Une petite cantate - adieu Margot
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Quand touareg malheureux
Chameau avoir le blues
Attention mesdames .....
Attention messieurs .....
Et vous aussi ....
Si vous faites qu'à vous prélasser au soleil, à vivre de courants d'air et d'aromes de miel, voici ce qui risque de vous arriver :
vous retrouvez dans la coquille d'un bigorneau accroché à son rocher !
Tu trouv’ras tout ça à Ablon
Tu te les gèles dans ta cité
Tes voisins te prennent la tête
Des pigeons chient à ta fenêtre
T’en as ras l’bol de te faire chier
Envie de gibier faisandé
De lièvres ou bien de sanglier
Envie de pâté d’alouettes
Envie de week-end sous la couette
Cherch’ pas midi à quatorze heures
Viens chez nous oublie tes malheurs
Tu n’es qu’à deux heures du bonheur
Viens voir les insectes butineurs
Tu trouv’ras tout ça à Ablon
Et même plus si affinités
Tu trouveras la liberté
Et on t’offrira un bourbon
Surtout va pas à la mairie
Tu n’y trouverais qu’des soucis
Viens plutôt nous voir au gros chêne
Ensemble on boira du chouchen
Dans la forêt des champignons
Dans la mare de joyeux tritons
Et si tu veux bien t’amuser
Y’a des taupes à exterminer
Si tu préfères te réchauffer
On a plein de bois à couper
Tu pourras aussi t’rafraîchir
Dans la mare en maillot cachemire
Tu trouv’ras tout ça à Ablon
On t’offre l’hospitalité
Tu trouveras la liberté
Alors te fais pas de mouron
Tu trouv’ras tout ça à Ablon
Et même plus si affinités
Tu trouveras la liberté
Et on t’offrira un bourbon
Yfig 3 décembre 2010
Tiens tes promesses, Nicolas, ouvre l'Elysée aux SDF pour Noël et prête leur Carla pour les réchauffer !
Si Rachida Dati voulait bien leur faire une petite inflation .......
Tu crois vraiment qu’t’es seul sur terre
Qu’il n’y a que toi dans la misère
Au lieu de pleurer sur ton sort
Tu ferais mieux de voir ailleurs
Sais-tu ce qui s’ passe au Népal
Se qui se trame au Sénégal
Tu rêves de vivre aux USA
Si tu savais s’qui s’passe là bas
Dans ta banlieue tu désespères
Tu dis qu’tu vis dans la galère
Mais que fais-tu pour t’en sortir
Sauf te comporter en martyr
A part la drogue tu sais quoi faire
Dans ta banlieue c’est quoi – l’enfer
Et en parlant de religions
Tes exigences sont légions
Manger que du veau baptisé
Que des vaches ayant communié
Du mouton qui pue pas des pieds
Des volailles qu’on n’a pas violées
C’est pas comme ça qu’t’y arrivera
Tu ferais mieux de prendre exemple
Sur ceux qu’ont des finances amples
Et qu’on ne traite pas de cailleras
Y nous cassent pas les roubignoles
Y font pas cramer les bagnoles
Les banquiers s’amusent de milliards
Les cons d’ pêcheurs bouffent des homards
Les agriculteurs de Bruxelles
Touchent des radis ramassent du blé
N’ont pas besoin d’faire la vaisselle
Les cuisiniers taxe diminuée
T’as pas compris pov’ouistiti
L’argent suffit pas d’ le gagner
Faut s’lever tôt pour l’ ramasser
Les subventions service compris
La prochaine fois tu t’souviendras
Cramer une tire rend bien service
A ceux qui les vendent et sévissent
Trafiquent à donf se font du gras
En 2012 tu voteras
Pour Yfig si tu veux qu’ça change
Y a que ceux qui baissent les bras
Qui se complaisent dans la fange
ROMEETTE ET JULIO
Devant le rideau rouge, face aux spectateurs.
Metteur en scène : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, nous allons avoir le vif plaisir
d’interpréter devant vous, ce soir, un acte délicieux d’Oscar Marivelle intitulé : « Roméette et Julio ».
Le rôle de Roméette sera tenu par Melle Dubois, celui de Julio par M. Durand …
Dupont : Pardon, pardon, Julio c’est moi.
Durand : Pardon, on m’a donné le rôle. Vous étiez malade et je suis votre remplaçant.
Dupont : Je suis à présent rétabli et je suis ici pour tenir mon rôle.
