraires aux intérêts de la société.

    Et comme, malheureusement ce système se nourrit de lui-même, il semble impossible d’en voir la fin. Bien au contraire, avec la crise, il se développe très dangereusement. Chacun souhaitant protéger qui un parent, qui un proche ou un ami.


    Bien entendu, le piston est hyperactif au plus haut de la pyramide sociétale et on ne compte plus le nombre de ministres qui ont obtenu leur maroquin par remerciements pour services rendus ou à rendre. Je ne donnerai pas de noms, mais des ministres de la défense, de l’économie, de la justice, de la santé …. Etc ….qui ont montré et démontré leur infinie incapacité à tenir la fonction, sont dans tous les esprits.


    Qu’est-ce que le piston ?
    C’est, tout simplement le rejet des compétences au profit de l’empathie familiale et du népotisme.
    C’est par cette sordide pratique que nous retrouvons partout des personnes qui n’ont rien à faire là !


    Des actrices et acteurs, des chanteuses et chanteurs, des écrivains, des cinéastes, des réalisatrices et réalisateurs, des animatrices animateurs, des chefs d’entreprises, des dirigeants de syndicats, des maires, des conseillers, des présidents de conseil régionaux, des députés, des sénateurs …..  etc …..


    Les artifices de la fausse démocratie permettent à ce système de se maintenir fermement en place par la délégation de pouvoirs déférée via les élections.


    Mais malheureusement, toutes ces élections sont truquées, à commencer par celle du président de la République qui est prise en otage par la pratique du parrainage des 500 signatures.


    Les députés reçoivent des délégations de leurs partis, idem pour les sénateurs et tous les autres élus ….  Cette obstruction faite aux talents individuels sclérose notre société où grenouillent toujours les mêmes de leur enfance jusqu’à leur mort !


    Chacun devrait pouvoir donner le meilleur de lui-même à la Nation. 

    En confisquant les places électives, les politiciens démontrent leur volonté d’empêcher les forces vives de l’Etat de jouer leur rôle.
    Quiconque a jamais adhéré à un syndicat, un parti, voire une association a pu constater que ces organisations sont le pré carré de 2 ou 3 potentats qui règnent en maîtres et écartent brutalement tous ceux qui se mettent en travers de leurs ambitions !
    Pour asseoir leur pouvoir despotique, ils s’entourent d’une armée de permanents, salariés zélés et précaires qui doivent tout aux maîtres et à qui il ne viendrait en aucune façon l’idée de regimber !


    Il faut limiter DRASTIQUEMENT la durée des mandats à tous les niveaux et  répartir plus sainement les subventions qui permettent le financement des candidats.


    L’argent étant, à ce qu’on dit, le nerf de la guerre !


    Il est inadmissible que les petits candidats (ceux qui ne participent pas d’une grosse structure) doivent payer de leur poche leur propre campagne !
    On prétend vouloir la démocratie mais on empêche monsieur madame tout le monde de se présenter ! La démocratie ne rime-t-elle pas avec diversité ?
    Allons, les candidats exotiques, qui se présentaient pour la défense des chaussettes sales ou du petit salé aux lentilles ridiculisaient-ils plus la politique que ceux qui aujourd’hui viennent nous vomir leurs promesses creuses et leurs insultes qui se voudraient être des bons mots ! ?


    Quand Ségolène se trémoussait en représentation exhibitionniste au Zénith, était-elle plus crédible que Sarkozy fêtant sa victoire au Fouquet’s avec sa smala ou bronzant sur le pont du yacht de Bolloré ?


    Allons, les politiques n’ont guère besoin de petits candidats pour être ridicules …..   au contraire, même, ça peut les sauver !!!!

    Voilà, j’en ai fini avec mes doléances.


    Il ne suffit pas de préconiser le retour du pouvoir au peuple, il faut mettre les moyens qui le permettent.

    Or, quel autre moyen que la représentativité électorale ?



  • Happy new year

     

     

  • Vous avez besoin de croire, d’avoir foi …. Je vais vous en donner, moi, de la religion !

