Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Yfig textes et chansons - Page 13

  • Aïe au cul

     

     

     

    Aïe au cul (haïku)

     

     

     

     

     

    escale glaciale

    la fanfare entre en gare

    tintamarre

     

     

     

    seau plein robinet

    la goutte se jette à l’eau

    apprendre à nager

     

     

     

    frissson nasillard

    courent après le corbillard

    quatre chevaux noirs

     

     

     

    linceul et glaïeuls

    au balcon de ton aïeule

    tu pleurs comme une folle

     

     

     

    carnaval rio

    métro boulot sac à dos

    c’est pas tout repos

    (Pékin express)

     

     

     

    Balancer la balançoire

    Calice et ciboire

    Canada au revoir

     

     

     

    Je vais à la mare

    Au bal des grenouilles

    Circulez y’a rien à boire

     


     

    Pour vous quelques pâtes

    Cuites aux larmes citoyens

    Saisies par huissier

     

     

  • La poésie d'aujourd'hui

     

    Le poète

     

    Coiffé d’un bitos black

    Le cou ceint d’une écharpe

    Rouge

     

    Loden noir

    Sombre futal

    Des godasses en croco

     

    Le grand poète

    fier

    s’avance

     

    Faites-lui révérence

     

    D’un geste large

    Il rejette son écharpe

    Par dessus son épaule

     

    Puis triomphant

    Une main gantée

    Vers le ciel pointée

     

    Il ouvre un large bec

    Et déclame

     

    «Ô toi mon adorée »

     

    Tout est dit

     

    La poésie

    C’est comme ça aujourd’hui

     

    Et mon cul

    tout à fait

    Du poulet

     

  • The small pains

     

    The small pains


    Ah pain the navel

    And migraine misery

    Very volatile Scriptas

    In liberty lasts

    On the shelf I wander

    Medicines offered

     

    To the so subtle reflections

    In deleterious steams

    Of the outrageous chatter

    Toward my jail transfer

    My pains free themselves

    I have too much suffered so much

     

    Thanks to the juice of barrel

    Rimbaud-Apollinaire

    Sharpened tools

    To become some of verse

    I will be your muse-mother

    If you my poet-glass

     

    Broker in its curtail

    In the urn green bulletin

    Blue-sky colour parsley

    But as muzzle

    Barbed sons of iron

    There is our universe

     

    Plural in exile

    Libertarian lover

    Olfactory your slagheap

    In his/her/its magic operates

    Adieu world torturer

    If so much concentrationnary

     

    Ah pain the navel

    And migraine misery

    Very volatile Scriptas

    In liberty losts

    On the shelf I wander

    Médicines offered

     

     

  • The flaming gypsy

     

    The flaming gypsy

     

     

     

     

    Play sing Tziganes

    Dance dance gypsy

    Go up rise flames

    Iridescent our souls

     

     

    Long legs slender body

    Whirling rolling up herself

    To the rebellious flames

    Flaming spectacle

     

     

    Play sing Tziganes

    Dance dance gypsy

    Go up bring up flames

    And the roaming souls

     

     

    Dance gypsy dance

    For our joys and our pains

    You must enter in trance

    To erase the hate

     

     

    Play sing Tziganes

    Dance dance gypsy

    Shine sparkle flames

    Sound our profane songs

     

     

    Your body of ember fires

    Embrace forebears

    Anxious to be born again

    Of fire and the ember

     

     

    Play sing Tziganes

    Dance dance gypsy

    Go up rise flames

    Iridescent our souls

     

    Extracted from a novel by Yfig

  • The brown pumpkin

    The brown pumpkin

     

     

     

    The brown pumpkin

    And its thick round stomach

    Lives in the vegetable garden

    Without no friendship

    The remainder of its days

    The end of  its loves

     


    Netting our destinies

    of their roots crossings

    To hopeless another one similar

    Hide him the sun

    Its neighboring nettles

    Bad company

    Trying to choke him

    The humiliating of irony

     


    Let neglected

    San even an old cardboard

    In the bottom of the garden

    All close to the basin

    And the sap left

    Its dead roots

     


    The winter arrived

    On the tip of feet

    Bringing the chilly

    The kiss and cracks

    Rains that make sleet

    For that sounds the knell

     


    The old round pumpkin

    Feet in ices

    Express regrets

    In spite of its simple-minded air

    He knows that he is going to die

    Without can have tasted

    Some of pleasures

    That men created

     

     

  • Après le tollé de Copenhague, il faut s'attendre à une fin du monde précaire et peu de survivants ... une fin de l'humanité triomphante, en quelque sorte ... et un renouveau du règne animal avec Fadela à poils de lézards !