Durand : Trop tard ! trop tard ! J’ai appris ce rôle, nous l’avons répété avec mademoiselle
Dubois et c’est à moi de le jouer.
Dupont : Moi aussi je l’ai appris et je suis l’acteur principal, vous, vous n’êtes qu’une
doublure.
Metteur en scène : Ecoutez, M. Dupont, de toutes façons, je pense qu’il est préférable que ce
soit M. Durand qui tienne le rôle… C’est plus dans son tempérament que dans le vôtre… et …
Dupont : Alors vous croyez que j’aurai appris le rôle pour rien ? Vous m’avez pas regardé ?
Durand : Mais si on vous a bien regardé, vous n’avez pas du tout la tête de l’emploi.
Dupont : Autant que vous … espèce de polichinelle à ressort !
Durand : Ah mais dites donc, je vous interdis de m’insulter espèce de mannequin biscornu !
Metteur en scène : Messieurs, Messieurs, je vous en prie, un peu de tenue !
Dupont : Je le jouerai ce rôle, c’est moi qui l’ai eu le premier.
Durand : Non, c’est moi qui le jouerai, c’est pas dans votre tempérament, on vous l’a déjà dit.
Metteur en scène : Messieurs, s’il vous plaît, un peu de respect pour les spectateurs !
Durand : Enfin Monsieur Barbuzet, c’est à moi de le jouer n’est-ce pas ?
Dupont : Non, non, il est à moi n’est-ce pas ?
Metteur en scène : Nous n’avons plus le temps d’en discuter, la pièce doit commencer
maintenant.
Allez en coulisses, mettez-vous d’accord et commençons.
Dupont : Vous pouvez aller vous rhabiller, canard à roulettes !
Durand : Et vous, vous pouvez rentrer chez vous, tête d’âne chauve !
**********
Le Metteur en scène passe la tête derrière le rideau.
Metteur en scène : Mademoiselle Dubois ?
Elle répond de derrière le rideau.
Melle Dubois : Nous commençons tout de même ?
Metteur en scène : Bien sûr qu’il faut commencer.
Asseyez-vous dans le fauteuil.
Au public : Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs veuillez nous excuser de ce petit incident sans gravité.
La scène se passe dans un charmant petit boudoir Louis VX.
Roméette attend avec impatience et inquiétude la visite de son fiancé car ses parents s’opposent à leur mariage … Mais place au théâtre … Les trois coups vite.
Le rideau s’ouvre sur Roméette assise dans un fauteuil Louis VX. Elle déclame.
Melle Dubois : Mais que fait donc mon adorééé ? Ah! mon cœur se fane de l’attendre, car
mon cœur est une fleur qui s’est ouverte au soleil de l’amour…
(des bruits de pas se font entendre)
Mais qu’entends-je ? Des bruits de pas ! C’est lui, le voici celui que j’aime, Julio l’homme de ma vie, le seul, l’unique …
Les deux Julio en même temps (cours / jardin) : Me voilà mon amour.
Roméette : Hein ! Heu ! Ha!
Durand à Dupont : Mais fichez donc le camp espèce de m’as-tu vu !
Dupont : Rien à faire, c’est mon rôle !
Roméette : Mais c’est impossible.
Dupont : Enchaînez nom d’une trompette en zinc !
Roméette : Ah! mon Julio, votre présence me réchauffe, il fait si froid lorsque vous n’êtes pas
là.
Deux Julio : Roméette ma chérie, avez-vous parlé de moi à vos parents ?
Roméette : Oui mon Julio, mais hélas ils ne veulent pas que je devienne votre épouse.
Deux Julio : Ciel ! Ils ne veulent pas que vous soyez ma femme ?
Roméette : C’est ridicule. (à Dupont) retirez-vous.
Dupont : (montrant Durand du doigt) C’est à lui de se retirer, j’étais là le premier.
Durand : (S’agenouille aux pieds de Rométte et lui prend la main) Enchaînons, ne nous
occupons plus de lui.
Dupont : (S’agenouille et prend l’autre main de Roméette) C’est vous qu’on devrait
enchaîner espèce de chimpanzé.
Durand : Ciel ! Vos parents ne veulent pas que vous soyez notre femme … Euh .. que vous
soyez MA femme ?
Dupont : Ciel ! Ils ne veulent pas que vous soyez ma femme ?
Roméette : Ils désirent me voir épouser le Comte de Saint Eczéma.