    Frères humains qui tant avez besoin de mystères et de mysticisme,

     D’histoires merveilleuses et religieuses, tant besoin de croire et d’espérer,

     Il est temps de jeter vos missels, vos bibles et vos torahs, vos corans et ses versets,

     L’entité suprême et omniprésente qui transcende le tout et fait partie du tout et de vous

     Est là, devant vos yeux et n’attend qu’un signe de vous pour la remercier de vous avoir donné la vie !

     

     

    Non, ce n’est pas un dieu dont je parle, mais de la déesse dont vous êtes issus et dont vous devez prendre soin comme de vous-même.

     

     Cette déesse a pour nom Gaïa ou Gé ou Terre.

     

     

     D’où venez-vous ?

     De la Terre.

     Où allez-vous ?

     Que ce soit en cendres ou en cadavre, vous retournerez à la Terre.

     

    Quant à vous qui n’avez nul besoin de déité pour vivre, vous ne pouvez nier que votre vie dépend entièrement de la Terre.

     

    C’est une évidence, la Terre vit et nous vivons sur Terre.

     Elle est toute puissante et pourtant subit nos souillures.

     

    Tant que vivra la Terre nous avons toutes chances de vivre ….

     Si la Terre meurt,

     Nous mourrons.

     

    Voici une déesse bien plus exigeante que tous ces dieux insignifiants qui ne sont que le fruit de l’imagination humaine et qui n’ont d’emprise sur l’homme que par la main des prêtres, imams et autres rabbins qui prétendent détenir la vérité quand ils sont incapables de décrire leur soi-disant dieu.

     

     La Terre, je peux vous la décrire.

     La Terre est belle.

     La Terre est immense et multiforme, elle est constituée de terres et de mers, de plaines et de montagnes, de plages et de fonds marins, de forêts et de déserts.

     Elle est rouge, bleue, verte, blanche, noire, jaune et de tant d’autres tons et nuances ….

     Elle est  aride ici et trempée là.

     Froide, chaude, calme, agitée.

     

    Elle est vivante, ses eaux ne cessent d’aller et venir et ses entrailles bouillonnent aux rythmes de son cœur de magma qui pulse son sang de lave.

     

    La Terre n’est pas un dieu abstrait qui dit un jour une chose et le lendemain son contraire par les voix discordantes de ses prélats.

     

    La Terre ne préconise pas la haine ni le meurtre ni le vol ou le viol.

     

    Elle a patiemment donné vie à une multitude d’êtres.

     

    La Terre nous donne tout ce qu’elle recèle pour que la vie se perpétue et se développe, elle est généreuse et ne demande en échange que peu de soins et d’attentions.

     

    Seulement voilà !

     L’homme refuse de voir cette simple vérité. L’homme refuse sa véritable culpabilité, sa lâcheté, sa duplicité.

     Plutôt que d’apporter tous ses soins à la Terre et lui donner ce qu’elle attend, il se prosterne devant des idoles ou d’autres hommes qui le soumettent et l’humilient dans des postures indignes et des pénitences stériles.

     

    Au lieu de prendre soin de sa vie, l’homme chie sur sa Terre et la pollue sans le moindre complexe, empoisonnant son air, ses eaux et ses terres pour produire des biens dont il n’a nul besoin.

     

    Quand l’air sera devenu irrespirable, saturé de saloperies radioactives et de déchets de dioxine, qu’adviendra-t-il de l’humain ?

     

    Il disparaîtra, de son propre fait, de sa propre cupidité, de sa propre imbécillité.

     

    Alors, vous tous qui avez tant besoin de prières, de temples, de synagogues, d’églises, de chapelles, de mosquées, de mandaroms …. Construisez plutôt de simples maisons de la Terre et réunissez-vous pour décider de ce que vous allez entreprendre pour réparer les torts que vous avez causés.

     

    Vous attendez de vos gouvernements qu’ils se décident enfin à agir contre la pollution galopante …. Indignez-vous plutôt que rien ne soit fait et que les sommets sensés prendre des mesures ne soient que pantalonnades et pitreries.