    Dépôt d’âmes  (extraits)

     

     


     

    Les hommes ayant désintégré

    Le verbe il ne resta plus rien

    Pas une chimère ni un chien

    La terre était déshéritée

     

    Le ciel d’armes trop encombré

    Ne pouvant accueillir ces âmes

    Elles restèrent en amalgame

    En ce dépôt mal éclairé

     

    Ici s’entassent pêle-mêle

    Les âmes laides les âmes belles

    Les âmes jeunes les âmes vieilles

    Celle du poète celles des abeilles

     

     

    refrain

    Ces âmes amères sans sépulture

    Peignent leur nature sur les murs

    Cela dessine une arabesque

    Tantôt atroce tantôt grotesque

     

     

    Voyez les âmes des présidents

    Qui appuyèrent comme des cons

    Comme un seul homme sur les boutons

    Tuant parents et descendants

     

    Rouges de sang les âmes tristes

    Des enfants errants innocents

    Sur leurs motifs si bellicistes

    Questionnent les âmes des présidents

     

    Les mamans pleurent en silence

    Sur ces décombres de violence

    Les vies gâchées de leurs bambins

    Ces petits corps de chérubins

     

     

    refrain

    Ces âmes amères sans sépulture

    Gravant leur effroi sur les murs

    Faisant ainsi une arabesque

    Tantôt atroce tantôt grotesque

     

     

  • Blues liberté

     

     

     

    Je suis un oiseau migrateur

    Aux pattes duquel on a lié

    Un gigantesque radiateur

    Qui m’empêche de m’envoler

     

     

    Je suis un Touareg voilé

    Teint de bleu cérulé glacé

    De mon chameau les pattes coupées

    Pour m’interdire de voyager

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés

     

     

    Je suis colombe de la paix

    Hirondelle du cœur de ballet

    Princesse aux mille et un palais

    Sultan des mers et vents ailés

     

     

    Je suis la brume aux alizés

    Surfant diaphane aux airs légers

    Araméenne ou Sibérienne

    Sumérienne Arachnéenne

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés

     

     

    Quand nos califes d’ires se prennent

    Sur nous vomissent toute haine

    Nous traînent nus à leurs arènes

    Nous battent à mort comme des hyènes

     

     

    Je suis aurore de matin frais

    Libellule frêle du marais

    Abeille d’or en robe soie

    Iris blanche céruse et joie

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés

     

     

    Je suis le chantre de nos peines

    Licorne duale manichéenne

    De nos désirs de nos espoirs

    Chantant le blues un peu trop noir

     

     

     

    De nos malheurs nos désespoirs

    Nos horizons aux bras aveugles

    Monte le blues des idées noires

    De nos Guitares saxhorns et bugles

     

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés

     

     

    Chanter la vie est ses fragrances

    Chanter la mort ses fins ses transes

    L’heure véritable de nos souffrances

    Nos blues en ré en fa cadencent

     

     

    De nos musiques monte le vrai

    Le blues en chair le blues en os

    Sur nos désastres il tire un trait

    Le blues défie nos vies de rosses

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés

     

     

    Travail patrie égalité

    Mensonge en guise de vérité

    Les trente cinq heures de liberté

    On nous impose de travailler

     

     

    Plutôt mourir que d’obéir

    Le blues est fait pour nous nourrir

    Nous sustenter nous animer

    Le blues c’est ça la liberté

     

     

    Quand d’aimer trop la liberté

    Par d’autres on se voit empêché

    Nos musiques seront bâillonnées

    Nos corps nos âmes ligotés.

     

     

     

     

  • Métempsychose du bigorneau

     


    Metempsychose du bigorneau

     

     

     

     

     

    Je vis d'air et de vent

    De chants d'engoulevent

    D’arômes gris de miel

    De soleil de sommeil

     

     

     

     

    Mon âme est vagabonde

    Mon corps gît en la tombe

    De manger si léger

    Suis mort sans galéjer

     

     

     

     

    Ma vie sans intérêt

    Ruisselle en compotée

    Indécent étalage

    Insolent déballage

     

     

     

     

    Historiens inventifs

    En tirent conclusions

    La couleur de mes tifs

    Celle de mon caleçon

     

     

     

     

    Les mots que j’ai laissé

    Traîner ici et là

    Trahiraient ma pensée

    Pipotage et blabla

     

     

     

     

    Me voici bigorneau

    Accroché au rocher

    Attendant la marée

    Et la montée des eaux

     

     

     

     

    Vie de mollusque idiot

    Littorine comestible

    Au goût irrésistible

    Que l’on cuit au fourneau

  • La guenon Esopesque chez les bobos

    Ceci est un extrait du poème ... le début !

     

    Cette guenuche en fureur donne bien du fil à retordre à Thanatos !

  • Poème existentiel et indubitablement métaphysique quoique pataphysique

    Entre deux âges

  • Aux ailes bleues du vent

     

    Pour écouter le début de la chanson :