Deux Julio : Le Comte de Saint Eczéma, ce misérable ! Eh bien je le tuerai en duel.
Roméette : Et si c’était lui qui vous tuait, mon Julio, je n’y survivrai pas. Songez que je n’ai
que vous dans la vie… Je n’ai qu’un Julio.
Deux Julio : Oui vous n’avez qu’un Julio, et ce Julio, c’est moi. (ils s’affrontent) Mais plutôt
mourir que vous voir épouser un autre.
Roméette : Je ne saurai, non plus, renoncer à devenir votre femme.
Deux Julio : Alors ma Roméette, nous devons fuir et nous marier clandestinement.
(Ils se lévent et essaye d’entraîner Roméette chacun de son côté).
Durand : Fuyons tous les deux !
Dupont : Tous les trois ! Ah non, c’est vrai il y en a un de trop.
Roméette (à Dupont) : C’est vous, fichez le camp.
Dupont : C’est à lui de ficher le camp.
Roméette : Fuyons, fuyons tous les trois … Non tous les deux. Non décidément c’est
impossible de jouer la comédie dans ces conditions.
Durand : Ne vous énervez pas. Reprenons .
Fuyons tous les deux (Il l’attire vers lui, mais l’autre la retient)
Deux Julio : Fuyons avant que vos parents ne reviennent. Mon cheval est à la grille, vous
monterez en croupe.
Dupont : A trois sur un canasson, on va se casser la gueule.
Roméette : Trop tard, les voici, je les entends …..
Deux Julio : S’ils nous trouvent ici tous les deux, que vont-ils penser ?
Dupont : A deux ça irait encore, mais c’est qu’on est trois.
Durand : Mais taisez-vous donc imbécile !
Dupont : Imbécile ? Pas plus que vous crétin.
Le père : Que faites-vous ici jeune homme ? ….. Mais ils sont deux ????
La mère : Qu’est-ce que cela veut dire ???
Dupont : (Montrant Durand) C’est lui, il est de trop.
Durand : Enchaînons, enchaînons ! Euh …. Monsieur le Duc …
Dupont : Monsieur le Duc…
Durand : Je viens d’apprendre …
Dupont : Je viens d’apprendre …
Durand : L’affreuse nouvelle …
Dupont : L’affreuse nouvelle …
Le père : Je peux vous la confirmer, vous n’aurez pas la main de ma fille.
La mère : Ni l’un ni l’autre.
Roméette : Mais voyons , vous voyez bien qu’il y en a un de trop.
La mère : Comment ça il y en a un de trop ???
Deux Julio (au père) : Puis-je connaître la raison de ce cruel refus ?
La mère : Notre enfant n’épousera jamais un roturier.
Le père : Mais c’est ma réplique ?
Dupont : Ah ! c’est « roturier » . Sur ma brochure il y avait écrit « rotulier », j’imaginais que
c’était un type qui fabrique des rotules … (stupéfaction des acteurs incrédules) pour mettre dans les genoux (se croit-il obligé de préciser).
Durand : Mais allez-vous vous taire idiot !
Dupont : Pas plus idiot que vous andouille !
Le père : Enchaînons s’il vous plaît.
Nous ne saurions tolérer une telle mésalliance.
Deux Julio : En ce cas, il ne me reste plus qu’à mourir.
Roméette : Ah mon Julio , je veux mourir avec vous.
La mère : Roméette, je vous défends bien de mourir avec ces messieurs.
Roméette : Mais vous ne comprenez donc pas qu’il y en a un de trop ?
La mère : Un quoi ?
Le père : Enchaînons non de non.
Si vous voulez mourir, allez mourir ailleurs.
Deux Julio : Je mourrai seul, j’irai m’empoisonner.
Dupont : C’est vous qui m’empoisonnez.
Une sonnerie de téléphone sur le petit meuble du salon. Le père décroche.
Le père : Allô, Allô…. Oui, oui il est ici….. C’est un appel pour Monsieur Julio ….
Deux Julio : Pour moi ?
Ils prennent le téléphone des mains du père.
Durand : Mais laissez-moi donc le téléphone !
Dupont : Mais pas du tout, cet appel est pour moi, je suis Julio !
Le père : C’est invraisemblable.
La mère : Mais pourquoi sont-ils deux ?
Deux Julio : (L’oreille collée au combiné) Allô, oui, c’est moi Julio, oui, bonjour Maître.