     

    Prenez votre destin et celui de vos descendants en main, réagissez s’il en est encore temps et par votre masse, obligez les pollueurs à cesser leur œuvre de destruction.

     La Terre est notre déesse et notre vie, notre bien commun, il n’y a pas de raisons qu’on la laisse se faire assassiner par quelques industriels avares et égocentriques.

     

    Changez tout, prenez d’assaut les cathédrales et faites en des maisons de la Terre, que vos prières ne soient plus des vœux pieux mais des actes, des actes de sauvegarde de l’humanité et de protection de tous les êtres qui peuplent la Terre.

     

    Vous avez besoin de la Terre, elle peut se passer de vous.

     Si vous continuez de la maltraiter, craignez qu’elle ne vous noie sous des déluges et des tsunamis ou qu’elle ne vous brûle de son sang de lave.

     

    Respecter la Terre, c’est se respecter soi-même.

     

  • Tous les seins .... tous les sains ..... tous les saints ....... la toussaint

     

    Je connais un petit cimetière, je ne vous dis que ça !

     

     

     

    Le soir de la toussaint, les autochtones viennent à pied par les routes et les chemins en groupes de trois quatre ou cinq personnes, le soir après la vesprée mais quand à l'horizon grille encore l'ampoule astrale en diffusant une douce luminosité dans les tons orangés.

     

     

     

    Ils portent tous une grosse bougie dans un sac papier et cette procession franchit la petite grille de dentelle forgée et si rouillée qu’on ne peut plus la fermer puis se rassemble doucement, à pas feutrés devant la petite chapelle romantique à la croix dentelée comme une feuille croquée par des chenilles.

     

    Les femmes, un châle noir sur les épaules ou sur leurs cheveux, parlent à voix basses, les hommes gardent les yeux baissés, mais quelques cris de bambins déchirent inopportunément le silence gras.

     

     

     

    Toutes ces bougies forment une nouvelle lumière, diffuse, qui empêche la nuit de tomber définitivement. Elles éclaircissent les contours tremblants des visiteurs silencieux comme dans un tableau de Rubens.

     

     

     

    Quand le dernier villageois a rejoint l’assemblée, ils prient à l’unisson et les marmonnements semblables à des gémissements montent dans le ciel pour atteindre les cieux. Le bourdonnement s’amplifie jusqu’à devenir grondant.

     

     

     

    Les morts commencent à frissonner, le bruit monocorde des stèles qui tremblotent accompagne les psaumes des voix monotones.

     

    On se sent enveloppé, happé, transporté par ce chant vibrant et qui prend lentement une force sans cesse grandissante pour atteindre à la fin l’acmé perçant  qui fore le ciel pour atteindre les étoiles et les morts qui y reposent.

     

     

     

    Tout s’arrête. C’est la mort qui reprend possession du cimetière, mais les défunts ont ouï la prière des vivants et peuvent reprendre sereinement leur doux sommeil éternel. Ils savent qu’on ne les oublie pas.

     

     

     

    Les petites bougies se séparent et pénètrent en étoiles le cimetière s’éparpillant entre les tombes, chacun, à présent va veiller son parent en toute intimité.

     

     

     

     

     

    Fort de France (Martinique)

     

    Les trois îlets

     

    Toussaint 1977

     

  • Vous aimez faire des dictées ..... proposez donc celle-ci à vos proches !

     

     

    samedi 29 octobre 2011

     

     

     

    Il y a, dans la vie des guides touristiques, des journées qui comptent double, ou triple, ou puissance ‘n’ !

     

    L’autre jour, les clefs des greniers à sel étaient introuvables ……. Bon ….

     

    Aujourd’hui, j’avais rendez-vous à 15h30 pour une visite en français. Je dois guider une trentaine de personnes.

     

    Je passe un coup de fil vers 14h45 pour confirmer … Clémence confirme.

     

    15h15 j’arrive à l’Office de Tourisme pour m’équiper du micro qui permet d’économiser la voix.

     

    15h30 …. Personne.

     

    15h45 …. Personne

     

    16h …… personne

     

    16h15 … Clémence cherche un numéro de téléphone pour essayer de déterminer la cause et l’ampleur du retard …. Mais personne ne répond.

     

     16h30 ….  Je sors devant l’Office avant de me déséquiper et déguerpir ….  Quelques personnes sont là je leur demande si elles attendent un guide … Oui.

    Visiblement, ces touristes ne dînent pas à la table du roi (ni même à celle du président). Ce sont, ça se voit quand on a un peu l’œil, des gens défavorisés …. Non par le sort ou l’intellect, mais plutôt par leur statut social.

     

    Bon, mon groupe est enfin arrivé. Faudrait trouver le responsable afin qu’on se mette d’accord …. 

     

    Un monsieur qui me fait penser à Djamel Debouze (mais en moins sérieux) me conduit au responsable en question qui me semble fort goguenard.

     

    « Vous n’êtes pas en avance » me permets-je de lui faire remarquer.

     

    « Ouais, ben j’en ai marre de m’excuser depuis ce matin … on est en retard et c’est tout ! »

     

    Ouf, charmant le prince (il ressemble à un vieil émir que j’ai connu du temps ou je trainais mes guêtres du côté de Riyad en Arabie Saoudite - le keffieh en moins !).

     

    « Tenez ! » et il me tend un dossier tout en braquant son téléphone sur ma pomme. Pendant que je prends connaissance du document qui n’est qu’un plan de route, il me prend en photo.

     « C’est à vous que je paie ? »

     « Non, veuillez vous adresser à cette jeune femme… »

     

     

    Je sors, j’ai besoin d’air.

     

     

    J’attends encore un bon quart d’heure avant que mon prince ne sorte et entame une discussion à laquelle je ne suis pas convié ….

     

    Au bout d’un certain temps, je finis par intervenir, au risque de paraître impoli je demande si nous pouvons commencer la visite ?

     « Ben mon vieux, on vous attend ! »

     J’encaisse ….  Je les emmène de l’autre côté de la rue et commence la visite …..

     

    Pendant que je parle, l’émir, près de moi, s’entretient à haute voix avec quelques individus de sa clique …..

     

    J’ai l’habitude de ce genre de situation. Ca se gère en continuant l’exposé jusqu’à ce que les compères mêmes du chieur finissent par lui intimer l’ordre de fermer sa grande gueule car on n’entend pas ce que dit le guide qui est plus intéressant que les histoires d’alcolos ….

     

    Mais là …… rien, que pouic, que dalle …. Le mec continue à aboyer pour couvrir le son de mon micro que j’ai encore haussé ….

     Je m’interromps.

     Le gugusse (j’ai pas dit négus, vous remarquerez !) continue de pérorer comme une perruche en rut !

     Donc, je lui balance (à fond le micro) : « dites, si je vous gêne, faites-le moi savoir »

     Et le mec, du tac au tac me rétorque : « Moi, j’ai pas de micro, alors je suis bien obligé de parler fort pour me faire entendre. »

     

      Dites …. Vous qui avez quelque expérience de guide ….. vous auriez fait quoi à ma place ?

     

    Je ne peux me résoudre à planter le petit groupe d’une douzaine de personnes qui sont restées pour suivre la visite. Ca me ferait trop chier de les pénaliser à cause de ce taré ….  Je me dis que je finirai bien par lui faire comprendre ……

     

    Je me déplace …

     

    Le petit groupe me suit comme mon ombre pendant que le pédezouille des banlieues reste en retrait …. Et c’est tant mieux.

     

    Ils me posent des questions sur les essentages, sur l’ardoise et son utilisation, sur le châtaigner ….  J’avais raison, ces gens là sont curieux et à l’écoute.

     Une dame me demande si on peut être certain de l’origine de cette maison ….