Ah pas possible, mon Dieu oui, j’arrive tout de suite. Merci Maître.
Durand : Mon notaire …
Dupont : Viens de m’apprendre …
Durand : Que j’hérite de ma défunte tante …
Dupont : de vingt millions de francs
Le père : Vingt millions ! Mais alors, plus rien ne s’oppose à ce que vous épousiez notre
Roméette.
La mère : Vingt millions chacun, ça fait quarante en tout.
Roméette : Mais voyons, ils sont un seulement !
La mère : Je ne comprends rien du tout !
Silence.
Le père (à la mère) : C’est à vous !
La mère : Quoi, les vingt millions ?
Le père (à la mère) : Mais non espèce de gourde... la réplique, la réplique.
La mère : Ah oui ! …
Euh ! Cher jeune homme, comme je serais heureuse de vous avoir pour gendre… tous les deux.
Roméette : Il n’y a rien à tirer de cette femme là !
Le père : donnez-moi votre main jeune homme. (Ils tendent tous deux la main. Le père met les deux mains dans la main de Roméette) Voici celle de ma fille.
Roméette : Chers parents, comment vous remercier pour tant de générosité ?
Deux Julio : Chers parents, Je puis donc enfin vous appeler « chers parents ».
Le père (à la mère) : Retirons-nous chère épouse ! Laissons seuls ces deux tourtereaux.
La mère : Oui, Eugène, laissons les à leur bonheur … tous les trois.
Deux Julio : Je ne puis croire à ma félicité. Ah ma Roméette, maintenant que vous allez
devenir ma femme, m’accorderez-vous vos lèvres ?
Roméette : Prenez les mon cher amour …..(Ils essayent tous les deux de l’embrasser).
Mais pas tous les deux voyons, arrêtez, vous m’étouffez …
Dupont : C’est pour moi.
Durand : Non c’est pour moi.
Roméette : (les repousse et se lève) J’en ai assez, je m’en vais, débrouillez-vous sans moi.
Deux Julio : Mais ….. Mon baiser …. !
Dupont : Vous, je vais vous casser la figure.
Durand : Vous, je vais vous démolir le portrait.
Rideau ! Rideau !
Bogosse
Elles pensent que j'ai grande maison
Gros saucisson, rosette de Lyon
Du caviar du foie gras un avion
Des terrains enchantés de gazon
J'habite un HLM en banlieue de Harlem
Mon toit est de tôles de Mathusalem
Mes biquettes sont tout mon harem
J'ai un simple arbre exfolié pour totem
Elles disent que je suis beau grand
Intelligent stupéfiant magnifiant
Que mes yeux sont velours et feu
Mes mains douces comme celles des Dieux
Je suis souffreteux adipeux anguleux
Mes pensées sont puisées dans le creux
A l'ouvrage je suis un gros fainéant
En amour tout à fait désolant débandant
Elles me veulent toutes dans leurs bras
Me serrer caresser cajoler embrasser
C'est trop beau je suis dans l'embarras
J'ai un doute serait-ce ma fortune visée
Un mauvais élève internaute annonce :
« Hadopi va surveiller 10 000 titres dont 5000 qui seront au prorata des ventes.
Ce qui revient a dire que ce sont toujours les plus gros qui gagneront encore plus.
Au détriment de la protection des moins gros. »
Hadopi est plus malin que toi !
Le principe est le suivant :
Impossible d'éviter le piratage. OK
Mais ........ il faut une compensation, n'est-ce pas ?
Alors on va prélever plus d'argent sur les connexions internet, on va faire payer la baisse du chiffre d'affaires par l'Etat alors que cette baisse n'est pas du tout liée au piratage mais tout simplement, comme dans tous les domaines de l'art, à la qualité de plus en plus minable des artistes (qui, pour ceux qui en vivent, font tous partie d'un cercle d'initiés).
Franchement, les chansons n'ont plus de paroles, les chanteuses et chanteurs n’ont plus de voix et les musiques se ressemblent toutes.
Souvenez-vous des victoires de la musique avec le premier prix à la fille de machin !
En peinture, on a droit à des japoniaiseries au château de Versailles.
Au cinéma, on voit toujours les mêmes qui s'auto congratulent à la télé en tournantes ..... les uns après les autres dans toutes les émissions sur toutes le chaînes ..... essayez, vous, d'obtenir une seule seconde de télé, vous m'en direz des nouvelles !!!!! Et pourtant, on peut voir de grands talents sur internet !