    Je lui explique avec presque de la jubilation qu’il n’est pas vraiment judicieux de parler d’origine mais qu’on peut se poser la question de la date (en siècle) de construction et des transformations successives de l’immeuble et de ce qu’il reste de ses origines ….. elle est ravie et me dit : «  Oui, c’est exactement ce que je voulais dire …. »

     

    Je demande à mes visiteurs de m’attendre une minute le temps que j'aille chercher les clefs des greniers ….  Mais il n'y a pas de clefs, personnene sait où elles sont.

    Je tente d'ouvrir la porte .... elle s'ouvre.

    J’entre dans les greniers et m’enquiert auprès des trois honfleurais en train d’installer leur tables d’exposition si ça les dérange que je fasse mon boulot ?

    Ils me répondent que nenni, que je suis le bienvenu …..  les tables sont vides et ces  tables vides encombrent les greniers.

     

    Je fais rentrer mon petit monde dans les greniers ….. merde ! le chibani entre aussi (un peu comme Félicie dans la chanson de Fernandel !).

     

    Nous nous faisons tout petits dans un coin et je commence l’histoire des greniers, de la gabelle …. A peine ai-je commencé qu’Yves (un agent d’entretien des greniers) vient vers moi en répétant

     « ça va pas l’faire, faut que tu sortes, ça va pas le faire, faut que tu sortes ….. »

     « Salut Yves, t’as un problème ? »

     «  tu peux pas rester là, j’ai bien prévenu l’Office, pas de visite aujourd’hui ni le week-end, pas de visites !!!! »

     Ah ! putain ! ça me gonfle grave !

    Quelqu'un va-t-il se décider enfin à expliquer aux comiques que les greniers ne sont pas leur propriété privée .....  ou bien se décider une bonne fois pour toute à arrêter les visites de Honfleur si on ne peut rien faire visiter ?

    L'Office de Tourisme est sous l'égide de la commune mais la commune semble faire en sorte que sa main droite refuse à sa main gauche de coopérer.

    Les visites sont faites pour faire valoir la ville, pas pour emmerder les badauds !

     « Désolé, Yves, je vais faire vite, maintenant que nous sommes tous là …. »

     

     

     

    Quelques personnes sortent par le couloir qui communique avec le petit grenier à sel et se plantent là avec l’air de dire :

     « Mais c’est qui ces intrus qui viennent polluer nos greniers ??? »

     Ca me gonfle, putain que ça me gonfle !!!!!!

     

     Malgré tout ….. faut pas oublier que j’ai fait l’Afrique …… je maîtrise mon irritation (j’ai toujours aimé les euphémismes) et je reprends la visite …..

     

     

    « Ces greniers ont été construits en 1670 1672 par la ferme de la gabelle avec l’autorisation de Colbert. Colbert était le ministre de l’économie de Louis XIV …. »

     Le vieux bouc m’interrompt en se campant devant moi, devant les autres  ….

     « Ben oui, tout le monde sait ça que Colbert était le ministre de Louis XIV on n’est pas des imbéciles, on sait ça …. »

     Je choisis l’option : « ignorer » et je continue mon speech ….

     

     

    Je parle et je pense ….. le type est en train de me filmer. Il a mis son téléphone à quelques centimètres de mon visage et il filme ………

     

    Ok me dis-je, il va me prendre pendant quelques secondes ….  Mais non, il filme …..

     J’arrête de causer dans la caméra pas invisible et lui dis :

     « je ne voudrais pas être obligé de vous demander des droits d’auteur, pourriez-vous, SVP cesser de me filmer, ça me déconcentre ! »

     Lui : «  Les droits d’auteur ! ?  c’est pour moi les droits d’auteur, vous, vous pouvez tout juste prétendre au droit d’image … et encore …. »

     

     Là, il me GONFLE    !!!!   mais pour de vrai, pour de gros, pour toujours !

     « Ecoutez, vous me filmez sans me demander mon avis, vous enregistrez ma conférence, vous abusez de mon droit à l’image et de mes droits d’auteur car c’est moi qui ai écrit cette conférence (elle a bien un petit peu évoluée depuis la toute première – pardon pour mon manque d’humilité …) alors je vous demande de fermer votre téléphone et de suivre la visite si vous ne voulez pas que j’y mette fin prématurément. »

     

    « Ok, j’arrête de vous filmer …. Voilà ! »

     Et il continue de filmer ….  Je me suis avancé, lui ai tourné le dos ….

     Il m’a tancé :

     « Vous vous prenez pour qui, vous croyez détenir l’autorité absolue ? »

     

     

    C’en était trop ….. J’allais mettre fin à cette pantomime …

     

    C’est à ce moment que j’ai croisé le regard  d’un enfant qui suivait la visite avec sa maman …. Puis le  regard de la maman …. Pourquoi ne réagissaient-ils pas ?

     Pourquoi, depuis le début de cette putain de visite, les autres ne se rebellaient-ils pas contre le bachibouzouk abruti ????

     De quelle influence les étouffait-il ?

     

    A bout … j’ai repris la visite …. Pour la dame et ses enfants …….

     

     

    Quelques secondes …… une minute tout au plus … j’allais expliquer le ‘minot’ ….. le gros con a fait un bruit de bâillement … énorme .....  dans mon dos !

     

     J’ai craqué !

     

    Tant pis pour les gosses, pour les autres, pour moi ……  quand c’est trop, c’est trop …..

     

    J’ai souhaité à tout le monde une bonne fin de journée et je les ai plantés là !

     

     

     

    Je me suis rendu à l’Office pour restituer mon micro …   Clémence m’a dit …..

     

    « Il était bizarre ! Je lui ai demandé pourquoi il ne nous a pas prévenu de son retard il m’a répondu que les piles de son portable étaient déchargées et juste après, il l’a sorti pour me prendre en photo !

    Je lui ai demandé si le portable était rechargé …. Il m’a répondu que oui ! »

     

     

     

    Si vous avez vécu une visite plus merdique que celle-là ………  je vous offre l’apéro !!!!!

     

     

     

     

     

     

  • La Libye servira-t-elle d'alibi à Sarkozy pour repousser les présidentielles ?

     

    Pendant que Driout s’occupe du carnet mondain des grands nez de ce monde, je m’évertue de réfléchir à la condition humaine dans son ensemble et à celle des libyens entre autres.

     

    Notre très vénéré chef des armées qui ne servent à rien sans la guerre ……  a reçu les battus (d’avance) de Benghazi pour bien montrer ses petits muscles et humilier le tyran Khaddafi qui, de son côté, lui adresse un méga pied de nez en reprenant la situation en main sur le territoire libyen.

    Permettez-moi de faire un aparté à caractère philosophique et de vous dire que nous ne possédons jamais rien.

    Certes, quelques uns jouissent pour le temps de leur passage sur terre de biens (ou mal) acquis …. Mais ils peuvent les perdre à tout instant (quelques japonais vous en parleront) et ils les perdent définitivement le jour de leur mort.

    Nous ne sommes donc que les occupants à temps partiel de ce que nous détenons provisoirement.

    Ce n’est pas, me rétorquerez vous à raison, une raison pour ne rien faire ! Et d’ailleurs, vous n’aurez pas tort !

    Mais ce que je ressens, chaque fois que je travaille dans le jardin, c’est cette intemporalité de la terre par rapport à notre fragilité terrestre.

    Moi, ce trouble métaphysique ne m’entraîne pas, pour autant, vers la crétinerie religieuse qui prétend remplacer le  néant par du vide (celui des déités stériles). Non ! moi, ça me fait seulement réfléchir  à ma condition éphémère.

    Chaque fois que je regarde un arbre ou un brin d’herbe, je compare leurs destinées à la mienne.

    Je vais couper ce brin dès qu’il sera trop haut et qu’avec ses congénères il va faire de mon jardin un fouillis inesthétique …. Et je couperai cet arbre quand j’aurai besoin de renouveler mon stock de bois pour l’hiver.

    J’ai un droit de vie et de mort sur ces éléments. Je suis un dieu !