Il n'y a plus de musique classique (sur les médias tenus par le gouvernement et les patrons ...) et pourtant, si vous cherchez, on a de très bons musiciens .... pas de pot, ils ne font pas partie de la grande famille !!!
Le théâtre est désormais phagocyté par quelques branleurs qui ont compris que le théâtre vit de subventions et qui ont décidé de ne pas laisser cet argent à d’autres !
Et comme ça partout ....
Conclusion :
Hadopi prétend définir quels sont les bons artistes, ceux qui toucheront les pépettes des subventions qui seront payées sur nos impôts aux Majors ..... les autres, les rejetés du système n'ont plus qu'à crever !!!!!
Allez, bons téléchargements ! L’essentiel étant de ne pas se faire prendre !
Mesdames messieurs bonsoir,
Ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu venir ce soir à notre émission :
« Il est grand temps d’aller vous coucher »
M. Kouchner n’a pas voulu venir ….
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh nooonnnnnnnnnnnnnn !!!!! »
Il compte les sacs de riz au Boukistan.
Fadela Amara ne viendra pas ce soir …
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh nooonnnnnnnnnnnnnn !!!!! »
Elle cherche un nouveau logement pour son frère.
Michel Drucker n’a pas voulu venir …
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh nooonnnnnnnnnnnnnn !!!!! »
Il surveille la construction de sa villa sur le site protégé d'Eygalières dans les alpilles.
Jacques Chirac ne viendra pas non plus …..
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh nooonnnnnnnnnnnnnn !!!!! »
Il est en vacances avec Bernadette chez Carla Bruni Tedeschi au Cap Nègre.
La HALDE a demandé que le Cap Nègre soit rebaptisé en Cap de couleur.
Monsieur Borloo ne nous joindra pas ce soir …
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh nooonnnnnnnnnnnnnn !!!!! »
Il est en retraite aux chais de Bordeaux et du Bourgogne réunis.
Madame Bachelot n’a pas pu se déplacer …
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh nooonnnnnnnnnnnnnn !!!!! »
Elle a la grippe.
D’ailleurs, mère Thérésa n’a pas pu venir non plus ….
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh nooonnnnnnnnnnnnnn !!!!! »
RIP
Et maintenant, je vous demande de réserver le meilleur accueil à nos chers invités :
Madame Nostalgie qui vient d’écrire une chanson intitulée ‘Reggiani’
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh bravooooooooooooooooooooo !!!!! »
Monsieur Oui-oui qui vient d’écrire un livre qu’il a intitulé ‘Oui-oui à Matignon’ en hommage à Linonel Jospin qui n’a pas voulu venir ce soir.
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh nooonnnnnnnnnnnnnn !!!!! »
Lionel s’entraîne sur l’île d Ré pour les prochaines présidentielles de 2012, son coach est JM Le Pen.
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh bravooooooooooooooooooooo !!!!! »
(en aparté : quels cons ce public !)
Mon troisième invité est ….. euh …… zut, c’est qui, déjà ???
AH OUI ! c’est Brigitte Fontaine …
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh bravooooooooooooooooooooo !!!!! »
Oui, elle vient pour son dernier film : « moi aussi j’en veux du nougat aux betteraves »
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh bravooooooooooooooooooooo !!!!! »
(en aparté : mais ils ne savent dire que ça !!!)
C’est un film pas historique mais presque.
C’est la vraie fausse vie de la duchesse de Monpucier, qui faillit épouser le vicomte de la Merdenvrac et qui finit comme dame pipi à la gare St Lazarre.
C’est absolument pas-sionnant, hilarant, tordant, morbide, horrible, pétrifiant, stupéfiant, mordant, époustouflant, tournicotant, béatifiant, trouducufiant, cornegidouillant, purgatifiant, cocufiant, acidifiant, smoutrant …. Les acteurs sont vraiment extrapaordinaire et les actrices pas mieux !
Il en pense quoi Cémour ?
Hein ?
Ah ! Il aime pas, il trouve ça sans intérêt et sans histoire et qu’il y a trop d’étrangers en situation irrégulière dans ce film !!
Ben on s’en fout !
Et Nullot, il en pense quoi, lui ?
Que Cémour est un xénophobe !
Ben franchement qu’est-ce qu’y veut que ça nous fasse ?
Bon et voici mon dernier invité pour ce soir : le père La Chaise !
Il attrape la chaise et s’assied dessus.