    Mais quand je vais mourir, qui s’occupera d’eux ?

    Bon ! rien de nouveau sous le soleil et mon discours est vaseux comme le fond de la mare !

    Mais moins vaseux, quand même, que les positions acrobatiques de notre bien aimé président (poils au cul).

    Ne s’est-il pas commis avec des gens qu’il a reçu à l’Elysées et qu’il a adoubé (sans prendre l’avis de qui que ce soit ….  BHL n’étant que néant dans le néant.

    Mais qui sont ces personnes ?

    Que représentent elles ?

    Man rafich (je ne sais pas) !

    Alors, bien sûr, votre facteur (ma concierge est aux sports d’hiver à Mururoa) vous expliquera que le gouvernement détient des informations …..  ouaip ! mais, dans ce cas, qu’il se démerde avec ses prises de position ! Qu’il assume seul, en face à face avec Khadaffi sa condamnation du gouvernement officiel de Khadaffi !

    Je sais bien qu’il a besoin d’une bonne guerre pour se maintenir au pouvoir … mais Khadaffi n’est pas un guerrier comme les autres, il ne respecte rien ni personne et n’hésitera pas à commettre tous les coups les plus bas !

    Le gouvernement selon la stratégie de la course à l’échalote  …. Ça finit par lasser !!!  Courir inlassablement tous les lièvres à la fois, ça nous essouffle …

    Et si on s’arrêtait un peu et qu’on mette tous les problèmes sur la table avant de s’en créer de nouveaux ?

    Allez, je connais assez le genre humain pour savoir qu’il ne croit qu’en la fuite perpétuelle …… eh bien qu’il coure ….. moi, je le laisse faire …

  • Hadopi, tu l'aimes ou pas ............... elle te nique !!!

     

     

    Un mauvais élève internaute annonce :

     

    « Hadopi va surveiller 10 000 titres dont 5000 qui seront au prorata des ventes.
    Ce qui revient a dire que ce sont toujours les plus gros qui gagneront encore plus.
    Au détriment de la protection des moins gros. »

     

    Hadopi est plus malin que toi !

     

    Le principe est le suivant :

    Impossible d'éviter le piratage. OK


    Mais ........ il faut une compensation, n'est-ce pas ?

    Alors on va prélever plus d'argent sur les connexions internet, on va faire payer la baisse du chiffre d'affaires par l'Etat alors que cette baisse n'est pas du tout liée au piratage mais tout simplement, comme dans tous les domaines de l'art, à la qualité de plus en plus minable des artistes (qui, pour ceux qui en vivent, font tous partie d'un cercle d'initiés).

    Franchement, les chansons n'ont plus de paroles, les chanteuses et chanteurs n’ont plus de voix et les musiques se ressemblent toutes.

    Souvenez-vous des victoires de la musique avec le premier prix à la fille de machin !


    En peinture, on a droit à des japoniaiseries au château de Versailles.

    Au cinéma, on voit toujours les mêmes qui s'auto congratulent à la télé en tournantes ..... les uns après les autres dans toutes les émissions sur toutes le chaînes ..... essayez, vous, d'obtenir une seule seconde de télé, vous m'en direz des nouvelles !!!!! Et pourtant, on peut voir de grands talents sur internet !

    Il n'y a plus de musique classique (sur les médias tenus par le gouvernement et les patrons ...) et pourtant, si vous cherchez, on a de très bons musiciens .... pas de pot, ils ne font pas partie de la grande famille !!!

    Le théâtre est désormais phagocyté par quelques branleurs qui ont compris que le théâtre vit de subventions et qui ont décidé de ne pas laisser cet argent à d’autres !

     
    Et comme ça partout ....

    Conclusion :
    Hadopi prétend définir quels sont les bons artistes, ceux qui toucheront les pépettes des subventions qui seront payées sur nos impôts aux Majors ..... les autres, les rejetés du système n'ont plus qu'à crever !!!!!

    Allez, bons téléchargements ! L’essentiel étant de ne pas se faire prendre !