Allez, on va demander à John Attend Lambert de nous faire rire.
Ah ! Catering Barma me dit dans l’oreillette que John Attend s’est cassé un cheveu et qu’il ne viendra pas ce soir ….
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh nooonnnnnnnnnnnnnn !!!!! »
Bon ! ça suffit le public, écrasez-vous !
Le public : « oooooooooohhhhhhhhhhhhhh bravooooooooooooooooooooo !!!!! »
Alors c’est Oui-oui qui vient s’asseoir dans le fauteuil pour nous parler de sa vie bouleversifiante pendant que les Eric et moi on va s’en griller une petite dehors.
Allez ! à la prochaine ! et ne tardez pas à aller vous coucher !!!!! à la niche …… fiscale Ouah ouah ouah !!!!!!!!!!!!!
Libertango (Piazzola composer)
Ravines
Cartilages face pile orle
Ma peau chatoie
Pinceaux feu et or
Grince le verre dentier
L’immeuble se balance
L’évier tranche le lard
Sur le comptoir
Une tête sans corps
Dans les toilettes
Un corps
Sans tête
Poète exulte parano
Au dôme du piano
En levrette staccato
Chante muse
Rote pète existe
Mais où sont mes rêves d’enfant
Tétant le sein blanc de mon exquise maman
Je rêvais au futur d’une vie d’aventures
Socrate avalant la ciguë
Polyphème crachant cris aigus
Ulysse l’aveuglant sans pitié
Platon célébrant un banquet
Rêvant d’Iliade en Odyssée
Gorgone par Persée étêtée
A Roncevaux Rolland son cor
Paroles d’argent silence d’or
Nemo vivant son Nautilus
Je cherche encore la liberté
Fraternité égalité
Kidnappés arrachés
Aux serres d’harfang
Mais où sont mes rêves d’enfant
Prière au grand gaga
Je n’vais pas à la messe
Encore moins à confesse
J’aime pas les pince-fesses
Même chez la duchesse
Si je rencontrais dieu
Je lui dirais un peu
Ce que je pense de lui
Et de ses incuries
Je lui dirais tout ça
Juste entre quatre’s’yeux
Même si je ne suis pas
De la famille des dieux
Dis donc l’ami divin
Est-ce de boire trop de vin
Que tu n’as plus les yeux
Qui transperce les cieux
Tu reposes avachi
Dans ton vieux canapé
Sirotant ton whisky
Avec avidité
Tu refuses de voir
Des hommes les désespoirs
Tu préfères te complaire
Dans l’alcool de ton verre
T’es fin saoul vieux débris
D’éthanol ton esprit
Est rempli à plein bord
Puant comme un rat mort
Pendant que tu soupires
En relâchant des pets
Qui s’évaporent en spires
Et remugles suspects
La planète s’étiole
Et la faune et la flore
Et les hommes se meurent
Pendant que tu rigoles
Ta beuv’rie de vinasses
Secouant ta carcasse
De rires infâmes et crasses
Te rendent dégueulasse
Paraîtrait que ton nom
Varie dans la saison
En hiver Jéhovah
Puis à l’automne Allah
Une année Jésus-Christ
Et une autre Bouddha
Espères-tu que l’on prie
Un alcoolique fada
Qui passe ton son temps
A se conduire en fol
A jouer les idoles
Pour faire chier les gens
La haut sur ton nuage
Tu titubes tout en nage
Et bientôt tu dégueules
On en prend plein la gueule
T’es pas sérieux vieille chose
Faudrait que tu te calmes
Et que tu te reposes
Sous une feuille de palme
Que tu fasses une diète
Qu’en forme tu te remettes
Ou que tu passes la main
Car vois-tu les humains
En ont ras la casquette
De tes fantasmes infects
De tes frasques grotesques
Abracadabrantesques
Ton haleine de chacal
Pollue notre planète
Tes prélats girouettes
Au prêche radical
Attisent les colères
Qui entraînent les guerres
Incapables d’amour
Et privés de secours
Les peuples se déchirent
Se faisant abrutir
Par des prières débiles
Aux humeurs atrabiles
Alors mon vieux gaga
Dis à tes cancrelats
De nous lâcher le froc
De rendre leurs breloques
Et d’aller à la pêche
Ou à la chasse au phoque
De se foutre leur pébroc
Dans le fond de la crêche
LE SLAM DE L'AMOUREUX TRANSI !